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  • LA RENTREE POLITIQUE A VANVES ENTRE UNIVERSITES D’ETE ET SENATORIALES A l’UMP

    Quelques uns des élus vanvéens ont participé  aux Universités d’été des partis politiques depuis la mi-Août, ou les ont suivis. Occasion pour le Blog de Vanves Au Quotidien de les faire parler de la Rentrée politique avec les sénatoriales et bien sûr les primaires socialistes. Nous continuons avec Isabelle debré, sénateur des Hauts de Seine et 1ére maire adjointe de Vanves qui est à Marseille ce dimanche pour l’université d’été de l’UMP  et reste raisonnable optimisme concernant le Sénat

     

    ISABELLE DEBRE, SENATEUR UMP :

    « Nous pouvons être raisonnablement optimistes ! »

     

    Vanves Au Quotidien - Quelle est l'ambiance chez les parlementaires et notamment sénateurs UMP à quelques semaines des Sénatoriales et quelques mois de la Présidentielle ?

    Isabelle Debré : « L'ambiance est bonne et nous abordons ces élections avec sérénité, et détermination. Bien sûr, les sénatoriales 2011 sont importantes à quelques mois de l'élection présidentielle. La majorité se doit de conserver le Sénat. Ce sera un signe fort qui nous permettra de nous engager dans la campagne de la présidentielle avec confiance.

    VAQ - Etes-vous aussi optimiste que le président UMP du Sénat Gérard Larcher qui a jugé que la majorité n'était pas en danger tant qu'elle perdait moins de 25 sièges en septembre ?

    I.D. : «  Oui, nous pouvons être raisonnablement optimistes. Il faut savoir que la grande majorité du corps électoral des sénateurs est constitué de conseillers municipaux, qui connaissent la vie politique et fondent leur choix sur la compétence et le travail de leurs sénateurs. Un sénateur actif, reconnu par son parti politique est, en règle générale, reconduit dans ses fonctions par ses électeurs.

     

    VAQ - Roger Karoutchi va t-il obtenir  après le retrait de Joelle Ceccaldi Raynaud celui de Jacques Gautier ?

    I.D. : «  J'ai beaucoup d'estime pour Jacques Gautier, avec lequel j'ai travaillé en toute confiance dès son arrivée au Sénat en 2007 à la suite de la nomination au Gouvernement de Roger Karoutchi. Cependant, je ne peux approuver pas sa démarche. Alors que la majorité au Sénat ne tient qu'à quelques sièges, il est regrettable de monter une liste concurrençant la liste officiellement investie par notre Mouvement. Dans un département comme celui des Hauts-de-Seine, nous nous devons d’être exemplaires. La liste de Jacques Gautier ne me semble pas, dans ces conditions, particulièrement opportune car elle divise au lieu de rassembler.

     

    VAQ - Comment se présente et va se dérouler cette campagne pour vous dans les Hauts de Seine ?  Sur quels thèmes,  image, rôle  et action du Sénat allez-vous insister auprès des grands électeurs ?

    I.D. : « Nous allons rencontrer les grands électeurs,  leur présenter notre travail et leur expliquer combien le rôle de la Haute Assemblée est déterminant dans l'élaboration de la loi en partenariat avec l’Assemblée Nationale.  

    Le Sénat est, rappelons-le,  l’assemblée représentative des collectivités  territoriales locales, déterminée à améliorer les conditions d'exercice des mandats des élus et constamment à leur écoute.  Les sénateurs sont des élus libres, qui légifèrent avec sérieux et pragmatisme, moins soumis à la pression de l’opinion publique que les députés.  Nous avons toute latitude pour trouver ensemble les voies les plus appropriées pour réformer la France, son organisation administrative et politique. Nous n'avons qu'une seule obligation: servir au mieux l'intérêt général et l'intérêt de la France.

  • TOUR TRIANGLE : VANVES PROPOSE DE FAIRE UN « PARC DES EXPOS PROPRE » !

    « Vanves est particulièrement concerné car le quart du parc des expositions se trouve sur son territoire » a déclaré Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui était venu participer, avec Laurent Lacomére, adjoint au maire, le directeur général des services de la mairie à une nouvelle réunion publique sur la tour Triangle jeudi dernier, qui a attiré de très nombreux parisiens, mais vanvéens et isséens.  Elle s’inscrivait dans le processus de révision simplifiée du PLU engagé pour la Mairie de Paris pour mener à bien ce  projet « Triangle » à la porte de Versailles (Paris XVéme) : «  Il s’agit de « diversifier les fonctions dans ce secteur classé en Services Urbains dans le PLU empêchant la construction de bureaux, et de modifier le plafond des hauteurs » pour permettre la construction de cette tour de 180 m.

     

    Une nouvelle étape dans la réalisation de ce projet lancée voilà 3 ans « qui va changer profondément la physionomie de ce quartier » selon Philippe Goujon, maire UUMP du XVéme arrondissement mais qui suscite de nombreuses oppositions et interrogations. Bernard Gauducheau n’a pas caché qu’il souhaitait avoir des précisions de l’impact de cette tour sur l’environnement, la circulation, le parc des expositions. « Elle apportera beaucoup de choses mais les activités du parc des expositions draînent beaucoup de monde. Or nous souhaiterions que les visiteurs comme les exposants viennent sans voitures et sans camions. Allez-vous nous faire un parc des expositiobs propre, un lieu d’échange de convivialité, attractif ? ». Son voisin d’Issy qui avait dépêché Christophe Provost adjoint chargé de l’Urbanisme et ex-dircab a expliqué qu’Issy était « vigilant sur l’usage, l’organisation, la destination de cette tour, l’aménagement du quartier », et « bienveillant car c’est l’occasion de requalifier cette avenue Ernest Renan après le prolongement du T2 ».

     

    Les voisins de Paris  ont pu  autant s’exprimer que les parisiens, après une rapide restitution du travail d’ateliers réunis depuis le début de l’été. Ils ont fait apparaître des aspects positifs -  Débat sur les tours à Paris, traumatisme et aberrations des années 70 dans le XVéme, liaison entre  Paris et ses communes limitrophes d’Issy et de Vanves, accélération de la rénovation du parc des expositions, espace vert de 1 ha à la place de la station service du Bd Lefebvre, restructuration de l’avenue Ernest Renan – et d’autres qui le sont moins et posent de nombreuses questions : Les matériaux utilisés pour la façade aérienne et transparente, la performance énergétique de la tour, l’impact réel des ombres, l’intégration de la tour, le nombre de commerces, l’ouverture au public des belvédéres et de l’atrium, la saturation des transports en commun, les problémes de circulation et de stationnement etc…

     

    Luc Blanchard (Val de Seine Verts) a attaqué le premier en faisant un lien avec l’île Seguin où sont prévus des tours : « Paris est un exemple pour ses voisins » et « on très attentif à ce qui se fait (réduction de la circulation automobile, réaménagement des berges de la Seine…). Mais la tour Triangle est un très mauvais exemple ! Il faut arrêter avec ce délire des tours. On vous soutient contre ce projet démentiel » s’est il exclamé à l’intention des opposants : « Les parisiens sont contre les tours. Pourquoi vous obstinez-vous ? C’est une fausse bonne idée ! 180 m de haut c’est minable lorsqu’on voit ce qui se fait à Shanghai et ailleurs en Asie ! »… « Avez-vous conscience de l’inquiétude des riverains sur la construction d’une tour proche du « Pentagone français » et qui pourrait être une cîble ? »… Beaucoup de questions ont été posé sur le bail accordé à Unibail, les performances énergétiques de cette tour, sur les ombres provoquées, son poids, son démantement possible, la transformation du parc des expositions, le report de sa logistique sur les façades isséenne et vanvéenne du parc, la création de 5000 emplois,  sur la saturation des transports commun notamment avec l’installation du « Pentagone » français à Balard, sur le PLU lui-même – « quelle est la valeur des régles que vous modifiez au gré de vos besoins ? » s’est interrogé un participant qui devait aussi penser à l’extension de Roland Garros – et la vision des élus sur le Paris du XXIéme et XXIIéme siécle

     

    « Alors que vous êtes tous les deux d’accord sur cette tour, êtes-vous prêt à organiser un référendum » a demandé à un moment un associatif à Anne Hidalgo et Philippe Goujon. « Il  serait judicieux d’y faire participer les isséens et les vanvéens » a même proposé un vert isséen.  Les réponses apportées par le cabinet d’architecte, les fonctionnaires de la ville de Paris, et ses élus  n’ont pas tellement satisfait l’assistance. Notamment lorsqu’Anne Hidalgo a répondu sur le référendum en invitant à s’en tenir aux régles de droit en la matière en arguant que « l’on est dans un état de droit » alors qu’une partie de l’assistance criait « référendum ! » et en expliquant que « si l’enquête publique n’est pas favorable, on ne pourra pas donc le faire dans ce cas là » ce qui laissait sceptique beaucoup d’opposants. Yves  Contassot adjoint au maire de Paris EELV qui est très critique sur ce projet, a eu cette formule : « Vous tenez le même discours que ceux qui nous disaient au printemps : « Un réacteur (nucléaire) n’explose pas ! » Etes-vous prêt à faire travailler des experts sur les questions posées et à condition que ce ne soit pas vous qui les désignaient ? »

  • LA RENTREE POLITIQUE A VANVES ENTRE UNIVERSITES D’ETE ET SENATORIALES CHEZ LES VERTS

    Quelques uns des élus vanvéens ont participé  aux Universités d’été des partis politiques depuis la mi-Août, ou les ont suivis. Occasion pour le Blog de Vanves Au Quotidien de les faire parler de la Rentrée politique avec les sénatoriales et bien sûr les primaires socialistes. Nous continuons avec Lucile Schmid, conseillère municipale EELV, qui était à Clermont Ferrand à l’université d’été des Verts voilà prés de quinze jours et qui fait partie du Conseil Politique constitué autour d'Eva Joly pour préparer sa campagne

     

    LUCILE SCHMID (EELV) :

    « Je crois qu’Eva Joly peut provoquer la surprise ! »

     

    Vanves Au Quotidien - Comment avez-vous vécu cette université des Verts ? Qu’en retenez-vous ?

    Lucile Schmid : « Ce sont mes 2éme Université d’été d’EELV où il y avait un foisonnement intellectuel, de débats sur tous les sujets qui font le projet d’EELV avec les thémes de la démocratie, de la sortie du nucléaire, de vivre ensemble, de la place de chacun dans la société, de l’égalité, d’aménagement du territoire, de fédéralisme. Nous avions fait le choix de les ouvrir aux partenaires du FdeG, du PS, ce qui fait que le débat a été ouvert au sein de la gauche, permettant la confrontation. J’ai organisé un forum qui lançait le programme de la fondation de l’écologie politique que l’on souhaite créer en 2012.

     

    VAQ - De quoi s’agit il ?

    L.S. : «  En France, les grands partis politiques ont encouragé la naissance de fondation comme en Allemagne, Belgique, aux USA. Or EELV n’avait pas de fondation qui soit un lieu de réflexion indépendant du parti, et qui lui fournisse un approfondissement des sujets politiques et sociaux sur lesquels il faut à tout prix prendre des positions un peu clair. Au PS il y a la fondation Jean Jaurés, à l’UMP la fondation de l’Innovation politique, JP Chevénement avec Res Republica….

    Nous avons organisé notre premier forum de discussion sur le théme : « le modèle français est il écolo compatible » en invitant Dany Cohn Bendit, Olivier Ferrand (Terra Nova), Geneviéve Azard (Pdte du Conseil d’Orientation d’Attac), Jean David Levy, sondeur, à la table ronde que j’animais. Dany a parlé des services publics à la française, de la France vue de l’Europe, et les discussions se sont développées sur l’éducation, l’énergie...

    Il en est sorti que les français sont très attaché à leur modèle social,  politique, et qu’ils sont prêt à le voir évoluer notamment sur le plan institutionnel parce qu’il y a une certaine déception face à la confiscation démocratique. En revanche, ils ne sont pas prêt à renoncer à leur modèle social. Il faut que les écologistes montrent comment modèle social et modèle de développement écologique sont compatibles

     

    VAQ - Beaucoup de débats enrichissants qui ne ressortent pas beaucoup dans les médias ?

    L.S. : « Il y a toujours un décalage car la presse ne retient que les petites phrases, les désaccords. Notamment sur le fait que Daniel Cohn Bendit ait redit qu’il n’était pas totalement confiant dans le fait d’avoir un candidat EELV à la présidentielle ait été une bonne chose. Nous avons fait une réunion sur l’articulation entre les législatives et les présidentielles. Je pense que ce qui compte pour Dany, est que l’on ait un groupe parlementaire fort. Il s’interroge ouvertement, comme il le fait toujours, sur la meilleure manière d’avoir ce groupe alors que l’on a un mode de scrutin qui ne favorise pas les écologistes, et que l’on dépend d’une alliance avec le PS pour l’avoir.

    Et chaque intervenant dont je faisais partie a imaginé quel chemin pourrait rendre positif et compatible cette question de candidature à l’élection présidentielle et de la formation d’un groupe fort au parlement.  Et ce qui l’obséde est bien la question du vote utile à gauche et au-delà pour faire passer le candidat socialiste! Sachant au demeurant qu’Eva Joly a beaucoup d’atouts pour elle. Je crois qu’elle peut provoquer une surprise parce qu’elle appartient à la société civile, qu’elle incarne une forme de rigueur morale et programmatique.

     

    VAQ - Les raisons pour laquelle vous la soutenez depuis le début ?

    L.S. : «  Parce que je suis sensible aussi au théme de la diversité. Il y a quelque chose qui montre que la France est un pays, dans son droit, profondément ouvert. Contrairement à ce que l’on essaie de nous vendre en permanence en disant que les français sont racistes, frileux. Eva Joly n’aurait pas pu se présenter aux USA. Notre droit permet à quelqu’un qui az acquis la nationalité française de se présenter. 

     

    VAQ - Parlez-nous d’Eva Joly que l’on connait très peu ?

    L.S. : « Elle est attachée à l’idée que la politique est le domaine des idées et de la profondeur. Ce qui m’a frappée en la rencontrant la première fois, est qu’elle est une femme de dossier, qu’elle a une vraie culture de l’écrit, alors que je trouve que le monde politique est trop sensible aux valeurs de communication et de court terme. A chaque fois qu’elle écrit un livre, c’est un best seller. Je suis sensible à son histoire, au fait qu’elle n’a pas hésité à défier les plus hautes autorités de l’Etat, des personnes très protégées, auquel on dit qu’on ne s’attaque pas, portant le principe de l’égalité devant le droit très haut alors que c’est souvent un principe théorique et que l’on hésite à pratiquer en matière de justice, de logement, d’emploi…  

     

    VAQ - Qu’est-ce que vous faîtes dans le staff d’Eva Joly ? De quoi avez-vous été chargée ?

    L.S. : « Nous définissons actuellement un organigramme de campagne. Je participe à son Conseil politique qui réunit des personnalités d’EELV pour discuter de la stratégie à venir, les déplacements etc…Tout n’est pas encore formel !