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  • LEGISLATIVES A VANVES : PAULINE COUVENT (EELV) : « Je suis la seule qui met l’écologie au cœur de son projet ! »

    Vanves Au Quotidien – Pourquoi êtes-vous candidate dans cette 10éme circonscription des Hauts de seine ?

    Pauline Couvent : « Je me présente parce que je suis convaincue que nous pouvons construire une société plus solidaire pour les humains d’ici, pour ceux d’ailleurs qui subissent souvent nos choix de développement, et pour les animaux. Je veux aussi porter la voix d’une génération qui exige qu’on trouve des solutions pour son avenir et qu’on prenne enfin en compte le temps long dans les décisions.  J’ai envie de porter ces sujets dans le débat public créé par les élections, de convaincre les citoyens que je rencontre chaque jour en faisant campagne, et de les défendre jusqu’à l’Assemblée Nationale.

    VAQ- Dans quel  le contexte local politique particulier vous retrouvez dans cette 10éme circonscription ?

    P.C. : « C’est le renouvellement qui s’annonce sur la 10ème circonscription : A. Santini, député sortant et élu depuis presque 30 ans ne se représente pas. La circonscription a voté massivement E. Macron lors de la présidentielle mais le candidat de centre droit  est bien implanté. Cette année, il y a de nombreuses candidatures à gauche, mais parmi celles présentes sur le terrain, je suis la seule qui met l’écologie au cœur de son projet.

    VAQ - D’autant plus qu’il vous fait remonter la pente car  les écologistes ont été très absents de cette élection présidentielle ? 

    P.C. : « Il est vrai que ne pas avoir de candidat écologiste à l’élection présidentielle nous a fait sortir des projecteurs médiatiques. Mais Benoit Hamon a fait rentrer dans le débat des sujets que nous portons depuis longtemps - tels que le revenu universel ou les perturbateurs endocriniens - et sur lesquels nous avions du mal à être entendus. Diffuser nos idées, c’est la raison profonde de notre présence à l’élection présidentielle. En outre, je me rends compte que notre absence a aussi été un avantage car notre image n’a pas été associée aux scandales et aux querelles, qui ont ponctué la présidentielle : cela suscite de la sympathie à notre égard.

    VAQ - Et que Macron vous a coupé l’herbe sous les pieds en nommant  Nicolas Hulot au gouvernement ?

    P.C. : « La nomination de Nicolas Hulot est un bon signal pour l’écologie. Mais il faudra que cette « belle prise » médiatique se concrétise en actes, à la fois parce qu’il y a urgence écologique et parce que je doute qu’il reste au gouvernement si on l'empêche de mener sa politique. Pour lui, la tâche ne s’annonce pas facile car le 1er ministre n’a ni voté la loi de biodiversité ni la loi de transition énergétique lorsqu’il était député et parce que E. Macron n’a pas porté de thèmes écolos durant sa campagne. Ce choix est risqué pour ce nouveau gouvernement, car la sortie volontaire d’une personnalité aussi populaire que N. Hulot serait un échec retentissant.

    VAQ - Qu’est-ce que vous disent les électeurs ?

    P.C. : « L’accueil des électeurs est plutôt bon. Beaucoup de personnes que je rencontre voient d’une façon positive le renouvellement qui aura lieu sur la circonscription. Le grand nombre de candidats jeunes, dont je fais partie (j’ai 30 ans), est très bien perçu. Quant à ma couleur politique, je pense que, grâce aux actualités récentes comme le choix de D. Trump de sortir de l’accord de Paris, les électeurs comprennent plus que jamais que pour faire avancer les causes environnementales, il faut une volonté politique forte. Or Europe Ecologie – Les Verts est le seul parti à mettre cela au cœur de son projet.

    VAQ - Qu’est-ce que vous faîtes passer comme message politique?

    P.C. : « J'insiste sur le fait que le meilleur moyen d’aider Nicolas Hulot, c’est de voter écolo. Premièrement, cela lui permettra d’avoir des soutiens à l’Assemblée Nationale si des députés verts sont élus. Ensuite, la politique étant aussi un rapport de force, si les Français votent massivement écolo le 11 juin, cela lui permettra d’avoir plus de poids dans ce gouvernement afin de mener la politique écologiste ambitieuse dont nous avons besoin.

  • LES CANDIDATS AUX LEGISLATIVES A VANVES/ISSY : BORIS AMOROZ (FG/PC) OU L’ENFANT DU PAYS

    De tous les (jeunes) candidas à cette élection, Boris Amoroz, c’est l‘enfant du pays, qui est (presque) né à Vanves et y a vécu jusqu’à présent, aujourd’hui conseil municipal, élu et militant communiste à fond. Et comme tous ces camarades, il a très mal vécu cette rupture avec la France Insoumise après cette très belle campagne présidentielle qui a suscité des espoirs. Mais pas question de se soumettre à l’insoumi, c'est-à-dire à ces conditions pour faire l’union.

    Forcément, il y a du regret, de la déception, parfois même de la colère, et pas uniquement chez les militants communistes, car avec l’espoir suscité lors de la campagne présidentielle, ils auraient  souhaité que les législatives puissent être cette suite d’un beau rassemblement unitaire sur des contenus de changements profonds. Et qu’il  se traduise par l’élection du maximum de députés PC et de la France Insoumise, à l’Assemblée Nationale, car il y en aura bien besoin face au gouvernement et la politique mise en place par Emmanuel Macron. Les communistes ne regrettent pas cette campagne parce qu’elle a semée de très belle promesses pour l’avenir. Mais il s’agit aujourd’hui de pouvoir récolter tous ensemble, de poursuivre, avec tous et toutes celles qui aspirent à des changements profonds

    En dehors de la 10éme circonscription elle-même, à ses yeux comme pour tous ces camarades, il faut  mobiliser les gens pour ce qui n’a pas été fait au 1er tour de la présidentielle, c'est-à-dire avoir un vote progressiste, humaniste, pour se doter dans ce département d’élus qui seront du côté de la mobilisation, des salariés, des parents d’élèves, des enseignants qui se battent et qui ne vont pas laisser les mains libre à Macron pour démanteler le code du travail, l’école pour tous. La législative c’est aussi le début de la suite, de la gauche qui renonce pas, qui doit relever  la tête et reconstruire au lendemain de cette présidentielle, dans le cadre de la recomposition qui s’opère. Et Boris Amoroz ne manque pas de courage, même s’ils sont peu à l’entourer sur cette terre de mission pour le PC, faisant campagne sur les places, marchés, bouches de métro…avec ses tracts sur « l'école de l'égalité », « L'hôpital en crise, il faut une politique santé de service public », « Tous mobilisés pour défendre nos bureaux de Poste ! », « Pour un droit au logement digne pour tous ! », «Défendre nos emplois et les services publics » et  « L'été, ce n'est pas fait pour casser le code du travail ! »

  • CHANTIER DU GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : DES DEROGATIONS MALGRE LES NUISANVCES POUR EVITER LE REPORT DU RIPAGE DE LA DALLE

    A l’occasion d’une question sur les nuisances sonores du chantier de la future gare Fort d’Issy – Vanves – Clamart, localisée à la jonction d’Issy-les-Moulineaux, de Vanves, de Clamart et de Malakoff, du Grand Paris Express posée par le groupe PS au Conseil municipal du 31 Mai, Pascal Vertanessian a été amené à apporter des précision sur les mesures tendant à sécuriser le planning d’exécution des travaux du Grand Paris Express.

    « Elles consistent en la possibilité pour la Société du Grand Paris (SGP) de demander aux Maires concernés par les travaux, d’accorder une dérogation à la réglementation relative aux nuisances sonores en vigueur sur leur territoire, notamment concernant les travaux bruyants et chantiers de BTP. Sur Vanves l’arrêté municipal du 28 mai 2002 « de lutte contre le bruit » établit dans son article 6 que : « sauf urgence caractérisé, les travaux bruyants sur la voie publique ainsi que les chantiers sont interdits de 19 h à 7 h 30 les jours ouvrables, les dimanches et les jours fériés ». La SGP nous a signalé le 14 mars dernier par courrier que les travaux entraient dans leur phase de génie civil sous tabliers ferroviaire SNCF du 17 avril au 12 août 2017. Une étape décisive visant la réalisation des parois moulées de l'enceinte de la station et de la dalle préfabriquée destinée à la recouvrir, à la suite d'une opération de ripage devant se dérouler du 12 au 16 août 2017. Cette opération de ripage imposant l'interruption de la circulation des trains SNCF, sur environ 4 jours, le créneau avait été défini avec SNCF il y a plus de 3 ans. Or des aléas découlant de problématiques liées à la libération d'emprises de la SNCF ou à des aspects géotechniques ont provoqué des retards nécessitant un ajustement temporaire des horaires de chantier…Sans lequel la prochaine interruption de circulation devrait être reportée à l'été 2019, décalant d’autant la poursuite du chantier et l'ouverture de l'ensemble de la ligne 15 sud. En conséquence dans son courrier la SGP demandait un aménagement des horaires comme suit : 7h00 à 22h00, du 17 avril au 5 mai 2017 et du 6 juillet au 11 août 2017 (excepté les samedis, dimanches et jours fériés). Et, entre ces 2 périodes, sans interruption (24/24, 7/7) du 8 mai au 5 juillet 2017. L’accord donné à ces dérogations a été clairement conditionné au respect des engagements pris par la SGP pour limiter au maximum les nuisances sonores générées pour les riverains. La SGP a en effet détaillé en réunion publique du 25 avril dernier les mesures, d’ordre technique ou organisationnel, prises pour limiter les nuisances sonores notamment la nuit : Ajout de bâches acoustiques autour du chantier. Camions de livraisons (béton, ferraillage…) stockées sous la dalle, après la bâche acoustique.  Limitation au maximum des bips de recul de jour, interdiction la nuit. Aménagement de la zone de chantier afin de limiter la marche arrière des véhicules. Création d’une aire de retournement côté Montholon afin d’éviter le recul des camions de livraison. Le chantier arrivant, par ailleurs, dans une phase enterrée, les nuisances sonores devraient être atténuées » a-t-il indiqué en assurant que « la Commune reste vigilante sur cette question et travaille en étroite coordination avec la SGP ainsi que les associations de riverains qui sont régulièrement informés de tous les évènements concernant la vie du chantier et qui peuvent faire valoir leurs propositions ».