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  • A COTE DE VANVES , LE CONGRES DE L’AMF A MONTRE QUE LES FRANÇAIS FONT LE PLUS CONFIANCE AUX MAIRES…SURTOUT AVEC CETTE CRISE SANITAIRE

    Le Congrés des maires est toujours un événement important de Novembre, tout à côté de Vanves, dans plusieurs halls du parc des expositions avec le salon des maires et des collectivités locales. Notre maire de Vanves a dû s’y déplacer, ne serait-ce que pour voter pour l’élection du président qui a pris le relais de François Baroin (LR) maire de Troyes : Il a dû voter pour Philippe Laurent son collègue UDI  de Sceaux, mais c’est le maire LR de Cannes que les maires ont choisi : David Lisnard. Mais l’essentiel n’est pas là, ni aux échanges aigres-doux entre le chef de l’Etat venu clôturer le Congrés et l’équipe dirigeante LR/PS de l’AMF, mais c’est l’image qu’ont acquis les maires, quel que soit leur couleur politique lors de cette crise sanitaire dontb uils ont tiré les leçons comme le montre une étude du CEVIPOF/Science -Po

    Deux interventions entendus lors de ce congrés résument le sentiment des français : «Le maire est l’acteur public auquel les français font le plus confiance. Cette idée de prendre soin des autres est l’essence même de la proximité » constatait Partial Foucault du CEVIPOF «J’ai vu tout ce qui faisait, tout ce que faisaient ses maires en première ligne» témoignait Eric Orsenna académicien et grand témoin de l’AMF. Ainsi cette enquête auprès des maires en exercice répétée en 2018, 2019 et 2020 et une enquête miroir auprès d’un échantillon de 16 000 (juillet 2019) et 10 000 Français (juillet 2021) ont montré que depuis plus de 20 ans, la confiance des Français envers leur maire ne cesse de se maintenir à des niveaux élevés (environ 70 %), contrairement au capital de confiance dont disposent les représentants nationaux (députés, sénateurs, membres du gouvernement ou président de la République). «La crise des gilets jaunes et la pandémie du coronavirus ont mis en évidence deux phénomènes singuliers : l’amortissement démocratique par le local et la solidarité comme remède à la décision technocratique» indique cette enquête. «La confiance accordée aux maires est d’autant plus élevée que la taille du territoire gouvernée est petite : 79 % des Français résidant dans des communes de moins de 2 000 habitants font confiance à leur maire contre 61 % dans les communes de plus de 200 000 habitants». Mais «quelle que soit la taille de la commune, accorder sa confiance au maire, c’est reconnaître le caractère juste de ses décisions ou du renoncement à certaines décisions. C’est en ce sens que nos enquêtes ont mis en évidence que l’honnêteté et le respect des engagements arrivent largement en tête des qualités attendues d’un maire» indique-t-elle.

    « Ainsi pendant l’épidémie,  ce sont les maires qui ont été à la manœuvre , lorsqu’il a fallu organiser la logistique, sur les masques en les distribuant avant que le président nous y autorise, lorsqu’il a fallu organiser les centres de tests. Quand nous avons proposé d’organiser les vaccinodromes, on nous a répondu : pas besoin. On a vu ce qu’il en a été deux mois plus tard… » a expliqué François Baroin en ajoutant :  «Nous avons gagné la bataille de l’opinion publique. Aujourd’hui, nous sommes considérés comme les premiers piliers de la République».  Le chef de l’Etat a rendu hommage à l’ensemble des maires pour leur rôle durant la crise :  «Depuis que nous sommes ensemble dans les responsabilité, nous avons vécu des événements, et à chaque fois,  j’ai toujours vu les maires aux avant-postes,  agir avec courage​, de manière concrète, en étant au cœur de l’action» leur  a dit-il. «Catastrophes climatiques, attentats, Gilets jaunes, crise sanitaire : A chaque étape vous étiez là, et je vous en remercie. Notre capacité à tenir, ce fut la vôtre pendant toute cette période ».

  • LE CONSEIL DE PARIS A VOTE CONTRE LA TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES

    Lors de sa longue session de 4 jours cette semaine,  le Conseil de Paris a voté jeudi trois voeux, non contraignants juridiquement, demandant l'abandon ou le report du projet controversé de la Tour Triangle, dont le chantier doit débuter d'ici la fin de l'année. Tout d’abord un vœu des écologistes, demandant l'abandon d'un projet jugé «anachronique» qui a été adopté avec 90 voix sur 163 conseillers, dont celles de l'opposition de droite et du centre. Ensuite, les deux voeux des groupes LR et MoDem demandant que la Ville sursoie au projet dans l'attente du futur PLU bioclimatique, à l'horizon 2024, ont été adoptés sans majorité absolue, les Verts s'abstenant en dénonçant «le manque d'ambition et l'hypocrisie de l'opposition. Nous avons été le seul groupe politique à avoir unanimement voté contre le projet, une tour de bureaux de 180 m de hauteur et de 92.000 m2 de surface» a souligné Fatoumata Koné  présidente du groupe EELV, en rappelant «l'alliance PS-LR qui a permis le vote du projet par la même assemblée en 2015»

    «Plus rien ne justifie ce projet» a répété la députée MoDem Maud Gatel qui préside le groupe UDI/Modem, Claire de Clermont-Tonnerre (LR ) fustigeant pour sa part un «concept de l'ancien monde». Les groupes PS et PCF n'ont pas pris part aux votes, suivant en cela le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire pour qui «le projet a été débattu à de très nombreuses reprises». Par ailleurs, «la Ville n'a pas de moyen juridique de s'opposer à ce projet depuis depuis le feu vert de 2015» a-t-il fait valoir, en précisant que «les voeux votés jeudi n'ont aucune portée juridique». Si Mme Koné a reconnu «un voeu symbolique pour montrer qu'une majorité d'élus du Conseil de Paris sont contre le projet», son collègue Emile Meunier (EELV) estime que «Mme Hidalgo doit déposer une délibération au prochain conseil pour annuler cette aberration écologique» tout en relevant que «les socialistes n'ont pas pris part au vote parce qu'il ont des dissensions» sur le sujet.

    «La mobilisation va continuer, avec notamment une action devant le siège d'Axa» a assuré Mme Koné. Du côté de Vanves, le silence des écologistes est abyssal comme d’ailleurs sur d’autres projets de tours.

  • LE CAFE THEO POUR CEUX QUI CROIENT ET NE CROIENT PAS A DIX ANS

    Après prés de deux ans de crise sanitaire et de confinement, le café a repris ses rencontres-débats en présentiel à la brasserie-crêperie La Girafe le samedi à 10H comme ce sera le cas demain sur le théme «La non-violence, une utopie». Depuis dix ans, Le café théo pour ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, se veut un lieu de convivialité et d’échange autant que de questionnement et de recherche de sens, enrichie par la diversité des horizons. Chacun est bienvenu dans cette réunion qui réunit, à chaque fois, 15 à 20 personnes. Le thème est introduit par une personne.  Un débat suit, où chacun s’exprime dans une discussion toujours amicale et respectueuse de l'opinion et des aspirations spirituelles de l'autre. Ceux qui préfèrent seulement écouter sans intervenir ont aussi leur place. Les thèmes sont généralement choisis par tous, chacun faisant des propositions en Juin, retenus pour la Rentrée

    Depuis 10 ans, ses réunions se sont déroulés dans différents établissements, Au Tout Va mieux (sur la photo), Le Soleil Levant, La Girafe. «Initié par des chrétiens, quelques musulmans de l’association Tous Ensemble y participent, quelquefois des boudhistes, mais pas de membres de la communaiué juive  moyennent intéressé. Catholiques et protestants viennent naturellement. Les autres, si on les relance » indique l’un des animateurs. En juin, ses membres ont réfléchis à une nouvelle appellation, mais ils tenaient à la dimension inter-religieuse et en sont restés à cette appelation. « Beaucoup de propositions ont été émises : café philo  a été mis de côté car trop intellectuel , et un consensus s'est dessiné sur un nom autour de la notion du sens de la vie, du sens de nos vies avec des appellations comme : café et sens de la vie, sens de ma vie, sens de nos vies, café chemin, café pluriel réflexion sur nos vies, questions sur nos vies... »  Par contre, ils sont souhaités restés à la Girafe et aborder des thémes plus sociaux comme ce sera le casen 2022 avec le 15 janvier : «Me too et après ? » et le12 février : «Quelle hospitalité, quel accueil pour les migrants ?»