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  • Vanves béta testeur d’une plateforme Internet de démocratie participative franco-allemande

    Fin Août le Parisien indiquait que la ville de Vanves avait été sélectionnée pour tester une plate-forme Internet européenne de démocratie participative, qu’elle recherchait des béta-testeurs c'est-à-dire des habitants pour échanger, réagir, faire remonter des informations et proposer des idées sur le théme du bruit. L’objectif étant de permettre avec les données reccueillies, de réaliser une carte du bruit pour localiser les zones à préserver ou à améliorer, et alimenter les plans d’action de la ville. Puis plus rien. Ce qui ne veut pas dire que rien ne s’est passé. Cinquante vanvéens ont bien joué les béta-testeurs et une réunion des initiateurs de ce projet franco-allemand  s’est déroulée la semaine dernière avec le Directeur Général des Services pour dresser un premier bilan

     

    Ce test a été mené par  l’institut Minc Télécom, partie prenante du consortium « Open Cities », programme européen, qui met en place différentes expérimentations de ce type avec des villes comme Paris, Londres, Berlin, Rome, Amsterdam, Bologne, Helsinki, Bacelone. Ivan Meseguer,  chef de projet de l’institut Minc Télécom, est  en charge de la  bonne conduite et mise en place des béta-tests des différentes expérimentations dont celle de Vanves sur le  bruit : « Nous testons à petite échelle, pour que nos interlocuteurs puissent avoir une première idée de quoi, il s’agit comme à  Vanves qui a été choisi pour la mise en place d’une plateforme de participation locale, de démocratie participative. Sachant pertinement que culturellement en France, nous n’avons pas l’habitude de ce type de démarche comme en  Allemagne. Mais nous  essayons de faire en sorte que les éléments d’innovations,  de cultures et de technologies des autres pays soient transmis en France et que nous même, nous transmettions à nos chers voisins européens nos propres innovations pour en faire la promotion » explique t-il.

     

    Bernard Gauducheau, maire UDI de Vanves,  a donné son aval pour cette expérimentation, avec 50 vanvéens, sur le théme du bruit. « A l’origine, les allemands étaient tout à fait enthousiaste à l’idée de pouvoir réaliser cette expérimentation dans le cadre des élections présidentielles et législatives. Mais nous leur  avons expliqué que, pour des raisons culturelles et organisationnelles, ces élections nationales n’étaient pas vraiment adaptées à un béta-test. Nous avons choisi un sujet précis pour une raison  très simple : Nous ne pouvions pas nous permettre sur ce type de démarches de parler de tout et de n’importe quoi, de disgrécer. Il n’était pas question de censure, ni d’empêcher les gens de s’exprimer,  mais de se concentrer sur le sujet traité, pour que cette expérimentation ait un sens. Si l’on traite d’un sujet, il faut s’y tenir pour obtenir un résultat optimum. Ce qui n’interdira pas d’en ouvrir un autre par la suite » explique Ivan Meseguer.

     

    Durant ce test, les vanvéens ont pu  poser des questions et se sont exprimés sur ces sujets de leurs libres choix, sans aucune contrainte, mais sur le bruit qui a de multiples sources comme notamment la voie SNCF, les hélicopéres, le Périph et la circulation en général, mais aussi de la vie de tous les jours.  « Ils ont été en mesure d’avoir des réponses de la mairie, ou par des citoyens mieux informés. Je prends comme exemple la voie SNCF, dont beaucoup de vanvéens s’étant plaint du bruit. Mais peu étaient au courant des procédures administratives et des acteurs impliqués. Il n’y a pas eu de questions sur le bruit provoqué par le vol des hélicoptéres. Mais beaucoup sur la vie quotidienne : bruit de voisinage, du périph, des  travaux. Ce qui n’est pas anodin, car il est vrai que les gens n’ont pas forcément la connaissance immédiate du calendrier des travaux, pour pouvoir eux, aménager leur propre vie, en fonction des nuisances sonores provoqués par les travaux ». Tout à fait d’actualité avec notamment les chantiers d’Hachette et du Conservatoire de Musique, en attendant ceux de la rue Aristide Briand dont la problématique des nuisances sonores a été posée.

     

    Cette forme (virtuelle) de participation locale, si elle est appelée à se développer, n’empêchera aucunement les réunions publiques qui se sont énormément développées à Vanves depuis 2001, chaque semestre pour faire le point quartier par quartier, sur chaque chantier engagé par la ville et même des maitres d’ouvrages et d’oeuvres privés. Par contre, comme les vanvéens ont pratiquement tous un ordinateur, cette expérimentation montre qu’il est possible d’y faire participer tous ceux qui ne peuvent pas se déplacer pour différentes raisons à ces réunions publiques. « Il n’y a pas de raisons pour que ces personnes soient exclues. Là, elles sont à même, à partir de leur ordinateur, de pouvoir participer sur une plateforme dédiée. Cela ne créé pas de rupture violente dans le processus décisionnel, mais permet aux gens de s’exprimer, mais aussi de clarifier les choses pour les insitutionnels et les politique sur des choses qui ne sont pas claires dans la tête des citoyens. L’idée de travailler sujet par sujet est prépondérante, puisque les gens veulent avour des réponses concréts par rapport à la législation, la réglementation. Cela permet d’être plus au courant du sujet dont on parle, plutôt que d’en parler dans le vague avec des préjugés ».

  • VANVES SE MOBILISENT CONTRE LA SOLITUDE ET LA PAUVRETE GRACE A DES ACTIONS BENEVOLES

    Il est beaucoup question de pauvreté ces temps-ci, avec malheureusement une crise qui se durcit. L’hiver fait sentir ses premiers effets, les places d’hébergements se multiplient pour ne pas laisser dans la rue et le froid les SDF. Certains essaient de polémiquer avec l’Eglise alors que celle-ci n’a attendu personne pour s’occuper depuis bien longtemps du logement, de l’hébergement, des SDF… avec de nombreux acteurs. A Vanves des associations comme le Secours Catholique, Saint Vincent Paul, la Croix Rouge sont très présents sur le terrain avec des vanvéens à titre individuel, et multiplient les initiatives et les actions. 

     

    Ainsi, le Conseil Pastoral de Vanves, à l’initiative de Colette Pantin a organisé mardi de 10H à 12H son premier «  accueil pour rien » qui aura lieu tous les premiers mardi de chaque mois. Il s’agit d’une rencontre informelle lancée par le Conseil Pastoral qui réfléchit notamment sur « la place du pauvre dans notre communauté. Il nous a semblé que la solitude était la détresse qui était la plus répandue et en même temps que la plus difficile à vivre, à côté du manque de logement, de nourriture, car elle touche tout le monde quel que soit sa condition sociale. Malheureusement, on ne se rend pas compte que son voisin ne va pas, même lorsqu’on le voit assez régulièrement. D’où l’idée de ce café pour  apporter un petit mieux, sans démarche à organiser, sans papier à écrire, sans inscription » explique t-elle. Cette idée a reçu un accueil favorable. « Pas question de faire double emploi avec le Secours Catholique qui tient ses permanences »précise  Colette Pantin qui a reçu une visite ce matin là -  « Je ne m’attendais pas à avoir beaucoup de monde. On ne fait que commencer ! » et celle d’André Giard, responsable du Secoours Catholique de Vanves

     

    Le Secours Catholique vient de rendre public un document très intéressant : « Regards sur 10 ans de pauvreté ». Ses équipes ont rencontré 88 200 ménages en situations de pauvreté en Ile de france en 2011 dont  12 000 dans les Hauts de Seine et 120 à Vanves. « Pas plus, ni moins qu’avant » indique André Giard.  Des familles mono parentales, des femmes seules avec enfants,  que l’équipe de Vanves suit plus particulièrement, certaines étant parties en Grande Couronne après la fermeture de l’hôtel dit « 115 » (du Parc des Expositions), rue Eugéne Baudoin qui connait des travaux de rénovation pour retrouver sa destination première. « Beaucoup de gens basculent de la précarité dans la pauvreté. Ils ne peuvent plus faire face aux factures. Beaucoup de personnes âgées qui ont de maigres retraites jamais revalorisées. Sans parler des sans papier. Nous voyons apparaître des travailleurs pauvres  qui ont un petit salaire et ne sont pas dans une situation de très grande pauvreté ou d’errance, mais dans une situation financièrement extrêmement contrainte »

     

    Ce rapport indique que le niveau de vie moyen des ménages en situation de pauvreté est de 422 €, sensiblement inférieur au niveau de vie moyen de l’ensemble des ménages en situation de pauvreté. Dans le même temps, les loyers payés par ses ménages sont beaucoup élevés (+25%) que dans le reste de la France tant pour les locataires du parc privé que social. Plus de la moitié des impayés concernent d’ailleurs des mensualités de loyers. Enfin, 40% des ménages rencontrés ne disposent pas d’un logement stable, ce qui est la proportion la plus élevée des régions. Toujours selon ce rapport, les situations se banalisent  - « Voilà 10 ans, une femme avec un enfant dehors, c’était insupportable, preuve d’un dysfonctionnement grave. Maintenant cela devient courant » - les demandent alimentaires, conséquence de revenus trop faibles, sont en hausse – « Notre société a  complètement installé et banalisé le fait que les restos du coeur distribuent 115 millions de repas en ayant commencé à 8,5 millions » - les  situations sont devenues plus complexes et s’en sortir devient une gageure, proche de l’impossible, d’autant plus que le Secours Catholique a constaté un manque d’articulation au niveau de l’action sociale…

     

    Ses équipes au plan local, comme à Vanves, se mobilisent en faisant de l’accueil, de l’écoute, de l’accompagnement sous forme d’aides matérielles ou financières, mais aussi humaine, en mettant en avant la considération de l’autre, des actions collectives de façon à remettre les gens en route, avec une grosse activité autour du logement. Le Secours Catholique des Hauts de Seine devrait d’ailleurs fait le point le 19 Janvier prochain sur sa campagne « Loggement 92 » mené avec d’autres associations : «  Les équipes locales se sont emparés du sujet hébergement/logement et ont interpellé leurs élus sur la mise à disposition de logement, sur la sensibilisation des citoyens par rapport aux logements vacants. Nous commençons à avoir une prise de conscience dans un certain nombre de communes, avec la loi SRU qui prévoit de construire 25% de log sociaux. La mayonnaise prend avec des propriétaires qui ont mis à disposition des appartements sous forme de baux glissants,  mais cela reste réduit, avec quelques unités » constatent ses responsables départementaux.

  • A VANVES, RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL : DES MARRONNIERS, DU TERROIR ET DES PETITES PHRASES

    Le principal sujet traité par le Conseil Municipal du 14 Novembre dernier concernait Vanves et sa région avec les avis donnés sur le PDU, le PPA et le SRCAE. Mais d’autres questions plus communales avaient été abordées sur lesquelles le Blog Vanves Au Quotidien revient.  A noter, le lancement aujourd’hui du blog Aristide Briand Renouveau mis en ligne par la ville (www.aristide-briand-renouveau.vanves.fr.) pour « informer, expliquer, dialoguer » sur le secteur de la rue Aristide Briand (entre les rues René Coche, Raymond Marcheron et Georges Clemenceau). Il est en effet, l’objet de plusieurs programmes de construction résidentiels (privés) : « L'Atelier » (Akera Développement) au 7 rue Aristide Briand, la « Villa Coche » (Groupe Le Bozec Immobilier) au 20 rue René Coche, la « Villa Aristide » (Martek Promotion) au 19 rue Aristide Briand, « Tandem » (Vinci Immobilier) au 8-10 rue Aristide Briand, avec d'autres programmes, actuellement en cours de commercialisation, pourront rejoindre le blog dans les prochains mois. « A travers cette démarche participative tout à fait innovante, nous souhaitons établir des échanges constructifs entre la Ville, les maîtres de chantier et les Vanvéens, cela afin d'assurer une bonne cohabitation entre les chantiers et les riverains, dans un quartier qui demain sera encore plus attractif » affirme Bernard Gauducheau.

     

     

    CRECHES : Une subvention au titre de la Réserve parlementaire a été faîte pour la rénovation de l’aile dropite de la créche Pomme Canelle, 300 000 € soit 10% du côut des travaux. Ils permettront d’aménager une salle de psychomotricité et de réorganiser les locaux en éliminant un couloir avec un espace change qui permettra la surveillance continue des enfant. La ville a dû acquérir une partie du jardin (7,10 m2) du 1 de la rue de Châtillon pour 7400 € pour la nouvelle créche prévue à cet endroit. Ce qui devrait permettre à la commune d’aménager une verrière empiétant sur ce jardin, partie commune de la copropriété. « Cette délibération a un caractère important et nous a permit d’obtenir l’accord de la copropriété pour débuter les travaux et ouvrir cette créche en Septembre 2013 » a indiqué le maire de Vanves.

     

    BUDGET : Le conseil municipal devrait recevoir  des recettes supplémentaires provenant de l’augmentation de la taxe de séjour (46 200 €), et de la part départementale de cette taxe (4200 €), des amendes de police (4275 €) et du FCTVA (27 675 €). Ainsi que des dépenses dont 100 000 € pour l’installation du numérique pour le Cinéma de Vanves.

     

    SPORTS : Le Conseil Municipal a décidé de donner le nom d’Alain Jaunas au local occupé par la section Boules Lyonnaises du Stade de Vanves dans le pavillon des Sports. Afin de rendre hommage à l’un de ses récents dirigeants disparus voilà plus de 2 ans. Il a voté une subvention exeptionnelle de 12 450 € pour financer les équipements de la salle de musculation au stade de Vanves.

     

    BIBLIO CLUB : Il recevra une subvention exceptionnelle de 3760 € destinée  à favoriser les actions à destination des scolaires grâce à une bibliothécaire qui intervient dans les écoles, pour les initier à la découverte du livre et des mots. Cet acteur très actif sur la ville développera ainsi ses actions ay sein des écoles du Plateau (Fourestier, Gambeta, Marceau).

     

    VILLAGE DES TERROIRS : C’est le Marronnier de l’automne. Non seulement le Conseil Municipal prévoit d’augmenter les tarifs de ce « rendez-vous attendu des vanvéens et de nos voisin », mais Jean Cyril Le Goff pose la question rituelle sur les artisans d’art, en demandant où en est la réflexion les artisans d’art de GPSO qui pourraient bénéficiés des mêmes réductions que les vanvéens. Avec la même réponse : « Les tarifs sont mis en place par l’Archipel des Créateurs. Et ils sont tous ravis de leur chiffre d’affaire » explique  invariablement Françoise Saimpert. « Pourtant c’est un moyen de s’identifier à l’agglo » insiste JC Le Goff.

     

    THEATRE : Le théâtre a reçu une subvention de fonctionnement du Conseil Général de 61 500 € pour les saisons 2011-12-13 ainsui que la DRAC de 40 137 € pour la même période a indiqué Valérie Vignaud en annonçant qu’il y aurait un surcoût d’entrée de 1 € sur le prix des places lorsque les films seront projetés en 3D  et de la mise en place d’un tarif de 10 € pour les événements exceptionnels du cinéma

     

    CIMETIERE : L’ensemble de l’assemblée municipale a apprécié la présentation faîte par J.Landois des travaux effectués au cimetière avec l’aide de diapos  : Réfection d’alées, création de massifs fleuris de plantes vivaces, aménagement de l’ossuaire communale, amélioration du Jardin du souvenir, sdésherbage alternatif, remise en peinture de l’accueil, des portes et des bancs. « Ce n’est pas une tâche facile » a remarqué Bernard Gauducheau. « Je félicite la ville de se préoccuper ainsi de notre habitat futur » a déclaré Pierre Toulouse alors que le maire ajoutait « oui, c’est un habitat durable ».

     

    ECOLE PRIVEE : C’est un autre marronnier qui donne lieu à chaque délibération à un débat entre  tenants de l’école publique qui considfére que cette aide ne correspond pas aux critères de la loi, et ceux que l’école libre et privée. Occasion pour Françoise Goulotzoff de précise qu’il s’agit d’un forfait versé par la ville qui concerne entre 100 et 150 écoliers vanvéens