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  • UN 46e FORUM DES ASSOCIATIONS COUPLE AVEC LA BRADERIE ET SOUS UNE CANICULE INEDITE

    Ce 9 septembre 2023 est une nouvelle étape dans l’histoire du Forum des associations qui sera marqué par deux premières : Son regroupement avec la braderie et son déroulement pendant un épisode indédit de canicule alors que l’été météorologique s’est achevé le 31 Août, amenant la ville de Vanves à déclencher son plan canicule comme l’ensemble des villes franciliennes depuis Jeudi, la Région étant placé sous vigilance Orange .

    Rappelez-vous, Ce forum des associations a été lancé en 1977 par VAL (Vanves Animation Loisirs),  ancêtre du PHARE dont l’objectif était de fédérer les associations vanvéennes. Il regroupait à ses débuts 5 associations dont le nombre a grossit au fur et à mesure des années, 15 en 1978, 23 en 1982, 32 en 1986, mais les associations politiques, syndicales, confessionnelles n’y étaient pas admises au départ. Elles n‘ont été acceptées que progressivement sous les mandats de Didier Morin (1990-1995) et de Guy Janvier (1995-2001). Il était couplé  alors avec un concours de pêche qui a été abandonné lors que la pièce d’eeau a été polluée par une fuite d’hydrocarbure à la fin des années 1990.   

    C’est à ce moment là que l' association « Le Cercle des Cents » a créé et lancé la braderie. A l'époque, l'idée de ses fondateurs était venue tout simplement : « Pourquoi ne pas organiser une braderie dans le parc F.Pic  - parce que cela devenait à la mode - le samedi, à la veille du forum des associations et utiliser  ainsi des stands qui restaient inoccupés ce jour là alors qu'ils avaient été installé dés le vendredi  ».  En réservant bien sûr ses stands uniquement aux vanvéens et aux amateurs. Pas de brocanteurs professionnels, ni de meubles. 20 ans après , le Cercle des Cents passait le relais au syndicat d’Initiative (devenue l’IRIS l’an dernier). 

    Et voilà la 3éme étape avec le regroupement du forum des associations et la braderie le même jour avec les 103 associations sur la grande pelouse centrale, les 250 participants à la braderie occupant les pelouses au dessus de la piéce d’eau. La mairie explique ce nouveau format pour des raisons d’économie, dans ce contexte de crise en indiquant que «un tel événement mobilise une trentaine de personnes pendant 3 jours, sans compter la préparation, et avec un jour de moins, permet de réduire les coûts d’installation, de personnels, de gardiennage et de sécurité ».

    Il n’empêche que tant les responsables du PHARE, de l’IRIS et la police Municipale auront fort à faire pour assurer la sécurité au sein du parc lorsque les associatifs et brocanteurs circuleront en voiture pour déposer le matin, et enlever le soir leurs affaires avec leurs véhicules, sans parler du stationnement à l’extérieur dans un quartier qui devrait être envahi par du stationnement sauvage…sans compter la chaleur

  • VANVES A l’HEURE DE LA COUPE DU MONDE DE RUGBY

    La Fédération française de rugby (FFR) s’est vu confier en 2017, l’organisation de la dixième édition de la Coupe du monde de rugby à XV (du 8 Septembre au 28 Octobre 2023), un des événements sportifs planétaires les plus importants après les JOP d’été et la Coupe du monde de football. L’Île de France est directement concernée puisque dix matchs auront lieu au Stade de France, dont le match d’ouverture (France vs Nouvelle-Zélande) le 8 Septembre, deux quarts de finale, les deux demi-finales, la petite finale et la finale. Un événement qui aura valeur de test avant les Jeux puisque l’épreuve olympique de rugby à 7 aura lieu dans ce même stade. La région accueille par ailleurs trois sélections qui ont choisi d’y établir leur camp de base pendant toute la durée de la compétition : les Tonga à Croissy-sur-Seine, le pays de Galles à Versailles et la France à Rueil-Malmaison.

    La France a déjà organisé la Coupe du monde de rugby en 2007 où l’équipe de France était arrivé jusqu’en demi-finale, avec des stades remplis à 95% et près de 540 M€ de retombées économiques ; Elle avait provoquée une augmentation de la pratique en club, supérieurs à ceux attendus avec plus de 27 % de licenciés en ÎDF, essentiellement des jeunes pratiquants masculins. En 2023, l’enjeu est de profiter de nouveau de la médiatisation de l’événement pour augmenter le nombre de licenciés.  «Si son impact se révèle de même niveau qu’en 2007, les clubs franciliens pourraient gagner entre 8 000 et 9 000 licenciés supplémentaires (+27 %), la plupart en école de rugby», comme ce pourrait être le cas pour la section rugby du Stade de Vanves  créé en 2013 (les Servals Rugby Club de Vanves/Paris) qui pratique le rugby à XV, joue  au championnat FSE et dispute « Challenge Ile de France rugby FFSE ». Cette section dispose d'une équipe féminine depuis trois ans maintenant et s’entraine dans les installations sportives du parc du lycée Michelet. Un lieu historique pour les rugbymens, car c’est là que la première fois en 1880/1881, on joua au rugby. On disait foot-ball à l’époque. Le Blog aura l’occasion d’y revenir avec la rivalité des équipes entre Lakanal et Michelet, et l’action de Jean Bourgeois qui a consacré 40 ans de sa vie à former des jeunes à ce sport, rassemblant jusqu’à 150 élèves dans les années 70/80.  

    Rien n’est prévu de particulier à Vanves durant cette Coupe du Monde de Rugby. Les vanvéens  pourront rejoindre la place de la Concorde qui accueille un village dédié au rugby, en forme de ballon ovale. Il est constitué d’une zone d’animations et de promotion du rugby, avec deux écrans géants pour retransmettre les matchs de Coupe du monde (quatre écrans géants exceptionnellement le 8 septembre pour l’ouverture avec le match France-Nouvelle-Zélande). Les visiteurs retrouveront également deux terrains d’animation et de découverte, des stands photos, la boutique officielle France 2023, des expositions et une scène centrale qui accueillera le show d’ouverture mais aussi des DJ set et des performances sportives et culturelles pendant toute la durée d’ouverture du village.

    Plus proche de chez nous à Boulogne, la ville a installé un écran géant sur la pelouse synthétique du complexe sportif Le Gallo pour retransmettre les rencontres en plein air. Une initiation au rugby est d’ailleurs proposée aux scolaires à l’occasion de la Coupe du monde. Une exposition de photos en hommage à Christophe Dominici se tiend aussi sur les grilles du square Léon Blum

  • LE PLATEAU EST LE QUARTIER DE VANVES LE PLUS TOUCHE LORS DES VAGUES DE CHALEUR COMME C’EST LE CAS ACTUELLEMENT

    Vanves et sa région traversent un nouvel épisode de fortes chaleurs avec des chaleurs montant jusqu’à 34/36°. Selon une étude de l’Insitut Paris Région (ex-IAU IDF) qui a édité une carte sur son site internet, la moitié des Franciliens est exposée aux fortes chaleurs. Les experts ont classifié chaque pâté de maisons selon un indice de vulnérabilité allant de 1 à 9 (très faible à très forte), en croisant les données sur les îlots de chaleur, l’urbanisme et la capacité des populations à faire face. Il montre que plus un quartier est urbanisé, haut, étroit, sujet à une activité humaine (automobile, rejet d’air climatisé, industrie), plus il capte et accumule la chaleur en journée.

    C’est le cas du Plateau, dans sa partie dense entre Jean Jaurés/Jean Bleuzen/LouisVicat/Pasteur qui est le quartier le plus chaud de Vanves, pas sa partie pavillonnaire en partie verdoyante, avec ses pavillons, son square Etienne Jarrousse, comme du reste l’ensemble de son territoire qui bénéficie des parcs du Lycée Michelet même s’il est fermé au public, Frédéric Pic mais aussi de ses jardins qui forment des îlots de fraicheurs au sein du prieuré Saint Bathilde des Sœurs Bénédictines, ou entre pavillons, côté jardins entre des rues comme Sadi Carnot/Victor Hugo, Victor Hugo/Murillo… ou les fameuses Villas Quincy, Dupont etc….

    En tous les cas, cet effet «îlot de chaleur urbain» amplifie les aléas climatiques, notamment la nuit, en limitant le refroidissement en ville. Lors de la canicule de 2003, des écarts de température entre Paris et les zones rurales pouvaient varier jusqu'à 10°C selon l’Institut Paris Région qui classe Vanves parmi les villes non vulnérables. Par contre le point chaud est le centre de Paris. «Plus on va vers le centre de la métropole parisienne, plus on note la présence d’îlot de chaleur urbain : 21% en grande couronne, 63% en petite couronne, 99% dans Paris intra-muros ! Les quartiers de Beaubourg, Marais, Saint Lazare, Sainte-Anne, les Grands Boulevards seraient propices au développement de cet effet » selon les experts de cet institut. La Seine-Saint-Denis serait plus exposée avec Aubervilliers, Saint-Denis, Le Bourget… Ces trois villes concentrant le plus de difficulté.

    En tous les cas, un tiers de la population (3 685 000 Franciliens) est considéré comme très vulnérables à la chaleur, en raison du lieu où ils habitent. 845 000 sont considérés comme « très sensibles » en fonction de leur âge (moins de 5 ans, plus de 65 ans). Les experts suggèrent de préserver les espaces d’îlot de fraîcheur et de « renaturer» les villes. Notamment en  (re) plantant des arbres qui permet de créer îlots de fraicheur. Même si la ville s’y est engagé, il reste beaucoup à faire à  cause des (trop nombreux) arbres des jardins privés abattus lors des opérations immobilières : sur les 119 rues de la commune, 62 (52 %) ne comportent aucun arbre dans l'espace public, selon ces experts sachant que 3275 arbres ont été recensés sur la superficie de la commune et 2740 dans des espaces et propriétés privées. Mais aussi en aménageant des cours Oasis dans tous les écoles et pas seulement à l’école du Parc à l’occasion de sa reconstruction : Il s’agit de  cours d’école plus végétales, plus rafraichies et avec moins d’asphalte, une meilleure gestion de l’eau de pluie, des points d’eau et des aménagements plus ludiques…dont les riverains peuvent profiter pendant les week-ends ou les vacances, et surtout lors des canicules,  à Paris et dans l’autres villes, surtout lors des canicules.

    En tous les cas, la carte doit servir de support aux collectivités dans la mise en œuvre de leurs plans climats.