Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • A VANVES, DES CHANTIERS COMMENCENT QUAND D’AUTRES ABOUTISSENT

    Avec ce week-end  prolongé et surtout ce beau temps ensoleillé et chaud, les vanvéens peuvent se promener dans leur ville et s’apercevoir qu’elle est bien évidemment en chantier. L’un d’entre eux est en train de se terminer, avec l’îlot Cabourg face au marché, alors que ravalement du tribunal d’Instance est en cours. Un autre doit débuter ces jours-ci au PMS André Roche l’aménagement en gazon synthétique du terrain de football annexe. Tous ces chantiers sont réalisés dans les régles de l’art bien sûr. Mais voilà certains (privés)  sont réalisés dans des conditions plus que douteuses, comme par hasard, en fin de journée, ou de semaine, et même lors de week-end prolongé, sans aucune panneau démontrant qu’il y ait eu autorisation dans les régles, avec arrêté municipal, surtout lorsque le soi-disant échauffaudage empêche le passage des piétons sur le trottoir, et empiéte sur des places de stationnements. Place du Val c’est le festival depuis le début de l’année avec le ravalement de l’immeuble du studio Hair. Le summum est atteint actuellement avec l’installation des volets, avec une première tentative très branlante voilà quinze jours, et une nouvelle ce week-end prolongé…et toujours des ouvriers ( ?) différents. Pendant ce temps là, des chefs d’entreprises dépensent des centaines d’euros pour faire monter leurs ouvriers sur les toits en respectant une réglementation draconienne (à juste titre), alors que d’autres font ce qu’ils veulent lorsque les autorités sont en vacances ou en week-end prolongé…Jusqu’à ce qu’il y ait un acident mortel.

     

    Le chantier Cabourg est dans sa phase ultime, avec deux mois de retard à cause des intempéries de cet hiver. Beaucoup de travaux supplémentaires ont été nécessaires et ont amené la Conseil Municipal du 25 Mai dernier à voter 2 marchés complémentaires et 12 avenant au marché de travaux de recompsition. Ils concernent des plantations et aménagement d’espaces verts, des travaux de VRD, de couverture, d’étanchéiité, de menuiserie, de cloisons et faux plafonds en plâtres, de carrelage, de serrurerie, de peinture, de plomberie, de chauffage, de ventilation ; d’électricité, d’équipement de cuise…Ainsi le coût total de cete opération se monte à 15,4 M€ au lieu de 14,6 M€ soit une augmentation de 5,69%, ce qui montre la maîtrise de cette opération n’ont pas manqué de faire remarquer Bernard Gauducheau et Générad Laubier, maire adjoint qui suit de prés ce chantier. Même le groupe socialiste a salué le travail des services techniques.  Ainsi la réouverture des écoles pourra s’effectuer pour la Rentrée de Septembre, leur déménagement des sites Aristide Briand (école Maternelle) et Michelet (école primaire) et leur réaménagement dans les nouveaux locaux étant prévu en Juillet après livraison du chantier, avec le centre de loisirs bien sûr. La Municipalité a prévu des visites découvertes de ce site pour les élus, les parents d’éléves, les enseignants d’ici leur ré-ouverture.

     

    Un autre chantier devrait commencer ces jours-ci, plusieurs engins de chantier ayant commencé leur apparition, sur le terrain annexe de football. Rappelons que ce terrain en stabilisé implanté  en 1941 a subi des opérations de rénovation lourde en 1995 pour recevoir une surface de jeu en sable fillerisé de schiste houille stabilisé mécaniquement. Mais voilà, malgré un entretien régulier et sérieux, en vue d’en ralentir l’altération liée à son utilisation, son niveau d’usure ne permet plus de jouer dans des conditions de sécurité satisfaisantes. C’est pourquoi la municipalité a décidé, après avoir reportée sa décision depuis 4 ans, de mettre un revêtement en gazon synthétique dit de « dernière génération »  qui permettra d’augmenter sensiblement le nombre d’heures d’utilisation et peut être son homologation par la FFB, ce qui était impossible en l’état actuel du terrain. Il sera accompagné par une rénovation de son éclairage en bénéficiant des dernières technologies en terme d’économie d’énergie.  La ville en profitera pour implanter une cuve de stockage d’eau de pluie (600 m3) sous ce terrain, alimentée en continu par le réseau de drainage de ce terrain dont la superficie de captage d’eau de pluie est de 7000 m2 ainsi que d’une parie de la toiture de la piscine d’environ 450 m2. Le volume stocké sera complété ponctuellement par les eaux de baignade de la piscine lors des 3 opérations de vidange des bassins imposées par le législateur. « Grâce à son traitement par ozonation, l’eau de baignade ne nécessiter aucun retraitement pour être ré-utilisé à des fins d’arrosage, à contrario des piscines traitées au chlore » indique le Service des Sports. L’eau ainsi stockée, alimentera le réseau d’arrosage automatique du terrain d’honneur de football. Une vanne de puisage permettra également le remplissage des citernes mobiles assurant l’arrosage des jardinières de la ville ainsi que les laveuses de voirie.

     

  • VANVES TRES CONCERNE PAR LE DEBAT SUR LE LOGEMENT QUI S’INTENSIFIE EN ILE DE FRANCE

    Un autre sujet d’actualité a marqué cette semaine écourtée par ce long week-end de l’ascension : le logement, cheval de bataille du conseiller général PS,  préoccupation constante du maire NC de Vanves, et source de conflits et de querelles entre ses deux élus qui n’étaient pas présents ou représentés d’ailleurs aux Assises Régionales du Logement qui se sont déroulées mardi dernier. 

     

    Des assises très intéressantes pour deux raisons. Tout d’abord parce que l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme a donné les résultats d’une enquête menée auprès des communes et préfectures franciliennes  (Note Rapide n0546 Mai 2011) qui indiquait qu’il y avait au 1er juillet 2010 en Ile de France,  406 000 demandeurs d'un logement social, alors que le parc disponible atteint un niveau « historiquement bas », de l'ordre de 75.000 appartements. Paris concentre 29% des demandeurs (117.000 ménages) la petite couronne 41% et la grande couronne 30% alors que le parc de logements sociaux (1.208.000 au 1er janvier 2009) est réparti différemment : 19% du total francilien à Paris, 47% en petite couronne et 35% en grande couronne. En 40 ans,  le nombre des ménages demandeurs de logements sociaux a augmenté de 142.000, presque toujours locataires,  près de la moitié d'entre eux vivant déjà dans des logements sociaux. Le délai d’attente est de 5,4 ans.

     

    Ensuite parce qu’elles ont données lieu à un débat très intéressant sur la gouvernance, sur la façon d’assurer la cohérence des politiques de l’habitat dans la région capitale. Et les avis sont partagés surtout entre les maires et les autres sur la création d’une autorité organisatrice du logement demandée par la Région, le CESER, la Fondation Abbé Pierre, le Haut Comité pour le logement des défaborisés... « Les lois successives et l’éclatement des financements ont par ailleurs entraîné une grande confusion des responsabilités dont les premières victimes sont les bailleurs, les élus bâtisseurs, les associations de lutte contre le mal logement, les franciliens » a constaté Jean Paul Huchon (PS), président de la Région, en ajoutant : « cette autorité permettrait de clarifier les compétences de chacun et assurerait la cohésion des programmations et surtout des financements. Le secrétaire d’Etat au logement B.Apparu m’objecte que ce n’est pas possible, car les maires tiennent à la maîtrise de leur permis de construire. Cela ne va pas être simple d’y arriver » reconnaissait il, suivi par bzaucoup d’élus régionaux commpe Marie Piere de la Gontrie (PS), adjoint au maire de Paris : « c’est l’idée d’une structure collective où l’ensemble des intervenants échangeraient, réfléchiraient et décideraient. Ce qui se passe à Paris Métropole où les élus arrivent à travailler ensemble ». Ou Dominique Voynet (EELV) Sénateur-maire de Montreuil :  « Nous avons besoin d’un outil intermédiaire entre la bonne volonté des maires qui se sentent abandnnés et la stratophére étatique, un syndicat, un outil de coopération, de mise en commun ».    .

     

    « Il faut un accord de l’ensemble des maires sur cette autorité car ce sont qui délivrent les permis de construire » a rappelé Philippe Laurent (NC) son collégue de Sceaux qui demandait à ce que « l’on fasse de la pédagogie ». Car comme l’expliquait Michel Teulé (UMP), président de l’AMIF (Association des maires Ile de France), « les maires ne sont que le reflet de leur population. Il faut donc une adhésion de leur population, des outils pédagogiques » pour expliquer la nécessité de construire car « pas un citoyen n’est prêt à accepter de voir se densifier sa ville. Et construire pour un maire est devenu un véritable parcours du combattant avec les recours qui ne sont pas encadrés et font perdre du temps ». Pour le président de l’AMIF, « les maires ne sont pas préparés. Un Stif pour le logement, ce n’est pas encore pour demain ».

    En attendant, ces maires, en tous les cas, ceux qui siégent à Paris Métropole, dont Bernad Gauducheau, maire de Vanves, ont donné un signe fort en approuvant, malheureusement pas à l’unanimité,  voilà prés d’une semaine une résolution intitulée « une nouvelle politique du logement en faveur des habitants et du territoire de la métropole » et en s’engageant à mettre en œuvre tous les moyens à leur disposition pour atteindre l’objectif de production de 60 000 logements par an prévu par le SDRIF puis porté à 70 000 logements par and dans la loi relative au Grand Paris.

     

    Ils se sont ainsi fixés des objectifs : Au minimum 30% de logements conventionnés dans les nouvelles constructions – même si certains élus altoséquanais de droite ont votés contre (UMP) ou se sont abstenus (NC)  - mettre en cohérence leurs documents d’urbanisme avec le projet métropolitain, incluant une exigence d’intensification urbaine et de façon adaptée à chaque territoire infra métropolitain, réaffirmer la place prépondérante de la production de logements dans les CDT (Contrats de Développement Territorial. Ils ont demandé que « la part des moyens financiers apportés par l’Etat soit à la hauteur des enjeux, et ceci de façon pérenne », que « les moyens réglementaires évoluent pour accompagner le volontarisme des élus » et que « l’Etat s’engage pour faire respecter les obligations des collectivités en matière de logement », référence à la loi SRU (Taux de 20% de logements sociaux dans les communes). Pour Philippe Laurent, Vice Président de Paris Métropole, « cette résolution marque une prise de conscience des élus locaux sur l’objectif de 70 000 logements par an, en introduisant l’idée d’avoir 30% de logements sociaux dans les nouvelles constructions, même si cela a posé des difficultés à certains collégues. Un tel accord était inimaginable voilà encore 5 ans ». Pour Jean Paul Huchon, « c’est un  signal fort » qui « consacre l’objectif de 30% de logements sociaux énoncé dans le SDRIF, et qui appelle à la refonte de nos politiques de l’habitat ».

  • VANVES ET SA REGION FACE A LA SECHERESSE QUI N’EMPECHE RIEN !

    Après les radars, le grand sujet de ce week-end prolongé sera la sécheresse, ce qui parait quand même bien plus sérieux que ces dénonciations d’aprésx DSK et  débats politico-graveleux sur les politiques coureurs de jupons et autres qui prend une tournure déplorable…et font oublier l’essentiel : le syndrôme chinois au Japon avec Fukushima, les conséquences de l’effet de serre dans le monde et en France avec notamment la sécheresse en Ile de France et le nord de l’hexagone. Les vanvéens sont concernés comme les franciliens au premier chef. N’avez-vous pas remarqué que c’est la première fois qu’un tournoi de Roland Garros n’a pas été perturbé par la pluie…Depuis des années, puisque c’est aussi l’événement de ce long week-end avec les finales dames et messieurs, où des vanvéens seront sûremment présents…parmi les « petites mains » comme aiment à le répéter certains membres de la section Tennis du Stade de Vanves ou les spectateurs …très chanceux.  

     

    En Ile de France, c’est le printemps le plus sec…depuis le début des relevés météo parait il. La sécheresse s’est installée dès le mois de mars en touchant surtout l’ouest et le nord de la France.  En avril, le déficit pluviométrique a atteint 70% sur les trois quarts du pays et les températures élevées ont aggravés la sécheresse. Mai est le troisième mois qui a présenté un déficit pluviométrique important sur de nombreuses régions, dont l’Ile de France qui a été épargnée par les orages, avec seulement 1 mm recueilli à Paris depuis le 1er mai pour une moyenne de 65 mm. Pas plus de 1 mm aussi à Creil (60), 2mm à Beauvais, 3 mm à Trappes (78), 4 mm à Saint-Quentin. « Pour le moment la situation n’est pas aussi critique qu’en 1976 car l’automne et le début de l’hiver ont été plus arrosés. En revanche, la sécheresse de surface est plus importante qu’en 1976 en raison des fortes températures que nous subissons depuis début avril. L’impact est donc très important dans le domaine de l’agriculture avec un manque de fourrage pour les éleveurs et des rendements qui s’annoncent médiocres pour les céréaliers » expliquent les spécialistes.

     

    Evidemment, beaucoup de vanvéens comme d’autres, essaient de savoir si cette sécheresse est vraiment exceptionnelle et si elle est comparable à la dernière grande sécheresse de 1976. Selon les données de la station de Paris-Monstouris et sa série de données pluviométriques, les grandes sécheresses du siècle dernier  remontent à  1921 qui est l’année la plus sèche jamais observée à Paris. « Il ne tombe que 267 millimètres entre janvier et décembre alors que la normale est de 640 millimètres. Entre le 22 mai et le 11 juillet, il ne pleut que 2 millimètres ! A noter que c'est une année chaude et particulièrement ensoleillée avec 2314 heures de soleil pour une moyenne de 1650 heures » indiquent elles. Puis en  1929 entre janvier  et septembre avec seulement 194 mm pour une moyenne de 480 mm ; entre Janvier et Juin  1938 où il ne tombe que 70 millimètres pour une moyenne de 265 mm soit un déficit de l'ordre de 75% ; durant le printemps et l’été 1949 qui ont été très chaud et sec et où il n’a plut que 159 mm entre février et août contre 371 mm en moyenne ; entre Avril et Octobre 1959 : avec des records d'ensoleillement entre juillet et septembre. Enfin en 1976, avec cette longue période de sécheresse qui débute dès décembre 1975 et qui se poursuit jusqu'au mois d'août. « On recueille 216 mm entre janvier et août à Paris pour une moyenne de 425 mm. Les températures particulièrement élevées enregistrées en juin et juillet qui s'ajoutent à la sécheresse entraînent de très faibles récoltes de céréales ». Un impôt sécheresse est même voté pour aider le monde agricole par le gouvernement Chirac bien sûr.

     

    35 ans plus tard, les spécialistes ont observé un déficit pluviométrique important depuis février avec 57 mm enregistré entre le 1er février et le 15 mai à Paris alors que la moyenne est de 175 mm. « Le déficit pluviométrique est donc très important et comparable aux dernières grandes sécheresses sur cette période de 2 mois et demi. Toutefois, le bilan ne pourra être établi que dans quelques mois pour savoir si elle sera durable ou non et de même ampleur qu'en 1976. Au niveau des nappes phréatiques, la situation est moins grave qu'en 1976 car l'automne et le début d'hiver ont été plus arrosés. En revanche, en ce qui concerne la sécheresse agricole qui concerne la partie superficielle des sols, la situation est plus grave qu'en 1976 à cette époque de l'année car avril 2011 a été beaucoup plus chaud qu'en 1976. Les conséquences pour les agriculteurs sont d'ores et déjà importantes avec un manque de fourrage et des rendements en céréales qui s'annoncent médiocres ».

     

    Les services préfectoraux franciliens se mobilisent et se préparent aux effets d’une sécheresse exceptionnelle. « La région Ile de France  subit, comme toute une partie du territoire national, une situation exceptionnellement précoce de diminution des niveaux des eaux superficielles et souterraines.  Le maintien à des niveaux très bas de la majorité des nappes dans le bassin parisien après un hiver moins pluvieux que la normale entraîne une forte sensibilité des cours d’eau à la sécheresse sur l’ensemble de la Région » indiquent ils dans un communiqué faisant état « des niveaux d’étiage des petits cours d’eau qui présentent une évolution à la baisse particulièrement rapide et brusque : le débit du Lunain, cours d’eau du département de Seine-et-Marne, est passé en-dessous du seuil d’alerte. Le débit de la Vanne, cours d’eau du département de l’Yonne, est passé en-dessous du seuil de crise.  Ces deux cours d’eau participent à l’alimentation en eau potable de Paris. Le débit de la Marne est passé en-dessous du seuil de vigilance. Celui de la Seine en est très proche,  ce qui a conduit au déclenchement exceptionnellement précoce du dispositif de soutien d’étiage des Grands Lacs de Seine ». Et d’appeler, devant la sensibilité de la situation à « une utilisation de l’eau de manière raisonnée et économe.  Que l’on soit particulier, entreprise, service public ou collectivité, toute consommation d’eau a une incidence sur la ressource, en quantité ou en qualité ». Ainsi les franciliens sont prévenus.

     

    Le Préfet de Région Daniel Canépa a donné instruction aux Préfets de département d’appliquer le dispositif de gestion d’eau, et de réunir dès juin le comité de suivi de la sécheresse pour le bassin Seine Normandie pour prendre  toutes les dispositions nécessaires pour pallier le déficit d’eau : examen de chaque situation départementale, mise en place d’éventuelles mesures de régulation, modalités de soutien de l’étiage par la régulation des grands lacs de Seine. Du coup, le préfet des Hauts de Seine, Pierre-André Pleynel a pris un arrêté préfectoral lundi soir prenant  acte du  franchissement du seuil de vigilance et instaurant « des mesures provisoires de sensibilisation des usages de l’eau ». Il rappelle « l’importance d’utiliser l’eau de manière raisonnée et économe, que l’on soit particulier, entreprise, service public ou collectivité » et appelle à réduire les consommations « qui ne sont pas indispensables ». L’arrêté, mis en ligne sur le site Internet du site administratif départemental et sur sa page Facebook, a également été transmis à toutes les communes du département.