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  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    ETAT D’URGENCE : Bernard Gauducheau comme ses 36 collègues des Hauts de Seine seront présents cet après midi à la Préfecture des Hauts de Seine pour être informés des dispositions prises par l’Etat durant cette période d’Etat d’urgence qui a été prolongé de 3 mois hier soir par l’Assemblée Nationale et pour recueillir leurs suggestions. « Il est indispensable que l’administration de l’État travaille en étroite liaison avec les élus pour assurer un haut niveau de protection des Français » a affirmé Bernard Cazeneuve. L’enjeu étant, pour la Place Beauvau, d’apporter une « réponse adaptée et rapide aux interrogations des maires ». François Baroin président de l’AMF qui a présidé un rassemblement de 2000 maires au Palais des Congrés hier matin (sur la photo) en présence du Chef de l’Etat, avait souhaité que "les maires soient mieux informés des décisions concernant leur territoire et mieux associés aux mesures qui seront prises et mises en oeuvre. Si les villes apportent déjà leurs contributions, vidéoprotections, mobilisation des polices municipales, les maires peuvent contribuer à recueillir des informations sur les risques et les menaces. La lutte contre la radicalisation est désormais l’une des missions prioritaires des CLSPD (Contrats locaux de la Sécurité et de Prévention de la Délinquance). Mais les maires souhaitent être mieux informés sur la présence d’individus présentant une forte présomption de dangerosité, être associé au suivi indispensable des foyers de radicalisation et d’endoctrinement que constituent certains lieux de cultes…"

    POLICE MUNICIPALE : « Je sais que je peux compter sur votre concours et vos 3900 polices municipales qui jouent un rôle complémentaire, de celui de la police nationale et de la gendarmerie. Je les sais exposées également au risque, et je n'oublie pas la mort de Clarissa Jean-Philippe policière municipale (assassinée le 8 janvier à Montrouge). Le gouvernement entend à vous aider à mieux protéger vos agents de police municipales en finançant leurs équipements et en apportant aux maires qui le souhaitent les armes qui seront prélevées sur les stocks de la police nationale» a déclaré François Hollande devant les maires. Un pierre dans le jardin du Chef de la police municipale à Vanves, mais est-ce que le maire de Vanves écoutera le Président de la République dans ces circonstances exceptionnelles, puisqu’il y a toujours été hostile ?

    HOMMAGE : Quelques vanvéens étaient présents parmi les 150 participants rassemblés mardi en fin de matinée, dans la cour des Invalides pour l’hommage et les honneurs militaires à Yvette Farnoux, grand croix de la Légion d’Honneur : Isabelle Debré vice présidente du Sénat, Bernard Gauducheau, maire de Vanves, Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargé des anciens combattants, Jacques Landois et Laurent Lacomére, ex-maires adjoints et président du comité local de la Légion d’Honneur pour ce dernier, le général Giraud … aux côtés d’Edith Cresson, ex-premier ùministre dont son mari avait été le conseiller politique, le général Kelche grand chancelier de la Légion d’Honneur … et beaucoup d’amis de la famille. Une cérémonie simple avec le cercueil porté par dix soldats, déposé au milieu de cette grande cour, plusieurs orateurs qui ont rappelé son combat dans la résistance, en insistant sur le mot « résister », dans les camps contre la mort, comme Annette Schalut président de l’association Ravenbruck, sur le mot « mémoire » avec son implication dans ses associations qui invitent les jeunes à ne pas oublier, comme Mémoires et déportés d’Europe. Après la sonnerie aux morts, la minute de silence, la Marseillaise, sa fille a superbement chanté le « chant des Marais » (ou chant des déportés) qu’Yvette et Abel Farnoux chantaient ensemble devant le monument où sont inscrits tous les noms des déportés vanvéens dans le square du carrefour de l’insurrection lors de la journée nationale des déportés

  • L'IMAGE DU JOUR A VANVES

    Isabelle Debré, vice présidente du Sénat derrière Gérard Larcher, président du Sénat,  au Congrés de Versailles écoutant le Président de la République, lundi dernier. Elle était au deuxième rang, derrière celui des ministres régaliens et du Président du Sénat, et devant l'ensemble des parlementaires. 

  • LENDEMAIN D’ATTENTATS A VANVES : Minute de silence, campagne suspendue mais pas les polémiques

    Bernard Gauducheau est arrivé juste à temps pour présider la minute de silence à midi sur le perron de l’hôtel de ville de Vanves lundi dernier, entouré de quelques maires adjoints et d’une bonne partie du personnel communal qui avaient pu se libérer pour se regrouper sur le parvis. Il arrivait du Conseil régional (sur la photo lors d'une aparté avec JP Huchon, Chantal Jouanno, Geoffroy Didier et Laurent Lafon dans l'hémicycle) où une séance exceptionnelle s’était déroulée, en dehors du temps politique et celui suspendu de la campagne électorale,  pour rendre hommage  aux victimes de «événement tragique, brutal, inadmissible, sans distinction de parti ou d’organisation ». Michelet, Le LEP Dardenne, le collège St Ex et les écoles vanvéennes avaient ré-ouvertes où cette minute de silence a été respectée, peut être plus qu’au lendemain de Charlie Hebdo et de l’hyper Casher. Tout simplement parce que ce n’étaient pas des journalistes ou une communauté religieuse qui étaient visé, mais « nos jeunes concitoyens,  » comme l’ont si bien exprimé certains présidents de groupe politiques  et « cette ville de Paris si belle et si ouverte », avec justement ses quatiers où cette jeunesse parisienne et francilienne  se retrouvent  pour « se distraire, manger en famille ou entre amis, écouter de la musique, regarder, regarder un match de foot, se promener »… » parce qu’elle « incarne tout ce que ces fanatiques religieux exècrent ». 

    D’ailleurs, comme beaucoup l’avaient remarqué dés Samedi matin, les jeunes vanvéens qui ont l’habitude d’aller passer leurs soirées à Paris, avaient pris un air grave et sombre, peu causant. D’autant plus chez ceux qui n’étaient pas loin ou qui ont perdu un ami ou une connaissance. Le fait d’avoir laissé ouvert le PMS André Roche pendant ce week-end,  contrairement au parc F.Pic, a permis à beaucoup de jeunes de faire baisser la pression ou la tension en allant courir sur la piste d’athlétisme, faire un tennis sur les courts, jouer au ballon sur la pelouse synthétique du terrain J.Saccard,  et à beaucoup de familles de sortir les enfants alors que le temps clément s’y prêtait bien. Même si cela ne faisait pas plaisir à certains gardiens, dont un très zélé, a mis tout le monde à la porte à 17H30 samedi après midi, parce qu’ils étaient les seuls communaux à travailler. « Il faut montrer que la vie continue, pas se planquer, ne pas tout arrêter ou sinon c’est leur donner raison » revenait souvent dans les propos de plusieurs vanvéens. « On est certes en guerre !  Mais on peut vivre en guerre ! » ajoutait le préfet de région, Jean François Carenco, hier en invitant tous les franciliens « ne pas céder à la panique ».

    L’ambiance lundi matin, sur la ligne 13, n’était pas la même qu’à l’habitude au départ du Plateau de Vanves-Malakoff, avec beaucoup moins de monde à l’heure de pointe, des visages graves, un certain silence qui a été remarqué le plus souvent dans les gares parisiennes et leurs galeries marchandes. Si Bernard Gauducheau a participé à l’hommage du Conseil régional le matin, Isabelle Debré, Vice Président,  a assisté au Congrés à Versailles l’après midi pour écouter le discours de François Hollande. Un événement couvert par le journaliste Vanvéen de Paris Match, Bruno Jeudy. Et le lendemain, elle était bien sûr au Sénat pour assister en fin d’après midi à une séance de questions orales en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement sur les attentats et ses conséquences. Mais contrairement aux lendemains des événements du 11 Janvier, la politique et le arrières pensées électorales ont repris le dessus comme ce fut le cas au Conseil Régional notamment sur le thème de la sécurité dans les transports qui a fait l’object d’une réunion exceptionnel du STIF hier matin, mais aussi des lycées.

    « On ne peut pas rester sans mesures concrètes au niveau des transports et des lycées » demandait Laurent Lafon président du groupe UDI où siège le maire de Vanves. Valérie Pécresse (LR) s’est faite plus précise en reprenant certains éléments de son programme : «La Région doit participer à un déploiement de la sécurité sur les territoires… en votant un fonds pour participer à l’équipement en  portiers électroniques des lycées avant Noël, en réactivant la convention avec le ministère de l’intérieur pour aider à s’équiper la gendarmerie et les forces de la police nationale, en répondant aux demandes de la RATP et de la SNCF déjà formulées au moment de Charlie Hebdo» a-t-elle expliquée. « On doit prendre des décisions pour assurer la sécurité dans les transports et les lycées. Si l’on doit renforcer la présence humaine, n’hésitons pas à recruter » a demandé Pierre Laurent (FG/PC) tout comme Guillaume Vuilletet (UDE). Muriel Genoux (PRG) a  carrément demandé de fermer les lieux de culte où se développe le radicalisme.

    Jean Paul Huchon (PS) a invité ses collègues à ne pas  se prêter au jeu de la surenchère dans les propositions plus ou moins fantaisistes, comme les portiques électroniques qui freineraient la fluidité de la circulation des voyageurs dans des gares hyper fréquentés selon les spécialistes. Mais à peine avait il terminé qu'une autre polémique se développait sur le fait que l'un des terroristes était conducteur de bus à la  RATP.