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  • COVID-19: OUVERTURE D’UN CENTRE VACCINATION COMMUN VANVES- ISSY LES MOULINEAUX A LA HALLE CHRISTIANE GUILLAUME

    La préfecture des Hauts-de-Seine a rendu publique, mardi dernier, la liste des communes retenues pour accueillir un centre destiné à la vaccination. Ainsi à  Issy-les-Moulineaux, la Halle Christiane Guillaume (2 rue Lavoir)  accueillera les isséens et  les Vanvéens âgés de plus de 75 ans pour commencer à partir du 18 Janvier, c’est-à-dire environ 4 500 isséens et 2 200 Vanvéens, et le personnel de santé. Sachant que depuis le 7 janvier dernier, l’Hôpital Corentin Celton (AP-HP) et l’Hôpital Suisse vaccinent de leurs côtés les soignants et personnels de santé exerçant sur la commune, avec une priorité donnée aux plus de 50 ans et aux personnes souffrant de comorbidité.

    Ce centre intercommunal de vaccination fait partie d’une première vague de 12 centres répartis sur tout le territoire altoséquanais. D’autres devraient ouvrir au début de la semaine suivante. A terme chaque commune devrait avoir son centre de vaccination. Pour l’instant 3/4 des villes sont candidates.  Laurent Hottiaux, préfet des Hauts de Seine, avait  organisé le 8 janvier  une concertation avec les maires  afin de présenter notamment le cahier des charges pour ouvrir  un centre vaccinal et échanger sur les propositions des communes volontaires. Les propositions des maires ont été examinées, en lien avec l’agence régionale de santé. Les premiers centres ont été retenus en fonction de la répartition de la population concernée et de la maturité des dossiers présentés, avec la mobilisation des professionnels de santé, permettant une ouverture immédiate. Répartis sur tout le territoire altoséquanais, ils ont été validés par des arrêtés préfectoraux mardi dernier en fin de journée. Pour l’instant, ils peuvent procéder à la vaccination des professionnels de santé et des personnes âgées de plus de 75 ans.  Pour l’ouvrir, un cahier des charges a été arrêté par la préfecture : Il faut une salle, une mobilisation des professionnels de santé locaux, que ce centre soit adossé à une pharmacie référente, avec un système réservation (par  téléphone au 01 41 23 80 00 depuis hier et  par Internet, sur le site de Doctolib). Rien à voir avec les centres de vaccinations ouvert voilà quelques années lors de l’épidémie H1 N1. «Ils seront de plus petite taille mais monteront rapidement en puissance »explique  le préfet Laurent Hanotiaux, car «les Hauts de Seine sont un département où l’on se fera vacciner. Il y a une demande forte relayé par les maires».

    D’ailleurs, pour l’instant, le département test massivement, ce qui a permis de déceler 5% de personnes positives. Ainsi  il comptabilisait 2 078 patients positifs sur 57 583 tests réalisés du 1er au 7 janvier 2021 (3,7% de positivité), contre 1 781 patients positifs la semaine précédente sur 108 655 tests réalisés (1,7% de positivité) selon le site Actu Hauts de Seine. Bagneux où un cas du variant britannique a été détecté la semaine dernière, fait partie des 21 villes altoséquanaises où le seuil d’alerte renforcée est franchi (lorsque le taux d’incidence dépasse 150 cas positifs sur 100 000 habitants, et est inférieur à 250) : Colombes, Bois-Colombes, La Garenne-Colombes, Clichy, Asnières, Levallois, Nanterre, Puteaux, Suresnes, Saint-Cloud, Vaucresson, Marne-la-Coquette, Meudon, Clamart, Châtillon, Malakoff, Le Plessis-Robinson, Fontenay-aux-Roses, Châtenay, Sceaux, Antony. Toutes les autres communes du département, dont Vanves, ont au moins 50 cas pour 100 000 habitants.

  • L’HOTEL MERCURE DE VANVES TRAVERSE LA CRISE «EN MODE WARNING SUR LA BANDE D’URGENCE »

    Dans ce cadre de son enquête au fil des prochaines semaines, pour savoir comment certains vanvéens, acteurs de la vie économique, sociale, associative, culturelle, traversent cette crise sanitaire le blog de Vanves Au Quotidien a rencontré Philippe Marchand directeur Général de l’hôtel Mercure. Avec une seule question a départ : « Comment traversez-vous la crise ? ». Comme tous les hôtels du Grand Paris, il a dû arrêter ses activités notamment lors du premier confinement, ce qui a eu des répercussions importantes, comme on l’imagine, mais qui a arrêté aussi tout un programme de rénovation engagé en 2019 et qui devrait se poursuivre en Février prochain. Car cet hôtel qui a 40 ans en avait bien besoin, notamment pour faire face à la concurrence. Mais commençons tout d’abord par les effets de la crise sanitaire aujourd’hui, demain, le blog abordera sa rénovation   

    « Au 1er confinement nous avons arrêté toute l’activité de l’hôtel, nous l’avons fermé du 16 Mars jusqu’au 24 Août. Nous avons dû résoudre deux difficultés, sanitaires tout d’abord, en maintenant une équipe pour entretenir le bâtiment,  les réseaux, afin d’éviter des incidents et fuites à la reprise. Elle faisait des gardes, actionnant les réseaux, ouvrant les robinets, tirant les chasses d’eaux, pour faire tourner les machines à vide car nous ne pouvez pas laisser en plan un tel bâtiment sur une longue période, sans avoir quelques soucis à la reprise. Ensuite financière, car lorsque vous avez du personnel, il faut les payer, et pour ce faire, avoir du chiffre d’affaires. Or celui-ci s’arrêtant, les propriétés du fonds de commerce, ont demandé que nous fassions une pause, pour envisager la suite lorsqu’on serait revenu à meilleur fortune» explique Philippe Marchand directeur général  

    Il a ré-ouvert sont établissement le 24 août, «plein d’espoir, car le calendrier du parc des expositions devait revenir à une certaine normalité en septembre, mais sans véritable certitude car il a dû poursuivre son inactivité, vu la situation concernant les salons et congrés. Mais nous sommes restés ouvert malgré tout, car son propriétaire souhaitait que l’on continue son exploitation. Nous avons pu accueillir quelques réunions et séminaires, mais pas de quoi retrouver une activité digne de ce nom. Grâce à une équipe minimum composée de 20 à 25% des collaborateurs, 75 à 80% étant pris en charge par le chômage partiel, parce que nous n’avons pas de clients suffisants pour les faire tous travailler». Sachant que l’hôtellerie est un secteur accompagné par l’Etat qui prend en charge une partie des salaires, et que la société gérant l’hôtel en prend aussi une proportion, pour amoindrir les effets de la crise pour son personnel. Mais cette activité réduite jusqu’au 30 Octobre s’est répercutée sur le chiffre d’affaires avec une baisse de -90%

    Comme d’explique Philippe Marchand d’une manière imagée, «nous fonctionnons en mode «warning» sur la bande d’urgence. Pour l’instant, nous sommes ouvert dans la limite de ce que l’Etat nous permet, en maintenant une prestation 4 étoiles, sans restauration, mais nous pouvons servir les clients en chambre en leur proposant le soir, une carte réduite, les clients ayant un repas chaud, entrée, plats, desserts, sur un  horaire limité de 19H à 22H, mais nous continuons à apporter un serfice 4 étoiles pour surtout une clientèle d’affaires, puisque nous n’avons pas de touristes». Ce qui représente une vingtaine de clients chaque soir, en semaine. «Pour les séminaires et réunions, nous proposons une restauration dans des box séparé par du plexiglas. Il a fallu nous adapter pour respecter la distanciation. Avec des contenants jetables etc… »

    Ainsi l’hôtel Mercure est en ordre de marche : «Nous espérons une reprise le plus tôt possible grâce au Parc des expositions, en Septembre 2021, qui représente 40 à 45% de notre activité. Et surtout au nouveau Palais Sud et son Paris Center Convention qui avait un beau programme de congrés notamment internationaux dont on voyait bien les retombées avec une clientèle conséquente.  Heureusement, nous devrions bénéficier en Mai prochain d’un événement sportif comme Roland Garros, s’il a lieu, car, à chaque fois nous accueillons la presse japonaise qui vient contractuellement depuis 10 à 12 ans. Nous retrouverions des clients de manière conséquente. Et peut être en Juin d’un événement prévu au Parc des Expositions».  

    Philippe Marchand n’en reconnait pas moins que « c’est un moment difficile à traverser car nous sommes une activité se service, en permanence en contact avec des gens, pour leur rendre des services, avec des moments de convivialité. Et là, nous sommes est en jachère, car nous les accueillons dans des conditions de distanciation et de respect des règles sanitaires. C’est une période délicate. Mais nous restons optimiste ! »

    A Suivre

  • GABRIEL ATTAL LE MINISTRE-ELU DE VANVES EN PREMIERE LIGNE POUR DEFENDRE LA STRATEGIE DU GOUVERNEMENT

    Face aux critiques sur la lenteur des vaccinations au lendemain des fêtes, Gabriel Attal porte parole du gouvernement a dû monter en première ligne, en se répandant sur les radios et les télés. Il n’a même pas accompagné le premier Ministre lors de son déplacement  au Tchad, prié à la veille de son départ, par le président Macron, de rester à Paris pour expliquer la stratégie du gouvernement dans les médias. Mais le fait que le porte-parole de l'exécutif garde la main dans cette riposte ne semble pas être dû au hasard. Selon les spécialistes, Jean Castex a expressément demandé aux membres du gouvernement, y compris aux plus coutumiers de la confrontation politique, d'éviter les prises de position sur des sujets ne relevant pas de leur domaine de compétence, et ce,  afin d'empêcher une dispersion de la communication de l'exécutif. 

    Et les élus locaux qui ont fustigés la lenteur des premiers jours et dénoncé sle manque de concertation sur le plan de vaccination, n’ont pas été déçu. «Ce que j'ai entendu, notamment de la part du président de la région Normandie, c'est qu'il déplorait un manque d'association des régions à la définition de la politique vacinale.Je pense que vous pouvez vous référer à des déclarations de présidents de régions qui, début décembre, saluaient à ce moment leur association». Et sa réplique a été cinglante face aux accusations d’Anne Hidalgo dans le JDD de Dimanche dernier : La maire de Paris avait estimé « qu’avec de telles carences, le Débarquement de juin 1944 aurait échoué». Ce qui a valu dés lundi, une réaction qui tranche avec le pacte de non-agression qui régissait jusqu'ici, tant bien que mal, les relations entre l'État et la capitale. «Je suis assez surpris d'entendre des leçons de logistique de la part d'une élue qui n'a pas su gérer le Vélib, qui n'a pas su gérer l'Autolib, qui a montré que s'agissant de la logistique, elle savait transformer l'or en plomb, alors même qu'il y a plus de fonctionnaires à la Ville de Paris qu'à la Commission européenne, qu'elle attaque»

    Mais ce fut son face à face avec Philippe Juvin, maire de la Garenne Colombes, jeudi dernier dernier sur la 5 ans « C à Vous » où Gabriel Attal l’a accusé d'avoir tenu des propos contradictoires au sujet du début de la crise du Covid-19, notamment à propos de l'efficacité du confinement. Certains vanvéens ont pu apprécier. Il  faut savoir que ce maire qui est médecin chef des Urgences de l’Hôpital Georges Pompidou a d’ailleurs signé un  livre réquisitoire, qui n'a pas été apprécié en haut lieu  «Je ne tromperai jamais leur confiance» ( éditions Gallimard). «On nous a menti avec aplomb. On a tenu des discours contradictoires. On a fait des promesses puis on les a trahies. Certes, personne n’a été dupe longtemps. Mais comment poursuivre les efforts quand le lien de confiance est rompu?», écrit le médecin-maire dans son livre. Il décrit le manque de masques et de lits en réanimation, la saturation des urgences, l’épuisement du personnel soignant, la solitude des résidents des Ehpad, «les immobilismes  de l’hyperadministration»,  «la dictature de ces petits chefs médiocres, qui s’épanouissent dans ces périodes de troubles», la «faillite de l’État». Mais surtout, Philippe Juvin rappelle les certitudes et les affirmations assénées comme autant de vérités. «La France est persuadée qu’elle a le meilleur système de santé du monde, et ce péché d’orgueil la conduit dans le mur», écrit il en racontant avoir alerté à tous les niveaux: Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, Olivier Véran, le ministre de la Santé, Patrick Strzoda, le directeur de cabinet du président de la République, et même Emmanuel Macron auquel il a adressé des recommandations

    Gabriel Attal l’a accusé de réécrire l'histoire en se donnant le beau rôle dans ce face à face tendu. Il a égrené des prises de positions publiques du médecin, au printemps dernier, en contradiction selon lui avec la version défendue dans l'ouvrage : «Dans votre livre, vous écrivez, le 28 février : «Nous ne testons pas suffisamment. Nous avançons comme des somnambules» Et sur LCI, le 6 mars, une semaine plus tard, vous dites : «Pour les formes bénignes, ce n'est pas utile de faire des tests ! ». Sur le confinement, vous dites le 3 mars : «Le confinement est efficace, je pense qu'il faut confiner, je le dis publiquement» Trois jours plus tard, sur LCI, vous déclariez « qu’'on ne peut pas confiner des villes entières» a-t-il critiqué. Et de conclure : «Est-ce-que vous dites la vérité dans ce livre et, à ce moment-là, ça veut dire que vous ne disiez pas la vérité sur les plateaux de télévision ? Ou est-ce-que vous disiez la vérité sur les plateaux de télévision et à ce moment-là, ça veut dire que vous avez un peu réécrit l'histoire dans votre livre ?». S'il a reconnu que cette crise «a été très compliquée à gérer», Philippe Juvin lui a répondu : «Il faut cesser de penser que tout a été bien fait. Et après le cafouillage sur les masques, les atermoiements sur la vaccination montrent que les leçons ne sont pas tirées».