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  • DES ELECTIONS REGIONALE ET DEPARTEMENTALE A VANVES SOUS DES CONDITIONS SANITAIRES STRICTES POUR LES CANDIDATS COMME POUR LES ELECTEURS

    L’ensemble des principaux candidats dans le canton de Vanves-Clamart sont connus puisque les délégations ou fédérations départementales des formations politiques nationales communiquent sur la liste des candidats tant régionales que départementales. Ils leur restent deux semaines pour les boucler puisque ses listes doivent être déposées autour du 10 Mai en préfecture. Très important dans le cadre d’une campagne et d’un scrutin qui se dérouleront dans le cadre d’un protocole sanitaire très strict

    A Vanves, il ne faut pas s’attendre à des surprises au niveau des résultats, en ce qui concerne tant les élections départementales que régionales : La majorité départementale LR/UDI sera reconduite tant à Vanves/Clamart que dans le département. Seul deux cantons sont en jeux dans les Hauts de Seine, à cause d’une alternance à la suite des municipales de 2020 : Colombes administré par un écologiste  où l’ex-maire LR Nicole Coueta se représente et Châtillon/Fontenay Roses où Laurent Vastel (UDI) conseiller départemental aura fort à faire après l’arrivée d’une socialiste à la tête de la commune de Châtillon. Comme Isabelle Debré vice président ne se représente pas, Sandrine Bourg (LR) est candidate avec comme suppléant Pascal Vertanessian (UDI) pour Vanves, sachant qu’il est couplé avec un autre tandem à Clamart, mais sans le maire Jean Didier Berger (LR) qui ne se représente pas. De même pour les marcheurs qui présentent un binôme vanvéens constitué de Martin Garagnon, l’un des animateurs de la section vanvéenne de LREM avec Camile Azzi, du mouvement des jeunes pour Macrom.  Pour les écologistes, il s’agit d’Adeline Beving (EELV) qui était sur la liste Vanves demain conduit par Pierre Toulouse avec le clamartois David Huynh Génération S. Et pour les communistes, de Boris Amoriz (PC) avec une candidate LFI. Deux vanvéens devraient être présent aux Régionales : Bernard Gauducheau  sur la liste conduit par Valérie Pécresse (LR/UDI), et Jean Cyril Le Goff (LREM) sur la liste conduit par Laurent de Saint Martin

    Tout a l’air de se précipiter ses derniers jours, pour une simple raison : les conditions de campagne et de scrutin  qui font l’objet de réunions hebdomadaire d’un comité de suivi composé de représentants des partis politiques, des groupes parlementaires et des associations d'élus ayant pour mission «d’examiner toutes les questions juridiques et organisationnelles de la campagne et du scrutin», afin d’adapter ceux-ci au contexte sanitaire.  L’ensemble des maires de France dont le 1er magistrat de Vanves,   devrait recevoir une circulaire ces jours-ci précisant, en particulier, les modalités d’organisation matérielle de ce double scrutin ainsi que le protocole sanitaire applicable le jour du scrutin dans les bureaux de vote. Et c’est ric et rac. Il va leur  être demandé, si c’est pas déjà fait,  d’identifier très rapidement les personnes qui vont participer au scrutin (membres des bureaux de vote et personnels communaux), afin de pouvoir communiquer avant le 21 Mai, leurs noms aux préfets afin de leur délivrer « une attestation de priorité d’accès à la vaccination ». Une tâche ardue, puisque l’AMF (Association des Maires de France) estime que le nombre de personnes concernées approche les 500 000, et la vaccination, pour être efficace le jour du scrutin, doit être faite avant le 8 juin.. Ce n’est pas tout, car il est prévu que l’installation des panneaux officiels  devra être faite non au début de la campagne officielle (le lundi 31 mai), comme habituellement, mais dès la publication des noms des candidats par les préfectures qui seront connus autour du 10 Mai. Ce qui va être sportif ! De même pour les documents de campagne de chaque candidat (affiche, profession de foi etc…) pour pouvoir être apposé sur ces panneaux d’affichage.

    L'organisation de la campagne est elle aussi adaptée : Un candidat et son équipe pourront déroger au couvre-feu, par exemple pour faire du porte-à-porte. En revanche, malgré la demande de certains partis, les meetings en intérieur sont interdits. Mais les plus malins retiendront que les manifestations, même statiques, restent autorisées, à condition d'avoir été déclarées en préfecture. Enfin, Le soir du vote, pour le dépouillement des bulletins, la priorité sera donnée aux personnes vaccinées ou immunisées. Sinon, il faudra disposer d'un test négatif de moins de 48 heures. Enfin, pour limiter la circulation du virus, il est question d'installer des bureaux de vote en extérieur, à condition que le temps le permette

  • DECONFINEMENT TERRITORIALISE : UNE MAUVAISE NOUVELLE POUR VANVES ET L’ILE DE FRANCE

    Selon les annonces faites ses derniers jours,  les contraintes de déplacement en journée, limitées à 10 km autour du domicile, seraient « levées » le 3 mai.  Toutefois,  le couvre-feu à 19h sera, en attendant, maintenu au moins jusqu'à la mi-mai ou jusqu’en Juin.  Il sera ensuite possible d'envisager, là aussi sous réserve d'évolution de la situation sanitaire «un nouveau train de ré-ouverture d’ici la mi-Mai qui pourrait commencer par les commerces, certaines activités culturelles et sportives, et les terrasses, cette liste n'étant pas définitivement fixée. Un travail de concertation est en cours avec les secteurs professionnels concernés, pour définir les assouplissements à venir «d'ici le début de l'été, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire fragile, ce qui impose d'organiser la réouverture du pays par étape, de manière forcément prudente et progressive» selon Matignon qui semble privilégié un déconfinement territorialisé par département. D’autant plus que selon le président de la République,  les maires et les préfets auront, au cas par cas, la possibilité de maintenir des mesures de restriction, selon les territoires, à l'échelle des départements, et en fonction de la situation sanitaire, alors que l'heure n'est pas franchement à un recul clair et net de l'épidémie.

    Dans ce cas, il ne faut pas s’attendre à des ré-ouvertures à Vanves comme dans tous les communes franciliennes à la mi-Mai.   D’autant plus que le nombre de malades atteints du Covid-19 hospitalisés en réanimation est repassé juste au dessus de la barre des 6000 dont il était proche depuis lundi, selon les chiffres publiés par Santé publique France. C'est une première depuis le mois d'avril 2020. Un niveau jamais atteint depuis la première vague au printemps 2020. Au total, on comptait 6001 personnes dans les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) contre 5978 malades la veille. Un chiffre en-deçà du pic de la première vague en avril 2020 (autour de 7000) mais supérieur à celui de la deuxième vague à l'automne (4900). En 24 heures, 470 patients ont été admis dans les services de réanimation, c’est environ 250 patients de plus que la veille au début la semaine. La quasi totalité des départements d'Île-de-France connaissent des taux d'admissions en réanimation très élevés, un taux majoritairement situé entre 8 et 13, pour 100.000 habitants en une semaine

    Alors que le déconfinement se profile, la pression sur le système hospitalier reste très importante. C’est ce qui inquiète les médecins et le personnel soignant au bord du rouleau qui souhaiterait un nouveau confinement de quinze jours. Pourtant, Emmanuel Macron a esquisse son calendrier de déconfinement. La réouverture se fera en plusieurs étapes échelonnées pour «donner de la visibilité jusqu'à juillet». «Je ne vais pas m'engager sur une date puisque ce n'est pas encore fixé» a souligné Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. «Je pense que c'est prochainement», a-t-il indiqué, prudent. On en saura plus vendredi de la part du chef de l’Etat qui a distillé, au fil de ses visites à Melun lundi, de ses rencontres, avec les maires, quelles mesures seraient envisagées, comme s'il testait différents solutions pour voir les réactions. Ses annonces devraient être faites lors d'une interview à un grand quotidien du matin 

  • ACCELERATION DES VACCINATIONS : UNE BONNE NOUVELLE POUR VANVES

    Lorsde la réunion régulière des maires en Cyber-Conférence avec le Préfet des Hauts de Seine, comme ce fut le cas vendredi dernier, à laquelle Bernard Gauducheau a participé, Laurent Hottiaux a annoncé  une accélération de la vaccination dans le département  et l’ouverture du centre de vaccination de Paris La Défense Arena le 3 mai qui viendra s’ajouter aux 24 centres de vaccination  opérationnels, répartis sur tout le département, dont l’hôpital des armées Percy à Clamart, ce qui représente un maillage parmi les plus importants du territoire national. Il faut ajouter pour Vanves les villes voisines l’ouverture du vaccindrome parisien dans le parc des Expositions la demaine prochaine

    Ce dispositif complet permet de mettre en application de manière efficace la politique de vaccination définie par le gouvernement. Ainsi, près de 100 000 personnes ont été vaccinées dans le département depuis le début de la campagne. Les Hauts-de-Seine sont le département qui vaccine le plus en Ile-de-France, derrière Paris. Près de 350 000 injections y ont été réalisées (plus de 8000 personnes dont 80% avec deux injections au Centre de vaccinations d'Issy/Vanves). En outre, ce maillage complet confère aux Hauts-de-Seine la plus grande capacité d’injection d’IDF (plus de 61 000 injections par semaine). L’agence régionale de Santé de l’Ile de France a de son côté, indiqué que la campagne de vaccination  a déjà permis de réaliser près de 3 millions d’injections dans la région capitale. Ainsi, plus de 68 % des personnes de plus de 75 ans ont reçu au moins une injection.

    Mais surtout, elle a annoncé qu’au mois de mai, suivant les prévisions de livraisons fournies par les laboratoires, le volume de doses disponibles va être multiplié par deux : Les capacités de vaccination avec des vaccins Pfizer/Moderna vont fortement augmenter dans les 286 centres d’ores et déjà ouverts dans la région. Au total, l’ARS devrait pouvoir allouer plus de 2 millions de doses en mai. Ainsi dans la semaine du 3 mai, La région pourra réaliser 460 000 injections, soit une hausse de près de 28 % par rapport à la semaine précédente, dont environ 300 000 premières injections et 160 000 deuxièmes injections. Durant la semaine du 10 mai, cette augmentation se poursuivra avec plus de 520 000 injections, dont 350 000 primo-injections et 170 000 deuxièmes injections. Dans, les semaines du 17 et du 24 mai, le nombre de doses disponibles se stabilisera autour de 520 000 par semaine dont une très grande majorité de primo-injections, en raison du changement de doctrine intervenu le 14 avril, qui repousse la deuxième injection de 28 à 42 jours après la première injection. Au mois de juin, la hausse du nombre d’injections se poursuivra : Dès la semaine du 31 mai, avec une nouvelle hausse de 35 % de la dotation par rapport à la dernière semaine de mai, près de 700 000 doses de vaccin devraient être disponibles.

    Ce qui devrait permettre d’organiser des opérations ciblées les weekends et jours fériés dans les centres de vaccination, et  d’ouvrir le centre de  vaccination de grande taille à Paris La Défense Arena dès le 3 mai. Ce centre viendra en complément des 24 centres ambulatoires. Et d’un bus qui circule dans le département grâce à la RATP afin de proposer des vaccinations pour les publics cibles et dans l’incapacité, ou en grande difficulté, afin d’accéder aux lieux de vaccination existants. L’unité mobile permet de vacciner entre 100 et 200 personnes par jour selon l’organisation locale mise en place avec les villes.  Les vaccinations sont réalisées par des professionnels de santé avec le concours de l’ARS dans le plus strict respect des préconisations édictées par les autorités sanitaires afin de garantir une prise en charge sécurisée et de qualité.