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joséphine baker

  • 77 ANS APRES LA VICTOIRE DU MAI 1945 VANVES SE SOUVIENT ET CELEBRE L’EUROPE

    Comme dans tous les villages et villes de France, Vanves a commémoré le 77e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 des Alliés sur l'Allemagne nazie, grâce à une cérémonie particulière dans le contexte de la guerre en Ukraine,  à la veille du traditionnel défilé militaire russe à Moscou, et surtout de la journée de l'Europe avec un discours de Macron devant le parlement Européen. Pour la première fois depuis 2019 que le public vanvéen  était autorisé pour cette cérémonie, après deux années de restrictions à cause de l'épidémie du Covid-19, à y assister.

    Une assemblée clairsemée s’est aisi réunie place de la République à 11H alors qu’à l’Arc de Triomphe, le président de la République arrivait à l'Arc de Triomphe, escorté par la grande escorte mixte de la garde républicaine. Les emplacements de chacun sur la place devant le monument célébrant la République avec ses drapeaux, avaient été délimité par de petits pupitres intitulé maire, conseillère départementale, maires adjoints, conseillers municipaux, conseil des Seniors, conseil municipal des jeunes, anciens combattants, une nouveauté du service du protocole

    Cette cérémonie patriotique a été précédé d’une priére oecuménique célébré par le pére curé Xavier Schelker dans l’église Saint Remy, où la messe dominicale fut célébrée pour la patrie, ceux qui portent les armes pour assurer la paix, et la paix. «Malheureusement la fin de la guerre ne veut pas dire la paix» a reconnu le pére curé citant tous ces conflits qui touché notre pays et l’Europe de l’Indochine à l’Ukraine. «La fin de la 2e guerre mondiale fut l’occasion de décider de se réconcilier, de construire l’Europe, à partir de la réconciliation franco-allemande, et bien sûr la paix. Et dés lors qu’on cesse, c’est la guerre. On en a malheureusement la preuve avec l’Ukraine » a t-il conclu, entouré des drapeaux derriére l’autel de l’église.   

    La cérémonie qui suivie fut d’une haute tenue, avec la lecture du mssage de la ministre délégué aux anciens combattants et à la Mémoire par Kevon Cortés maire adjoint, le discours du maire, les dépôts de Gerbe où les élus ont associé des jeunes, la sonnerie aux Morts, la minute de silence, la Marseillaise… pour rendre, comme l’a exprimé Bernard Gauducheau, «à nos ainés, qui ont refusé l’humiliation de la France et qui après avoir gagné la guerre, ont su construire la paix, en rassemblant les français,  aux femmes et aux hommes qui ont bravé tous les dangers pour libérer la France et qui n’ont jamais douté de la victoire du peuple français, qui demeurera toujours un peuple libre, aux 172 victimes Vanvéennes, qui ont combattu et lutté, pour garantir notre liberté. Un combat pour la France libre, ces hommes et ces femmes qui ont donné leurs vies, et  étaient comme vous, rassemblés ici, habités par des convictions, un courage et une volonté, qui ont mené notre pays à la victoire. Au-delà d'une simple victoire militaire, au-delà de la libération d'un continent, c'est une victoire de l'Humanité contre l'inhumanité ».

    Comme d’habitude, la cérémonie s’est clôturée par un dépôt de gerbe devant le drapeau de l’Europe avec ses douze étoiles à laquelle le pére Xavier Schelker a fait allusion. Tout simplement parce qu’au moment où le conseil de l’Europe cherchait alors un symbole auquel les peuples puissent s’identifier, l’assemblée parlementaire avait voté à l’unanimité pour cet emblème d’azur étoilé qui a été ensuite adopté par les institutions de l’Union européenne dans les années 1980. Un ancien fonctionnaire, artiste et catholique fervent, Arsène Heitz, qui avait participé à l’élaboration du dessin, expliqua s’être inspiré de la « médaille miraculeuse » de la Vierge. Créée en 1 832 en pleine épidémie de choléra à Paris, cette représentation de Marie, la tête auréolée de douze étoiles, faisait référence à un passage de l’Apocalypse de Saint-Jean. Enfin, à  l’hôtel de ville lors du pot offert par la municipalité, les vanvéens ont pu découvrir une exposition sur Joséphine Baker, héroïne et star du music-hall, qui s’est engage dès 1939 dans le contre-espionnage français, prête à prendre tous les risques, pour défendre sa terre d’adoption.

  • LA LICRA VANVES IMPACTEE PAR LA CRISE SANITAIRE N’EN A PAS ETE MOINS TRES PRESENTE

    Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées le 18 Octobre dernier, à Panopée pour l’assemblée générale de la LICRA qui n’avait pas pu se tenir en 2020 à cause du Covid-19 et du confinement, en présence de Bernard Gauducheau, maire de Vanves, Gabriel Attal, Porte Parole du gouvernement,  Florence  Provendier, député, Sandrine Bourg conseillère Départementale des Hauts de Seine.

     «La crise sanitaire qui sévit depuis près de deux ans a lourdement impacté l’activité de notre Association. L’année 2020 restera dans l’Histoire car pour la première fois, le monde entier et sans aucune distinction a dû faire face à un ennemi insaisissable et particulièrement pernicieux puisque totalement invisible» a déclaré d’emblée Monique becassis, sa présidente en dressant la liste de plusieurs projets importants annulés en 2020 :  Le 75 ème anniversaire de la découverte du camp d’Auschwitz, une soirée de témoignages de survivants accompagnés de Philippe Maillard, petit fils d’Yvonne Maillard « Juste parmi les Nations» qui sauva avec l’aide du curé du village trois jeunes enfants pourchassés par les nazis, une conférence sur le drame subit par les Chrétien d’Orient, une intervention d’un spécialiste de la question Arménienne chargé de nous faire mieux comprendre l’histoire de l’Arménie et les enjeux du conflit dans le Haut Karabak opposant l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

    Elle n’en a pas moins rappelé les événements qui ont marqué 2020/21 avec le drame de Samuel Paty professeur d’histoire dans un collège de Conflans St Honorine, le 16 OCobre,  la loi dite contre le séparatisme, après bien des réserves a été adoptée par le Conseil Constitutionnel le 23 juillet, la signature le 21 Janvier d’une charte censée affirmer sans ambiguité la supériorité des principes de la République sur les principes religieux,  par 5 fédérations du Conseil français du culte musulman ,3 s’étant abstenues.  «Le texte de cette charte exprime le rejet de l’islam politique et le refus de toute ingérence étrangère. Elle affirme les mêmes valeurs que nous défendons à la LICRA : Supériorité des lois de la République, laïcité, égalité hommes femmes, universalisme. Conséquence : le CCIF conseil contre l’islamophobie connu pour l’instrumentalisation politique de l’islam a été dissous. Après la signature de cette Charte, La LICRA et  la grande Mosquée de Paris se sont rapprochées aux fins de mutualiser leurs efforts pour rendre plus efficaces leurs actions contre le racisme, contre l’antisémitisme, contre toutes formes de discriminations  et de haine de l’Autre » a-t-elle indiquée en précisant : « Quant à l’aide aux victimes du racisme musulman, les sections ont toujours apporté leur aide, notre philosophie étant qu’une victime du racisme n’a ni religion ni nationalité, ni couleur de peau, c’est une victime, point ! ».

    Elle a indiquée que La LICRA a demandé à madame Hidalgo, maire de Paris de donner le nom de Sarah Halimi à la rue où elle a été assassinée, des plaintes ont étéc déposées, avec mises en exament, suite aux différentes manifestations contre le Pass Sanitaire  où un antisémistsme décomplexé est apparu: Etoiles jaunes, croix gammées, pancartes et affiches antisémites, tout cela appuyé par la parole débridée des réseaux sociaux. «La lutte contre le racisme et l’antisémitisme semble une question sans fin.  Je ne sais pas si nous gagnerons un jour, mais notre devoir est de nous battre. Espérons que les partisans de la fraternité soient plus nombreux que ceux de la haine» a-t-elle commentée en se réjouissant de l’entrée au Panthéon de Joséphine Baker. «La patrie reconnaissante ouvre les portes d’un hommage national bien mérité à cette grande dame qui fut l’ambassadrice de la LICRA. Cette ancienne résistante mènera un combat sans faille pour un monde affranchi de la haine et de l’intolérance»

    Bien évidemment, elle est revenue sur l’action propre à la section vanvéenne, pourv 2019 qui a, depuis toujours privilégié l’éducation des jeunes en milieu scolaire, une éducation qui doit contribuer à la formation de futurs citoyens conscients des dangers du racisme, de l’antisémitisme, de la haine de l’Autre. Au fil des années, nous avons abordé de multiples thèmes de réflexion autour de la Prévention» a-t-elle poursuivie en dressant la liste es manifestations locales de la LICRA.