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  • LES SERVALS DE VANVES : L’HISTOIRE D’UNE PASSION PAR LE RUGBYNISTERE

    Si le dimanche c’est jour de foot à Vanves, le samedi c’est jour de rugby depuis plus d’un an maintenant grâce aux Servals de Vanves créé par 4 frères, ex-lycéens de Michelet,  dont le blog relate les exploits régulièrement grâce à l’un de ses trois fondateurs Laurent Cazenave-Lacroutz.  Un article voilà plus de deux mois relatait « la superbe histoire de la création des Servals de Vanves, entre obstacles et satisfactions ». Il était paru sur un site dénommé  LeRugbynistere.fr qui est « le site de Rugby indépendant No 1, créé par deux passionnés d'Ovalie ». ... avec ses chroniques, ses prononstics, son blog où il  invite occasionnellement ou régulièrement, ses coups de coeur à s'exprimer à travers leur chronique.

    L'équipe de Vanves ne vous dit sûrement rien, pourtant, l'histoire des Servals – du nom du félin de la savane africaine – vaut la peine d'être contée. À l'origine du projet, trois frères, dont Laurent Cazenave-Lacroutz, qui souhaitait jouer au rugby sans avoir à subir le rythme d'une équipe s'entraînant plusieurs fois par semaine. Lui vient alors l'idée de créer un club avec ses frangins pour pratiquer un rugby axé sur le jeu et accessible à tous. Bref, un rugby basé sur le plaisir, le partage et les fameuses valeurs © du ballon ovale. Ce sera finalement du rugby à 7, plus ludique que le 15, qui fait surtout la part belle au jeu de mouvements tout en restant accessible aux débutants : « la ville de Vanves (92) a été séduite par notre projet et nous a généreusement laissé utiliser leur terrain synthétique de... foot. Mais quand on aime jouer, on joue même s'il n'y a pas de poteaux. Le terrain trouvé, il fallait faire venir des joueurs partageant notre vision du rugby et souhaitant jouer à 7. Nous avons prospecté dans le lycée de notre ville, lycée où j'avais notamment pu côtoyer des joueurs comme Hugo Bonneval et Nicolas Garrault (avec qui je jouais en équipe de jeunes à Clamart). On a débuté comme ça et on s'est lancé, un peu dans l'inconnu » explique Laurent Cazenave Lacroutz. 

    Les premiers entraînements, en septembre 2013, rassemblent une vingtaine de joueurs, de 15 à 40 ans. On y trouve des lycéens comme des élèves de classes préparatoires, des universitaires... « Nos entraînements étaient fondés sur trois piliers : un maximum de jeu libre (1h-1h10 de jeu sur 1h45), des exercices que chacun pouvait proposer et mettre en place (tout le monde pouvait être l'entraîneur d'un jour) et une bière (ou un coca pour les plus jeunes) et un goûter à la fin des entraînements, occasion de se connaître et de partager comme en minimes ou en cadets ». Sauf que, comme dans n'importe quelle équipe, l'hiver fait baisser drastiquement le nombre de joueurs. Viennent les premiers obstacles, sans compter sur des footballeurs peu désireux de partager leur terrain. Heureusement, au printemps, des matchs sont organisés, à 7 comme à 15. « On a vraiment apprécié malgré de belles branlées. L'immense satisfaction que je retire de cette première année est d'avoir pu faire découvrir le rugby à de nombreux débutants et le sentiment d'avoir contribué à la découverte de ce magnifique sport auprès d'un public qui n'aurait jamais fait le premier pas. »

    L’APPORT SURPRENANT DE RUGBYNISTERE

    Le problème des Servals, c'est le faible nombre d'équipes pratiquant le 7. Pour la saison 2014-2015, direction le championnat FFSE qui présente plusieurs avantages, du niveau à la localisation des clubs (en Île de France) en passant par le nombre de joueurs sur la feuille de match (15 minimum) et la licence peu onéreuse. Mais comment trouver des joueurs ? Laurent explique : « Le Rugbynistère nous a alors été d'une grande aide. Fan du site, j'avais pu voir qu'une  « communauté rugby » avait été créée dessus avec la possibilité de mettre en ligne la page de son club. J'ai décidé de remplir la fiche du club et à partir de là, j'ai commencé à recevoir pas mal de mails de joueurs arrivés récemment sur Paris, qui voulaient reprendre le rugby sans les inconvénients d'un club habituel. Grâce au Rugbynistère, nousavons ainsi enregistré l'arrivée d'une dizaine de joueurs supplémentaires et ça continue encore ! »

    Aujourd'hui, le club compte une quarantaine d'inscrits (24 ans de moyenne d'âge) qui profitent de la devise du club, « Ad majorem Ludi Gloriam », comprenez « Pour la plus grande gloire du jeu » et s'est même trouvé sponsors et mécènes. La mairie de Vanves envisage également de faire construire des poteaux de rugby lors de la rénovation d'un des terrains de foot de la commune. Laurent peut conclure sereinement : « Partis de rien, nous sommes désormais quasiment un vrai club à force de détermination mais aussi grâce à de petits coups de pouce du destin dont l'aide du Rugbynistère. À titre personnel cela me permet également de réaliser un petit rêve : celui de jouer des matchs avec mes trois frères de 24, 20 et 16 ans. »

  • CENTENAIRE DU GENOCIDE ARMENIEN : VANVES A LA FRONTIERE DES TERRES DE LA DIASPORA ARMENIENNE

    Même si Vanves n’est pas une terre de la diaspora arménienne comme ses voisines, Clamart et Issy les Moulineaux, il n’en reste pas moins qu’elle accueille des arméniens parmi ses habitants, et qu’elle est entourée par des quartiers arméniens autour de l’hôpital Percy ou sur la colline Rodin. Certains d’entre eux seront sûrement présents aux cérémonies prévues samedi à Clamart ou dimanche à Issy les Moulineaux. Ainsi, dimanche, une marche partira du 28 avenue Bourgain vers la rue de la Défense à 12h, à la sortie de la messe des paroisses arméniennes, pour rejoindre le monument commémorant le génocide arménien à l’entrée de la rue de la Défense où se déroulera une cérémonie suivie de la plantation d’un arbre de la Liberté dans le Parc Rodin à 13H30

    Certains de nos élus sont présents aujourd’hui en Arménie pour la commémoration du centenaire du génocide arménien. Patrick Devedjian, président du conseil Départemental des Hauts de Seine, Jean Paul Huchon président de la Région Ile de France qui accompagne le président de la République François Hollande. Ce déplacement s'accompagne d'un soutien régional aux multiples manifestations menées en ÎDF en cette année de commémoration, pour ne jamais oublier et ancrer ce drame dans la mémoire collective francilienne. Point d'orgue de ces commémorations : une journée organisée par la Région le 27 mai prochain avec comme temps forts un colloque, un recueillement et  la diffusion de courts métrage portant sur la question du génocide.  « Les douleurs de l'histoire et de l'exil ont forgé entre l'Ile de France  et l'Arménie des relations fortes et uniques » constate t-il.

    A Vanves, un premier temps s’est déroulé la semaine dernière, à l’initiative de Pascal Vertanessian, maire adjoint d’origine arménienne,  avec la projection du film du réalisateur allemand d'origine turque Fatih Akin, The Cut - La Blessure, sorti en janvier dernier. «Cette œuvre cinématographique est une véritable fresque retraçant le génocide des arméniens mais également l'épopée, sur dix ans et trois continents, d'un rescapé à la recherche de sa famille ». Une exposition « choc » est prévue fin Mai sur « l’Arménie 1915 »  qui présentera un état de connaissances sur cet événement, marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquence. Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences. « Les vanvéens pourront  alors découvrir  une exécution en plusieurs phases : l'arrivée au pouvoir du régime des Jeunes-Turcs qui a précédé l’élimination des conscrits, l’élimination des élites suivie de l’élimination des autres hommes adultes et de la déportation des femmes et des enfants. Puis l'exposition reviendra sur l'arrivée des réfugiés en France, à Marseille et en Région Parisienne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet". Un récital est prévu le 28 Mai, jour de l’inauguration de cette expositon,  de Nara Noïan  auteur, compositeure, interprète française d'origine arménienne, exilée à Bruxelles

    RUE DE LA DEFENSE, COEUR DE LA DIASPORA ISSEENNE

    Les vanvéens curieux de tout peuvent participer dimanche à la cérémonie prévue à 12H30 au cœur du quartier arménien d’Issy les Moulineaux, au tout début de la rue de la Défense devant le monument commémoratif du génocide inauguré au tout début des années 80, où est inscrit  cet éloge de Lamartine : « J’ai toujours aimé les arméniens parce qu’ils sont le peuple de la bonne espérance parmi les populations actives, honnêtes et littéraires de l’orient ». A côté, une Marianne embrasse des enfants éplorés, symbolisant les rescapés du génocide perpétué par les turcs en 1915. Beaucoup avaient choisi la France comme terre d’accueil.  Les premiers émigrants arrivés en 1922 étaient tout d’abord regroupés dans l’ile Saint Germain prés des usines Renault où beaucoup travaillaient, mais ont très vite investis une partie de cette colline Rodin autour des rues de la Défense, de l’Egalité,  d’Erevan  avant que ne soit aménagé la ZAC Rodin avec ses tours. Ils ont  reconstitué une communauté de villages en se regroupant là selon leurs origines, envahissant les hauteurs d’Issy (et de Clamart autour de l’hopital Percy) abandonnant leur condition ouvriére pour retrouver leur savoir faire artisanal de ruraux : vente ambulante, petits commerces et surtout le tricot qui a été un élément essentiel d’insertion et de réussite.

    Ils ont recrée leurs univers perdu et se sont constitués des points de repéres qui marquent d’une manière indélibile leur quartier : le nom de rues, les premières maisons de pierre édifiées de leurs mains, les cafés, ses deux églises  arménienne, l’une évangélique,  l’autre grégorienne pratiquement aux deux extrémités de l’avenue Bourgain, rassemblant pratiquants et non-pratiquants, des sculptures dont une de bronze offerte à la ville d’Isssy les Moulineaux par le gouvernement de la République d’Arménie, pour sa mobilisation à la suite du tremblement de terre de 1988. C’est le cœur de cette communauté arménienne dans cette ville d’Issy les Moulineaux très active avec beaucoup d’associations culturelles comme la JAF (Association pour le Développement culturel des Jeunes d’origine arménienne), sportives dont la célébre AS Arménienne, humanitaires comme la Croix Bleue Arménienne,  servant de base logistique solidaire avec l’Arménie et qui s’étaient notamment fortement  mobilisé après le tremblement de terre en 1988, ou pour qu’Issy les Moulineaux se jumelle en 1990 avec Etchmiadzine, prés d’Erevan en face du mont Arara. « Nous nous voulons intégré mais pas assimilés. Si notre culture est désormais française, notre sang reste arménien » expliquent ils.

    HAUT KARABACH/CLINIQUE DU PARC

    La plupart des événements qui ont touché l’Arménie ont eu, bien sûr des répercussions dans la diaspora isséene et clamartoise qui sont le plus proche de Vanves, et quelquefois notre commune. Ainsi Vanves avait accueilli des jeunes combattants arméniens,  blessés lors du conflit du Haut Karabach parce qu’ils avaient été soignés à la clinique du Parc au début des années 1990. Ils avaient été soignés et pris en main par le docteur JM Herkerian grâce à l’association Nationale des Anciens Combattants d’Origine Arménienne animée alors par André Seferian,   et certains avaient reçu la visite d’André Santini, Pierre Lellouche et Didier Morin maire de Vanves 

  • UN CHAMPION DE FRANCE TAI CHI A VANVES : SEBASTIEN LALARDIE FONDATEUR DE L’ASSOCIATION LES ARTS MARTIAUX FANG (TAI CHI)

    A l’occasion des championnats de France de Wushu, arts martiaux chinois (kung fu et Tai Chi )  qui regroupaient 600 adaptes, toutes disciplines confondues à Limoges, les 21 et 22 Mars dernier, Sébastien Lalardie a remporté la médaille d’or en style Yan, dans la catégorie vétéran. « Le tai chi a différent styles qui correspondent à différents maîtres qui ont spécialisés leurs formes ». Et le style Yan est le plus pratiqué dans le monde,  jusqu’à Vanves » indique t-il. Pour en arriver là, il est passé par les championnats régionaux qui se sont déroulés le 31 Janvier dernier au stade Pierre de Coubertin.  Son association des Arts Martiaux Fang (Tai Chi) a présenté 3 autres passionnés, avec lui, qui ont ramenés 3 autres médailles : Vincent Cornet (médaille d’or dans la catégorie seniors), secrétaire, Murielle Chérubin (Argent) et  Sophie Hauswald (Bronze). Sébastien Lalardie est le seule à être monté à Limoges.  Pour le Ta Chi, un tel championnat se présente sous la forme de Taolus qui sont l’équivalent des katas en japonais, c’est à dire un enchainement codifié de mouvements présentés avec des figures imposées. Comme au patinage artistique, un jury de 5 persones les note à partir de différents critéres (la fluidité, la souplesse, la coordination)

     

    Cette association Arts Martiaux Fang a été fondée par Sébastien Lalardie avec Vincent Cornet et Murielle Chérubin voilà deux ans, au printemps 2013, avec la volonté de faire connaître et aimer les arts martiaux chinois, la culture chinoise de façon générale. Elle est l’une de ses multiples associations ou écoles d’arts martiaux apparues ces dernières années à côté de la section arts martiaux avec ses différentes disciplines tai chi, Aikibudo, judo… : L’Académie du Diato Ryu, l’institut du Gojuryu Karaté Do France IGKDF, Le Viet Vio Dao Long Sog Hai qui pratique de l'art martial vietnamien Vietvodao, style Thanh Long Son Hai, l’école Fushan Kwoon, et deux associations de boxe chinoise et thaïlandaise.

     

    RENFORCER LA SANTE ET LES REFLEXES

    Cette association permet ainsi de pratiquer le tai chi, et surtout le wushu  « qui se distingue en deux types d’art martial,  Interne avec le bagua zhang qui utilise beaucoup plus l’énergie que la force musculaire, externe avec le kung fu qui utilise la force, la vitesse et les muscles. Le bagua zhang est  le travail de l’énergie interne  au sens de la médecine traditonnelle chinoise,  ce que l’on appelle le ji en chinois, la ti en japonais. Mais il est très influencé par le kung fu, car on y retrouve beaucoup de ses mouvements pratiqués de manière beaucoup moins dure. Il est à  mi chemin entre le kung fu et le tai chi, avec des mouvements lents et rapides, où l’on sent tout de même la frappe, où nous avons un aspect beaucoup plus visibles du combat. Mais nous  travaillons surtout sur cet art martial interne pour renforcer la santé des pratiquants, améliorer leurs réflexes. Il en est de même avec  le tai chi, mais on le voit beaucoup moins, car quand il est pratiqué à vitesse plus rapide, c’est un art martial  de combat terriblement efficace. Il a été importé en Europe pour la santé surtout, en appuyant sur l’aspect  zen et sérénité, mais c’est une conséquence de l’aspect  martial de l’art. Mais un combattant ne doit il pas avoir une bonne condition physique pour pouvoir combattre » explique t-il

     

    LE BAGUA ZHANG PEU CONNU EN FRANCE

    « Beaucoup de ses pratiquants sont venus au bagua zhang parce qu’ils aiment bien le tai chi - mais c’est un peu trop lent -   ainsi que le kung fu mais passé 30 ans, c’est trop violent ! C’est le juste milieu entre les deux. Mais cet art martial est peu connu en Europe. Et nous avons pris le pari de le proposer depuis un an et demi » indique t-il. Ainsi le professeur d’Arts Martiaux Feng,  Xiao Fen Fang, entraineuse de l’équipe de France de wushu qui est né en Chine et s’est installée en France voilà une vingtaine d’années,  enseigne le wushu,  avec  le tai chi et  le bagua zhang, ainsi que le kung fu. A l’école maternelle Lemel tous les mardis soir (Tai chi entre 20H30 et 21H30, bagua zhang entre 21H30 et 22H). De 15, au début,  ils sont passés à 27 passionnés, de 18  (30 maintenant) à 71 ans, débutants pour l’essentiel, attirés par l’aspect reposant et anti stress, et qui montent en expérience ensemble. « On propose un cours d’essai gratuit pour voir pour ceux qui veulent essayer » annonce t-il.

     

    NAP ET TELETHON

    Cette  association participe aussi aux rythmes scolaires avec l’enseignement du kung fu : « Nous faisons découvrir à des classes entières, au lieu de prendre des demi-classes, sur 7 séances, le kung fu, cet art martial  que ces écoliers voit typiquement au cinéma à travers Jackie Chan et Jet Li. Et tous accrochent,  les garçons plus que les filles même si au début elles ont tendance à croire que c’est un truc de garçon, et au final, elles se prennent au jeu quelquefois plus qu’eux. Ainsi les enfants apprennent à être très attentif au respect du maître, de l’adversaire, des équipements. Et ils sont réceptifs à cela » indique ce champion qui a fait participer son association au téléthon l’année dernière.