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  • LES RENDEZ-VOUS D’UNE SEMAINE SPORTIVE A VANVES

    Les événements de cette semaine sont sans contestation possible, le démarrage du chantier du terrain de football annexe du PMS André Roche qui doit être réaménagé en gazon synthétique, puis la « foulée Vanvéenne » curieusement un dimanche de Pentecôte, mais c’est à cause de la FFA qui arrête le calendrier. Au niveau politique, les sénatoriales seront d’actualité avec la réunion de la commission d’investiture de l’UMP ce soir  qui devrait s’intéresser au cas des Hauts de Seine. Ainsi que les répercussions de l’affaire DSK : Beaucoup de maires ont fait savoir que dorénavant ils laissaient la porte de leur bureau ouverte durant leurs rendez-vous avec les administrés, comme Bernard Gauducheau (NC) et Jean Christophe Lagarde (NC) qui faisait savoir dans le JDD d’hier, qu’il mettrait des caméras de vidéosurveillance dans son bureau. La ville de Vanves n’a pas encore répondu au PS pour savoir si elle accepte de prêter une salle  et une urne pour les primaires socialistes en Octobre prochain

     

    Jeudi 9 juin
    A 13h au  Théâtre de Vanves:
    Spectacle "Ticket to london"

    A 20H à l’hôtel de Ville : Réunion publique sur le nouveau Conservatoire dont le marché de maîtrise d'œuvre a été cpnfié par GPSO  au Cabinet d'architecte 3Babin-Renaud.
    Dimanche 12 juin
    A 9h45 au PMS André Roche et dans les rues de Vanves :
    Vanves en sports avec la course pédestre

  • UNE BOURSE AU PERMIS DE CONDUIRE A VANVES

    Le Pôle Jeunesse devrait mettre en place, à la Rentrée, une bourse au permis de conduire. Il devrait concerner les jeunes (18/25 ans) scolarisés ou en formation qui en ont besoin pour faciliter leur intégration dans le monde professionnel (commerciaux, chauffeurs-livreurs…). En contrepartie de cette aide financière d’un montant de 600 €, le bénéficiaire devra donner 25H de bénévolat dans différents domaines d’aide à la personne  (agées ou à mobililté réduite) aux enfants ou aux jeunes en difficultés scolaires (soutien) ou à la collectivité (mise en place de manifestations sportives ou festives).

     

    Chaque dossier de demande fera l’objet d’un avis d’une commisson technique qui examinera la motivation du candidat, le projet personnel, la proposition de contrepartie. Et d’une décision d’un Comité de Suivi et de décision. En cas d’avis favorable, le jeune sera amené à signer une charte pour l’obtention de la bourse dans laquelle il s’engagera à verser à l’auto école la totalité de la contribution restant à sa charge, suivre régulièrement les cours de code de la route, réaliser une action sociale ou citoyenne sur le territoire de la commune qui sera suivie et controlée par le Pôle Jeunesse…

     

    Ce dispositif a été initié par les villes de Suresnes et de Carcassonne et favorisé par le secrétaire d’État chargé des transports (Dominique Bussereau) et le président de l’Association des maires de France (Jacques Pélissard) qui a fait l’objet d’une charte signée fin 2007, sachant que 700 000 permis de conduire (de catégorie B) sont délivrés chaque année. Ainsi la bourse au permis de conduire repose sur un partenariat multiple entre la ville, le jeune, l’école de conduite et la structure d’accueil, partenariat concrétisé au moyen de conventions et de chartes. La ville s’engage à verser la bourse au permis de conduire directement à l’école de conduite. Celle-ci est choisie, si possible, sur la liste des écoles de conduite conventionnées au titre du dispositif du permis à un euro par jour. L’opération ne peut être mise en œuvre qu’après avis favorable du conseil municipal. À ce jour, on dénombre une soixantaine de communes ayant mis en place ce dispositif, ainsi que quelques communautés de communes.

  • RETOUR SUR LE PASSE : LORSQUE ISABELLE DEBRE ETAIT ELUE SENATEUR DE VANVES

    « Les négociations battent leur plein. Notamment celles sur les listes UMP pour les élections sénatoriales de septembre. Par téléphone ou dans les couloirs du Sénat, le président du groupe UMP Jean-Claude Gaudin est à la manœuvre. Son objectif : empêcher autant que possible les listes dissidentes, synonymes de pertes de sièges. La majorité ne peut se le permettre, alors que le scrutin s'annonce dores et déjà serré pour la présidence du Sénat, avec une gauche aux aguets » commente un observateur qui ajoute : « Dans les Hauts-de-Seine, la liste sera menée par Roger Karoutchi et les sortants Isabelle Debré et Jacques Gauthier. Elle est sous la menace d'une liste dissidente. Le nom de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, circule. Ainsi que Patrick Devedjian. Quant à Isabelle Balkany, sa défaite aux cantonales pourrait doucher ses ambitions pour le Sénat. Reste sa proximité avec le chef de l'Etat ». Une nouvelle étape devrait être franchi lundi avec une réunion de la commission des investitures de l’UMP à moins que les Hauts de Seine comme d’autres départements soient mis en réserve.

     

    Souvenez-vous, tout s’est joué en 3 mois entre le 28 Juillet et le 26 Septembre 2004 : Isabelle Debré était désignée par les élus et les militants fédéraux de l’UMP avec Roger Karoutchi pour reformer un binone, après les régionales de Mars 2004,  et conduire la liste UMP dans les Hauts de Seine. La Commission Nationale des Investitures de l’UMP ratifiait ce vote qui était une première dans l’histoire des instances gaulliste altoséquanaises. Il paraît que Bernard Gauducheau n’était même pas au courant de la candidature de sa première adjointe à ce moment là. 3 mois plus tard, Isabelle Debré était élue sénateur le 26 Septembre 2004, devenant le second Sénateur de Vanves. Le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965,  avait  été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.

     

    Ce scrutin avait été marqué par l’élection de Charles Pasqua (211 voix), alors qu’il était dans le collimateur de la justice,  et n’avait annoncé sa candidature que le 12 septembre. 14 listes étaient présentes dont 6 à droite, avec des sénateurs maires recalés notamment, Jean Pierre Fourcade (maire de Boulogne à cette époque) réélu, Jean Pierre Schosteck (Châtillon), battu, Denis Badré (Ville d’Avray) réelu, puis Roger Karoutchi pour l’UMP qui n’a obtenu que deux siéges, Jean Jacques Gautier en 3éme position ne devenant sénateur que plus tard lorsque Roger Karoutchi fut nommé ministre aux relations avec le parlement, et Hervé Marseille pour l’UDF qui a souffert de la dissidence de Denis Badré. La Droite avait donc implosée, alors qu’à Gauche, il n’y avait pas de surprise avec une liste PC conduite par Roland Muzeau, maire adjoint de Gennevilliers (devenu député)  et une liste PS par Robert  Badinter.

     

    Dés son arrivée au Palais du Luxembourg, Isabelle Debré intégrait la Commission des Affaires Sociales dont elle est devenue Vice présidente par la suite. Et elle avait les honneurs du Canard Enchaîné le 13 Octobre 2004 avec cette petite phrase  suite à l’élection des Vice-Présidents et Questeurs : « Je viens de comprendre pourquoi les moquettes du Sénat sont rouges et épaisses. Quand le sang coule, ça ne se voit pas. Quand les cadavres tombent, ça ne s’entend pas ». Curieusement, dans les semaines qui ont suivies son élection Bernard Gauducheau lui proposait un nouveau bureau voisin du sien, où elle s’était installée à la mi– Novembre comme ses prédécesseurs (Gérard Orillard, Claude Lemel…) lorsqu’ils étaient premier adjoint. Elle avait d’ailleurs choisie son mandat de Maire Adjoint à Vanves à celui de conseillère régionale, alors qu’elle aurait préférée le contraire, jugeant sa fonction de maire adjointe aux affaires sociales très lourde à l’époque.