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  • CAMPAGNE LEGISLATIVE A VANVES/ISSY : UN DUEL ATTAL-COSTE SE PROFILE A LA VEILLE DU 1er TOUR,

    Dans la 10e (Issy les Moulineaux/Vanves) fief André Santini (UDI) depuis 1988 où  Emmanuel Macron a obtenu 37,5% au 1er tour, 6 jeunes de moins de 40 ans postulent à la fonction de député sur 127 candidats : Jeremy Coste (UDI),  Gabriel Attal (LRM) Boris Amoroz (FG/PC) , Thomas Puijalon (PS), Pascale Couvent (EELV), Messaoud Zazoun (Allons Enfants). Les jeux sont très ouvert. A tel  point que  certains prédisent un basculement si les sondages se vérifient en donnant plus que la majorité absolue aux candidats de la République en Marche, préfigurant un duel Attal-Coste pour le second tour.

    Le ticket Coste/Santini pourrait se révéler une erreur de casting, la majorité UDI/LR étant divisée, les élus Républicains des deux villes n’ayant pratiquement pas fait campagne pour le candidat UDI, à quelques exceptions, avec Maxime Gagliardi et Philippe Thieffine pour Vanves. La plupart des militants et élus LR sont  prêt à voter au 1er tour pour le général Soubelet (DVD) qui joue les trublions, et que les vanvéens  voient le  plus souvent jouer les consultants sur BFM lorsqu’il y a des atentats, que sur le terrain dans leur ville, sauf le samedi matin, où il passe en courant…d’air. Mais ce n’est pas tout, car beaucoup d’élus et de militants UDI sont prêt à voter pour le candidat d’En Marche sans le déclarer ouvertement – certains ont même signé au comité de soutien de J.Coste pour être tranquille - de peur de se faire réprimander par le maire de Vanves, certains d’entre eux ayant essuyé quelques remises au pas fermes ses derniers jours.

    Gabriel Attal (LREM) a rassemblé plus de 200 isséens mardi soir à Issy les Moulineaux avec Catherine Barbaroux, présidente d’En Marche, à l’école Anatole France, alors  que Jeremy Coste (UDI) en a réunis  autant hier soir à l‘école Voltaire à Issy les Moulineaux. Le premier qui a visité ses derniers jours, de nombreux commerçants à Vanves, bénéficie de soutiens qui ont fait du bruit dans la ville  avec Alain Toubania, ex-maire afjoint du commerce – « Je sais que Gabriel Attal, que j’ai côtoyé, est l’homme de confiance qu’il nous faut » - et Hanna Sasportas, ex-consillère municipale qui a choisit de soutenir « le candidat le plus honnête et droit. Le sens des responsabilités de Gabriel Attal et sa fidélité à ses valeurs sont des atouts essentiels pour notre circonscription »

    Jeremy Coste (UDI) bénéficie du soutien de tous les maires de GPSO à l’exception de ceux des villes de Chaville et de Sévres, car « il sera un député avec lequel nous pourrons agir utilement. Il respectera le travail accompli depuis 30 ans au service de ce territoire d’excellence et solidaire. Nous soutenons ainsi avec force sa candidatire pour que la France Réussisse » signent André Santini, Bernard Gauducheau, Pierre Christophe Baguer et Hervé Marseille dans une lettre commune distribuée dans les boutes à lettre avec des messages de soutien dans la plaquette présentant son projet de Denis Laghero conseiller départemental de Meudon, d’Erwan Matin, conseiller municipal de Vanves, et d’Isabelle Debré, vice présidente du Sénat

    La tension est monté ses derniers jours sur les réseaux sociaux entre ses deux candidats qui devraient se retrouver face à face au second tour,  et leurs équipes… avec une évolutiion très intéressante du discours du poulain d’André Santini : Alors qu’il ne disait que pis que pendre de ses candidats macronistes qui marchent pour la gauche, ne voilà t-il pas qu’il se présentait comme « centre gauche » sur BFM et adoptait une attitude de candidat dit « constructif » à l’instar des Gilles Boyer, Thierry Solére etc… Mais les macronistes ne sont pas dûpes de ce nouveau discours dans l’entourage de Gabriel Attal qui garde son calme et continue son bonhomme de chemin en nayant fait circuler une "Gaby Mobil" dans la circonscription (sur la photo) ses derniers jours: Une preuve de plus que son adversaire est en train de perdre pied après quelques râtées de campagne

  • LE DIFFICILE COMBAT DES INVISIBLES DE LA CAMPAGNE LEGISLATIVE A VANVES/ISSY !

    Ce n’est pas leur faute, mais au moins deux candidats, et non des moindre vu leur étiquette politique,  à cette élection législative dans la 10éme circonscription des Hauts de Seine, ont du mal à percer. Tout simplement, parce qu’ils ont souffert, l’une, Pauline Couvent,   de l’absence d’un candidat écologiste à l’élection présidentielle, l’autre Thomas Puijalon, de la défaite du candidat socialiste,  Benoït Hamon et surtout de l’hémorragie d’une bonne partie des militants socialistes  progressistes partis rejoindre En marche. Rencontre avec ses deux candidats.    

  • LEGISLATIVES A VANVES : THOMAS PUIJALON (PS) : « C’est si compliqué de se montrer socialiste ! »

    Tous les fidéles d’entre les fidéles ont participé à la réunion publique de Thomas Puijalon (PS) à l’école Marceau mardi soir. « Toujours accroché et motivé » comme l’expliquait Philippe Goavec  (sur la photo avec Thomas Puijalon au marché) secrétaire de section (par intérim) du PS de Vanves. « On n’est pas mort ! Il y encore des débats à mener, et des valeurs à défendre !  Même si on a encore des passages à vide, il y a une place à prendre ! » a-t-il déclaré. « Le cadavre vit encore. On construit une nouvelle histoire après tout ce que l’on a apporté. C’est dans cette filiation que nos candidats se présentent : La justice sociale, l’intelligence collective » a ajoutée Valérie Mathey(PS) conseillère municipale. Pour Thomas Puijalon (PS) candidat et conseiller municipal d’Issy les Moulineaux, c’est un fil conducteur conducteur.

    « Pour la 1ére fois, André Santini n’est pas présent. Cette circonscription ne nous est pourtant pas acquise. Mais tout est possible, rien n’est écrit » a déclaré Philippe Goavec en constatant qu’au travers des forums citoyens, Thomas Puijalon a modifié la manière de faire la politique : « Il faut renouveler les pratiques et les faire évoluer ! ». Occasion pour le candidat PS d’expliquer que ses adversaires ont découvert la démocratie participative, les deux candidats LR/UDI et de la République en marche, souhaitant associer les électeurs à l’élaboration de la loi, le premier en proposant un comité local de la circonscription constitué de citoyens tirés au sort, le second  à travers des ateliers législatifs. « Je n’aime pas cela car c’est « venez donner votre avis, puis on sort son projet (tout préparé) ». Je suis pour la démocratie collaborative parce que fondé sur l’émulation »

    Il a surtout remercié les 25 militants dont le 1er Secrétaire fédéral d’avoir pris le risque de venir à cette réunion pour exprimer sa libre expression. Notamment face aux réseaux sociaux. « C’est si compliqué de se montrer socialiste. Alors que beaucoup ont venu leur âme. On est là pour défendre le PS autour de toutes ces conquêtes sociales, le pluralisme politique, car la démocratie a besoin des opinions contraires. Je ne me satisfait pas d’un parti unique, avec d’un côté, dans le rôle de clown, un JL Mélenchon qui ne se mélange pas au peuple, et l’autre un épouvantail (Le Pen), et d’un président qui veut instaurer un gouvernement des meilleurs parmi les meilleur ». Ce qui ne l’empêche pas d’expliquer qu’il ne  se reconnait pas dans une ligne qui vise à l’échec de Macron, en espérant qu’il négocie un programme commun avec les députés, ni dans le débauchage (auquel s’est prêté Sarkosy) qui n’est pas démocratique, ni moderne en ironisant sur le renouvellement avec collomb, Cohn  Bendit et Bayrou, ni dans la "guerre des roses" : « La force des socialistes est de chasser en meute. Ce qui m’importe est d’avoir un groupe. Ceux qui prennent le risque de diviser, ont peur de se retrouver minoritaire ! »