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  • 2014-2004 : VANVES, TERRE D’ELECTIONS ET DE DUEL POLITIQUE

    Le second événement de l’année 2014 sera l’élection municipale de Vanves sur laquelle le Blog de Vanves Au Quotidien  aura l’occasion de revenir tout au long de ce premier trimestre 2014. Mais comme nous rappelons quelques faits historiques des années qui se termine par « 4 », revenons tout d’abord sur cette année 2004, voilà 10 ans, qui a dessiné le paysage politique de Vanves actuel : Une année d’élections, mais cantonales, régionales, européennes,  et sénatoriales qui verront arriver Guy Janvier (PS) au Conseil Général, Isabelle Debré (UMP) au Sénat, après le Conseil Régional,  Lucile Schmid (EELV) et Marc Lipinski (EELV) au Conseil Régional où celui-ci avait été élu Vice Président chargé des universités et de la Recherche durant ce mandat (2004-2010), puis Président de l’ARENE (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies) durant ce mandat qui s’achèvera en Mars 2015.

    Guy Janvier (PS) était élu avec 5555 voix (35,38%) contre  5461 voix (34,79%) pour Bernard Gauchucheau  qui obtenait 5461 voix (34,79%) et perdait son siège de conseiller général qu’il avait conquis six ans auparavant, contre François Bordes (PS), lorsque Roger Aveneau lui avait passé le relais.  3 autres  élus étaient candidats aux élections régionales : Isabelle Debré (UMP) formait le binôme avec Roger Karoutchi qui a conduit la liste UMP dans les Hauts de Seine. Elle avait fait venir Jean François Copé, pour la galette des Rois UMP fin Janvier 2004.  Il est vrai qu’il conduisait cette liste UMP aux Régionales qui fut battu par Jean Paul Huchon. Marc Lipinski (Verts) et Lucile Schmid  alors au PS,  qui participait au staff de campagne de JP Huchon sur les questions de l’émigration, étaient sur la liste PS/EELV conduite par le président sortant pour son second mandat.  Enfin Isabelle Debré a été élue sénateur le 26 Septembre 2004, parmi les 7 élus dans les Hauts de Seine (4 UMP, 1 UDF, 1 PS et 1 PC). Elle était  la seule femme et avait bénéficié d’avoir menée la liste UMP aux Régionales avec Roger Karoutchi qui lui avait permis de se faire connaître des grands électeurs.  Elle devient le second Sénateur de Vanves, le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965, ayant été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.  

    LA FIN DU  DUEL GAUDUCHEAU-JANVIER

    Enfin, aux élections européennes, Vanves  avait voté (52,56% de participation) alors que ses éléctions sont marquées par un fort taux d’abstentions, le PS arrivant en tête (28,49%), suivi par l’UDF (17,99%), l’UMP (15,40%), les Verts (9,29%), le MPF (5,51%), le FN (4,73%), le PC (4,27%), le RPF (3,29%), LO-LCR (1,9%)…mais sans aucun candidat Vanvéen. Ainsi s’était dessiné le paysage politique vanvéen qui a tenu finalement 10 ans, jusqu’à cette année 2014 qui devrait voir de nouveaux visages politiques apparaître.  Entretemps Guy Janvier (PS) avait démissionné de son mandat de conseiller municipal, décidant de se consacrer entièrement à son mandat de Conseiller Général, et laissant Valérie Mathey, sa suppléante au Conseil Général, prendre sa place. Lucile Schmid était passé du PS aux Verts,  et Antonio Dos Santos Secrétaire de la section PS était désigné par les militants socialistes au printemps 2013 pour conduire la liste PS aux municipales de Mars 2014 à Vanves. Ainsi était mis fin au duel Janvier-Gauducheau qui a marqué ses années, à moins que les modalités d’élections des conseillers généraux, d‘ici Mars 2015,  ne soient pas changées comme le prévoit une loi dont les conséquences sont de nouvelles limites cantonales (Vanves-Clamat) représentés par un tandem homme/femme. Et Guy Janvier ne cache pas que dans ce cas là, la désignation des candidats se décidera à Clamart où le sortant est Vincent Gazeilles (EELV). De là à penser que le candidat désigné par Vanves devra être une femme pour le PS ! . 

    LE COUP DE THEATERE CABOURG

    Voilà dix ans, la ville a continué à se transformer avec des chantiers qui commençait comme ces  immeubles qui font partie du paysage urbain vanvéen, à l’angle République/Vieille Forge la Poste (30 logements), place  de l’Insurrection, à l’emplacement du bureau PTT qui a été détruit et déménagé à la mi-Janvier dans les locaux de la BICS pendant les travaux, là où s’est installé depuis quelques années une boulangerie « Le Moulin des lavandièree », et à l’angle des rues Louis Blanc/Antoine Fratacci à la place de l’ancienne épicerie fine Leguyader. La place du VAL (De Lattre de Tassigny) était requalifiée avec la remise en eau de la fontaine et une placette était aménagée  à l’angle de l’avenue du Général de Gaulle et de la rue Chevalier de la Barre. L’équipe municipale relançait le chantier de l’îlôt Cabourg avec ce coup de théâtre qui est resté dans les mémoires, lors d’une réunion de quartier (Saint Remy-Centre Ancien) de Juin 2004 où Bernard Gauducheau a coupé l’herbe sous les pieds de ses opposants. Il avait annoncé que la ville souhaitait conserver la maîtrise foncière totale de cette opération, avec maintien du pavillon du commissariat, abandonner les projets de logements (5000 m2), et d’extension du tribunal d’instance puisque le Ministère de la Justice lui avait fait savoir par courrier que ce n’était pas une priorité avant 2007, ce qui libèrait 1000 m2. Il proposait alors de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat… : « On pouvait difficilement attendre plus » réagissait une des représentante de l’association Ilot Cabourg qui s’était mobilisé fortement contre le projet initial. « Vous allez nous enlever du travail. Vous avez présenté ce que nous voulions » reconnaissait Guy Janvier (PS) conseiller général. Le dernier conseil municipal de l’année 2004, le15 Décembre, approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg.

    DU PROLOGUE AU MIRACULE

    2004 a été l’année du fameux prologue Paris Nice avec l’arrivée Bd du Lycée, avec un passage rue Larmeroux-de la République en plein cœur du Centre Ancien. Marie Jo Pérec qui avait débuté à Vanves sa carrière de championne olympique au début des années 90 en s’entraînant sur le stade municipal, en fréquentant avec plaisir commerces et restaurants de la commune, annonçait sur TF1 dans le journal de PPDA, sa retraite sportive. La cour des pyramides du lycée Michelet  accueillait un conte musical « Le chant de la licorne » écrit par François Le Poitevin avec 400 lycéens et collégiens sous la direction de Martin Barral qui célébrera en 2014 ses 30 ans de carrière. Enfin Vanves s’était mobilisé après le tremblement de terre en Asie pendant la trêve des confisseurs pour envoyer des dons via des associations humanitaires pour venir en aide aux populations touchées par le tremblement de terre. Il n’y a pas eu de victimes vanvéennes parmi les touristes dont certains étaient dans l’un des pays touchés, mais un miraculé avec Benoît, le pharmacien de la place de l’Eglise qui était parti faire de la plongée là bas du côté de la Thaïlande. Il était justement en train de plonger lorsqu’il a senti la vague passer  au dessus de lui qui avait déplacé de 200 m le bateau. Ce qui l’avait profondément marqué.

  • VANVES EN 2014 : UNE ANNEE ANNIVERSAIRE POUR LE LYCEE MICHELET (Suite et fin) :

     

    2014 sera marqué par le 150éme anniversaire du lycée Michelet, notamment, en dehors des élections municipales de Mars 2014. En 1864, le ministre de l’Education Nationale avait demandé à Jean Baptiste Jullien d’ouvrir Michelet dont il fut le 1er proviseur entre  1864 et 1870, alors qu’auparavant il avait été  proviseur de Louis Le Grand dont Michelet a été très longtemps la maison aux champs. D’où le titre donnée  à cette célébration : « 150éme anniversaire de l’indépendance de Michelet ». A l’époque son nom était « lycée du Prince Impérial », puis « lycée de Vanves » entre 1870 et 1888, année au cours de laquelle il est baptisée « Lycée Michelet » en hommage à l’historien hostile au Second Empire. Un troisiéme ouvrage «  livre DVD »  est en préparation qui sera une sorte d’abécédaire sur le lycée sur lequel travaille Jocelyne Grandiau que le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré avant la trêve des confisseurs

     

    JOCELYNE GRANDIAU : « Il y a un attachement, un esprit, une âme « Michelet » ! »

    Vanves Au Quotidien - Qu’est-ce qui vous a marqué dans cette plongée dans l’histoire de ce lycée ?

    Jocelyne Grandiau : « Ce qui m’a frappé, ce qui doit être le cas dans les lycées qui ont une grande histoire, c’est l’âme qui traverse tous les documents. Il y a un attachement, un esprit Michelet, même avec cette nouvelle génération qui doit trouver ses marques. Et le spectacle avec les différentes manifestations prévus le 17 Mai prochain, va leur permettre de se centrer sur cette histoire là, afin qu’ils en prennent possession, et soient le relais de ce que l’on va laisser. Je suis arrivé au moment du tricentenaire, qui semblait avoir marqué (les esprits) parce qu’il y a eu toute une équipe qui s’était fédérée autour de cet anniversaire. Nous avons continué ensemble avec une équipe qui se retrouvait dans les fêtes de fin d’année, les départs à la retraite… Dans les textes que m’a transmis le président de l’amicale, M.Maillot, il y a vraiment un attachement à ce lycée, parce qu’ils ont été internes, l’internat ayant fédéré et créé des liens puissants. C’était vraiment leur famille, car l’internat de 1864 était un internat de petits (6 ans) garçons uniquement, totalement séparés de leurs familles (bourgeoises) qui vivaient une rupture terrible. On le retrouve dans les autobiographies d’écrivains qui ne sont pas tous restés célébres mais qui étaient des célébrités à leur époque, et qui racontent leur enfermement, à la fois la joie du parc qui était quelque chose de nouveau – c’était le premier lycée jardin – avec une discipline très stricte. On le retrouve au fil du temps, avec en plus des nationalités très variées. 

    VAQ – Du temps de cet internat, ce lycée n’était il pas un véritable mailting pot ?

    J.G. : « Il y avait 3 confessions véritablement représentées, catholiques, protestants et juifs. Dans les brochure d’avant la guerre 14-18, et dans les années 1930, on voit ce rappel. On pouvait suivre des cours d’éducation religieuse dans ces trois confessions. Et il y avait beaucoup de nationalités, venant d’Afghanistan (Kaboul), de Mongolie. Il y a vraiment un comospolitisme qui apparait, très fort dans les années 1920/30 et qui réapparait dans les années 1960 après la guerre d’Algérie. Il y avait jusqu’à 40 nationalités.  Cela fait aussi l’âme de Michelet, son esprit de tolérance.

    VAQ - Avez-vous découvert des événements, des faits, des personnages  que l’on ignorait encore après le livre de Xavier Renard ?

    J.G. : « Plein de choses que les vanvéens découvriront dans le livre, beaucoup d’inédits, en terme photographiques, qui n’avaient pas été mis à jour à temps par Xavier Renard. J’ai réussi à trouver dans des livres, des cartes postales, des vues qui n’ont pas été encore découvertes, et bien sûr des informations sur la seconde guerre mondiale et la guerre de 1870, moins sur 14-18, mais aussi sur le quotidien du lycée, les célébrités etc….  Et ce qui m’a marqué, à travers les discours et les autobiographies, ce sont les épreuves de 14-18 et 39-45 qui ont fédérés beaucoup de choses. Il a fallu chercher sur Internet avec beaucoup de mémorials mis en ligne, en retrouvant des familles de ceux qui sont inscrits sur le momnument aux morts. Avec des témoignages émouvants 

    VAQ - A qui finalement va s’adresser ce livre ?

    J.G. : « Il devrait paraître pour le 17 Mai.  Nous avons fait la maquette du livre que l’image soit bien en correspondance avec le texte. Il sera accompagné d’un DVD en complément, en apportant des heures d’interviews d’anciens éléves, de familles, de professeurs comme M .Bourgeois incontournable prof de gym et animateur du club de rugby,  de membres du personnels,.. Il vise toute la communauté scolaire de Michelet, et les vanvéensbien sûr

     

    Un ancien élève : « beaucoup d’étrangers, pensionnaires de marques »

    Un ancien élève de Michelet, pensionnaire entre 1922 et 27, M.Bats qui a tenu longtemps le pressing de la rue Louis Blanc (à l’emplacement des bureaux du Syndicat d’Initiative) racontait dans les colonnes de VI de Février 1984 : « Le lycée Michelet comportait à l‘époque 900 élèves dont 800 pensionnaires, exclusivement des garçons. La lingerie et l’infirmerie étaient tenues par des sœurs. On pratiquait la gymnastique sous la conduite de 2 professeurs à grosses moustaches style 1900. A L’emplacement de l’actuelle piscine se tenait une piscine découverte » racontait il en rappelant le souvenir d’un pion, étudiant en droit, M.Jacquinot qui devint ministre, ou d’un copain, Taris qui devint champion de natation  mais aussi « beaucoup d’étrangers, pensionnaires de marques,  dont le fils du Chah d’Afghanistan et Bao Daï futur empereur d’Indochine, avec leur suite respective de fils de dignitaires. Ils logeaient dans des chambres particuliers »…. « Il n’y avait pas de fils d’ouvriers à cette époque au lycée Michelet. Nous étions tous issus de milieux aisés. Dans le second degré, cours et matériels étaient payants. Le samedi soir, je me souviens que nous faisions souvent le mur du côté de l’avenue Victor Hugo au bas de laquelle nous fréquentions 2 cafés, l’un à l’emplacement de la Hutte (Doclogic actuellement) et l’autre rue Louis Blanc face à l’épicerie (permanence UMP), le Chien qui fume ».

  • VANVES EN 2014 : UNE ANNEE ANNIVERSAIRE POUR LE LYCEE MICHELET

     

    2014 sera marqué par le 150éme anniversaire du lycée Michelet, notamment, en dehors des élections municipales de Mars 2014. Un comité d’organisation s’est constitué en Juin dernier  comprenant le proviseur Patrick Sorin, quelques professeurs retraités comme Mmes Maestracci, Le Gall, Renucci, des professeurs en activité comme Mmes Blondeau, Chichillon, Dayan, Grandiau, Joly, Lougarre et MM Oudin et Tisserand,   des représentants de l’amicale des anciens éléves avec son président  François Maillot avec MM Lesuisse et  Vauzelle ainsi que Mme Villiers. Un premier événement s’est déroulé le 5 Octobre dernier avec une photo des « 150 » prise sur la pelouse du parc en contrebas du pavillon Mansart avec 150 professeurs, éléves, anciens et nouveaux. Un parent d’éléve a dégagé et restauré un grand tableau situé dans le hall d’entrée de ce pavillon Mansart et du secrétariat représentant justement son perron, réalisé par Wauthier en 1855. La plaque commémorant lesmorts de 1914-18 a été placé à un autre endroit de ce hall d’entrée. Les « Jeudis de Michelet » auront pour thématique le 150éme anniversaire avec dees sujets très variés sélectionnés par  Eric Goudin, professeur de philosoplie  en prépa : Les « arts à Michelet » avec bien sûr une conférence sur l’esthétique d’Alain, dont il est un spécialiste, d’autres sur Delaunay, Méliès, l’art du jardin, architecture et Sculpture de Hardouin Mansart à Guimad….

     

    Une exposition est prévue en Janvier-Février sur le théme du « réemploi » (gravures, cartes postales, feutres, disques) au CDI, ainsi que sur les manuels d’histoire-géographie pour montrer comment ils ont évolué sur ses 150 ans grâce à une collection de 650 ouvrages gardés et préservés depuis 1864. Une classe de 1864 devrait même être reconstituée avec des panneaux pour les classes de 1914, 1944 et 1964. Le temps fort de cet anniversaire est prévu le samedi 17 Mai 2014 sur le théme « Voyage dans le temps de 1864 à 2014 » avec un spectacle itinérant dans le parc avec des tableaux animés et musicaux sur lesquels travaillent les éléves de l’atelier artistique en coopération avec le Consevatoire de Musique de Vanves, un spectacle cabaret le soir avec l’orchestre du conservatoire, et un son et lumière avec feu d’artifice. Enfin, un troisiéme  livre DVD est en préparation qui sera une sorte d’abécédaire sur le lycée sur lequel travaille Jocelyne Grandiau que le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré avant la trêve des confisseurs

     

    JOCELYNE GRANDIAU : « L’idée de cet abécédaire sur Michelet trottait dans ma tête depuis 5 ans ! »

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi un nouvel ouvrage sur l’histoire de ce lycée ?

    Jocelyne Grandiau : « L’idée de ce livre trottait déjà dans ma tête depuis 5 ans. Elle est venue d’une manière tout à fait fortuite, car j’avais des classes qui ne fonctionnaient pas correctement, avec des éléves assez faibles. J’ai cherché un moyen détourné pour les mettre au travail en intitulant un exercice  « Michelet notre patrimoine ». Nous avons  mis en concurrence deux classes, une  de 3éme et une autre de 2éme en travaillant avec les documentalistes du collége et du lycée, pour des séances de recherche, en se réfévant du livre de Xavier Renard « Le château et lycée de Vanves : 1693 – 1708 – 1998 Histoire du lycée Michelet (Edt Sides). Ils ont essayé de fabriquer quelque chose : des diaporamas (de ¼ d’heure) qui abordaient des thémes très variés : les guerres car nous  travaillons sur la 1ére et la 2éme guerre mondiale en 3éme, le parc…. Je me suis dit pourquoi ne pas reconduire ce travail  d’une année sur l’autre, sans que cela soit officialisé, ma classe devenant une classe « Michelet, notre patrimoine » en travaillant sur des textes d’anciens éléves, comme Maurice Druon, ou Michel Pastoureau, archiviste-géographe. L’année dernière, nous avons travaillé sur Méilés parce qu’il y avait un livre de sa petite fille, sur la seconde guerre mondiale à partir de textes notamment provenant de la bibliothéque Jean Warin, professeur de seconde de 1942 à 1944 et résistant mort en déportation. Les éléves ont fait des textes poétiques. Etc…

    Et nous en sommes arrivé au spectacle qui est pévu le 17 Mai 2014 dont la base écrite a été faîte par ses éléves depuis 4 à 5 ans. Mme Blondeau, professeur de musique,  a réalisée avec les éléves de 3éme,  la musique pour que les poémes deviennent des chansons. Ils ont fait des pastiches à partir d’une chanson de Serge Lama.  Une autre chanson sera en citation latine sur le petit Caporal. Tout le monde s’y est mis au niveau de la cité scolaire cette année.  Elle a pris contact avec un metteur en scéne pour le spectacle. Nous travaillons sur une autobiograhie de Serge Moati, ancien éléve de Michelet

     

    VAQ - Comment se présentera ce livre ?

    J.G. : «  Pour le livre, la démarche a été un peu différente. Voilà 2 à 3 ans, est paru le livre de Daniele Michel-Chic et Matthieu Silberstein « Le lycée Michelet entre cours et jardin » (Edt du Bout de la Rue, installée à Vanves), avec beaucoup illustrations, pour montrer la cité actuelle, très différent du livre de Xavier Renard, véritable monographie et travail de recherche énorme. Mme Maestracci qui est archiviste m’a sensibilisé pour le  150éme anniversaire du lycée, sur  la réalisation d’un nouveau livre, parce que le livre de M.Renard date de 1998 commence à dater. Elle m’a suggéré de faire un abécédaire. 

    J’y ai réfléchi, en ayant plusieurs objectifs en tête : Eviter une redite de ce qu’avait fait  Xavier Renard qui a ouvert des voies avec ce travail considérable, avoir des illustrations,  une perspective historique en allant au-delà des pistes lancées par Xavier Renard et esssayer de voir ce que l’on pouvait trouver de nouveaux grâce à des recherches suplémentaires. Je voulais un lien intergénérationnel : chaque chapitre sera  ouvert par une belle photographie d’un lieu emblématique en pleine page pour chaque lettre, en partant de la citation d’un ancien éléve, et en terminant le chapitre sur des travaux d’éléves permettant d’avoir leur regard sur leur établissement. C’est vraiment un travail lié au patrimoine et qui l’enrichisse, avec des entrées spécifiques à Michelet, en prenant un angle michelicien    

     

    VAQ – En dehors des éléves, avec qui  avez-vous travaillé sur ce livre ?

    J.G. : «  Xavier Renard m’a bien aidé, car il a laissé aux archives municipales, tous ses courriers et ses archives. Ainsi que les archives du lycée gérés par Mme Maestracci. Mais nous avons très peu de choses car les archives départementales nous ont quasiment tout pris, voilà deux ans. Heureusement, nous avions numérisé un certain nombre de documents, mais beaucoup de documents étaient partis aux archives départementales, pas toujours accessibles, avec des droits de reproductions, même si cela venait de chez nous. J’ai fait de multiples recherches sur Internet, en quête d’ilustrations, de renseignements sur certains anciens éléves. J’ai lu une somme considérable de livres. Et plutôt que de prendre les témoignages de ces auteurs, j’ai préféré en prendre d’autres, de familles que j’ai contacté, d’anciens éléves de l’Amicale que j’ai interviewé. M.Maillot, président de l’Amicale des Anciens Eléves du Lycée Michelet  m’a transmis des discours de banquets à partir desquels j’ai trouvé une somme de petits renseignements sur la petite histoire et mais aussi la grande histoire de Michelet, mais sous un angle de vue très émouvant. Je me suis retrouvé avec une somme assez considérable de documentations…. qui me permettent de prévoir 200 pages (150 au départ)