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  • A VANVES, DES COLLEGIENS TRAVAILLENT SUR LA GRANDE GUERRE ET LES EXPLOITS D’ANCIENS ELEVES DE MICHELET

    Les vanvéens ont encore une semaine pour découvrir au CDI de Michelet,  dans le cadre du travail sur la Mémoire, sur la Grande Guerre, le travail des  éléves de deux classes de 3éme. Ils ont réalisé des « unes »de journaux ou revues et des BD qui ont été présenté à travers cette exposition dans le cadre de la semaine de la presse et qui a été prolongé jusqu’au 28 Avril.

     

    La première a réalisé un travail sur les BD de l’époque. Ils ont recherché des images prises dans ces BD d’époque pour reconstituer un récit sur des faits réels et notamment à partir de faits d’armes qui ont touchés des anciens éléves du lycée : Ils ont ainsi réalisé une BD sur « le régiment tricolore - Le diable rouge » en s’inspirant du palmarés de Michelet où Paul Chapelle, l’un des deux fréres dont une rue de Vanves porte les noms, est cité plusieurs fois et du livre d’or du lycée qui précise l’itinéraire et l’ardeur au combat du jeune soldat. Ils se sont inspiré de l’agenda du grand père de Jacques Marillier, ancien éléve de Michelet qui leur a donné une copie pour reconstituer l’histoire « d'un carnet de poilu caché et retrouvé » : Gaston Marillier faisait parti du 160e régiment d’infanterie qui a été blessé à Verdun et plusieurs fois emprisonné. Ses élèves ont essayé ainsi de faire comprendre dans des vues illustrées, ce que ressentaient ces prisonniers. Justement la seconde classe a travaillé sur ses journaux de poilus et de prisonniers de l’époque, en reconstituant des « unes » avec l’aide du professeur d’art plastique, Eric Giraud avec des textes  et des dessins à partir de textes et de documents authentiques.

    Jocelyne Grandiau, professeur de lettres classiques  est à l’origine de ce travail autour de la « Grande guerre » à l’occasion des célébrations de son centenaire, en collaboration avec Véronique Haziza, professeur documentaliste du collège,  avec pour chaque année scolaire des thémes : Elle fait travailler actuellement ses élèves sur les « unes » des revues municipales qui touchent aux événements locaux qui se sont déroulées à cette époque dans ces communes et sur les célébrations du centenaire organisées dans ces villes.

    L’année scolaire suivante (2017-18) sera consacré à deux parcours de mémoire, avec un travail sur les monuments aux morts dans les villes du sud du département, et sur un autre théme dans le nord du 92, avec la réalisation de petits clips vidéo diffusé sur la web radio du lycée présentant un ancien éléve du lycée Michelet qui a combattu durant cette grande guerre, et ils sont nombreux, illustres ou anonymes, morts au combat ou revenu traumatisé  avec  des témoignages bouleversants : Ainsi sont cités dans cette exposition, sur de petites fiches,  en  dehors de Paul Chapelle et Gaston Barillier, Charles Peguy, Alain Fournier, Maurice Genevoix, Alain, Louis Ferdinand, Louis Pergaud, Appolinaire,Jacques et Gilbert Fleury…  

    Elle terminera en 2018/19 par un travail sur l’hôpital militaire qui s’est installé dans le lycée entre 1914 et 1919, et sûrement sur les hôpitaux militaire qui ont marqué cette époque. Son objectif est bien sûr de faire un livre sur tout ce travail avec des éclairages de spécialistes.

    Elle a reçu le label de la mission du Centenaire pour ce travail auquel elle essaie d’intéresser des associations d’anciens combattants pour obtenir quelques subventions. Elle a pris contact avec l’ONAC (Office National des Anciens Combattants) dont l’une des missions est la Mémoire, notamment en lien avec l’éducation nationale. Mais curieusement aucun professeur d’histoire ne s’est intéressé ce qu’elle fait.  

  • DES PRIVILEGIES A VANVES ONT DECOUVERT LA CITE MUSICALE AVANT SON INAUGURATION SAMEDI

    Quelques uns des professeurs et des élèves du conservatoire de musique de Vanves ont visité ces derniers jours  la Seine Musicale à l’occasion de journées portes ouvertes aux musiques amateurs, qui sera inaugurée ce week-end en présence sûrement d’élus et de personnalités vanvéens. Tous ceux qui l’ont découvert en avant première sont ressortis de leur visite quelques peu « soufflés » comme l’a exprimé l’un d’entre eux.

    Ils se sont retrouvés sur un parvis immense avec son écran géant leds de 800à m2 où est projeté en accéléré un film sur sa construction, avant d’entrer par des portes monumentales en verre. Une rue intérieure  dessert des magasins, des restaurants avec les accès à la grande Seine de 4000 à 6000 places, à l’auditorium de 1150 places, situé dans le globe avec en dessous, le foyer, des studios d’enregistrements,  jusqu’à la terrasse donnant sur la pointe aval avec cette vue magnifique sur Sévres et Boulogne. Un bâtiment à dominante béton, qui  cache en fait une grande technicité. Et qui a nécessité  « de grandes précautions acoustiques : Ainsi  deux acousticiens renommés ont été  chargés de concevoir une coque en béton de plusieurs épaisseurs hermétique au son et de sélectionner les matériaux susceptibles d’assurer une qualité sonore.

    La grande salle de 6000 places qui bénéficie d’une flexibilité d’usage hors du commun est impressionnante : 40 m entre le dernier siége tout en haut et la scène avec des scènes latérales pour stocker des décors.  Il parait que ce sera « la seule salle en France capable de proposer jusqu’à six spectacles en 48 heures, grâce à ses gradins rétractables dans sa partie inférieure et à son espace scénique entièrement mobile et évolutif ». La visite se poursuit  dans ce globe avec sa coque en bois stressée dont le visiteur peut faire un  tour intérieur avec des vues impressionnantes sur l’environnement, comme ce grand voile revêtu de plus de 1000 m2 de panneaux solaires qui suivront le soleil dans sa course :  « L’œuf abritant l’auditorium représentait également un véritable défi en soi.  La coque en béton a été recouverte d’une résille en bois à double assise autonome conçue par l’allemand Hess, qui supporte une structure vitrée. La charpente bois a été posée par couronnes du bas vers le haut tandis que le vitrage a été mis en œuvre du haut vers le bas, pour créer un « parapluie » étanche » expliquait l’un des guides de cette visite. A l’intérieur de l’oeuf un Auditorium de 1 100 places, dédié à la musique classique et contemporain, au design visant à créer un sentiment d’intimité visuelle et acoustique, partagée, avec un plafond étonnant en forme de vague. Tout au long de cette visite, l’œil attentif du visiteur remarque ses rampes avec une plaque en braille au bout indiquant l’étage, ou ses petites prototcactiles au sol pour guider les mal voyants, car le bâtiment a le Label Haute Qualité d’Usage délivré par le CRIDEV (Centre de Recherche pour l’Intégration des Différences dans les Espaces de Vie).

     « Un grand navire va lever l’ancre » constatait dans la revue des Hauts de Seine, Jean Luc Choplin, président du Comité de programme de STS Evénements à la Seine Musicale, qui  souhaite « permettre à toutes les musiques de sonner ensemble. De Haendel à Hendrix : de la musique classique, de la musique pop, électro, de jazz, du rock. Mon ambition, c’est aussi de faire de ce lieu une destination, un endroit où l’on va parce que l’on est certain que l’on va y trouver quelque chose, des concerts, des spectacles, mais aussi des expositions, des installations de plasticiens, des installations sonores »…  « Il s’agit d’en faire un lieu de destination et pas seulement un lieu de concerts »

  • LA PHOTIO DU JOUR A VANVES : L'AFFICHE DU CANDIDAT UDI AUX LEGISLATIVES

    « Comme je l’avais indiqué aux responsables UDI de notre commune avant le début de la campagne des Primaires, leur non engagement dans cette campagne induirait mon non engagement personnel dans celle des législatives.Or, qu’il s’agisse des Primaires ou de l’actuelle campagne des présidentielles, j’attends toujours leur engagement de terrain. Et le premier tour des présidentielles a lieu dans cinq jours. Je tiendrai donc parole et n’assumerait aucune responsabilité dans la campagne des législatives.  A l’UDI de s’assumer. Il sera en outre très difficile aux adhérents LR d’apporter leur soutien à un candidat qui a traité l’UMP de parti caporaliste, qui a déclaré que l’UMP appartient au passé et qui ne regrette pas d’avoir soutenu Bayrou en 2012. Et j’en passe ». Voilà ce qu’a déclaré un élu LR, maire adjoint d’Issy les Moulineaux, responsable de la section LR d'Issy, lors d’un conseil municipal privé, c'est-à-dire réunissant l’ensemble des groupes de la majorité d’Issy les Moulineaux, après avoir constaté la forte participation de l’UDI à la campagne présidentielle comme l’a affirmé le maire de Vanves. Sans commentaires !