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  • PATRIMOINE DE VANVES : LA RESTAURATION DE L’ORGUE DU PRIEURE SAINTE-BATHILDE EST ENGAGEE

    Lundi dernier le blog faisait état  que la restauration du grand Orgue du Prieuré sainte Bathilde des soeurs bénédictines de Vanves, avait commencé, après son démontage pendant une semaine. 42 semaines seront nécessaires pour  la Manufacture d’orgues Muhleisen qui a relevé ce défi, pour un budget total est de 315 515 €.

    Depuis les Journées du Patrimoine 2018, l’association des orgues de Vanves avec  Loic de Lacombe, organiste titulaire des orgues de Saint Remy, s’étaient mobilisé. Il avait présenté on projet de restauration de cet Orgue qu’il avait découvert un an auparavant. Il a été construit par Victor Gonzalez, spécialiste de la facture d’orgue  néo-classique qui fait la synthése entre les factures d’orgue romantique et néo-baroque. Inauguré en 1944 par Marcel Dupré, il présente l’avantage de permettre de jouer toutes ces musiques, mais avec quelques limites, selon ce spécialiste. Cet orgue a servi, sous les doigts de Noëlle Pierront, à l'enregistrement historique des «Leçons de Ténèbres» de Couperin par Nadine Sautereau et Claudine Collard (Erato)».

    Il posséde 22 jeux (18 réels), avec 1200 à 1500 tuyaux à l’intérieur sous le toit, quelquefois recourbé,   dans un local exigu, quelques uns étant de face en extérieure, une console en bas, en fond de nef, avec deux claviers et un pédalier, une boîte expressive au récit, une transmission électropneumatique presque parfaite, pour faire arriver l’air. Il a fait l’objet d’un relevage en 1983 mais n'a subi aucune modification sur le plan sonore depuis sa construction, sauf de divers nettoyage.  « Il est dans son jus» comme l’expliquait loic Lacombe, avec quelques défauts : «l’un des claviers est inutilisable à cause d’une inondation ! Il a des emprunts, c’est-à-dire que des tuyaux partent tout seul sans qu’on ne les ait sélectionné à cause de fuite d’air. Il faudrait refaire le systéme d’isolation, faire un nettoyage complet avec des soudures, notamment sur les grands soufflets » avait il indiqué lorsde ces journées du patrimoine.

    D’ailleurs  une expertise réalisée en janvier 2014 avait révélé « un état technique moyen, notamment en raison de l'empoussiérage, de l'oxydation de certains tuyaux dûs à d'anciennes fuites, des problèmes de contacts électriques et quelques soufflets crevés dans la transmission pneumatique. Le clavier de récit est aujourd'hui totalement inutilisable et les sommiers des deux claviers demanderaient à être entièrement refaits». Mais comme l’avaut constaté Loic de Lacombe « les facteurs d’orgue contactés ont été impressionnés malgré tout, avec une harmonie parfaite !». Un orgue unique qui, restauré, servira ensuite pour la liturgie, pour des concerts, des enregistrements et contribuera à la formation de jeunes organistes.

  • LA TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES SEMBLE AU POINT MORT

    A tel point que la mairie de Paris a lancé le semaine dernière, un ultimatum pour la signature du bail : Emmanuel Grégoire, 1er adjoint au Maire d’Anne Hidalgo, a annoncé qu'Unibail devait signer le bail à construction de la tour Triangle d'ici fin octobre. Sinon le projet serait remis en question et revu.

    «Le porteur de projet n'a pas du tout renoncé à le mettre en oeuvre», et une signature dans les temps pourrait entraîner le «démarrage des travaux assez tôt» dans le Parc des expositions de la Porte de Versailles,  le long du hall 1, où doit être érigée cette tour de 180 m de haut pour 42 étages. Dans ce cas, le chantier pourrait commencer au premier trimestre 2022. Mais ce projet est rejeté par l'ensemble des habitants du quartier «parce qu'il va altérer le paysage urbain» seloon Philippe Goujon, maire du XVe.  Mais si Unibail «ne réunissait pas les conditions qui lui permettraient de signer le bail, nous travaillerions à l'évolution du projet», a dit Emmanuel Grégoire, y voyant un "moment de vérité".

    Réagissant à l'ouverture en juin, par le Parquet national financier (PNF), d'une enquête préliminaire pour «favoritisme» et «recel de favoritisme , Emmanuel Grégoire a dit n'avoir reçu «aucune demande de la justice» et être «très serein car la nature des faits visés semble exactement la même que celle contenue dans la plainte déposée en 2018 par deux associations d'opposants et qui n'avait donné lieu à aucune procédure judiciaire». La maire LR du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati avait fait en juillet 2020 un signalement à la justice sur ce projet, tandis que l'association Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021. Les écologistes ont redit leur opposition à un projet de moins en moins rentable. «On pourrait avoir une très bonne surprise comme avec la Gare du Nord, dont le projet de modernisation vient d'être abandonné en raison d'un dérapage des coûts et du retard pris dans les travaux»

    Ainsi l’abandon du projet n’est plus un sujet tabou, pour ses différentes raisons. D’autant plus que la crise du Covid a bouleversé le marché de l’immobilier d’entreprises et un bâtiment - qui doit comprendre 92 000 m2 de bureaux, alors que le télétravail et les lieux de coworking sont en pleine expansion - pourrait apparaître moins opportun d’ici quelques années. Sans compter l’explosion des coûts. Le projet initialement annoncé à 500 M€ aurait, depuis, été réévalué à 700 M€. Une bien mauvaise nouvelle alors que le groupe Unibail  s’est engagé dans une vaste campagne de désendettement et a subi de lourdes pertes ces deux dernières années. Ses centres commerciaux ont dû rester fermés et la foncière a dû concéder des baisses de loyers pour les commerçants. Sans compter le manque à gagner sur les recettes de parkings ou la publicité dans ses locaux.

  • REUNION PUBLIQUE SUR LES PROJETS WOODEUM (REVISITE) PORTE BRANCION ET LE PLATEAU

    «Cette réunion publique n’est pas spécialement apprécié par tous. Mais nous sommes toujours en crise sanitaire. Certains personnes ne se rendent pas aux réunions publiques (en présentiel) à cause de cela. J’ai toujours échangé en vidéo » a d’emblée déclaré Bernard Gauducheau pour justifier cette réunion via le web concernant les projets Woodeum à Vanves. «Ce qui est important, est le contexte qui concerne l’aménagement du Plateau, et notamment ces immeubles de bureau entre les rues Auguste Comte et Louis Vicat qui datent des années 70 et ont besoin d’être rénové poyr rendre ces voies publiques attractives. L’appel à projet «Inventons la Métropole» de la MGP nous a permis d’élargir ce périmétre de réflexion avec la ville de Paris sur la porte Brançion» a expliqué le maire en présentant ces jeunes entrepreneurs  «qui sont venus le voir avant d’acquérir ces immeubles de bureaux, pour présenter ce projet qui permet de valoriser ce quartier, qui a fait l’objet d’études, tant ces bureaux que cette porte entre Paris et Vanves» a-t-il ajouté en laissant Richard Drakes, son directeur de cabinet, d’animer la réunion en prenant le soin de poser tous les questions posées par une partie de la soixantaine de vanvéens présent sur le web.

    Deux projets ont ainsi, été présentés :

    Tout d’abord MOSAÏC concernant ces trois bâtiments de bureaux (26 000 m2) avec 180 m de façades entre les rues Louis Vicat et Auguste Comte  qui devraient être rénovés et étendues à 29 000 m2 dont 500 m2 à destination de commerces pour un coût de 180 M€ avec comme maître d’ouvrage Mata Capital, et architecte Philippe Chlambarreta. «Nous avons l’habitude de travailler sur de tels projets » expliquait Philippe Mageot. «On veut valoriser l’existant, en réintroduisant un lien inexistant entre ces immeubles de bureaux et son quartier, pallier à l’absence de lieux de vie, développée la végétalisation. Ce projet va libéré des espaces publics, en créant desespaces communs, avec démolition du bâtiment de restauration collective, déplacé au dernier étage avec terrasse, des commerces et services au rez-de-chaussée, rue Auguste Comte, des accés plus vastes côté rue Louis Vicat» a-t-il présenté illustré d’un power point avec plusieurs photos. Il prévoit des bureaux plus lumineux, des balcons végétalisés, une protection thermique extérieure, une façade qui reflétera la lumière sur la rue piétonne…  

    Ensuite la résidente étudiante prévue l’angle des rues Jean Bleuzen et Louis Vicat dans le cadre de l’appel à, projet «Inventons la Métropole du Grand Paris » remporté par Woodeum pour réaménager cette porte Brancion, avec cette résidence sur Vanves, mais aussi deux autres bâtiments, coté paris, au dessus du Périph : un fioer pour jeunes, et un espace sportif dont pourraient profiter les jeunes vanvéens, avec création de circulations douces, un parvis végétalisée, une sécurisation des passages piétons. «On a recrée un bâtiment arrondi (sur la photo) en réduisant son emprise avec 60 logements étudiants au lieu de 100, pour mieux végétaliser ce secteur, en plantant 30 arbres » a expliqué Cyrille Le Bichon, architecte, «avec un grand accès au rez-de-chaussée, de larges fenêtres, une toiture végétalisée, un commerce pour animer la petite place devant ». Ce bâtiment sera en structure bois massif et bénéficiera d’une conception bas carbone   

    Enfin, de nombreuses questions ont été posées sur ses deux projets qui devraient livrée fin 2024, avec un débit des travaux fin 2022 : Sur les nuisances sonores du chantier des bureaux  - « On va mettre des bâches acoustiques avec un approvisionnement côté louis Vicat » avec mise en place d’un systéme d’infos et d’une sentinelle comme c’est la cas maintenant pour tout chantier – sur la création de bureaux en pleine crise sanitaire – «On est dans un secteur dynamique bureaux, proches du Périph, ce qui intéressent beaucoup les entreprises, d’autant plus que Vanves en a besoin pour générer des services et de l’activité » - sur les installations sportives actuelles rue Louis Vicat : «Il n’esr pas question de les enlever ; On travaille à la redéfinition du Fun Park, et une relocalisation dans le quartier ,d ’espaces plus modernisés »