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  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Echanges sur des délocalisations qui défraient la chronique vanvéenne

    27 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du conseil municipal de mercredi dernier qui a abordé bien sûr des sujets d’actualités comme l’avis sur le CDT (Contrat de Developpement Territorial)  de GPSO où l’opposition PS-PS-EELV n’a pas pris part au vote, le stationnement réglementé où les Verts se sont abstenus et le groupe  PS/PC a voté contre les nouveaux tarifs. Deux questions d’actualités ont été posées par le groupe PS/PC notamment sur le devenir des services sociaux du Conseil Général  et  la Trésorerie de Vanves  qui défraient la chronique depuis quelques semaines, et qui, pour la CPMI  (Cente de Protection Maternelle et Infantile) et la CVS (Circonscription de la Vie Sociale) avait déjà fait l’objet qu’une question lors du Conseil municipal du 3 Octobre dernier.    

     

    « Votre réponse n’apportait aucune garantie tant pour les usagers que pour les personnels quand au maintien de ces services (CVS et PMI)  sur le territoire de notre commune. De ce fait, nous avons lancé la mobilisation afin de maintenir ces services sociaux de proximité à Vanves. C’est le sens de la responsabilité et de l’intérêt général qui a conduit notre démarche envers nos administrés. N’y voyez pas de démagogie et de petits calculs politiciens de la part de votre opposition municipale comme vous avez pu le laisser entendre dans votre tribune UDI du Vanves Infos de novembre 2012. Le sujet est trop grave et doit dépasser les clivages politiques ! Nous avions su collégialement, il y a quelques mois, nous mobiliser et  voter un vœu à l’unanimité pour le maintien de l’antenne CPAM sur notre commune.Nous aurions du faire de même pour le maintien de la Trésorerie de Vanves qui sera délocalisée à Issy-les-Moulineaux au 1er janvier prochain » a déclaré Jean Cyril Le Goff (PS)  en posant deux questions : « Pouvez-vous nous apporter, aujourd'hui,  la garantie que la PMI et la CVS resteront implantées à Vanves au service de nos administrés les plus fragiles et/ou précaires ? Si oui, à quel endroit et à quelle date ? Si non, acceptez-vous de corédiger avec l’opposition un vœu pour le maintien de la CVS et de la PMI à Vanves et de le soumettre au vote de notre assemblée lors du premier Conseil Municipal de 2013 ? »

     

    Bernard Gauducheau (UDI) a tenu à répondre à cette question en faisant remarquer que «  Comme vous le reconnaissez à juste titre des réponses vous ont déjà été données concernant les services sociaux lors de la séance du conseil municipal du 3 octobre 2012. Je vous confirme qu’il n’a jamais été question du départ de la CVS et de la PMI. Des discussions sont en cours avec le Conseil général des Hauts-de-Seine pour réorganiser ces services au sein de la commune. A l’heure actuelle nous n’avons pris aucune décision ou fixé de quelconques échéances. Comme nous le faisons pour toutes les questions importantes concernant la vie locale, nous informerons le moment venu les élus comme les administrés lorsque des orientations précises seront actées. Nous vous remercions de nous confirmer que vos initiatives sont entièrement animées par  votre attachement à l’intérêt général.  Il est vrai qu’à quelques mois des prochaines élections municipales lancer une pétition sous entendant une possible suppression des services sociaux est une action très éloignée de toute forme de manœuvre politicienne. Vous comprendrez que nous ne pouvons que condamner vos démarches tendant à alarmer inutilement la population et les agents de ces services publics » a répliqué le maire en considérant « qu’un vœu est donc totalement inutile dans la mesure où nous travaillons sur ce dossier en liaison étroite avec le département des Hauts-de-Seine ».

     

    Dans un second tempsn, il a considéré « qu’il  me parait aussi nécessaire de ne pas faire d’amalgame sur des situations très distinctes. Les cas des services sociaux, de la CPAM et de la Trésorerie Municipale sont différents.  Concernant la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), nous avons eu des signes clairs d’une possible fermeture de ce service public. Dès lors notre démarche de réaliser un vœu avait été légitimée. Je tiens à vous préciser que j’ai sollicité récemment Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de la santé qui assure la tutelle de cet organisme. Elle m’a confirmé étudier notre demande et nous tenir informés des suites susceptibles d’être apportées à ma démarche. S’agissant de la fusion des trésoreries de Vanves et d’Issy-les-Moulineaux, la mise en place d’une structure unique regroupant les compétences et les personnels des deux services permettra de constituer une trésorerie spécialisée « secteur public local » de taille suffisante pour assurer l’expertise et la qualité de service à la fois attendues par les usagers et les ordonnateurs et faciliter la gestion des personnels à compter du 2 janvier 2013.  La Direction Générale des finances publiques dépendant de l’Etat a proposé ce regroupement pour éviter les doublons qui existaient jusqu’à présent entre les antennes vanvéennes et isséennes tout en maintenant la même qualité de service et le respect d’une bonne gestion des finances publiques. Cette décision a en réalité un impact limité pour les usagers et ce d’autant plus que nous conservons le Centre des impôts. Ainsi, le Gouvernement de Jean Marc Ayrault continue une politique visant à rationnaliser les dépenses publiques en regroupant les services publics engagée du temps de la précédente mandature avec la mise en œuvre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) » a-t-il conclu en reconnaissant que « Vanves est bien dotée en services publics de proximité avec le commissariat, le centre des impôts, le tribunal d’instance …. Toutes les communes dont certaines proches de nous ne peuvent pas en dire autant… ». Fermé le ban.

  • VANVES ET SON VILLAGE DES TERROIRS MARQUES PAR LES INTEMPERIES

    Le village des terroirs en est à sa 8éme édition en 2012, avec toujours cette inconnu pour ce grand week-end du 14 au 16 Décembre 2012 : Quel temps fera t-il. Selon un blog très connu pour ses prévisions exactes et très précises, il devrait neiger… des cordes puisqu’il est plutôt prévu entre 8 et 11°.  N’est pas Gillot Petré qui veut ! Mais il est vrai que ce village des terroirs a été marqué par les surprises de la météo. L’année dernière, la mairie avait retardé de 24H son installation à cause de la tempête, et son inauguration avait eu lieu samedi à 12H au lieu du début de soirée (18H30) comme ce sera le cas pour cette 8éme édition.

     

    Sa première édition (16-18 Décembre 2005)  avait reçu de nombreux visiteurs malgré un temps très froid, alors que personne ne croyait à son succés, sauf le maire, Bernard Gauducheau, et le GEV. La seconde (15-17/12/06) s’était déroulée sur une toute nouvelle place de la République, à peine terminée. Les Maires adjoints Laubier et Roche étaient encore sur le chantier les jours précédents pour régler les derniers détails techniques. Il rassemblait alors un éventail encore plus varié et original de produits gastronomiques 100% fermiers, ainsi qu'un vaste choix d'œuvres d'art et d'objets artisanaux, malgré un temps très pluvieux. En 2007 (14-16/12/07), le temps était sibérien , avec  un froid glacial alors que le temps était plus clément pour sa 4éme édition (19-21/12/08) avec une plus grande fréquentation  pour découvrir, et même déguster rôti de carnard et Gigolette, escargot du Jura en coquille, beurre ail et persil, foie gras poëlé, foie gras au sel,  galantine de porcelet, dindon-chapon et pintadon, parmentier de canard et duo de canard au miel, des assortissements de gâteaux secs et chocolat aux amandes, pruneaux au chocolat noir ou enrobés de chocolat,  vins du Haut-Poitou avec les Perles de Villemont,  Gaillac avec le Gaillac raison de Mauzac doux, Muscat de Noël, Monbazillac, vinaigre au miel.

     

    Une invitation au péché de la gastronomie au pied d’une église Saint Remy qui commençait à entr’ouvrir ses portes pour accompagner cette fête. Yves Morel, alors curé de Vanves avait eu la bonne idée de laisser ouverte l’église Saint Remy afin que les visiteurs puissent découvrir les résultats des travaux de rénovation intérieure qui se terminaient à quelques semaines d’une inauguration en fanfare à la mi-Janvier 2009.  Par contre il s’était plaint, gentiment,  que le Maire joue les Peppone pendant la grande messe de Dimanche avec sa fanfare très bruyante qui l’avait quelque peu pertubée, dans son sermon et sa messe. Mais Yves Morel n’avait pas joué les Don Camillo, bien content de cette animation autour de son église durant toute la journée.

    En 2009 (18-20 Décembre) la neige faisait son apparition pour la première fois durant ce village des terroirs, marqué par le banc d’huitres du Bistroquet qui avait fait des affaires,  et une inauguration (déjà) avec Frédéric Lefebvre qui n’était pas encore  ministre, mais député. Elle était   tombée (la neige) lors de  la grande messe dominical célébrée par le pére Thirion dans l’église Saint Remy où était organisait une visite commentée l’après midi, après l’incendie de la crèche durant la semaine précédente. Le dernier conseil municipal qui l’avait précédé avait donné lieu à un débat sur les tarifs pratiqués et différenciés entre producteur culinaire,  artisan d’art vanvéen et  non vanvéen, commerçant sédentaire des alentours du site. Ce qui est toujours le cas chaque année comme le 14 Novembre dernier   

     

    En 2010 (17-18-19 Décembre), le déroulement du 6éme village des Terroirs avait été pertubé par la neige qui était tombé les jours précédents, jusqu ‘à 10 à 15 cm de neige par endroit, malgré un petit redoux, lui donnant un  air vraiment de village de Noël, ce côté magique des flocons qui blanchit nos rues, avec cette atmosphére ouattée qui s’installe. Il fallait ajouter  la créche, vivante de surcroît, avec ce beau spectacle offert par les jeunes des paroisses de Vanves samedi en fin d’après midi à Saint Remy, et ses chants de Noël… pour être déjà dans l’atmosphére. Il neigait même pour l’inauguration le vendredi soir par le ministre (de l’artisanat notamment) Frédéric Lefebvre (encore). Les paroisses de Vanves étaient de la fête, car elles avaient décidé d’accompagner cet événement en organisant leurs journées d’amitiés d’Hiver à St Remy durant ce week-end qui précéde Noël. En 2011, le village des terroirs avait ouvert avec 24H de retard, à cause d’une tempête (avecdes vents à 80 km/h),   sous un soleil et un temps doux, pour la première fois, avec beaucoup de monde. « Les organisateurs qui étaient en lien quasi directe avec tous les exposants notamment, ont pu retarder son installation et son ouverture, plutôt que prendre la décision de l’annuler comme dans d’autres communes » confiait le maire

     

    L’édition 2011 du village des terroirs l’avait échappée belle. « Tous les exposants ont été étonnés par l’organisation, d’autant plus qu’ils avaient des commandes de clients venant de loin, fidéles venant jusqu’ici de très loin » constatait Françoise Saimpert, maire adjoint. La Paroisse Saint Remy qui organisait ses journées de l’amitié en même temps avait fait aussi « terroirs » avec ce « Miel du Curé »  provenant d’une ruche installé le 20 Mai 2011  dans le jardin de la maison paroissiale et   qui a donné 20 kg de meil réparti dans des pots de 250 gr vendu 5 € pendant ce wek-end. Ce qui devrait être encore le cas cette année. Mais rendez-vous demain à 15H pour l’ouverture, et à 18H30 pour l’inauguration, mais san,s Frédéric Lefebvre cette fois-ci.  

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Quand est-ce que des vanvéens pourront se baigner dans la Seine ?

    Il sera beaucoup questions de Seine et d’eau aujourd’hui grâce à deux rendez-vous importants auquel Vanves devrait participer, tout au moins  au premier, avec son maire ou son représentant : le 3éme Comité  de pilotage de la charte de l’eau  et du contrat de bassin du territoire Plaines et coteaux de la Seine centrale urbaine. Et un colloque  de l’association « Seine en partage » qui devrait aborder l’état des lieux, les objectifs pour arriver un jour à se baigner dans la Seine.

     

    Justement cette charte et ce contrat de bassin devraient y contribuer.  Un projet qui date de 5/6 ans dont l’idée a été lancé par l’association Espaces que les vanvéens connaissent bien,  même si elle n’est pas vanvéenne, car elle réalise un chantier d’insertion pour entretenir le talus SNCF le long de la rue J.Bleuzen. « Lors d’un forum de l’Agence de l’eau, nous avions évoqué la question de l’absence d’une instance de dialogue, de gestion de l’eau sur le cœur de l’agglomération pour gérer toutes les questions liées à l’eau. Le directeur des Rivières de l’agence de l’Eau a retenue cette idée et nous a proposé d’étudier la faisabilité d’un SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) sur la zone Seine centrale. Nous avons consulté l’ensemble des collectivités locales partenaires d’Espaces qui ont validé le projet, sachant que l’on ne souhaitait pas que cela soit un SAGE » raconte Yan Fradin, son directeur.

     

    Une étude a été menée en 2009-10 qui a permis de retenir une zone comprise entre l’embouchure de la Marne et la Confluence de l’Oise, et de décider de travailler sur une charte de l’eau  et un projet de contrat de bassin qui fédérent tous les acteurs. « Ce 3éme comité de pilotage permettra de présenter  le projet de charte mis au point  par un groupe de travail pour qu’il puisse être adopté par chacune des collectivités locales ». Il  est construit autour de 5 objectifs majeurs : Connaître et protéger la Seine en développant la culture du risque en relation avec les crues et les étiages, en sensibilisant à la préservation et à l’attente du bon état des milieux aquatiques. Préserver la ressource en eau et améliorer sa qualité (réduire et contrôler les rejets polluants, renforcer la surveillance et la protection, favoriser les économies d’eau potable). Rendre la ville plus perméable et s’inscrire dans le cycle naturel de l’eau. Restaurer la Seine et les milieux aquatiques. Mettre l’eau au centre de l’aménagement du territoire

     

    Ce  Comité de pilotage permettra aussi de lancer l’étude et la rédaction du Contrat de Bassin pour faire remonter toute une série d’actions pour les six ans qui viennent, avec l’objectif de contribuer à atteindre le bon  état écologique de l’eau en 2015-16. Il reconnait que « c’est une action très institutionnelle, mais l’objectif est de créer une dynamique liée à la qualité de l’eau.  De nombreuses actions lourdes sont menées par le SIAAP, des collectivités territoriales comme le conseil général des Hauts de Seine, la Ville de Paris, des communautés d’agglo. L’enjeu, très concrétement, est de renforcer la coordination, de gérer l’amont/l’aval alors que chacun voit plutôt ce qui le concerne, et de donner vis-à-vis des habitants et des acteurs, les enjeux de la dynamique qui vont permettre de faire plus et mieux, même si chaque acteur pense faire bien. Il suffirait de faire plus et différemment pour faire encore mieux. Avec pour enjeu, le bon état écologique ».

     

    Evidemment tous pensent à cette promesse de Jacques Chirac lorsqu’il était tout jeune maire de Paris : Se baigner un jour dans la Seine : « C’est une gageure qu’on évoque depuis des années, souvent en souriant. Mais aujourd’hui, il ne s’agit plus d’une utopie. Non seulement les riverains veulent, plus que jamais, se réapproprier leir fleuve, mais il faut aussi constater, piyr s’en réjouir que les choses se sont bien améliorées ces dernières années. La Seine n’est plus un égout à ciel ouvert, les berges ne sont plus des décharges sauvages. Certes tout n’est pas encore parfait. Mais les poissons – meilleurs indicateurs de la qualité de l’eau reviennent et de nombreuses communes ont fait des efforts considérables pour aménager leurs rives » indique t-on du côté de l’association « Seine en Partage » qui y met deux conditions : Quand la qualité de l’eau sera redevenue totalement satisfaisante comme l’exige la réglementation européenne grâce à une directive cadre européenne (DCE) sur l’Eau que la France va avoir énormément de mal à respecter avant 2027, malgré  deux reports autorisés par la Commission Européenne à 2021 puis 2027 sous réserve que quelque chose soit fait. « Et on ne sait pas si la France ne va pas devoir payer des pénalités importantes  pour son retard ! ». Enfin, quand les berges auront été déblayées, nettoyées de tous les déchets que certains abandonnent  et qu’elles auront été aménagées.