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yann fradin

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Quand est-ce que des vanvéens pourront se baigner dans la Seine ?

    Il sera beaucoup questions de Seine et d’eau aujourd’hui grâce à deux rendez-vous importants auquel Vanves devrait participer, tout au moins  au premier, avec son maire ou son représentant : le 3éme Comité  de pilotage de la charte de l’eau  et du contrat de bassin du territoire Plaines et coteaux de la Seine centrale urbaine. Et un colloque  de l’association « Seine en partage » qui devrait aborder l’état des lieux, les objectifs pour arriver un jour à se baigner dans la Seine.

     

    Justement cette charte et ce contrat de bassin devraient y contribuer.  Un projet qui date de 5/6 ans dont l’idée a été lancé par l’association Espaces que les vanvéens connaissent bien,  même si elle n’est pas vanvéenne, car elle réalise un chantier d’insertion pour entretenir le talus SNCF le long de la rue J.Bleuzen. « Lors d’un forum de l’Agence de l’eau, nous avions évoqué la question de l’absence d’une instance de dialogue, de gestion de l’eau sur le cœur de l’agglomération pour gérer toutes les questions liées à l’eau. Le directeur des Rivières de l’agence de l’Eau a retenue cette idée et nous a proposé d’étudier la faisabilité d’un SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) sur la zone Seine centrale. Nous avons consulté l’ensemble des collectivités locales partenaires d’Espaces qui ont validé le projet, sachant que l’on ne souhaitait pas que cela soit un SAGE » raconte Yan Fradin, son directeur.

     

    Une étude a été menée en 2009-10 qui a permis de retenir une zone comprise entre l’embouchure de la Marne et la Confluence de l’Oise, et de décider de travailler sur une charte de l’eau  et un projet de contrat de bassin qui fédérent tous les acteurs. « Ce 3éme comité de pilotage permettra de présenter  le projet de charte mis au point  par un groupe de travail pour qu’il puisse être adopté par chacune des collectivités locales ». Il  est construit autour de 5 objectifs majeurs : Connaître et protéger la Seine en développant la culture du risque en relation avec les crues et les étiages, en sensibilisant à la préservation et à l’attente du bon état des milieux aquatiques. Préserver la ressource en eau et améliorer sa qualité (réduire et contrôler les rejets polluants, renforcer la surveillance et la protection, favoriser les économies d’eau potable). Rendre la ville plus perméable et s’inscrire dans le cycle naturel de l’eau. Restaurer la Seine et les milieux aquatiques. Mettre l’eau au centre de l’aménagement du territoire

     

    Ce  Comité de pilotage permettra aussi de lancer l’étude et la rédaction du Contrat de Bassin pour faire remonter toute une série d’actions pour les six ans qui viennent, avec l’objectif de contribuer à atteindre le bon  état écologique de l’eau en 2015-16. Il reconnait que « c’est une action très institutionnelle, mais l’objectif est de créer une dynamique liée à la qualité de l’eau.  De nombreuses actions lourdes sont menées par le SIAAP, des collectivités territoriales comme le conseil général des Hauts de Seine, la Ville de Paris, des communautés d’agglo. L’enjeu, très concrétement, est de renforcer la coordination, de gérer l’amont/l’aval alors que chacun voit plutôt ce qui le concerne, et de donner vis-à-vis des habitants et des acteurs, les enjeux de la dynamique qui vont permettre de faire plus et mieux, même si chaque acteur pense faire bien. Il suffirait de faire plus et différemment pour faire encore mieux. Avec pour enjeu, le bon état écologique ».

     

    Evidemment tous pensent à cette promesse de Jacques Chirac lorsqu’il était tout jeune maire de Paris : Se baigner un jour dans la Seine : « C’est une gageure qu’on évoque depuis des années, souvent en souriant. Mais aujourd’hui, il ne s’agit plus d’une utopie. Non seulement les riverains veulent, plus que jamais, se réapproprier leir fleuve, mais il faut aussi constater, piyr s’en réjouir que les choses se sont bien améliorées ces dernières années. La Seine n’est plus un égout à ciel ouvert, les berges ne sont plus des décharges sauvages. Certes tout n’est pas encore parfait. Mais les poissons – meilleurs indicateurs de la qualité de l’eau reviennent et de nombreuses communes ont fait des efforts considérables pour aménager leurs rives » indique t-on du côté de l’association « Seine en Partage » qui y met deux conditions : Quand la qualité de l’eau sera redevenue totalement satisfaisante comme l’exige la réglementation européenne grâce à une directive cadre européenne (DCE) sur l’Eau que la France va avoir énormément de mal à respecter avant 2027, malgré  deux reports autorisés par la Commission Européenne à 2021 puis 2027 sous réserve que quelque chose soit fait. « Et on ne sait pas si la France ne va pas devoir payer des pénalités importantes  pour son retard ! ». Enfin, quand les berges auront été déblayées, nettoyées de tous les déchets que certains abandonnent  et qu’elles auront été aménagées.

  • VANVES AVEC ESPACES APPORTE SA CONTRIBUTION A L’INSERTION PAR L’ACTIVITE ECONOMIQUE

    L’association Espaces et Employeurs Solidaires 92 qui intervient à Vanves sur le talus SNCF entre Mac Donald et l’Ilôt du Métro organise une très intéressante recontre sur le théme « les initiatives d’insertion par l’activité économique (IAE) en matière d’emplois aidés » le 9 Mars prochain  à 9H sur le site du chantier d’Insertion à Villeneuve l’Etang à Marnes La Coquette sur le domaine de Saint Cloud

     

    C’est un des plus anciens chantiers d’Espaces après celui des berges de Seine, qui avait démarré en 1996, sur un  domaine national géré par le centre des Monuments Nationaux (CMN). Il a été le premier chantier d’insertion sur un site du CNM qui fédérer le domaine national de St Cloud et les communes voisines (Vaucresson, Garches, Saint Cloud, Marnes la Coquette). Il est  particulièrement innovant puisqu’il a développé depuis 13 ans le travail avec des chevaux de traits (2 percherons depuis deux ans) qui réalisent toute une série de travaux sur les 250 ha du domaine : ramassage des déchets, du bois, retrait des troncs d’arbres dans les sous bois, arrachage des arbustres…  « Nous développons depuis 2 ans le fauchage des prairies pour les nourrir en foins provenant du domaine au lieu de l’exporter » indique Yann Fradin, directeur d’Espaces. 14 salariés en insertion travaillent en permanence sur ce chantier, en liaison avec le service des parcs et  jardins du domaine de Saint Cloud. Les locaux techniques de ce chantier ont été installé à Villeneuve l’Etang,  partie excentré du parc, d’où part le rû de Vaucresson avec l’Etang et les rigoles où Espaces fait un travail de gestion de l’eau soutenu par l’Agence Seine Normandie, et le CG92 qui est en train  de récupérer les Etangs de la Marche.

     

    Une coulée écologique est en train de se reconstituer tout comme à Vanves où Espaces poursuit un tel projet grâce à une convention d’objectifs passée avec la ville durant l’été 2009 et qui devrait être renouvelé ses prochains mois mais avec GPSO àqui on été transférés les compétences Espaces Verts. 8 éco-cantonniers interviennent depuis Juillet 2009 pour améliorer l’aspect visuel du site (nettoyage, fauches, tailles des végétaux), entretenir la végétation en gestion différenciée (sélection de la végétation, plantations arbustives…), réaliser de petits aménagements de site (création d’un bac à composte, d’abris pour la faune…). L’objectif est maintenant de réaliser un jardin écologique et pédagogique dans ce secteur.

    Mais ce n’est pas que cela car l’insertion par l’activité économique sert à remettre les gens ayant énormément d’expérience (avec des anciens du textile, de chez Renault)  ou sans qualification mais qui ont l’énergie pour se requalifier…. dans ces métiers des espaces verts qui recrutent et sont en tension : « On s’est rendu compte qu’il y avait une demande de jardiniers, alors qu’il y a très peu de formation en petite couronne. D’autant plus que l’école (de la CCIP) Tecohma a fermé sa formation espaces verts. Ainsi peu de gens s’y destinent. Alors qu’il y a une demande toujours plus forte des Parcs et Jardins de nos villes comme Paris (qui cherche des postes d’élageurs, de jardiniers).  La profession estime qu’il manque entre 20 et 30% de personnels formés et qualifiés » indique Yann Fradin .

     

    78 sociétés et services interviennent dans l’IAE dans les Hauts de Seine, qui représentent une mise à l’emploi de 4035 personnes équivalent temps plein, dans des activités comme les services aux personnes, le nettoyage, le bâtiment, les espaces verts….  « l’IAE est un vecteur qui permet de resocialiser les personnes en ce sens que l’on redonne pied dans le milieu du travail qui est un élément  de socialisation dans notre vie. C’est sans doute l’une des sources de gisements de productivité d’emplois qui peut être le plus important compte tenu de la contrainte économique générale que nous connaissons. C’est une piste à explorer de même que l’économie sociale et solidaire (ESS) qui est un vecteur très proche » indique la Préfecture des Hauts de Seine dont l’objectif est de doubler le nombre de poste d’insertion par l’activité économique dans le département (1000 postes actuellement) dans les 2 à 3 ans « pour avoir une offre d’insertion à la hauteur ».

     

    Les clauses sociales qui apparaissent de plus en plus dans les marchés publics depuis 2 ou 3 ans, lancé par le monde HLM dans le cadre des opérations ANRU,  ont permis de créer un appel d’air pour les personnes en insertion car le chef d’entreprise recrute directement les personnes ou sous traite une partie du chantier  à une entreprise d’insertion ou une régie de quartier. « Ce qui créé une vraie dynamique, avec l’appui des maisons de l’emploi qui ont ce rôle de facilitateur et de collectivités locales importantes comme la Mairie de Paris. C’est quelque part une relocalisation de l’économie qui répond à la baisse relative des subventions, en permettant aux collectivités locales de soutenir fortement l’insertion à travers ses marchés publics »

  • VANVES DECOUVRE LES RICHESSES DE SON CORRIDOR ECOLO

    A l’occasion de la dernière réunion du Comité Consultatif Environnement-Développement durable, le 15 décembre dernier, ses participants ont pu assister à une intervention de l’association Espaces qui a pris en main la gestion du talus ferroviaire sur les « corridors écologiques  en milieu urbain ». Un chantier d’insertion comme c’est le cas pour une quinzaine d’autres dans les Hauts de Seine et Paris, à destination des jeunes et moins jeunes en difficulté sociales avec un objectif d’accompagnement social et professionnel, qui a donné l’occasion d’une porte ouverte à le 17 Octobre 2009 et de cet exposé réalisé par Yann Fradin son directeur général et son collègue Bruno Macé, agent de veille éclogique.  Ils ont expliqué ce que sont ces corridors écologiques urbains, très fragmentés dans notre banlieue très dense dont le Grenelle de l’Environnement a prévu un schéma régional de Cohérence Ecologique que devrait arrêter chaque région d’ici 2012. Et c’est le cas en Ile de France.

    Ces talus ferroviaires en sont un exemple comme à Vanves, avec une végétation typique, avec sa teinte verte claire, qui a poussé sur une terre calcaire et dans un milieu ensoleillé, dont l’ombre créée par le bâti favorise les ronces, les arbustres et les arbres. Par contre sur sa partie plus large la végétation est plus luxuriante de type friche à armoise et luzerne. Ils ont recensé prés de 80 espèces, avec une végétation herbacée, des pelouses friches et lisiers calcaires dont 10 espèces rares et une espèce d’orchidées rare. « Une végétation que l’on trouvait autrefois dans les paturages et les côteaux de la vallée de la Seine » ont-ils décrit.

    Ce chantier d’insertion confié à Espaces par la Ville de Vanves a fait prendre conscience de la richesse de ce milieu écologique dans d’autres lieux comme les talus de la Petite Ceinture à Paris, du tramway (T2) à Saint Cloud où ses éco-cantoniers ont mis à jour une source et un petit rû, à Suresnes etc… Des talus qui étaient rasé tous les  cinq ans car c’était la politique de la SNCF jusqu’à présent, tout simplement parce qu’il n’y avait pas de personnel pour les entretenir et qu’elle s’en désintéressait, ne menant ni réflexions, ni études. Et ce n’est pas mieux avec RFF qui s’est vu transférer la gestion de ses talus. Finalement, leur entretien revient aux communes qui s’arrangent lorsque c’est possible et qu’elles ont la volonté, en passant convention avec RFF. Ce qui s’est passé à Vanves qui a chargé Espaces de s’en occuper, l’entretenir, favoriser le développement de la biodiversité, et faire vivre ce talus avec des ruches, une vigne… et de lui trouver un nom de baptême  

    Contacts et plus d'info sur www.association-espaces.org