Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fabian estellano (ps)

  • EUROPEENES A VANVES : LES RESULTATS DES ELECTIONS PRECEDENTES

    Les élections au parlement Européen  se déroulent depuis 1979 en France : l’abstention à Vanves a varié de 43% lors des premiers scrutins à 46/48% pour les  deux derniers. Et les listes se sont multipliées bien sûr, jusqu’à 31 en 2014. Deux vanvéennes avaient été présentes sur deux listes différentes en 2009 : Lucile Schmid sur la liste PS puisqu’elle était encore socialiste à ce moment là, et Suzanne Augier sur la liste EELV

    Juin 1984 : L’union RPR/UDF avec les centristes a fait 44,7% des voix contre 22% au PS, 11% au FN, 9% au PS, 3,5% aux Verts

    Juin 1989 : La liste d’union RPR/UDF conduite par VGE est arrivée en tête avec 29,5% devant la liste PS conduite par Laurent Fabius (24,2%) suivi par le FN (12,6%), les Verts (12%), les centristes conduits par Simone Veul (11,4%), le POC (5,9%)

    Juin 1994 : La liste RPR/UDF conduite par Dominique Baudis est arrivée en tête avec 28,73% des voix, suivi par le PS conduit par Michel Rocard (18,61%), le MRP par Philippe de Villiers (12,82%),la liste conduite par Bernard Tapie (9,95%), le FN (8,03%) et la liste Chevénement (3,66%)

    Juin 1999 : La liste PS conduite par François Hollande arrive en tête avec 23,11% des voix, suivi par les Verts menés par Daniel Cohn Bendit  et Dominique Voynet (14,51%° qui faisaient un bon score, le RPR/DL mené par Nicolas Sarkozy (14%), le RPF avec Charles Pasqua (13,25%), l’UDF avec François Bayrou (12,93%) qu obtenait un résultat supérieur à son score national (9,3%), Lutte Ouvrire et la LCR menée par Arlette laguiller (4,57%), le MNR Par Bruno Megret (3,54%) et le FN (3,19%)

    Juin 2004 : Le liste PS conduite par Harlem Désir arrive en tête avec 28,48% des voixd suivi par l’UDF Marielle de Sarnez (17,99%), le RPR Patrick Gaubert (15,40%), les Verts avec Alain Lipietz (9,29%), le FN (4,72%), le PC avec Wurtz (4,27%), Corinne Lepage (3,52%), le REF Charles Pasqua (3,28%), la LCR avec A.Besancenot (1,89%), le MRG acvec Christiane Taubira (1,56%),

    Juin  2009 : Les résultats des derniéres élections européennes en 2009 ont été totalement inversés par rapport à 2004 au plan communal.  La liste UMP de Michel Barnier et Rachida Dati faisait 28,70% des voix contre 15,40% en 2004 lorsqu’elle était conduite par Patrick Gaubert (RPR), suivi  par les Verts (25,44%) qui faisait 9,29% en 2004 avec Alain Lipietz, le PS toujours conduit par Harlem Désir mais avec 15,66% des voix (contre 28,48% en 2004) et le Modem conduit toujours par Marielle de Sarnez avec 9,65% (contre 17,99% en 2004), le Front de Gauche (avec le PC) faisant 4,84% (4,27% pour le PC en 2004), le FN 2,83% (contre 4,72% en 2004), le NPA 2,71% (1,89% en 2004). L’abstention avait progressé de 2 points (plus de 48%) alors qu’elle était à plus de 46% en 2004. 

    « Avec 51,78% de votants, Vanves dépasse une nouvelle fois la moyenne nationale » constatait Bernard Gauducheau le lendemain de ce 7 Juin 2009. Tandis que Fabian Estellano, alors secrétaire de la section PS indiquait que « les résultats sur Vanves sont des résultats difficiles comme au niveau national… Et pourtant, la réalité est aussi que, dans un contexte si difficile, notre score est un bel espoir. Vanves a tout de même prouvé sa particularité. Le score du PS à Vanves est à plus de trois points supérieur à celui du PS dans le département ». Lucile Schmid qui était alors au PS et candidate sur sa liste européenne, remarquait que « comme partout en France, EELV réussisssait un  score historique et passait largement devant les socialistes (25% contre 15%) au coude à coude avec l’UMP et le NC…Ces résultats montrent qu’un grand nombre de vanvéens comme de franciliens souhaitent des évolutions de programme où l’écologie tienne une place centrale ! ». Tout comme Isabelle Debré : « La montée en puissance du vote écologique démontre que nos concitoyens restent très attentifs à la qualité de leur environnement et doit nous inciter à mettre en oeuvre rapidement les mesures décidées dans le cadre du Grenelle de l’Environnement ». Six ans, après, ce n’est plus l’écologie qui parait en tête, mais c’est le score du FN qui inquiéte beaucoup les états majors, à tel point que certains à l’UMP refusaient de répondre à cette question : « Et si le FN arrivait devant l’UMP ? »

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : De nouveaux tarifs pour le stationnement payant

    L’autre gros morceau du dernier conseil municipal de l’année (2012) avant la fin du monde, sur lequel le Blog Vanves Au Quotidien revient dans le courant de cette semaine,  concernait les rapports annuels 2011 des délégations de services publics : marché, restauration scolaire et fourrière avec de nouveaux tarifs pour le stationnement réglementé.

     

    Jean Cyril Le Goff  (PS) a regretté, à l’occasion du rapport du concessionnaire du Marché,  « d’avoir ses rapports d’activités  2011 à la fin de l’année 2012. On aurait aimé les avoir plus tôt ! »- « Ce n’est qu’une photocopie de ce qui se passe. On réagit plus tôt et très vite » l’a rassuré Alain Toubiana (UDI) conseiller municipal chargé du commerce. Fabian Estellano (PS)  a constaté que « ce rapport montre l’intérêt des commerçants sur les problèmes d’hygiéne, de publicité, de visibilité dans la ville, d’animations du marché, et de stationnement où on a encore beaucoup de chose à faire et sur lesquels nous avons insisté » – « C’est leur outil de travail ! Il est évident qu’ils s’y intéressent » lui a répondu Alain Toubiana. « Le rapport 2012 apportera des réponses à M.Estellano, notamment sur le stationnement » a ajouté Bernard Gauducheau. Jean Cyril Le Goff (PS) est revenu sur l’idée d’un marché, place de la République, le dimanche matin ou des animations commerciales comme le village des territoires. Et même sur la suggestion de faire du Centre Ancien/Saint Remy chaque week-end un espace piétonnier. « On a déjà eu des expérimentations pour essayer de définir le meilleur parti à prendre »  a répondu le maire. Sur la restauration scolaire, à une question de Valérie Mathey (PS), Bernard Gauducheau et Marie Françoise Goloubtzoff ont indiqué que la ville travaillait sur la réduction des repas jetés et sur la responsabilisation des parents lors des inscriptions à la cantine.

     

    Avec le rapport de la société gérant l’enlévement des voitures et la mise en fourrière, le conseil municipal a abordé une séquence circulation, stationnement : 433 véhicules ont été mis en fourrière en 2011 dont 357 par la police municipale. « C’est le fruit de notre politique de stationnement et de la mise en place d’un barriérage autour du quartier du Parc des Expositions » a constaté Laurent Lacomére (UMP) maire Adjoint chargé de la sécurité. Jean Cyril Le Goff s’est réjoui de savoir que le prestataire utilise des véhicules roulant au colza et fait ainsi un effort de développement durable. Il a interrogé la municipalité sur le devenir de la pré-fourriére de la contre allée Jullien durant les salons : « Elle sera maintenue » selon B.Gauducheau et L.Lacomére qui ont soumis au Conseil municipal le renouvellement de la délégation de service public.

     

    Enfin, ils ont proposé de revoir les tarifs du stationement réglementé sur les 3 zones, « la ville devant en priorité favoriser le stationnement de ses résidents qui sont les demandeurs les plus importants, et la rotation des places dans les zones commerçantes, pour garantir l’accessibilité aux commerces ». Dans la zone Rouge le stationnement est limité à 2H du lundi au samedi inclus (0,10 € les 20 premières minutes et 1 € pour 1H, 2€ pour 2H. De même en zone orange pour les non résidents  et les résidents ne disposants pas de carte, sachant que la durée de stationnement a été allongé à 3H pour 3€ et à 4H  pour 4€. Pour les résidents disposant d’une carte, le tarif initial qui est de 1 € pour un jour, 5 € pour la semaine, a été ajouté une possibilité intermédiaire de 2 jours pour 2 €.

     

    Un premier bilan de l’extension de ce stationnement réglementé depuis l’été 2012 permet de constater une meilleure rotation sur les emplacements, la disparition des voitures ventouses qui facilitent le stationnement des résidents. « Le desserrement de la pression sur les emplacements et l’amélioration des conditions générales ont permis également de diminuer fortement les stationnements irrégiliers et gênants (sur trottoirs, passages piétons…) ». Enfin, pour les garagistes, autos-écoles et autres professions de ce genre, la ville a crée un tarif spécifique de 4€ par véhicules et par jour. Le groupe PS a fait part de son scepticisme sur ses modifications tarifaires. Surtout dans le quartier du parc des expositions, où les visiteurs n’iront pas dans les parkings de Viparis (gestionnaire de Paris Expo) qui pratiquent des tarifs hors prix par rapport aux tarifs vanvéens :   « On vous demande de revoir les choses » a déclaré Jean Cyril Le Goff. « On peut s’adapter si nous voyons qu’il y a des problèmes » a répondu Bernard Gauducheau

  • VANVES A ADOPTE MERCREDI SOIR UN BUDGET ATTENTISTE !

    Le Conseil Municipal de Vanves a voté mercredi soir en 1H30de débats et d’échanges,  un budget de 32 842 319 € en fonctionnement et de 10 394 881 € en investissement, PS et PC ayant voté contre, EELV s’étant abstenu.

     

    Bernard Gaudcheau (NC)  a rappelé que « c’est l’acte le plus important pour une commune qui met en œuvre ses orientations et ses initiatives ». C’est pourquoi, il s’est engagé à le présenter, comme il l’a déjà fait, lors des 3 grandes réunions publiques de quartiers prévus au printemps 2012 (Mai/juin). « En 4 ans, nous avons équipé cette commune comme jamais ! » a-t-il constaté en citant l’éducation (avec le groupe scolaire du Centre/Cabourg), la Petite Enfance (avec les créches). Tout en reconnaissant que « Vanves figure parmi les villes où les taux (d’impôts) sont les plus élevés à cause de raisons structurelles. Les élus sont conscients des difficiltés de nos administrés dans cette crise ». Ce qui a amené la ville à maitriser ses dépenses de fonctionnement et à ne pas augmenter le taux des impôts locaux. Il n’en a pas moins fait remarquer que la réduction des dotations de l’Etat fera perdre à Vanves 120 000 €, que le manque de visibilité, avec la crise, a amené la ville à réduire ses investissements.

     

    Ce qui ne l’a pas empêché de faire des efforts dans plusieurs secteurs : la petite enfance avec l’aménagement de la créche de 12 berceaux au 1 rue de Châtillon (458 000€), l’éducation avec deux grosses opérations dans les écoles du Parc  (réfection des sanitaires), Larmeroux ( Agrandissement du Satellite) et Marceau (traitement de plusieurs malfaçons), l’accessibilité des bâtiments et équipements municipaux pour les PMR, la numérisation de la salle de cinéma… Bertrand Voisine (UMP), Maire adjoint est entré dans le détail ce budget en insistant sur plusieurs points : la progression de +2,19% du budget fonctionnement dont les chages de personnel représente 63,76% des dépensdes (20,9 M€). Les recettes de fonctionnement se monteront à 35,6 M€ dont 23,8 M€ d’impôts et taxes (66,7% des recettes), parmi lesquels 17,5 M€ de fiscalité directe avec le maintien des taux (depuis 3 ans), et des dotations de GPSO (3,7 M€) et de l’Etat (7,5 M€)

     

    L’opposition s’est montrée beaucoup moins virulente que du temps où siegeaient des « Guy Janvier » ou « François Bordes » tout en étant déterminée dans son abstention, du côté socialiste,  et même brouillonne du côté des Verts. Anne Laure Mondon (PS) a salué le maintien d’une épargne positive, la stabilisation des taux d’emprunt, de la dette, en constatant de l’encourt de la dette par habitant ( 1077,14 €) a augmentée : « La ville emprunte moins et doit rembourser beaucoup ! » . Elle a défendu un développement des services alors que « l’on constate une baisse des dépenses dans la petite enfance, dans l’éducation, une hausse dans culture moins tournée vers le public vanvéen… ». Elle a d’ailleurs été relayé à un moment par Fabian Estellano (PS) qui s’étonnait d’une hausse de 4000€ pour la culture alors que la fréquentation d théâtre ( - 1000 spectateurs) et du cénéme (- 1000 cinéphiles) et condidérait que « ces dépenses étaient mal choisies ». Enfin, elle a dénoncé « le désengagement de l’Etat, des dépenses non prioritaires alors qu’un effort aurait pu être fait vers les jeunes et l’urgence sociale ».

     

    Claire Papy (EELV) s’est emmelé « les pattes » dans sa démonstration chiffrées sur la consommation et les dépenses de fluides, sur la baisse des dépenses du CCAS, ce qui a provoqué un débat lorsque Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine ont indiqué que « cela n’a rien à voir avec le budget spécifique du CCAS qui est un établissement public, la ville versant une dotation d’équilibre »… « qui représente 90% du budget du CCAS » a fait remarquer Pierre Toulouse qui a surenchérit en lançant le débat sur l’analyse des besoins sociaux de la ville que « l’on ne connait pas forcément » et qui doit faire l’objet d’un rapport régulier selon les Verts qui ont bien insisté sur ce point. Du coup, Isabelle Debré, 1ére adjointe chargée des affaires sociales est montée au créneau : « Je met au défi de dire que la ville a laissé quelqu’un au bord de la route ! Nous accompagnons toutes les besoins qui en ont besoin ! Nous avons quelques soucis avec le Libre Service Social, mais nous cherchons des solutions avec la ville d’Issy les Moulineraux. L’analyse des besoins sociaux est nécessaire. Mais c’est au sein du Conseil d’admin istration du CCAS que nous ferons des choix (et des propositioons) ».

     

    Lucile Schmid (EELV) est revenu sur ce contexte de crise : « La question qui se pose est celle de notre dépendances aux dotations de l’Etat, à la péréquation.. qui mettent  bien en avant les incertitudes qui pésent sur nos finances (locales) » auquel a répondu Bernard Gauducheau : « Il y a une forte contrainte qui pése sur notre ville » - le très petit nombre d’enttreprises par rapport à des villes comme Boulgne, Issy les Moulineaux – « GPSO nous a permis d’être dans une démarche dynamique » a-t-il expliqué en parlant justement d’un « budget atentiste » : « Nous adapterons en fonction des circonstances. Nous nous sommes mis en capacité de financer l’opération Cabourg voilà 3 ans. Maintenant nous avons ralentit et réduit la voilure » en attendant des jours meilleurs. A ce moment là Jean Cyril Le Goff (PS)  a demandé de « ne pas refaire le débat d’orientations budgétaires » et de passer au vote.  Le maire s’est étonné du vote négatif du groupe PS/PC alors « qu’on aurait pu s’attendre à une abstention après les propos d’Anne Laure Mondon ».

     

    A SUIVRE….