Le député de Vanves a fait le buzz cet été malgré les vacances, notamment sur Paris Match avec non seulement une photo avec Lionel jospin, dans un article sur « La jeune garde macroniste se ressource en Bretagne et croise... Jospin » mais une interview incroyable où il se déclare fan de d’Oreslan « Vanves - Gabriel Attal : « J'ai monté le fan-club d'Orelsan à l’Assemblée » et un troisiéme où il explique comment il s’est engagé pour la libération d’Ingrid Bettencourt … après cet échange aigre-doux avec son pédécesseur dans un EHPAD d’Issy les Moulineaux raconté par le Canard Enchaîné. Trois articles en un mois dans Paris Match, un record pour un député de Vanves et de la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves/Issy). A tel point que l’ex-député UDI de Vanves/Issy qui le poursuit de son ire, a écrit à la rédaction en chef de ce magazine pour s’en plaindre ( ?) .
Gabriel Attal (sur la photo avec Edouard Philippe) fait parti de la bande de Poitiers qui s’est retrouvé cet été justement sur une île du Golfe du Morbihan (l’île aux Moines), où justement il séjourne, et qui a fait parler d’elle dans la presse avec cette photo de Lionel Jospin. Cinq députés de la majorité (Matthieu Orphelin, Guillaume Chiche, Aurélien Taché, Marie Lebec et Gabriel Attal) et un conseiller du président (Stéphane Séjourné) – sur laquelle le JDD du dimanche 20 Août 2018 a titré : «La petite bande qui agace le premier Ministre» - surveillé de très prés par les proches d’Edouard Philippe, à qui l’on prête beaucoup parait il. Une bande des cinq qui s’est élargi, se situant clairement à gauche du gouvernement, « plus macroniste qu’eux, tu meures », dont les initiatives et les petites phrases agacent aussi, et dont Le Monde du 11Août dressait le portrait de deux d’entre eux, Guillaume Chiche et Sacha Houillé, en laissant entendre que «la jeune garde macronienne jugent que le dispositif présidentiel devrait être renforcé » après l’affaire Benalla. « Rien de tout cela n'est une affaire d'État. La réalité c'est que, avec cette affaire, l'opposition et les médias font 15 tonnes de mousse avec 150 grammes de savon » commentait Gabriel Attal
Depuis l’affaire Benalla, jusqu’à la démission de Nicolas Hulot, avec entretemps les vacances, cette garde prétorienne croyait possible de reprendre la main : « La séquence a peut être été compliqué médiathiquement, mais il n’y a pas de remise en cause de la ligne politique. La capacité du président à réformer est intacte et les réformes à venir vont le montrer » estimait Gabriel Attal dans Le Monde du 1er Septembre. La preuve : La décision d’annoncer le prélévement à la source mardi soir par le premier Ministre avec les tergiversations du gouvernement et du président. Pour ce qui concerne Nicolas Hulot, Gabriel Attal soulignait la « fragilité » de cet ex-ministre venu de la société civile, en lançant, avec une pointe d’amertume, en sa direction : « Je suis sûr que notre bilan lui fera, dans quelques années, regretters, sa décision ! »
Enfin, la grande affaire de cette année 2018-19, ce sont les élections européennes : Gabriel Attal considére que « la droite modérée a un choix de cohérence à faire » en visant les centristes de l’UDI avec Jean Christophe Lagarde, les constructifs avec Agir (Frank Riester), Gilles Boyer… « Il ne serait pas logique que les proeuropéens ne partent pas à la bataille unis, alors que nous sommes sur la même ligne. Le cas contraire laisserait penser que certains font de la politique politicienne pour des siéges » prévient il. Peut être sera t-il présent ce soir à la réunion de rentrée des Marcheurs Vanvéens