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  • PLATEAU DE VANVES : DIALOGUE DE SOURD ENTRE LA POSTE ET LES VANVEENS

    A la réunion publique du quartier du Plateau lundi dernier, il a été bien sûr, de nouveau,  question du bureau de poste qui doit fermer ces jour-ci, mais sans  qu’il y ait un relais puisque le commerçant qui s’était proposé, s’est rétracté. Des représentants du groupe La Poste ont tenté d’expliquer la situation. Tout d’abord, en rappelant la diminution de 30% de l’activité courrier que le groupe essaie de compenser en ayant relancé l’activité colis, mais avec beaucoup de concurrence dont Amazone bien sûr, et la Banque Postale qui réduit sa présence sur le territoire. Du coup, la Poste prend des mesures préventives. Ensuite en rappelant que le groupe a pris de sengagements qu’il va poursuivre : «On avait conclu un partenariat avec un commerçant. Mais il s’est rétrcté, à quelques jours de la fermeture de ce bureau de poste. On poursuit les recherches pour trouver un  nouveau commerçant sur le Plateau » a-t-il indiqué en faisant remarquer que les points relais poste permettent plusieurs opérations ( colis, lettres, affranchissements) avec une amplitude d’horaires plus lage comme c’est le cas chez Vanv’En Poupe qui accepté d’en prendre plus, chez Rachid rue de Châtillon… Et en annonçant un renforcement du prsnnel au bureau de poste de l’Insurrection  grâce à des intérimaires…

    «N’aurait il pas été plus opportun de choisir Janvier pour fermer  que Novembre ? » a demandé un participant – «On renforce notre processus sur Insurrection et les partenaires ! » lui a répondu l’un des délégués de la Poste.  « Ce ne sont pas les habitudes des clients, mais plutôt la politique de la Poste qui a changé la situation. Pourquoi avoir limiter les horaires d’ouverture » a demandé un autre inquiet quant à la confidentialité des actes. «Nous avons des nécessités de réduction de coûts. Nous ferons une économie de loyer et nous renforcerons des bureaux de poste où il y a une forte fréquentation. Et le Bureau de poste de l’Insurrection offrira des services de bien meilleurs qualité. Ce qui n’empêche pas d’avoir des questions sur la stratégie ! ». a-t-il précisé. « On a dit qu’on ne fermerait pas le bureau du Plateau tant qu’on n’aurait pas trouvé une solution ? »  constate  un troisiéme. C’est alors que le maire est intervenu : « On m’a mis devant le fait accompli. On n’a aucune garantie de trouver quelqu’un. Je veux bien comprendre vos problémes ! Je ne sais pas ce que deviendra le groupe dans les années à venir. Mais je me sens un peu trahi. Il y avait un engagement de votre part ! » a-t-il rappelé en étant décidé à ne pas les lâcher tant qu’on n’aura pas trouvé une solution. Le représentant de la Poste fait la promesse de rechercher et de trouver un partenaire grâce au travail en binôme avec la mairie.

    « Comme cela construit partout à Vanves, il devrait y avoir plus de clients ! Et vous fermez des bureaux où il faudrait mettre plus de personnel » s’étonne un habitant qui n’a plus confiance. « Je me suis engagé à trouver un partenaire, on l’a fait dans un autre quarrtier. Et on peut en trouver un demain. Des choses ont évoluées » a répondu le délégué de la poste. « Qu’allez vous faire face à l’explosion de la fréquentation du bureau de poste de l’Insurection ? » - « Les relais répondent à ce souci d’étendre les horaires pour retirer ls colis ! » - « Pourquoi pas à Carrefour Market ? »  - « Cela peut évoluer ! »

  • PLATEAU DE VANVES : DES PROJETS ET DES REALISATIONS DE WOODEUM A L’ALLEE DES CARRIERES

    A l’occasion de la réunion publique du quartier du Plateau, à l’école Marceau,  en dehors de la sécurité, plusieurs sujets ont été abordés : Tout d’abord le projet Woodeum porte Brançion qui a évolué. « La DRIEE a demandé à la société Woodeum de réaliser une étude d’impact et d’évaluation environnementale  qui accompagnera le dossier du permis de construire au printemps 2019. Il y aura une participation du public qui pourra, par voie électronique donner son avis en Juin 2019, dans la mesure où il n’y aura pas d’enquête (et donc déclaration) d’utilité publique. La synthése des observations et propositions seront publiés sur Internet pendant 3 mois » a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint à l ’urbanisme.

    Il a apporté quelques précisions à la suite de plusieurs de questions : « Nous allons réaménager la voirie tant à Paris qu’à Vanves. Nous travaillons avec GPSO là-dessus ensemble pour assurer une cohésion. Le skate park ne bougera pas. Les terrains de football et basket seront réimplantés ailleurs » a-t-il précisé. « Ils seront repousés au-delà du square, et un seul terrain multisport sera réalisé » a ajouté Bernard Gauducheau qui reste convaincu que « ce n’est pas l’idéal. Mais nous avons peu de foncier pour le réimplanter ailleurs ! ». Il a noté qu’il y a «un mouvement qui tend à démontrer qu’il y a un problème d’environnement avec les véhicules Diesels, des concours et des réflexions sur le devenir du Bd Périph  (et les voies rapides de la région parisienne) pour le transformer en bd urbain afin de reconquérir cet espace, avec l’idée d’une jonction entre Paris et la petite couronne, pour atténur les nuisanceset améliorer la qualité de vie »

    Ensuite la requalification du Plateau qui se poursuit avec GPSO : Après le square des Droits de l’Enfant en 2017, ce fut au tour de la place des provinces – 350 000 € pour rénover l’éclairage, le réseau d’assainissement, la dalle, avec de nouvelles plantations – et la galerie commerciale – 327 000 € pour refaire l’éclairage et le plafond- en 2018. En 2019,  il est prévu de s’attaquer au square Rabelais, à l’aire de Jeux du square Jarousse et à l’allée des Carrières. Il est prévu pour cette allée de la sécurisé avec des clôtures, pour éviter le passage des deux roues, et surtout des regroupements le soir, puisqu’elle sera fermée. En dehors de cela, l’objet est de mettre en valeur le parvis de l’école, l’aire de jeux, renouveler la plalette végétale, refaire l’éclairage et aménagér des jardins partagés.

  • A COTE DE VANVES SE DEROULE UN CONGRES DES MAIRES EN COLERE MAIS SAN GILETS JAUNES

    Il n’a pas échappé aux vanvéens qu’un congrés des maires se déroule prés de vanves dans l’un des halls du parc des expositions durant lequel ils expriment  leurs colères, leurs craintes, leurs impatiences… Ils ne sont pas venus avec des gilets jaunes, mais c’est tout presque. «Parce qu’il y a un malaise, des incertitudes, des inquiétudes, on a constaté une lassitude des maires, de maires adjoints et de conseillers municipaux. Beaucoup d’élus en 2014 sont en train de partir et de jeter l’éponge. C’est un vrai sujet pour 2020, de ressources de renouvellement des générations. C’est la République qui est train d’échouer et de se fatiguer. Il faut un sursaut d’où cette campagne de communication, et cette enquête du CEVIPOF» a expliqué François Baroin président de l’association des Maires de France (AMF) qui a été offusqué comme ses collègues par ce hachstag « Balance ton Maire ».

    Les vanvéens devraient bientôt voir une campagne de communication qui s’adresse directement à eux comme aux autres français  : « Ma commune, j’y tiens !»  par voie d’affiches, d’encarts dans les journaux, relayés par les réseaux : « On ne peut pas accepter sans réagir de voir en quelque sorte notre République de proximité s’abîmer dans tous les sens du terme, c’est-à-dire se fatiguer et d’une certaine manière s’échouer » expliquait François Baroin. Une campagne d’opinion « sur la place des communes et sur ce qu’elles font». Une campagne inédite, non pas axée sur les maires, mais sur les communes, «pour mettre en pleine lumière, les réalisations, les innovations mais aussi l’engagement des maires et leurs  équipes. Car souvent, le maire est à la fois, le premier recours et le dernier espoir pour nombre de nos concitoyens. Il est le point de contact opérationnel entre les valeurs qui font notre Nation et l’humanisme de proximité, celui des petits gestes du quotidien ».

    Une campagne en deux temps  Tout d’abord «Ceci on le fait» dés  maintenant jusqu’à la fin de l’année, avec toute une série d’affiches comme «Accueillir 2,4 millions d’enfants à l’école maternelle», « Servir 8 millions de repas par jour à toutes les générations», «prêter 208 millions de livres par an», « entretenir 687 789 km de voiries» . Ensuite «Ma vie, ma commune» pendant les 3 premiers mois de l’année 2019, qui sera le temps de l’adhésion grâce à une campagne d’images représentant des habitants, un maire, des agents publics,  sur le thème «A tous les moments importants ou touchant de la vie» autour de 6 grandes thématiques : «Entourer, embellir, secourir, éveiller, innover, rassembler»

    Une enquête trés intéressante du CEVIPOF/Science Po indique que  50% sont retraités. Leur âge moyen est de 60 ans. Leur niveau d’éducation est plus important que la moyenne des Français. 1 sur 2 a été élu en 2014. 1 sur 2 travaille à temps plein. Le temps moyen passé à l’hôtel de ville est de 28H par semaine, ce qui explique une activité chronophage, avec des tâches qui s’accumulent lorsqu’ils sont en intercommunalité. Ils rencontrent des difficultés pour concilier vie personnelle et familiale, mais aussi professionnelle, avec leurs fonctions.

    48% estiment que la situation que la situation de leur commune va se dégrader, 1/3 qu’elle va s’améliorer. Ils observent une recentralisation horizontale avec un très fort sentiment de dépossession. Est-ce qu’il ne deviendrait pas seulement un officier d’état civil ? Ce lien de confiance avec les français pourraient se détériorer avec la recentralisation d’un côté, l’intercommunalité de l’autre. Face à l’Etat qui cherche à reprendre la main sur la capacité d’action des communes sur le plan financier, leur réaction est de reporter des investissements (46,2%), réduire les services offerts (25,2%), augmenter la fiscalité (16,7%). Leur source principale d’insatisfaction est le manque de moyens financiers et la lourdeur administrative. A contrario, le maire est fier d’améliorer sa commune, voir ses projets se réaliser, rendre service, rencontrer les habitants et tisser des liens indique cette étude qui montre que 1 Maire sur 2 veut abandonner son mandat en 2020, 60% dans les petites communes, 10% dans les communes de plus de 30 000 habitants.

    A cause de l’exigence des administrés qui est très forte car on assiste à un développement du consumérisme municipal. «Ils sont devenus consommateurs et n’acceptent plus aucunes contraintes» selon un maire de grande ville. «Le maire, tous les matins lorsqu’il se léve et se rase, il se demande comment il va servir sa commune. C’est cela qui est désavoué» témoignait un autre maire «Faire vivre le bien commun sans accompagnement est un sentiment général des maires» conclu cette étude