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  • FETES DE LA TOUSSAINT A VANVES

    VANVES AU QUOTIDIEN 

    VOUS SOUHAITE

    UN BON WEEK-END

    DE LA TOUSAINT

      

    ET VOUS DONNE RENDEZ-VOUS MERCREDI

  • A VANVES, SES HABITANTS AURAIENT ILS MOINS EN MOINS PEUR COMME LES FRANCILIENS ?

    La onzième édition de l'enquête «Victimation et sentiment d'insécurité en Île-de-France» conduite tous les deux ans, qui a été pilotée par l'Institut Paris Région en janvier et en février 2021, dans un contexte inédit de crise sanitaire qui a bouleversé l'activité sociale et économique, ainsi que les modes de vie des habitants de la région, montre que l’insécurité est en recul :10,3 % déclarent en avoir été victimes au moins une fois au cours des trois der­nières années (2018, 2019 et 2020), de vols ou tentatives de vols sans violence contre 12,7 % dans l’enquête précédente. La baisse est également significative pour les agressions «tout-venant» (7 %, contre 8,2 %). C’est peu ou pas le cas, en revanche, pour les agressions à caractère sexuel (2,6%) et celles commises par des proches (1,5 %). Les atteintes envers les biens des ménages af­fichent aussi des indicateurs en baisse, concer­nant 32 % des ménages en 2021, contre 39,4 % deux ans plus tôt. Le recul est particulière­ment marqué pour les dégradations ou destructions de véhicules (16,6 % contre 21,7 % en 2019), ainsi que pour les vols ou tentatives de vol à la roulotte (11,3 %, contre 15,3 %) et, dans une moindre mesure, pour les vols ou tentatives de vol de deux-roues, motorisés ou non (18,1 %, contre 20,4 %) et pour les vols ou tentatives de vol de voi­tures (6,6 %, contre 8,7 %).

    «Faut-il y voir les conséquences d’une activité délin­quante «réduite» pendant la crise sanitaire ? Si, in­contestablement, les restrictions de déplacements ont conduit la population à une moindre occupation de l’espace public et à une relative désertification des transports en commun, cela ne justifie pas pour autant complètement ce revirement de ten­dance par rapport à ce qui avait été observé dans l’enquête de 2019 en matière d’atteintes subies par les Franciliens» commente cet organisme régional sui a fait plusieurs constats :  

    - La part de la population qui se sent en insécurité a globalement peu évolué par rapport à la situation de 2019. Début 2021, elle est de 53,7 % (+2,9%).  45 % des Franciliens déclarent avoir peur (- 2,7 points par rapport à 2019)

    - La peur d’être seul dans son quartier reste stable : 19,5 % des Franciliens en 2021 déclarent redouter de sortir seuls dans leur quartier le soir. Avec de fortes disparités entre départements : Les Hauts-de-Seine s’imposent comme le département au taux d’habitants sujets à ce type de peur le plus faible de la région (15,4 %), alors que la Seine-Saint-Denis conserve le plus élevé (25,8 %), suivi par Paris (22,9%).  La part de Franciliens qui se sentent en insécurité chez eux, elle a diminué de 2,2 points par rapport à 2019, sans pour autant qu’une tendance se dégage sur le long terme».

    - Un recul de la crainte de l’agression ou du vol dans les transports en commun : «Ils redoutent moins d’être agressés ou volés dans les transports en commun que deux ans plus tôt : - 4,5 points pour le train et – 3,1 point pour le bus (- 3,1 points). Pour autant, le classement des modes de transport les plus «anxiogènes» reste inchangé, le RER arrivant en tête (30,2 % ) suivi par le métro (29,2 %), le train (19,8 %), le bus (15,0 %) et le tramway (13,0 %)

    La lutte contre la délinquance est  classée 3e dans les priorités des franciliens (20,5%), après la lutte contre la pauvreté (40,5%) et la lutte conte le chômage (26,3%). Cette enquête montre que 27,8 %  de ceux qui la cotoîent en priorité ont peur et ont été victimes d’atteintes au cours des trois années pré­cédentes ; 26,8 %  qui n’ont pas de crainte,  font état de victimations ; 30,6 % ont peur, sans pour autant avoir été victimes ; et 14,8 % ne sont concernés ni par des craintes ni par des victimations.  Les Franciliens ayant moins tendance que, deux ans plus tôt, à mentionner les problèmes de la présence de bandes de jeunes gênantes (21,5 %, contre 24,6 %), de vandalisme (23,1 %, contre 26,0 %), de drogue (23,4 %, contre 26,0 %).  Il n’en demeure pas moins que 89 % considèrent dans l’ensemble que leur quartier est sûr ou plutôt sûr et 90,7 % agréable à vivre.. En ce qui concerne le sentiment d’isolement, 86,7 % esti­ment que leur quartier n’est pas loin de tout, ce qui est, d’ailleurs, le score le plus haut enregistré depuis le début de la mesure de cet indicateur, en 2001.

  • LA LICRA VANVES IMPACTEE PAR LA CRISE SANITAIRE N’EN A PAS ETE MOINS TRES PRESENTE

    Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées le 18 Octobre dernier, à Panopée pour l’assemblée générale de la LICRA qui n’avait pas pu se tenir en 2020 à cause du Covid-19 et du confinement, en présence de Bernard Gauducheau, maire de Vanves, Gabriel Attal, Porte Parole du gouvernement,  Florence  Provendier, député, Sandrine Bourg conseillère Départementale des Hauts de Seine.

     «La crise sanitaire qui sévit depuis près de deux ans a lourdement impacté l’activité de notre Association. L’année 2020 restera dans l’Histoire car pour la première fois, le monde entier et sans aucune distinction a dû faire face à un ennemi insaisissable et particulièrement pernicieux puisque totalement invisible» a déclaré d’emblée Monique becassis, sa présidente en dressant la liste de plusieurs projets importants annulés en 2020 :  Le 75 ème anniversaire de la découverte du camp d’Auschwitz, une soirée de témoignages de survivants accompagnés de Philippe Maillard, petit fils d’Yvonne Maillard « Juste parmi les Nations» qui sauva avec l’aide du curé du village trois jeunes enfants pourchassés par les nazis, une conférence sur le drame subit par les Chrétien d’Orient, une intervention d’un spécialiste de la question Arménienne chargé de nous faire mieux comprendre l’histoire de l’Arménie et les enjeux du conflit dans le Haut Karabak opposant l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

    Elle n’en a pas moins rappelé les événements qui ont marqué 2020/21 avec le drame de Samuel Paty professeur d’histoire dans un collège de Conflans St Honorine, le 16 OCobre,  la loi dite contre le séparatisme, après bien des réserves a été adoptée par le Conseil Constitutionnel le 23 juillet, la signature le 21 Janvier d’une charte censée affirmer sans ambiguité la supériorité des principes de la République sur les principes religieux,  par 5 fédérations du Conseil français du culte musulman ,3 s’étant abstenues.  «Le texte de cette charte exprime le rejet de l’islam politique et le refus de toute ingérence étrangère. Elle affirme les mêmes valeurs que nous défendons à la LICRA : Supériorité des lois de la République, laïcité, égalité hommes femmes, universalisme. Conséquence : le CCIF conseil contre l’islamophobie connu pour l’instrumentalisation politique de l’islam a été dissous. Après la signature de cette Charte, La LICRA et  la grande Mosquée de Paris se sont rapprochées aux fins de mutualiser leurs efforts pour rendre plus efficaces leurs actions contre le racisme, contre l’antisémitisme, contre toutes formes de discriminations  et de haine de l’Autre » a-t-elle indiquée en précisant : « Quant à l’aide aux victimes du racisme musulman, les sections ont toujours apporté leur aide, notre philosophie étant qu’une victime du racisme n’a ni religion ni nationalité, ni couleur de peau, c’est une victime, point ! ».

    Elle a indiquée que La LICRA a demandé à madame Hidalgo, maire de Paris de donner le nom de Sarah Halimi à la rue où elle a été assassinée, des plaintes ont étéc déposées, avec mises en exament, suite aux différentes manifestations contre le Pass Sanitaire  où un antisémistsme décomplexé est apparu: Etoiles jaunes, croix gammées, pancartes et affiches antisémites, tout cela appuyé par la parole débridée des réseaux sociaux. «La lutte contre le racisme et l’antisémitisme semble une question sans fin.  Je ne sais pas si nous gagnerons un jour, mais notre devoir est de nous battre. Espérons que les partisans de la fraternité soient plus nombreux que ceux de la haine» a-t-elle commentée en se réjouissant de l’entrée au Panthéon de Joséphine Baker. «La patrie reconnaissante ouvre les portes d’un hommage national bien mérité à cette grande dame qui fut l’ambassadrice de la LICRA. Cette ancienne résistante mènera un combat sans faille pour un monde affranchi de la haine et de l’intolérance»

    Bien évidemment, elle est revenue sur l’action propre à la section vanvéenne, pourv 2019 qui a, depuis toujours privilégié l’éducation des jeunes en milieu scolaire, une éducation qui doit contribuer à la formation de futurs citoyens conscients des dangers du racisme, de l’antisémitisme, de la haine de l’Autre. Au fil des années, nous avons abordé de multiples thèmes de réflexion autour de la Prévention» a-t-elle poursuivie en dressant la liste es manifestations locales de la LICRA.