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  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DU PLOMB DANS L’AILE

    Quelle semaine pour la Région Ile de France  qui a voté hier son budget de 4,8 milliards  d’euros après 3 jours de débat et  plus de 240 amendements, auquel a participé Bernard Gauducheau. C’est la fronde du côté des maires qui n’acceptent pas les conclusions du rapport Auzannet qui remet en cause le phasage du Grand Paris Express. Et c’est le blocage à Paris Métropole (lancé à Vanves voilà 8 ans) sur la gouvernance de la future métropole francilienne. Avec l’arrivée d’un nouveau préfet de Région Jean Daubigny, qui  aura fort à faire  pour décrisper les relations de la ville de Paris, de la Région et des maires avec l’Etat sur plusieurs sujets sensibles qui font la Une de l’actualité régionale ses derniers jours à la veille de Noël.

    Le Bureau de Paris Métropole – qui réunit prés de 200 collectivités territoriales franciliennes -  n’a pas pu remettre à JM Ayrault, Premier Ministre, leur livre blanc qui devait rassembler les propositions communes sur la gouvernance de la métropole francilienne, alors que la réforme de la décentralisation engagée par le gouvernement doit comprendre un chapitre sur le Grand Paris. Les discussions ont achoppé sur des clivages politique et géographique. Les élus UMP qui s’étaient concertés au niveau régional la semaine dernière,  étaient décidés à ne pas approuver le texte face au risque présenté par l’adjonction d'un nouvel échelon administratif aux compétences mal définies et entrant en conflit avec celles des collectivités existantes. « Alors que le gouvernement Ayrault s’apprête à présenter une nouvelle réforme territoriale qui renonce à s’attaquer au mal français du mille-feuille administratif, l’urgence n’est clairement pas à la création d’une nouvelle strate de technostructure mais de trouver les voies et moyens de réduire la bureaucratie pour apporter un service public toujours plus performant et moins coûteux à nos concitoyens ».

    Un clivage oppose, de plus, la région à la Ville de Paris, Bertrand Delanoë (PS) défendant la création d'une instance de gouvernance à l'échelle de la « zone dense », dont ne veut pas entendre parler Jean-Paul Huchon (PS), président de la région Ile de France. Le premier a tenté de défendre auprès des élus la création d'une instance de gouvernance ayant, à l'échelle du coeur de l'agglomération, des compétences en matière de logement, d'hébergement d'urgence, d'environnement, et à laquelle seraient contraintes d'adhérer les communes sous certaines conditions. Le second a finalement reconnu publiquement une divergence de vues : « Nous ne savons pas gérer le problème du logement efficacement si nous ne prenons pas en charge la petite, la grande couronne et Paris, c'est-à-dire l'échelon régional. Nous avons (à ce sujet) une divergence avec Paris (qui) sera arbitré par le gouvernement »explique t-on à Paris métropole.

     

    La parution du rapport Auzannet a suscité les plus vives inquiétudes parmi les élus franciliens de tous bords qui attendent un engagement politique et financier ferme de l’Etat pour la réalisation rapide de l’intégralité du Grand Paris Express (GPE). Cet expert parle d’un coût qui est passé de 20 à 30 milliards et d’allonger les délais de réalisations en proposant 3 scenarii et en changeant quelque peu l’ordre de priorités des tracés. « En préconisant de remettre à l’après 2030 des pans entiers du réseau envisagé, ce rapport bouleverse en profondeur le projet tel qu’il avait été conçu. Séquencer le projet c’est reproduire les erreurs du passé : construire des bouts de tronçons, sans cohérence entre eux, ne peut que conduire à l’asphyxie et à la saturation totale des transports. Plus grave encore, aux termes de ce rapport, de larges zones du territoire francilien risquent de se trouver dépourvues de moyens de transports modernes et efficaces, mettant ainsi en péril de nombreux projets de développement économique » explique t-on du côté de l’UMP qui a lancé une pétition auprès des élus franciliens pour sauver le Grand Paris. « On ne partage pas l’opinion de M.Auzannet qui ne correspond à la réalité des attentes et à l’accord Etat-Région » ajoutait on à gauche, notamment au FdeG/PC.   

     

    Les maires se sont d’ailleurs exprimé lors du Comité Stratégique de la Société du Grand Paris auquel a participé Bernard Gauducheau  le 14 Décembre dernier. Ils ont laissé transparaître un véritable sentiment d’inquiétude sur la mise en cause de la dynamique jusqu’alors impulsée pour la réalisation de GPE.  « Les suggestions et  les préconisations du rapport Auzannet sont, non seulement extrêmement éloignées des volontés traduites dans les accords intervenus entre l’Etat, la Région et les conseils généraux sur la réalisation de GPE mais, également, en totale contradiction avec les attentes traduites par leurs concitoyens, lors des multiples réunions publiques organisées dans toutes les communes » expliquent ils dans un communiqué. « C’est l’intégralité du réseau de GPE, tel qu’il a été défini par décret en Conseil d’Etat, qui doit être réalisé, dans des délais compatibles avec la légitime exigence des usagers des transports franciliens »

     

    Ils demandent la mise en œuvre du premier tronçon Pont de Sévres-Noisy-Champs – qui passe par Vanves au niveau du Clos Montholon où est prévu une gare, soit ouverte sans tarder et que les investissements soient engagés. Ils rappellent que « les implantations des gares ont été définitivement validées, que les études sur la conformité de GPE avec les PLU, ont été engagées et sont conclues pour certaines communes, que des discussions et des négociations foncières ont déjà été entreprises, et même achevés pour certaines,  avec les propriétaires privés et les collectivités ». Certains d’entre eux parlaient de fronde des maires pour amener « le gouvernement à confirmer le projet de GPE dans son intégralité, en écartant toute solution de priorisation inacceptable pour les territoires et les populations concernées, parce qu’elle compromettrait toutes les politiques conduites pour réduire les inégalités territoriales, économiques et sociales alors même que les premiers CDT sont arrêtés ».   

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite et fin): Un peu d’histoire, de la réserve parlementaire pour le biblio club et l’hôtel de ville, agrément à l’ESCAL…

    Le dernier conseil municipal de Vanves (avant la fin du monde) de 2012 a été marqué par un remarquable exposé fait par Jacques Landois, maire adjoint chargé du Cimetière, notamment, sur l’historique du Syndicat intercommunal funéraire de la région pazrisienne (SIFUREP) dont l’un des maires de Vanves, Etienne Jarrousse (dont un parc porte le nom) est à l’origine. L’occasion en a été donné par l’exament (très rapide) de son rapprt d’activité annuel comme ce fut le cas pour le SIPPEREC (Electricité et réseaux de communication) qui participe à l’enfouissement des réseaux électriques aériens et au développement duréseat THD92 à  Vanves. D’ailleurs le conseil municipal a fait une demande de subvention au SIPPEREC pour des travaux d’isolation des couloirs de l’école maternelle Marceau   

     

    SIFUREP : Il s’agit d’un syndicat  intercommunal qui regroupe 74 communes dont Vanves, crée en 1905 selon Jacques Landois qui a fait un pêtit historique : « Il faut savoir que du temps de Napoléon et Pie VII en 1804, les services funéraires ont été confiée aux Fabriques et aux Consistoires des religions catholiques et juives qui étaient alors chargé d’entretenir et gérer les lieux de cultes (églises, synagogues...). Mais ils ont connu des difficultés car ce n’est pas simple à gérer, préférant déléguer à des entreprises privées. Notamment en 1840, lorsque fut créé une entreprise de pompes funébres, Langlé, qui a commencé à gérer tout ces services funéraires et s’est transformé en Pompes Funébres Générales (PFG). En 1904, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, toute cette gestion a été  confié aux communes qui se sont rendus compte que cette activité revenait très chére, avec corbillard, entretien des chevaux à l’éppoque, tendeurs, porteurs… d’où la création des services extérieures  obligeant à fournir corbillard, cercueil, poignées, capitons,  et intérieurs qui restent aux religions. Un syndicat intercommunal a été crée, qui doit être le plus ancien avec les Eaux et le Gaz, pour mutualisé les moyens, assurer les services funéraires, gérer les crématoriums et conseiller les collectivités. Etienne Jarrousse, maire de Vanves entre 1902 et 1911 a été très impliqué dans sa création. Ce syndicat intercommunal a délégué la gestion aux Pompes Funébres Générales qui ont exercé un monopole jusqu’en 1993. Mais voilà, contrairement au but recherché, les prix n’ont pas baissé. Du coup, le Sifurep a crée un service tarifaire qui est appliqué pour toutes les personnes décédées sur le territoire de l’une des communes adhérentes du Sifurep ».

     

    RESERVES : La ville de Vanves profite bien bien de la réserve parlementaire qui faisait la « Une » du Parisien le week-end dernier, grâce à trois parlementaires comme l’a indiqué Bernard Gauducheau en les citant : 2 sénateurs (Isabelle Devré et Hervé Marseille) et un député (André Santini). Elle a fait appel à celle-ci pour deux opérations : La rénovation du biblio-club  afin de « redynamiser un espace de convivialité et d’éveil pour les enfants » au cœur du Plateau. Ainsi l’espace intérieur deevrait être ré-organisé en agrandissant la mezzanine actuelle qui sert de stockage, en modifiant l’escalier menant à cette mezzanine et en réaménageant les bureaux, en remplçant les luminaires, en changeant les revêtements de sel, en refaisant les peintures et la mise aux normes électriques. Cette subvention devrait représenter 10% du coût total des travaux (335 000€). La rénovation de l’aspect extérieur de l’hôtel de ville  avec la réfection compléte de la toiture et la réfection de l’isolation des combles, avec remplacement des menuiseries extérieures. « Il s’agit pour la ville d’assurer l’étancheité de la toiture et de réaliser des économies grâce aux gains d’énergie que procurera l’isolation des combles et le remplacement des menuiseries » a indiqué le maire en donnant le coûtr des travaux (380 000 €). Claire Papy (EELV) s’est étonné que « l’on fasse l’amélioration thermique de l’hôtel de ville alors que l’urgence est plutôt au centre administratif et le théâtre » - « Mais il faut intervenir sur la toiture de l’hôtel de ville qui a subit les effets du temps » a répondu le maire.

     

    ESCAL : Les agréments triennal  « Animation global » et « animation collective famille » délivrés par la CAF (Caisse d’allocations Familiales) des Hauts de seine ont été renouvelé pour le centre socioculturel de la ville de Vanves, espace Gazier puis l’Escal depuis plusieurs années. Les derniers (2010/12) ont été marqué par l’intégration du Club 11/17 ans dans les activités du Centres, le développement du Forum Familles et les activités de l’ESCAL dans plusieurs bâtiments : Espace Gazier et Giner puis Gazier et Monnet. Cette politique a permis de passer de 652 à 1300 adhéents en  3 saisons, sachant qu’au moins 1900 vanvéens ont bénéficié d’au moins une prestation du centre en 2011/12. Pour la période 2013/15, plusieirs objectifs : développer le pôle « animations/évenements »du club  11/17 ans, créer à l’espace Jean Monnet un pôle « Accueil Parents Enfants », augmenter le nombre de prestations en direction des publics spécifiques (seniors, PMR, Français langue étrangère…), développer l’aide aux projets collectifs ou individuel dans le domaine du multimedia  

     

    ARS : Le Conseil municipal a donné un avis favorable sur le plan stratégique régional de santé de l’ARS (Agence Régionale de Santé) qui a pour objectif de fixer ses priorités et ses objectifs. Ainsi dans ce cadre, la ville de Vanves et son pôle Prévention-Santé relaie les campagnes nationales de prévention et d’éducation à la santé, organise des animations et actions autour des questions de santé d’actualités ou réccurentes. Elle assure également des prestations de sensibilisation et de prévention auprès des collégiens et des lycéens ainsi que des publics adultes et, grâce aux infirmières scolaires, une « veille santé » sur les écoles de la commune. Enfin, « il convient d’encourager l’installation de médecins libéraux et de favoriser, dans le domaine du logement notramment, la stablisation des professionnels ded santé sur le territoire ».

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : De nouveaux tarifs pour le stationnement payant

    L’autre gros morceau du dernier conseil municipal de l’année (2012) avant la fin du monde, sur lequel le Blog Vanves Au Quotidien revient dans le courant de cette semaine,  concernait les rapports annuels 2011 des délégations de services publics : marché, restauration scolaire et fourrière avec de nouveaux tarifs pour le stationnement réglementé.

     

    Jean Cyril Le Goff  (PS) a regretté, à l’occasion du rapport du concessionnaire du Marché,  « d’avoir ses rapports d’activités  2011 à la fin de l’année 2012. On aurait aimé les avoir plus tôt ! »- « Ce n’est qu’une photocopie de ce qui se passe. On réagit plus tôt et très vite » l’a rassuré Alain Toubiana (UDI) conseiller municipal chargé du commerce. Fabian Estellano (PS)  a constaté que « ce rapport montre l’intérêt des commerçants sur les problèmes d’hygiéne, de publicité, de visibilité dans la ville, d’animations du marché, et de stationnement où on a encore beaucoup de chose à faire et sur lesquels nous avons insisté » – « C’est leur outil de travail ! Il est évident qu’ils s’y intéressent » lui a répondu Alain Toubiana. « Le rapport 2012 apportera des réponses à M.Estellano, notamment sur le stationnement » a ajouté Bernard Gauducheau. Jean Cyril Le Goff (PS) est revenu sur l’idée d’un marché, place de la République, le dimanche matin ou des animations commerciales comme le village des territoires. Et même sur la suggestion de faire du Centre Ancien/Saint Remy chaque week-end un espace piétonnier. « On a déjà eu des expérimentations pour essayer de définir le meilleur parti à prendre »  a répondu le maire. Sur la restauration scolaire, à une question de Valérie Mathey (PS), Bernard Gauducheau et Marie Françoise Goloubtzoff ont indiqué que la ville travaillait sur la réduction des repas jetés et sur la responsabilisation des parents lors des inscriptions à la cantine.

     

    Avec le rapport de la société gérant l’enlévement des voitures et la mise en fourrière, le conseil municipal a abordé une séquence circulation, stationnement : 433 véhicules ont été mis en fourrière en 2011 dont 357 par la police municipale. « C’est le fruit de notre politique de stationnement et de la mise en place d’un barriérage autour du quartier du Parc des Expositions » a constaté Laurent Lacomére (UMP) maire Adjoint chargé de la sécurité. Jean Cyril Le Goff s’est réjoui de savoir que le prestataire utilise des véhicules roulant au colza et fait ainsi un effort de développement durable. Il a interrogé la municipalité sur le devenir de la pré-fourriére de la contre allée Jullien durant les salons : « Elle sera maintenue » selon B.Gauducheau et L.Lacomére qui ont soumis au Conseil municipal le renouvellement de la délégation de service public.

     

    Enfin, ils ont proposé de revoir les tarifs du stationement réglementé sur les 3 zones, « la ville devant en priorité favoriser le stationnement de ses résidents qui sont les demandeurs les plus importants, et la rotation des places dans les zones commerçantes, pour garantir l’accessibilité aux commerces ». Dans la zone Rouge le stationnement est limité à 2H du lundi au samedi inclus (0,10 € les 20 premières minutes et 1 € pour 1H, 2€ pour 2H. De même en zone orange pour les non résidents  et les résidents ne disposants pas de carte, sachant que la durée de stationnement a été allongé à 3H pour 3€ et à 4H  pour 4€. Pour les résidents disposant d’une carte, le tarif initial qui est de 1 € pour un jour, 5 € pour la semaine, a été ajouté une possibilité intermédiaire de 2 jours pour 2 €.

     

    Un premier bilan de l’extension de ce stationnement réglementé depuis l’été 2012 permet de constater une meilleure rotation sur les emplacements, la disparition des voitures ventouses qui facilitent le stationnement des résidents. « Le desserrement de la pression sur les emplacements et l’amélioration des conditions générales ont permis également de diminuer fortement les stationnements irrégiliers et gênants (sur trottoirs, passages piétons…) ». Enfin, pour les garagistes, autos-écoles et autres professions de ce genre, la ville a crée un tarif spécifique de 4€ par véhicules et par jour. Le groupe PS a fait part de son scepticisme sur ses modifications tarifaires. Surtout dans le quartier du parc des expositions, où les visiteurs n’iront pas dans les parkings de Viparis (gestionnaire de Paris Expo) qui pratiquent des tarifs hors prix par rapport aux tarifs vanvéens :   « On vous demande de revoir les choses » a déclaré Jean Cyril Le Goff. « On peut s’adapter si nous voyons qu’il y a des problèmes » a répondu Bernard Gauducheau