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  • GARE FORT D’ISSY- VANVES-CLAMART : LE TUNNELIER LAURENCE EST ARRIVE

    Parti du puits de l'Ile Monsieur à Sèvres en début d'année 2020, le tunnelier Laurence est arrivé à sa destination finale, la gare Fort d'Issy-Vanves-Clamart, le 9 novembre au matin. Cette machine de 1600 tonnes devait creuser, à raison d'une avancée de 11 mètres par jour, les futurs couloirs des rames de la future ligne 15 Sud, sur les 4,2 kilomètres du tronçon reliant la gare Pont de Sèvres à celle de Fort d'Issy-Vanves-Clamart. Après le tunnelier Ellen qui était arrivé, en provenance de Bagneux, le 28 juillet 2020, le tunnelier Laurence, 8e de la ligne 15 Sud,  est lui aussi arrivé en fin de parcours, après un voyage commencé en début le 8 janvier 2020, soit il y a presque deux ans. Il a ainsi pu être démonté et extrait, ce qui signifie que les passages des tunneliers sont terminés à Vanves et à Issy les Moulineaux

    Cet événement a coincidé  avec un autre interne au landerneau du Grand Paris Express avec un hommage appuyé lundi dernier du premier ministre à l’égard de Bernard Gauducheau, président du Comité Stratégique  -  qui réuunit les élus des communes concernées par le Grand Paris Express et des acteurs socio-économiques franciliens - qui passait le relais à Nicolas Samsoen Maire de Massy nouveau président et Héléne de Comarmont, maire de Cachan, vice présidente. «Je veux bien sûr également remercier les membres des différents conseils et comités de la SGP, dont le Comité stratégique ici réuni, et ses différents présidents, avec un mot tout particulier pour Bernard Gauducheau, maire de Vanves, qui quitte aujourd’hui ses fonctions, et que je veux saluer, au nom de l’Etat, pour ce qu’il a apporté ces dernières années… Sur la ligne 15, le tunnelier  Laurence» achève le sien, précisément demain à la gare de Vanves, Monsieur l’ancien président. Comment ne pas se réjouir de cette singulière et belle coïncidence entre la continuité des chantiers et la continuité républicaine ?» a déclaré Jan Castex qui était venu s’exprimer sur «l’importance de ces projets urbains pour donner naissance aux villes de demain qui  doivent être évolutives pour répondre aux nouvelles attentes des habitants, plus attractives, et surtout capables de répondre à des enjeux de mixité résidentielle, générationnelle et sociale de plus en plus prégnants»

  • RETOUR A UN 11 NOVEMBRE TRADITIONNEL A VANVES AVEC QUELQUES INNOVATIONS

    Quels contrastes entre ce 11 Novembre 2019 très pluvieux et ce 11 Novembre 2021 très ensoleillé qui sont le dernier et le premier hommage public aux morts pour la France, après cette crise sanitaire qui a chamboulé nos vies. Une cérémonie patriotique très traditionnelle voilà deux ans sous les parapluies comme le montrent les photos de l’époque, et une cérémonie hier, quelque peu exceptionnelle à plus d’un plus d’un titre, qui a débutée très tôt, sous un soleil hivernal qui a fait fuir le brouillard, avec au protocole, Oliva Congü, et Paul Guillaud, président de l’UNC 92 qui a dû pendant quelques minutes remplacer un porte drapeau défaillant en cours de cérémonie .

    Avec tout d’abord, cette messe pour la France célébrée par le nouveau curé de Vanves (sur la photo)  qui y tenait, entouré par tous les prêtres de la paroisse avec la chorale du val de Seine dans l’église Saint Remy, pendant que l’UNC avec son président Guillaud et sa trésoriére Le Gouallec déposaient une gerbe devant le monument du 11 Novembre à l’îlot du métro. «A la 11e heure, le 11 Jour, et le 11e mois de l’anne 1918, retentit le cessez-le-feu. Aujourd’hui, nous célébrons la Messe de la France pour tous ceux qui sont morts pour la France» a expliqué le pére Schelker, curé de Vanves qui a rappelé que c’est le jour de la Saint Martin, militaire, moine fondateur de la communauté de Ligauré et Evêque dont il a rappelé la vie. A défaut de porte drapeau, trônait un drapeau tricolore à côté de l’autel. Il longuement parlé lors de son sermon des aumoniers militaires qui bénissaient non pas la guerre, mais ses soldats, transcendant leur religion durant ces deux guerres mondiales : l’un juif qui est allé cherché une croix pour bénir un poilu qui l’avait interpellé,   avant de rendre l’âme dans une tranchée. L’autre, aumonier des missions allemandes qui s’est retrouvé à Fresnes pendant l’occupation, pour accompagner ces prisonniers qui allaient être fusillés au Mont Valérien. «L’aumonier militaire est là pour servir tous les soldats !» a-t-il conclu en ajoutant, «cette messe pour la France est célébrée pour exprimer toute sa gratitude, de la présence et du soutien de la France à ces soldats, cette messe est offerte à tous ses soldats morts pour la France». Une messe conclue par un Die profondis magnifique chanté par ses petits chanteurs du val de Seine, avec à leur tête Loic Lacombe qui ont entonné la Marseillaise à la fin des cérémonies devant le monument aux morts une heure et demi plus tard applaudie par toute l’assistance. Espérons que l’année prochaine, les portes drapeaux et les autorités civiles soient présentes à l’église Saint Remy  

    Car en dehors de cette messe pour la France qui est une première à Vanves, grâce à ce curé, en grande tenue,  qui a assisté ensuite aux cérémonies dans le carré militaire du cimetière, puis devant le monument aux morts, ce 11 Novembre 2021 était célébré en public, comme dans tous les villes et villages de France pendant que la Nation rendait hommage sous l’Arc de Triomphe à tous ces poilus de 14-18, ces militaires de toutes les guerres morts pour la France et à Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération à être enterré au Mont Valérien. Avec au carré militaire, une bénédiction du pére Schelker, la lecture des noms soldats morts pour la France depuis un an, et de l’ode à Clemenceau écrite par Eugéne Baudouin maire de Vanves entre 1896-1900, et un dépôt de gerbe. Puis devant le monument aux morts, écrasé maintenant par les immeubles qui l’entourent, l’arrivée de la Flamme portée par Paul Hajder président de la FNACA,  la lecture d’un texte de Maurice Genevois paru dans sa série de livres sur « Ceux du 14 » c’est-à-dire « ces Hommes (qui) méritent l'admiration et le respect du monde, pour s'être sacrifiés sans crier leur sacrifice, sans comprendre même la grandeur de leur héroïsme », puis du message de la ministre de la Mémoire et des anciens Combattants et le discours du Maire devant une assistance attentive

  • VANVES/HAUTS DE SEINE : UN 11 NOVEMBRE EXCEPTIONNEL

    Les Cérémonies pour le 103e anniversaire l’Armistice de 1918 devraient retrouver toute l’ampleur nécessaire après ses confinements, car comme l’indique Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves et 92 : «Il  s’agit désormais d’un hommage à tous les morts pour la France et tous les conflits». Avec une nouveauté qu’a souhaité ré-instituer le pére curé de Vanves, XavierSchelker : Une messe pour la France qui est traditionnellement célébré ce jour là. Il a invité les autorités civiles et militaires de la commune. Généralement, lors de cette célébration, l’embléme national, le drapeau tricolore de la France, est placé dans le choeur. Elle est offerte à l’attention ds défunt morts pour la France durant l’année écoulée. Deux cérémonies suivront, l’une au cimetière dans le carré militaire, après un dépôtyde gerbe devant le monument de la guerre 1870, l’autre devant le monument aux morts avec la Flamme qu’ont été cherché les anciens combattants, la veille, à l’Arc de Triomphe.

    Le même jour, un autre événement se déroulera au Mont Valérien que connaissent les Vanvéens : Le dernier compagnon de la Libération, Hubert Germain, décédé à l'âge de 101 ans le 12 Octobre dernier, sera inhumé aux côtés de seize autres héros de guerre dans la crypte, lors d'une cérémonie nationale présidée par Emmanuel Macron.  Comme tous les autres Compagnons de la Libération, Il avait été décoré par le général de Gaulle lui-même. Il était donc le dernier de ces 1 032 hommes et six femmes qui symbolisaient la France libre, celle qui avait continué à se battre en 1940. En juin 1960, en inaugurant ce mémorial, Charles de Gaulle avait en effet indiqué qu'il souhaitait que le caveau n° 9 de la crypte soit réservé au dernier des membres de l'Ordre de la Libération, qu'il avait créé en novembre 1940. Les autres caveaux de cette crypte sont occupés par les dépouilles de seize personnes symbolisant la France au combat de 1939 à 1945 : il s’agit de onze militaires (dont deux tirailleurs d’Afrique du Nord, deux tirailleurs d’Afrique noire et trois membres des Forces françaises libres) et de cinq résistants (dont un FFI du Vercors et un de la résistance indochinoise). Parmi ces illustres combattants,  Berty Albrecht, Raymond Anne, Diasso Kal Boutie, Alfred Touny et Renée Lévy. En 1954, une urne contenant les cendres de déportés inconnus y a été ajoutée.

    Interrogé, il y a une quinzaine d'années, avec les autres Compagnons survivants, sur le fait de savoir s'il accepterait, le cas échéant, d'y être inhumé, Hubert Germain avait répondu par l'affirmative, avait indiqué en 2020 à l'AFP . « Nous étions les braises ardentes et l'Ordre de la Libération s'est donné pour mission de garder ces braises ardentes en témoignage de cette époque. Voilà mon rôle pour le peu de temps que j'ai à vivre encore : à tous les jeunes qui aspirent à travailler pour une France belle forte, saine, je suis apte à leur en donner un message». Il aura été le dernier compagnon à être enterré dans ce mémorial comme pour parachever le combat de cet ordre créé pour défendre la France dans un moment exceptionnelle de son histoire