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  • A LA RENTREE LE CAFE THEO A VANVES CHANGE DE NOM, DE JOUR, D’HEURE MAIS PAS DE LIEU

    Voilà une semaine, à la Girafe, les animateurs avec les participants, ont tiré, pour leur dernière réunion avant la coupure des vacances estivales,  le bilan de leur saison de  rencontres 2021/2022.

    «Un bon bilan : des rencontres toujours fréquentées par une vingtaine de participants, des sujets passionnants et, nous les pensons, des gens heureux d’y participer.  Mais  les temps sont compliqués, tant pour nos religions que pour nos vies personnelles. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de voir combien les divisions nous écartent les uns des autres.  Notre souci, c’est d’élargir le nombre et les sensibilités des participants, en proposant des sujets où les points de vue peuvent se discuter, voire s’opposer. Il s’agit de faire vivre les différences entre nous et non de les camoufler» ont-ils expliqué.

    «C’est dans cet esprit que nous proposons que notre café prenne désormais ( mais on peut en rediscuter)  le nom de Café Dialogue, pour ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, sans que cela change quoique ce soit à l’étude du sujet au regard de notre / nos religions. Nous voulons construire, dans ces dialogues , une vraie fraternité. Par ailleurs, dans le souci de nos participants juifs, nous voulons essayer une modification du jour et de l’heure, et proposons le dimanche de 16H30 à 18h, toujours au café La Girafe.. » ont-ils proposé en expliquant «qu’il s’agit d’un essai, nous verrons à l’expérience si nous maintenons ce nouveau créneau».

    C’est dans cet esprit qu’ils ont proposons  le calendrier suivant : «Autorité et liberté : amies ou ennemies ?» le 2 Octobre, «avortement et vies » le 20 Novembre, «la valeur travail » le 11 Décembre, « Violences et religions» le 15 Janvier 2023, « Le bien commune » le 12 Février, « Corps et religion » le 19 Mars, «La croissance démographique, un problème ? » le 16 avril, «Faim de vie, fin de vies »  le 14 Mai  

  • LA REQUALIFICATION DE BRANCION A LA PORTE DE VANVES TRAINE DEPUIS PLUS DE 20ANS

    Voilà presque 20 ans que le réaménagement de la porte Brancion  est à l’ordre du jour des relations des villes de Paris et de Vanves, depuis le protocole signé entre Bernard Gauducheau et Bertrand Delanoë, le 5 Juin 2003 et le quasi abandon du projet Woodeum inscrit dans le cadre de l’appel à projet « Réinventer la Métropole du Grand Paris » dont seul le projet de résidence étudiante, côté Vanves devrait voir le jour

    Une histoire qui vaut d’être conté. Après le protocole signé voilà 20 ans, beaucoup de vanvéens espéraient que cette porte de Paris et de Vanves, véritable no’s man land, serait requalifié, comme l’association Agir sur le Plateau. Malheureusement rien n’a été fait jusqu’à ce que le projet soit même bloqué lorsque la vile de Vanves s’est opposée à l’installation d’un dépôt des services techniques e la ville entre deux bretelles du Périph. Puis l’appel à projet de la Métropole du Grand Paris «Réinventer la MGP 1» a permis, 10 ans après,  de relancer son réaménagement avec un foyer jeunes de 114 logements d’un côté, un centre sportif «Five» de l’autre de cette porte, avec une résidence étudiante de 160 logements  côté Vanves, la création de parvis devant les bâtiments, la sécurisation des traversées piétonnes, l’élargissement des trottoirs, l’aménagement de pistes cyclables… que remporta l’entreprise Woodeum. Ce qui suscita beaucoup d’interrogations et d’oppositions, avec une pétition,  sur de nombreux points récurrents : les aires de jeux, la requalification de la rue Louis Vicat, la construction au dessus du périph trés polluant d’habitations. Avec une étude d’impact environnemental, une consultation consultation citoyenne par voie électronique par la ville de Vanves  pour couper court aux critiques

    A force  de traîner, avec le lancement de cette réflexion sur l’évolution du boulevard périphérique en boulevard urbain, menée aux travers d’ateliers au niveau de la métropole, le lancement du réaménagement de la porte de Vanves baptisé « porte de Malakoff » par cette commune après le départ de l’INSEE, le développement d’un pôle hôtelier autour de la porte de la Plaine, avec le Mama Shelter, le Novotel, le projet Woodeum a commencé à avoir du plomb dans l’aile. D’autant plus que les écologistes parisiens  demandaient que la ville de Paris suspende les projets de constructions autour et sur le Périph dans l’attente d’une perspective claire sur son devenir, notamment son classement en boulevard urbain. Et que l’Autorité de l’Environnement demandait,  dans son avis, aprés l’étude d’impact de retravailler sur son projet.

    Le maire de Vanves, à la suite d’une question orale au conseil municipal fin 2019, indiquait vouloir « défendre une vision et des solutions globales pour la mise en valeur de cet espace qui est aujourd’hui renforcé par l’évolution de deux pôles majeurs situés à proximité de la zone considérée…. Il y a un lien fort à créer entre le pôle Malakoffiot et le pôle vanvéen/parisien  étendu jusqu’à Issy-les-Moulineaux en travaillant aussi de façon qualitative l’axe Est-Ouest (Rondpoint des Insurgés de Varsovie  jusqu’à l’entrée sur la ZAC Porte de Malakoff par le Boulevard Adolphe Pinard). Toute la rue Louis Vicat jusqu’au Carrefour Brancion/Bleuzen./Pinard serait l’espace d’interface permettant la jonction entre les deux pôles d’activités.  La réflexion sur la mise en valeur de cet axe Est-Ouest devrait aussi permettre de relancer la discussion sur l’extension de la couverture du périphérique, ou a minima un aménagement en surplomb, dont l’ambitieux projet s’est arrêté il y plus de 10 ans à la jonction Vanves/Malakoff/Paris. Le développement maitrisé de ce secteur Plaine-Brancion-Vicat-Porte de Malakoff doit aussi intégrer un travail qualitatif sur les espaces publics donnant la priorité au développement des continuités écologiques et paysagères, au renforcement des liaisons entre Paris-Vanves-Malakoff, à la création d’espaces végétalisés, à des aménagements favorables d’abord aux modes de déplacements doux et/ou favorisant l’accès aux transports en commun»

    Depuis, il a intégré du côté du futur pôle hôtelier, un projet de tour hôtelière, très contesté, dont le chantier a commencé face à l’hôtel Mercure, et le projet Woodeum aurait été quasiment abandonné  sauf la résidence étudiante revue à la baisse à l’entrée de ville posant la question du devenir des aires de sports et du fun Park, couplé avec le projet Mosaic de réhabilitation de l’immeuble de bureau Orange. Enfin, à l’occasion de son travail de réflexion sur le devenir du périph, la ville de Paris vient de relancer son idée de recréer des entrées de ville, des lieux de destination avec des aménités urbaines, et casser l’effet de frontière du Boulevard Périphérique qui sépare encore Paris de ses voisines qui date de Bertrand Delanoë, en citant plusieurs portes dont Brancion.. «Ces transformations s’inscrivent dans l’ambition métropolitaine de remettre de la nature en ville partout où cela est possible et d’embellir les quartiers à travers la plantation d’arbres. Près de 20 000 arbres ont déjà été plantés entre novembre 2020 et mars 2022 avec un objectif d’environ 50 000 arbres plantés sur le boulevard périphérique d’ici 2024. La végétalisation des talus et voies latérales sera aussi accélérée et intensifiée afin de réduire la pollution sonore comme atmosphérique» indique la ville de Paris

  • LE PREFET DES HAUTS DE SEINE MOBILISE DES VILLES COMME VANVES CONTRE LE 7e VAGUE

    La 7e vague de Covid-19 touche de plein fouet la région Île-de-France. Les chiffres indiquent que les taux d’incidence augmentent dans l’ensemble des départements franciliens - Selon des chiffres de l'Agence régionale de santé francilienne, le taux d’incidence au 3 juillet y était de 1100 cas positifs pour 100 000 habitants et le taux de positivité des tests est à 26,5%. -  et les recommandations de remettre le masque notamment dans les transports se multiplient côté gouvernement.

    La Première ministre Elisabeth Borne a demandé aux préfets et autorités sanitaires d'encourager le port du masque «dans les lieux de promiscuité et espaces clos, notamment les transports en commun». Jusqu'à présent, il s'agit de recommandations, sans obligation. Mme Borne a aussi appelé à «amplifier les messages de prévention, comme aérer régulièrement les espaces clos, se tester dès les premiers symptômes et s'isoler immédiatement en cas de positivité».

    Dans les Hauts-de-Seine, le préfet Hottiaux a indiqué dans un communiqué que «le taux d’incidence  dépasse les 1100 cas/100 000 habitants, que plus de 68 000 tests sont réalisés par semaine et que  le taux de positivité atteint 26,5% (la moyenne régionale étant à 26,2%.).  «Pour faire face à cette dégradation et pour ne pas engorger le système hospitalier, déjà fortement éprouvé», il en appelle à « la responsabilité de chacun à l’approche des vacances d’été Depuis le début de la crise sanitaire, je sais pouvoir compter sur la responsabilité et la mobilisation des alto-séquanais. Cet été encore, protégez-vous et protégez les autres !» concluait il.

    Ce rebond épidémique rime avec le retour des bonnes vieilles habitudes pour faire barrage : lavage des mains, gel hydroalcoolique, aération régulière dans les lieux de vie, ou encore retour du masque dans les transports en commun dans notre région, même si ce n’est pas encore, à nouveau, obligatoire. Parmi les usages faisant leur retour en force : les tests. Même si ceux-là n'ont pas totalement disparu. «On a vraiment observé une demande croissante de tests depuis bientôt deux semaines. Ces demandes concernent les tests antigéniques en pharmacies, mais aussi les achats d’autotests», explique Bruno Maleine, président du conseil régional de l'ordre des pharmaciens d’Île-de-France. «On a beaucoup de demandes de la part de cas contacts ou de cas symptomatiques. Ces derniers jours, beaucoup de patients viennent avec des symptômes classiques, comme un mal de gorge ou un mal de tête, soupçonnant la clime ou les courants d’air d’être responsables. Mais très souvent, quand on testait, ça devenait positif», ajoute-t-il.

    Ainsi face à la remontée des cas, gouvernements et scientifiques insistent sur l'intérêt des doses de rappel. Car si la protection des vaccins diminue avec le temps face à l'infection, ils restent efficaces contre les risques de formes graves.