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  • RECONFINE SANS ETRE ENFERME LA 3e VOIE PROVOQUE QUELQUES REACTIONS A VANVES COMME AILLEURS : UN EXODE ET UN NOUVEAU REPORT DES ELECTIONS

    Point n’est besoin de revenir sur les mesures annoncées Jeudi par le premier Ministre Jean Castex ( photo de son interview sur BFM avec un journaliste vanvéen, Bruno Jeudy au centre en train de regarder ses notes) et son ministre de la Santé qui n’ont pas prononcé une seule fois le terme de confinement qui peut être considéré comme un «confinement light» ou «canada dry», cela a l’aspect du confinement, sa couleur, ses effets et ses répercussions sans être un confinement. N’empêche que ses annonces ont provoqués quelques réactions chez les franciliens come les vanvéens. Beaucoup ont pris la poudre d’escampette dont les médias se sont fait les échos depuis hier matin

    Comme l’année dernière, les vanvéens et les franciliens qui le pouvaient sont partis en province, en voiture, 350 km de bouchon étaient enregistrés aux sorties de Paris par Sytadin hier soir, par le ferroviaire et l’air. Les sites de réservation de billets de train et d'avion ont été pris d'assaut par des Françiliens tentant de rejoindre les zones non concernées par ce durcissement des mesures dés Jeudi. Sur le site de la SNCF, la plupart des TGV se sont remplis en moins de deux heures. 21 des 26 TGV programmés vendredi affichaient complets et les rares billets encore disponibles ont vite atteint le plafond de 111 € en seconde classe. Cette ruée, notamment vers l'Ouest (Bordeaux, Brest, Vannes, La Rochelle, Rennes, Nantes, Saint-Brieuc, ou encore Saint-Malo et Biarritz), a poussé la SNCF à renforcer ses effectifs de gilets rouges gare Montparnasse, pour un dispositif digne d'un week-end de grand départ en vacances. Et effectivement, vendredi matin, c'était l'affluence des grands jours, des gens chargés de valises se pressant sur les quais....Deux principales catégories de personnes se bousculent dans la gare. Tout d'abord, les plus jeunes, qui rentrent télétravailler dans leur famille, et de nombreux retraités, notamùent ceux qui ont été vaccinés

    Mais ce n’est pas tout car ce confinement même light, avec un prolongement du régime d’exception pourrait reporter les élections régionales et départementales à l’automne. Cette piste est sérieusement à l'étude par l'exécutif, en raison de la «troisième vague» de l'épidémie.  Une réunion avec les chefs des partis est prévu début avril avec l'objectif d'arriver à une décision «la plus consensuelle possible» selon Le Figaro, qui ajoutait que le sujet n'est plus tabou à l'Elysée. La loi permettant ce report votée en début d’année, prévoyait une clause de revoyure début Avril en fonction de la situation. D’autant plus que le gouvernement envisage une prolongation de l'état d'urgence jusqu'en juin. Ce régime d'exception, qui permet de prendre des dispositions exceptionnelles telles que des confinements ou des couvre-feu, pourrait menacer le scrutin. C'est aussi la tenue de la campagne - et non le scrutin en lui-même - qui se joue.  Jean Castex aurait indiqué auprès de journalistes « qu'il s'en remettrait strictement à l'avis du Conseil scientifique. Je suis attaché à ce que ces élections aient lieu»,  en pointant l'incertitude liée à la situation : «Je n'en sais rien si elles pourront avoir lieu fin juin !»

  • L’ANNEE SAINT JOSEPH CELEBREE AUJOURD’HUI ET DEMAIN A VANVES

    L’Eglise de Vanves comme le diocése des Hauts de Seine et la plupart en France, célébre Saint Joseph tout simplement parce que c’est le 150e anniversaire de la déclaration de saint Joseph comme «patron de l’Église universelle». En effet un siècle et demi plus tôt, le 8 décembre 1870, Pie IX officialisait cette proclamation par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites, Quemadmodum Deus où  était fixée la date de sa célébration au 19 mars.

    Pére putatif du Christ, il jouit du rang d’un Saint dans l’Eglise Catholique romaine,  il apparait comme le «patron des péres», célébrée différemment d’un pays à l’autre, d’une religion à l’autre. En Italie, depuis le Moyen Âge, on célèbre les pères de famille le 19 mars, jour de la saint Joseph, comme en Espagne et au Portugal, pays encore très empreints de la tradition catholique. Cette fête est célébrée comme un jour de commémoration pour la Communion Anglicane et comme une fête ou un festival au sein de l'Église Luthérienne. ... Le 19 mars fut le jour dédié à Saint Joseph dans plusieurs calendriers Occidentaux à partir du XIe siècle. Cette coutume fut créée à Rome en 1479

    A Vanves, cette fête de la Saint Joseph sera célébrée par une messe à 12H Chez les Bénédictines et à 12H15 à Saint François d’Assise, une conférence à 20H45 sur Zoom,  du diacre Guillaume Leclerc sur Allez à Joseph et vous trouverez Jésus vendre » sur https://us02web.zoom.us/j/84846935965?pwd=dER3S2YyM3JnWVNlc3FIVVZmRjY3QT09 - ID de réunion : 848 4693 5965 - Code secret : 116072 et le ledemain par une marche de Saint Joseph pour les péres de famille après une messe d’envoi à Saint Remy, vers Montmartre et le Sacré Coeur

  • VANVES PRIS ENTRE DEUX FEUX PENDANT LES EVENEMENTS DE LA COMMUNE

    Le 150e anniversaire de la Commune sera célébré par la ville de Paris, à partir du 18 mars, date de début du soulèvement populaire, jusqu’à fin Mai par toute une série de manifestations pour mieux faire connaître cet événement qui est intervenu après la défaite de 1870 et le siége de Paris, durant lequel une expérience de démocratie sociale a eu lieu pendant ces quelques semaines. Des valeurs qui ont encore un écho aujourd’hui ont été défendu comme l'égalité salariale entre femmes et hommes, la séparation de l'église et de l'Etat, la réquisition de logements libres, l’accueil des étrangers, la laïcité à l’école, gratuite et pour tous… au-delà des violences dans les deux camps, mais qui ont fait des milliers de morts chez les communards - plus de 7.000 morts lors de l'écrasement de l'insurrection fin mai 1871.

    Vanves n’a pas trop souffert de la guerre de 1870 avec l’avancée des troupes prussiennes et de l’occupation allemande, les combats se concentrant sur les forts d’Issy et de Vanves à Malakoff, défendus par des lignards, artilleurs, sapeurs. Sauf l’instauration d’une ligne de démarcation entre les lignes françaises et allemandes, marquée à Vanves par le Bd du Lycée Vanves a plutôt souffert de la guerre civile, avec la Commune qui a suivi en 1871, débutant le 18 Mars avec le départ de Thiers pour Versailles, la prise de l’hôtel de ville de Paris et l’occupation  des forts comme ceux d’Issy et de Vanves, par les fédérés. Les familles de Vanves ont mal vécus, bien sûr cette période, nombre de gardes nationaux de Vanves servant dans les bataillons des fédérés alors que leurs cadets étaient dans l’armée de Versailles. L’un de ses généraux, après des combats homériques à Issy les Moulineaux, a occupé le lycée Michelet et l’a fortifié. Vanves a été couvert d’obus début Mai par l’artillerie versaillaise, l’hôtel de ville, l’église Saint Remy, des maisons particulières étant touchées, la maison de Santé Falret étant évacuée..

    Le lycée Michelet fut donc occupé par les féderés  qui arrêtérent le proviseur emprisonné à la roquette.  Ce fut durant cette occupation que le buste du prince impérial a été proprement baionnetté d’une douzaine de coups qui perforérent et enfoncérent le bonze enterré dans le parc jusqu’en  1899, sans parler des pillage. A la suite d’une bataille qui s’est même déroulée rue JB Potin et dans le futur parc F.Pic entre les versaillais et les fédérés, les versaillais, ont occupés la ville de Vanves et le lycée,  établissant la nouvelle infirmerie, mais surtout une batterie qui ouvrit le feu sur les remparts de Paris, tandis qu’en face les fédérés couvraient d’obus le Plateau de Vanves, le lycée étant alors incendié, et en partie démoli.

    Pendant ce temps là, les vanvéens s’étaient réfugiés dans leurs caves humides, privés de tout, sous la menace incessante des dangers d’une lutte à laquelle ils n’avaient pas pris part. Son maire de l’époque, M.Leplanquais, plusieurs fois arrêté par les insurgés, a veillé à ce que la commune ne soit pas démembrée et livrée à toutes de désordres dont été victimes les autres territoires occupés par les fédérés, résistant à tous les efforts des insurgés, évitant de voir «flotter le honteux drapeau rouge et aux habitants à obéir à aucune réquisition» comme le reconnaitra le conseil municipal du 11 Juin 1871qui a évalué les travaux des dégats occasionnés à la mairie à l’église et aux écoles à 104 800 frs de l’époque, sans parler des voies communales à remettre en état avoir été détériorés par des tranchées, et des dommages causés aux particuliers.

    Les sources pour cet article : Hyppolite Chailley auteur d’un livre sur l’histoire de «Vanves des origines au début du XXéme siécle» et Xavier Renard auteur d’un livre sur «le château et le lycée de Vanves 1693-1793-1993 Histoire du lycée Michelet» (Sides)