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  • A VANVES N’EST PAS EPARGNE PAR DES TROTTOIRS ENVAHIS PAR LES DEUX ROUES, GYROROUTES, TROTINETTES…

    La question d’un droit des trottoirs face au développement des trottinettes électriques, gyroroues, skateboard, et autres hoverboards qui les ont investis, est posé tant à Paris que dans ses villes riveraines, comme Vanves par exemple. Ils circulent jusqu’à 25 km/h sans se soucier des piétons  et provoquent  des accidents : 49 tués ou blessés en 2017 à Paris (+20%)….pas encore à Vanves. Mais beaucoup de vanvéens se plaignent de ce non respect des trottoirs et ont été confrontés à des cyclistes indélicats  Sans parler des clients de locations de free-flottings qui abandonnent leurs moyens de déplacements sur les trottoirs, sans se soucier des piétons, que ce soit des scooters, des vélos, lorsque leurs adeptes ne roulent pas sur les trottoirs d’une rue où il y a une piste cyclable ou un marquage au sol leur permettant de rouler même en contresens. Tout cela entrave la circulation des PMR (Personnes à mobilités réduites), des handicapés en fauteuil, mais aussi des mères de familles avec leurs poussettes…alors que la flotte s’accroît : 10 000 vélos, 5100 scooters, 500 trottinettes…sans compter le nombre de cyclistes

    C’est pourquoi les élus et les villes commencent à réagir : Les Républicains à Paris viennent de proposer d’interdire leur circulation sur les aires piétonnes dés que la loi permettra leur circulation sur les pistes cyclables. Mais aussi que toute occupation du domaine public par un opérateur de free flotting soit assortie d’une obligation de mettre en place un système de malus pour les clients indélicats qui les laisseraient à un droit gênant. Une charte de bonne conduite a été signée entre la ville de Paris et les opérateurs des flottes de free-flotting qui pourrait servir d'exemple à Vanves comme dans les villes de la Métropole du Grand Paris. Les centristes ont demandé que dans la charte de bonne conduite dédiée aux opérateurs offrant un service de trottinettes électriques, soit insérée une clause spéciale les incitant à dissuader leurs clients à rouler sur les trottoirs. En tous les cas, il apparaît de plus en nécessaire d’adopter un code de bonne conduite où sinon, ce sera bientôt la guerre entre les piétons et ses adeptes de free-flottings et hoverboards comme c’est déjà le cas avec les cyclistes qui ne respectent rien. 

  • VILLE ATTRACTIVE GRACE AU GRAND PARIS EXPRESS : VANVES A L’ENCEPHALOGRAMME PLAT

    Alors que les premières bouches de métro du Grand Paris Express (GPE) ne devraient pas tarder à ouvrir – 2020/2021 pour les premières – le réseau Guy Hoquet s’est penché sur l'activité des villes concernées en dressant la liste de celles qui sont au top, celles qui font flop, et les autres pour lesquelles rien ne se passe pour le moment :  «Le moins que l'on puisse dire, c'est que de fortes disparités sont à constater. En effet, si certaines communes profitent de l'effet Grand Paris et bénéficient d'un horizon dégagé, pour d'autres, c'est carrément la douche froide» constate Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet.

    Vanves fait parti des villes dont l’encephalogramme est plat :  «Le Grand Paris Express esr encore lointain pour de nombreuses communes qui ne le verront arriver que d'ici de nombreuses années – jusqu'à 12 ans pour les stations de métro prévues en 2030. Du coup, il ne semble pas avoir eu d'impact sur le marché immobilier de ces villes, si tant est qu'elles en bénéficient, ce qui est encore trop tôt pour le dire» indique cette étude en constatant queVanves stagne à 5 799€ en moyenne le m².  Pourtant les constructions à Vanves et dans ses lisiéres se multiplient, et le métre carré du neuf est en hausse pouvant atteindre plus de 7000. Bizarre, bizarre ! 

    Ses voisines font partie des  communes qui profitent durablement du Grand Paris : Issy-les-Moulineaux (8 621€ le m² en moyenne, +19% en 1 an). «Certaines villes, faisant office d'outsider jusqu'alors, font une entrée fracassante dans le classement et s'imposent comme celles sur lesquelles il va falloir miser à l'avenir» indique le réseau Guy Hocquet en citant  Clamart qui enregistre +20% sur ses prix au 1 semestre  2018 et comptabilise un m² à 5 949€ en moyenne. Enfin d’autres villes dégringolent et ne profitent pas de l’effet GPE comme Chaville, plus surprenant, Bagneux. «Alors même que cette dernière commune semblait sur une belle lancée il y a quelques mois, elle est désormais en pleine perte de vitesse et accuse -3% sur le prix au m² au 1er semestre 2018 par rapport à la même période de 2017, le portant à 3 915€ environ».

  • VANVES CONCERNE PAR LA MISE EN PLACE d’UNE ZONE A FAIBLE EMISSION (ZFE)

    La création d’une ZFE (Zone à Faible Emission)  à l’intérieur du périmétre de l’A 86  a été acté lundi drenier par le conseil métropolitain auquel participait le maire de Vanves comme ses 133 collégues de la métropole du Grand Paris. Il devra prendre un arrêté municipal et faire voter son conseil municipal.

    Concrétement pour les vanvéens, cette mesure s’appliquera à compter de juillet 2019 aux véhicules Crit’Air 5 et non classés, quelle que soit leur motorisation (diesel immatriculé avant 1981 ou essence), Jusqu’à 200 000 véhicules polluants pourraient être concernés dès Juillet 2019 sachant qu’ils sont déjà interdit à Paris. Mais l’objectif poursuivi est d’aller jusqu’à la fin de la circulation de tous les véhicules essence en 2030 :  Ainsi les véhicules Crit’Air 4  (diesel immatriculé entre 2001 et  2005) seraient concernés en 2021, suivi par les  véhicules Crit'Air 3 (diesel immatriculés entre 2006 et 2010 et essence entre 1997 et 2005) seraient interdits en 2022, puis à partir de 2024 les Crit'air 2 (Diesel àpartir de 2011 et Essence de 2006 à 2016) . Ainsi, seuls pourraient circuler les véhicules «propres» (électriques, hydrogènes, GPL, GNV) à l'intérieur de la Métropole du Grand Paris à partir de 2025/30  

    La mise en place d’une ZFE est une obligation légale. Le déploiement de ZFE doit être inscrite dans le projet de loi d’orientation des mobilités «qui portera ainsi l’ambition de voir ces zones se déployer dans d’autres villes françaises, notamment celles dont les seuils de concentration de polluants atmosphériques sont régulièrement dépassés. Il donnera aux collectivités les moyens de les mettre en œuvre facilement et de manière adaptée à chaque situation locale» indique-t-on au ministère des Transports. «Ce n’est pas une décision dogmatique mais une question de santé publique et une urgence climatique» constatent les élus qui défendent cette mesure.

    Patrick Ollier, président de la MGP, expliquait, encore récemment dans le JDD : «Dans l'aire métropolitaine, dans les 131 villes, il y a environ 5.000 morts par an dans la zone. Ils sont liés à la pollution. Est-ce que les maires de cette zone peuvent rester indifférents à cela ? La réponse est non».  Anne Hidalgo maire de Paris  a toujours expliqué qu’elle ne souhaite pas que des parisiens se retournent contre les élus sur le plan judiciaire parce qu’ils n’auraient rien fait dans ce domaine, dans quelques années, comme c’est le cas avec l’amiante.

    D’autres élus s’inquiètent d’une complète déconnexion avec le déploiement des nouveaux transports en commun : «C'est une chose indispensable. En revanche, ce qui m'inquiète beaucoup, c'est le rythme auquel il va falloir parvenir, en complète déconnexion avec le déploiement des nouveaux transports en commun et avec une prise en compte limitée de la question sociale » expliquait récemment un collègue du maire de Vanves. La MGP a prévu des mesures d’accompagnement, en proposant de créer un guichet unique qui permettra de coordonner toutes les aides de l’Etat et des collectivités pour l’achat de véhicules propres, qui doivent nécessairement accompagner la mise en place d’une telle ZFE.