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  • DALIDA A VANVES : SOUVENIRS DE FANS AVEC UN CERTAIN FLEURISTE, JEAN CLAUDE, PLACE DE L’INSURRECTION

    Qui se souvient à Vanves d’un fleuriste hors du commun, installé dans cette boutique toujours face à Intermarché, qui était un fan, un admirateur sans bornes de Dalida, au point de l’avoir entièrement dédié à cette chanteuse dont les médias rappellent le souvenir 25 ans après sa disparition, avec une émission sur France 3 hier soir soir, un reportage sur la 5 Jeudi soir…. . Il s’appelait Jean Claude et n’avait jamais fait le deuil de cette artiste hors du commun. Et pour cause ! Il l’avait côtoyé de très prés pendant 6 ans en racontant à l’auteur de ce blog lors du dixiéme annniversaure de sa disparition : « Elle m’avait confié plusieurs fois « je te verrais bien dans les fleurs ! ». Et lorsqu’elle nous a quitté le 3 Mai 1987, 7 mois plus tard, j’ouvrais cette boutique ! »

     

    Beaucoup de vanvéens se souviennent encore de sa boutique avec  ses photos de Dalida qui se mélangeaient aux bouquets et aux fleurs, devant sa piscine de sa villa en Corse ou les Pyramides, des portraits qui avaient illustrés les couvertures de ses 45 ou 33 tours et qu’elle lui avait donnée personnellement. Beaucoup de ses clients le faisaient parler d’elle, sur laquelle il avait tilté à l’âge de 17 ans, au point d’avoir prés de 1300 disques des 45 tours au CD. Dans une autre vie, avant d’être fleuriste, il avait eu la chance de la rencontrer alors qu’il travaillait chez Berclay’s grâce à Eddie. « La première fois que je l’ai rencontré, j’étais intimidé devant cette belle fille que j’avais adoré. Je me souviens de n’avoir pas pu dire une parole ».

     

    Il l’avait accompagné lors de plusieurs galas, en commençant par vendre les programmes, puis il s’était petit à petit occupé d’elle pendant ses galas. « Comme il n’y avait pas de loges assez prés de la scéne dans les salles de province, je la prenais par les bras pour l’aider à descendre de la scéne jusqu’à sa cabine pour qu’elle puisse changer de tenue avec l’aide de son habilleuse, et je la raccompagnais ensuite sur scéne, en m’aidant d’une lampe de poche, car tout se faisait dans le noir » témoignait il alors avec un de ses potes, Michel  qui avait été un de ses gardes du corps après avoir été agressé en 1977 : « C’était une personne merveilleuse, très exigeante sur le travail de ses musiciens, de ses danseurs, mais aussi sur elle-même. Mais contrairement aux autres, dés que c’était terminé, elle retrouvait ce caractère qui faisait son cerme, avec un cœur en or, ouvert aux autres ».   

     

    « C’était une fille très belle, avec un corps pour cela, une tenue exceptionnelle grâce à des robes que l’on n’avait jamais vu ! Pas la grosse tête, très simple, d’une gentillesse extraordinaire » confiait Jean clauide  en constatant que « si elle est resté cette star, avec des disques qui se vendent autant, c’est qu’il y a eu, qu’il y a quelque chose entre elle et les Français. Il ne reste plus qu’elle avec Claude François ! ». 25 ans après, c’est toujours le cas. Et il ne s’était pas trompé, notamment avec le film « Claude » qui a fait un tabac notamment au Cinéma de Vanves. Et il y a encore plein de fans vanvéens de Dalida…Mais aussi de François 

  • RESIDENCE SOCIALE DU ROSIER ROUGE A VANVES : CORRIGE, REDUIT, VERDIT, AMELIORE

    La nouvelle réunion pour présenter un « projet corrigé et amendé » de résidence sociale du Rosier Rouge promis le 9 Décembre s’est tenu à peu prés 5 mois après, en fin d’après midi hier, dans ses locaux, avec les mêmes riverains auxquels se sont ajoutés des isséens, en présence du maire, des responsables du Secours Catholique et de Toît et Joie. Ce projet a été allégé, le bâtiment si décrié à l’angle Chevalier de la Barre/Général de Gaulle étant abandonné, réduit et verdit pour les bâtiments prévus derrière les bâtiments du Rosier Rouge à l’emplacement du dépôt de vêtements, et l’un d’entre eux pratiquement à son emplacement, accueillera le Libre Service Social d’Issy les Moulineaux/Vanves qui a dû quitter le Petit Séminaire de la rue d’Issy pour s’expatrier vers Auchan.    

     

    « Pour ce projet comme pour les autres, je demande aux porteurs de projets de prendre du temps pour venir exposer leur projet. Là, nous avons affaire à des gens de dialogue qui ont le souci de bien faire. Après plusieurs semaines de travail, les réactions qui ont été formulés le 9 Décembre dernier, ont été pris en compte dans un projet modifié » a constaté Bernard Gauducheau en ouvrant la réunion. Pierre Nicolas du Rosier Rouge a refait l’historique de ce projet qui « reprend les valeurs du Secours Catholique, à vocation sociale avec 116 logements, une halte garderie avec une créche de parentale  de 44 berceaux, ainsi qu’une épicerie sociale (3000 m2) » qui « a reçu l’accord des deux municipalités ». Il a rappelé qu’acceuillant des familles d’hospitalisés en Ile de France venus de très loin, le Rosier Rouge est très souvent en contact avec le personnel soignant des hopîtaux franciliens qui connaît un turn over très important à cause de problèmes de logements. D’où la volonté du Secours Catholique de créer cette résidence sociale réservée à ce personnel soignant  avec des studios ou des 2 pièces dont la durée de séjour ne pourra pas excédé 24 mois : « C’est une solution de passage, le temps de trouver et d’accéder à un logement social, car notre objerctif est d’essayer de loger le plus prés de leur emploi, ce personnel soignant qui a de faibles revenus. Je comprends que c’est un environnement qui change (pour les riverains). Mais nous ne souhaitons pas réduire ce (nouveau) projet…pour offrir un logement digne à ce personnel soignant » a expliqué de son côté Pierre Soulage président du Secours Cartholique 92 qui a bien montré l’enjeu et la contribution de son association pour résoudre à son niveau cette question cruciale du logement en Ile de France, « avec 460 000 demanders de logements que l’on ne peut pas envoyer au fin fonds de la Grande Couronne là où il n’y a pas de transports publics » a ajouté l’un des responsables de Toit et Joie

     

    Ainsi le maître d’ouvrage (Toît et Joie) et le maître d’œuvre (l’architecte) ont  présenté ce nouveau projet « qui s’insére dans un quartier où le bâti varie de R+2 à R+7 » ont-ils fait constater en parlant de « niveaux de référence à R+2 et  R+4 » et « d’une implantation encastré des bâtiments dans la colline avec un effet terrasse ». Ils ont indiqué que tout d’abord le bâtiment à l’angle du Chevalier de la Barre/Général de Gaulle de 18 logements a été abandonné afin « de sauvergarder l’angle ainsi que un ou deux beaux arbres ». Pierre Nicolas a expliqué, à la suite d’une question, que « dans le projet initial, ce bâtiment était prévu pour accueillir des malades en « déambulatoire ». Mais cette idée a été abandonné car il n’y a plus de financement ».

     

    Ensuite, ils ont expliqué que l’entrée du parking,  toujours de 44 places malgré la réduction de logements,  dont l’accés se fait par l’avenue du Général de Gaulle, entre la copropriété et ses nouveaux bâtiments, a été re-travaillé avec une rampe d’accés complétement recouvert par une terrasse planté, comme c’est le cas pour le bâtiment (de la halte garderie et de la créche)  face à cette copropriété qui a été reculé de quelques métres, donnant ainsi la possibilité de préserver les arbres auxquels tenaient les copropriétaires et même d’en planter de nouveaux.

    Beaucoup de questions ont été posées par certains d’entre eux sur le vis-à-vis avec le bâtiment de la créche dont l’un d’entre eux qui habite au 3éme étage et regrette son parc en ne voulant rien entendre alors que l’architecte s’échinait à expliquer qu’elle ne verrait que le toît terrasse verdoyant. Sans parler d’un autre qui s’est plaint de l’étroitesse du triottoir lelong du mur du Rosier Rouge à cause des structures qui protégent les arbres et emppêchent le stationnement sauvage. Mais il n’a rien voulu entendre malgré les explications du Maire sur le fait qu’un travail avait été fait l’association Simon de Cyréne sur l’accessibilité du quartier aux handicapés.

     

    Enfin, ils ont présenté les bâtiments construits à l’emplacement du dépôt de vêtements et donnant en partie sur la rue Chevalier de la Barre dont les hauteurs (R+3 et R+4) et l’alignement s’inscrivent dans la lignée des immeubles voisins comme y oblige un règlement du PLU. Ce qui a été très discutée notamment avec les isséens qui n’étaient pas présents à la première réunion – et qui en faisaient le reproche alors que ce projet concerne les vanvéens même s’il se trouve sur un bout de territoire isséen – et surtout le propriétaire d’un petit pavillon qui se trouve juste en face. Tout y est passé, la hauteur des bâtiments, la couleur des façades, les matériaux utilisés, puis les accés (dont l’accésPompiers existant), la circulation et le stationnement dans cette rue étroite, les livraisons, et la fréquentation du libre service sociale prévu dans un bâtiment en rez-de-chaussée entre les habitations et le Rosier Rouge. A tel point que l’architecte comme les responsables de Toît et Joie ont rappelé qu’ils avaient porté leur effort sur le traitement des façades, la végétalisation des terrasses… « On a perdu quand même 20 logements. A un moment, on ne peut pas faire moins de logement, pour une raison d’équilibre (financier) du projet. Le programme est ce qu’il est ! » ont-ils répondu.  

  • LE GRAND DEBAT A VANVES : D’UN PREAU D’ECOLE A UNE PIZZERIA ET DES RUES DESERTEES

    A Vanves, comme dans beaucoup d’autres communes, les deux camps, hollandais d’un côté, sarkozyste de l’autre, ont rassemblés militants, sympathisants, supporters d’un vote pour regarder ensemble le Grand Débat, hier soir, à Il Gardino autour d’une pizza pour le PS, dans le préau de l’école élementaire Larmeroux pour l’UMP et le NC autour d’un petit buffet sandwichs-vin rouge, cake/madeleine-café. Les ténors vanvéens étaient présents, Isabelle Debré (UMP) avec son équipe Voisine-Saimpert-Barois-Soubie… aux commandes,  Bernard Gauducheau, maire et quelques élus du NC d’un côté, Guy Janvier (PS) avec Jean Cyril Le Goff responsable de la campagne de F.Hollande comme organisateur de cette pizza party qui a démarré par un apéro, Fabian Estellano le secrétaire de section PS et Lucile Schmid, candidat EELV aux Législatives. Tous ont réuni une cinquantaine de militants et sympathisants dans une ambiance très écoutante et studieuse dans le préau de l’école, dans une ambiance un peu plus décontracté au 1er étage d’Il Gardino. Pendant ce temps là, les rues de Vanves étaient désertées, comme pour un grand match…de football

     

    Sous le préau le Grand  Débat a mal commencé. Aucune image sur le grand écran via Internet à cause sûrement d’un record de connexion, alors que tout fonctionnait bien juste avant. « Si cela continue, on va aller le regarder à la maison » commence à s’énerver Laurent Lacomére, maire adjoint UMP,  qui prend son parapluie et rejoint ses « penattes ». Du coup quelques uns allument leur smartphones au moment où Laurence Ferrari demandait « quels étaient leur état d’esprit ? Qu’est-ce qu’ils attendaient du débat ? ». Silence totale dans le préau plongé dans la pénombre ,  7 à 8 petits groupes s’étant formés autour des smartphones pendant que Bertrand Voisine s’échinait à régler le problème. Heureusement l’image est revenue sur le grand écran lorsque les deux candidats abordaient le théme de l’emploi.

     

    La plupart accompagnait les affirmations de Nicolas Sarkozy par des « Ah !» et plusieurs « Et tact ! ». Alors que l’on entend F.Hollande affirmer que « vous êtes depuis 10 ans au pouvoir », plusieurs participants exclament des « oh ! » des « ah ! ». Un voisin s’exclame   « Il est énervant ! Il ne tiendra pas les deux heures », lors des échanges sur le déficit et le coût des énergies fiossiles « Combien M.Hollande ? » - « Ah ça c’est très bien ! ».  Et ainsi de suite tout au long de ce débat. « Au moins, il dit la vérité »réagit Isabelle Debré lorsque F.Hollande explique comment réduire le déficit. On entend même « salopard » lorsque le candidat PS explique qu’il est prêt à prélever par l’impôt 40 Milliards. « C’est pas vrai, c’est misérabliste » réagissent plusieurs militants lorsque F.Hollande parle de créer des emplois dans l’enseignement.

     

    Autre ambiance à Il Gardino, la plupart des convives considérant que N.Sarkozy apparait plus nerveux face à un F.Hollande plus serein. Là aussi, il y a des « Ah !» et des « Oh !» aux affirmations de N.Sarkozy, mais beaucoup commentent les déclarations autour de parts de pizzas. « Ca y est, on y est ! » lorsque le droit de vote des étrangers aux élections municipales est abordé. Surtout lorsque leur candidat asséne : « Qu’est-ce qui vous permet de dire que les étrangers non communautaires sont musulmans ? ». Applaudissements.  Lorsque la question du nucléaire est soulevé, certains jeunes socialistes sortent fumer une cigarette : « c’est chiant comme sujet ! ». Les autres continuent à réagir aux propos ded F.Hollande : « Il a regardé les journalistes ! Sarkozy est nerveux ! » remarque un convive. Jean Cyril Le Goff circule avec son  smartphone en montrant la « Une » de Libération du lendemain : « Hollande préside le débat ». Lucile Schmid (EELV) confie : « C’est trop cacophonique ! C’est trop un combat de cocq ! On sent trop  d’animosité ! »

     

    A la question « quelle présidence pour ce quinquennat » le « Chef de tout et responsable de rien » de F. Hollande est très applaudit et le silence se fait d’or tout au long de sa déclaration sur le Chef de l’Etat « Moi Président… », très applaudie à la fin. Avec de très vives réactions lors de l’échange sur DKS et le « vous n’êtes qu’un calomniateur ! ». C’est fini, et les premières réactions tombent : « Il a l’étoffe d’un Président de la République. Il ne s’est pas laissé piégé. Sarkozy a parlé trop vite en le traitant de menteur. Il a abaissé le débat à la fin. F.Hollande a eu une attitude très responsable. Il a montré que ses propositions étaient crédibles. Et son mandat sera différent de celui de N.Sarkozy » confiait Guy Janvier (PS). « De ce débat, il ressort que l’expérience, la connaissance des dossiers, le voontarisme et l’énergie sont du côté de Nicolas Sarkozy » réagissait  Isabellle Debré (UMP).