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  • WEEK-END DE COMMEMORATIONS A VANVES : JOURNÉE DU SOUVENIR DES VICTIMES DE LA DÉPORTATION SQUARE DE L’INSURRECTION

    En cette période où les rassemblements sont interdits, la journée du souvenir des victimes de la déportation, sera marquée par une cérémonie en comité restreint devant le monument aux morts du square de l’Insurrection à 11H, en  présence du maire, d’élus et de représentants de la communauté Juive qui se clôturera par ce très beau champ des Marais composé en 1934 par des détenus politiques allemands du camp de Börgermoor (le « camp des marais »), devenu l'hymne commémoratif de tous les anciens déportés après la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup de vanvéens se souviennent du couple Farnoux et d’autres qui chantaient en murmurant les paroles de ce chant devant cette stéle lors des cérémonies. Vanves a payé un lourd tribu, 139 habitants sont morts, dans les camps, les résistants, les fusillés, au combat dont les noms sont inscrits su cette stéle réalisée l’artiste Iréne Zack qui n’a pas fait de visage ou de portrait, mais un cercle et une ligne brisée « pour bien montrer que leur vie avait été brisée». Il a inauguré le 26 Avril 1998.   Deux vanvéens sont à l’origine de cette stèle sculptée par Iréne Zack  : Etienne Raczimov et Josette Sala

    Il leur a fallu 3 ans de recherche menée avec l’association pour la Mémoire des déportés et résistants d’Europe pour retrouver les 119 noms inscrits sur cette stèle, issus de tous les milieux et origines auxquels ont rajoutés quelques noms par la suite. Un véritable de bénédictines, en commençant à rechercher aux Archives de Vanves, avec l’aide précieuse de son directeur M.Nguyen, à partir de la liste des morts pour la France entre 1939-45, une fiche succinte ayant été faite pour chacun d’entre eux. Elle a sollicité la communauté juive de Vanves dont l’une de ses membres lui avait parlé de deux familles disparues. Elle est allée aux archives juives de la rue Geoffroy Lanier où elle a commencé à rechercher le nom des enfants vanvéens déportés, et à partir de là, découvrir les parents et la famille. Elle a consulté dans les écoles de Vanves, les registres où étaient inscrits les enfants en 1939 dont les noms apparaissaient juifs, mais aussi à Clamart, Issy les Moulineaux et Malakoff. «J’ai ainsi vérifié 4500 noms d’enfants» confie t-elle en se souvenant parfaitement de l’histoire de certaines qui ont entièrement disparu Beaucoup de rues portent leurs noms,

    Cette stèle a été complété par un livre qui rappelle leur souvenir écrit par René Sedes et Josette Sala, paru en Juin 2006 : « Ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux – des vanvéens dans la résistance (1939-1943) ». «J‘ai donné le nom et le lieu du décés de chacun, et René Sédes a fait un véritable d’historien  pour rechercher des témoignages sur leur vie » indique-t-elle « Ce fut une élite des profondeurs du peuple. Une élite qui paya très cher le prix de son courage, par ses tués sur les champs de bataille, par ses fusillés dans les fossés d’une forteresse ou au coin d’un bois, par ses torturés à mort dans les sous-sols d’une prison, par ses déportés évanouis dans les brûmes d’un camp de concentration et par ses disparus dont la trace fut perdue à tout jamais » écrivaient ils tous les deux dans la préface de ce livre

  • WEEK-END DE COMMEMORATIONS A VANVES ET A ISSY LES MOULINEAUX : LE GENOCIDE ARMENIEN 106 ANS APRES

    En cette période où les rassemblements sont interdits, les commémorations du génocide arménien, comme d’autres, se dérouleront en comité restreint, sans rassemblement. Comme chaque année, des représentants de la communauté arménienne d’Issy et de Clamart, avec quelques vanvéens, se retrouveront  à Issy les Moulineaux avec leurs élus, devant le Monument aux morts Franco-arménien de la rue de la Défense au cœur du quartier arménien de cette ville (sur la photo). Généralement,  elles commençaient par une messe de requiem  à 10h45 en l’église apostolique arménienne. Puis à 12H un cortège partait pour se rendre au monument franco-arménien où une cérémonie de prières se déroulait à 12H30  au Monument aux Morts Franco-Arménien. A Vanves, le 12 Septembre 2015, un abricotier avait été planté dans le square entourant le centre administratif à l’angle Mary Besseyre/Sadi Carnot pour marqier le centenaire de ce génocide avec la croix Bleue des Arméniens de France.

    Entre 1,2 million et 1,5 million d’Arméniens ont été tués de manière systématique à la fin de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917, lorsqu’ils n’ont pas été déportés, victimes de famines durant leur exode forcé. D'autres peuples de l'ancien empire ottoman, d'origine araméenne (Assyriens, Chaldéens, Syriaques) et grecque pontique, ont été aussi victimes des massacres.  Le 24 Avril commémore la rafle d'intellectuels arméniens assassinés à Constantinople par le gouvernement, sous ordre du ministre de l’intérieur Talaat Pacha, pour la seule raison qu’ils étaient arméniens, événement considéré comme le premier acte du génocide. Les Jeunes-Turcs profitérent des troubles pour accomplir leur dessein d'éliminer la totalité des Arméniens et des Assyro-Chaldéens de l'Asie mineure, une région qu'ils considéraient comme le foyer national exclusif du peuple turc, en procèdant avec méthode et brutalité.

    «Ce n’est que dans les années 1980 que l'opinion publique occidentale a retrouvé le souvenir de ce génocide, à l'instigation de l'Église arménienne et des jeunes militants de la troisième génération, dont certains n'ont pas hésité à recourir à des attentats contre les intérêts turcs » indiquent les historiens qui se sont penchés sur ce génocide. Ce qui n’est pas étonnant, car le gouvernement ottoman s'était employé, systématiquement, à éliminer toute preuve du génocide, surtout lorsque les gouvernements alliés constatant ces massacres, signérent une déclaration le 24 Mai 1915 dans laquelle ils accusaient la Turquie de « crimes contre l'humanité et la civilisation » et s'engagérent à tenir pour responsable les membres du gouvernement ottoman ainsi que toute personne ayant participé aux massacres.

    Mais une chape de plomb s’était abattue sur ces événements jusqu’à ce que la date du 24 Avril soit choisie par les arméniens du Liban pour célébrer le 50e anniversaire du génocide arménien en 1965, alors que le même jour, une manifestation regroupant plus de 100 000 personnes se déroulait à Erevan, capitale de l’Arménie. Ce n’est qu’en 1988 que cette date devient officiellement jour de commémoration du génocide en Arménie alors soviétique. Dans la diaspora, les commémorations le jour du 24 avril ont été popularisées grâce à des actions contre la Turquie initiées par des mouvements comme L’Asala. Elles se faisaient par des rassemblements autour des monuments dédiés aux victimes du génocide arménien, dont le premier fut érigé à Décines-Charpeu prés de Lyon en 1972, suivi par Marseille en 1973… Les arméniens de Clamart, Issy les Moulineaux et de Vanves se retrouvent devant le mémorial depuis 39 ans puisqu’il a éré inauguré le 19 décembre 1982 et érigé rue de la Défense, réalisé par le sculpteur David Erevantzi (sur la photo).  Mais il faudra attendre 2001 pour que la France reconnaisse officiellement ce génocide : la loi  du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915, adoptée par le Sénat en première lecture le 7 novembre 2000 et par l'Assemblée nationale le 18 janvier 2001 contient un article unique : «La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915» 

  • UN VACCINODROME AUX PORTES DE VANVES DANS LE PARC DES EXPOSITIONS

    «La préfecture de police, l’Agence régionale de santé, en collaboration avec la Ville de Paris, se mobilisent pour ouvrir, à compter de début du mois de mai, un centre de vaccination de très grande capacité, avec la mobilisation de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris(BSPP). Ce centre sera implanté au sein du parc des expositions de la Porte de Versailles» ont écrit ces autorités dans un communiqué de presse commun. Début avril, Anne Hidalgo avait demandé aux autorités de l'Etat «d'anticiper l'aménagement d'un ou de plusieurs vaccinodromes à Paris», lors d'une visite au centre de vaccination installé au Stade de France. Pour l’heure, aucune information n’a été communiqué concernant sa capacité.

    Mais il a suscité quelques réactions dans les villes riveraines notamment à Vanves : «Ceci est une excellente nouvelle car il vient densifier le maillage territorial dans le Sud-ouest parisien. Je souhaite cependant que l’ouverture de ce vaccinodrome ne se fasse pas au détriment du centre de vaccination mutualisé Issy/Vanves qui ne tourne pas encore à plein régime faute de doses suffisantes. L’approvisionnement de ces centres doit passer la vitesse supérieure si nous voulons une campagne de vaccination efficace. La vaccination comme le respect des gestes barrières sont les clés de la réussite dans notre combat contre ce virus » a déclaré Bernard Gauducheau son maire sur le site Internet. Sans parler de l’ouverture d’un centre de vaccination propre à Vanves à la Palestre. De toute façon, sans vaccinodrome à proximité de Vanves jusqu’à présent, cela n’a pas empêché beaucoup de Vanvéens d’aller se faire vacciner ailleurs, à Paris, jusqu’à Bonneuil sur Marne, vu les difficultés qu’avaient les plus de 75 ans à obtenir un rendez-vous jusqu’à présent au centre Issy/Vanves. Même si une partie du parc des expositions est sur le territoire de  Vanves, il n’en reste pas moins que ce vaccinodrome est sur le territoire de la ville de Paris. C’est important car l’objectif du gouvernement est d’ouvrir un vaccindrome par département dans les grandes métropoles comme la région capitale.   

    Pour les Hauts de Seine, son vaccinodrome devrait ouvrir prochainement à Paris La Défense Arena, dans la grande salle de concert située à Nanterre «dès que la cible de vaccination sera élargie et que les dotations en vaccins le permettront» indiquait, récemment,  la préfecture des Hauts de Seine. Ce centre géant accueillerait une vingtaine de lignes de vaccination. Mais l’administration des vaccins ne se ferait non pas sur la pelouse synthétique de l’arena -les matchs continuant d’être joués à huis-clos- mais dans les salons de l’arena -il y en a huit en tout- ou bien dans sa salle événementielle. Pour faire tourner ce vaccinodrome la préfecture qui planche actuellement sur son fonctionnement compte s’appuyer sur des médecins, des infirmiers mais aussi du personnel administratif. Il est sûr que ce sont les riverains les plus proche qu’ils en profitaront comme tous ces habitants et salariés du quartier de La Défense

    Ce nouvel vaccidrome au parc des expositions s’ajouterait au Stade de France et au vélodrome de Saint Quentin en Yvelines, Et à Disneyland Paris où « un grand centre de vaccination ouvrira par ailleurs à partir de samedi, dans ce parc d’atttraction situé à 30 km à l'est de la capitale française, et fermé temporairement à cause de la pandémie» a annoncé mercredi la préfecture de Seine-et-Marne. Le vaccinodrome sera installé au sein du centre de convention du Disney's Newport Bay Club de Disneyland Paris, d'ordinaire utilisé pour des événements professionnels, a précisé la préfecture, qui pilote cette opération avec l'ARS-IDF et le conseil départemental de Seine et Marne. Le lieu retenu se situe à proximité des hôtels, en dehors du parc d'attractions en lui-même. Aucune animation thématique liée au parc n'est prévue. Après avoir cessé son activité entre le 13 mars et le 15 juillet 2020, Disneyland Paris, qui emploie 17.000 personnes, est à nouveau à l'arrêt depuis le 30 octobre à cause des restrictions sanitaires. Le centre «vaccinera au minimum 1.000 personnes par jour», mais aura la particularité de n'être ouvert que les week-ends, grâce à la mobilisation d'une soixantaine de médecins, infirmiers, pompiers et personnels d'accueil » selon les organisateurs

    Ces annonces interviennent à un moment où  Emmanuel Macron s’était félicité que la vaccination «s'accélère» en citant le chiffre de 13 millions de personnes  ayant reçu première dose. Mais la tension sur le système de santé reste forte, avec plus de 31.000 patients hospitalisés, dont presque 6.000 en soins intensifs, selon les derniers chiffres.