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  • VANVES EN SPORTS DEMARRE PAR LA VANVEENNE QUI RAPPELE LE SOUVENIR DU GRAND CROSS DU PELERIN

    La 9éme édition de la Vanvéenne oure ce matin l’édition annuelle de « Vanves en Sports » dont le parrain, cette année, est Alain Bertholon, président de la Fédération Française de Lutte  ce matin : Plusieurs événements sportifs sont prévus cette semaine : Gala de danse le 16 Juin, Olympiades des enfants le 17 avec remise des Trophées Vanves en Sports au Pavilon de la Tourelle, Gala de la section de Gymnastique Sportive le 19, et de la section gymnastique volontaire le 25.   Vanves Au Quotidien profite de cette foulée Vanvéennne pour rappeler quelques souvenirs de cross.

     

    Avec la « Vanvéenne » lancée le 22 Juin 2002, Vanves a renoué avec la course pédestre à travers les rues de Vanves depuis maintenant 9 ans. Et la tradition remonte loin puisque nos livres d’histoire de Vanves rappele qu’à  la fête de la Trinité au Moyen Age, était organisée la course de l’épée. Elle se déroulait entre la porte de « l’ enfer » (Saint Michel) et l’entrée de Vanves, à l’époque où le territoire de notre commune s’étendait jusqu’à Montrouge. Le vainqueur remportait une épée de forte valeur offerte par les bourgeois et les domestiques de Vanves. Beaucoup plus tard, et de nombreux vanvéens s’en souviennent encore, Vanves accueillait le cross du Pèlerin le 1er dimanche de Décembre : Il était devenu sur le plan national, la plus ancienne course à pied, après l’incontournable Cross du Figaro dans le bois de Boulogne. Mais elles ont été victimes du succés du jogging qui a multiplié comme des petits pains les corridas, thiathlon, marathon…

     

    A l’époque de sa création, la course à pied n’avait pas la vogue qu’on lui connaît dans le grand public. Il a fallu aux organisateurs une bonne d’optimisme pour lancer une telle épreuve  le 1er Décembre 1970 (remporté par le français Jean Vadoux), qui connut, dés ses premières éditions, un engouement quasi unanime parmi les coureurs. « Notre but au départ, avait été de mettre en place un cross dont la caractéristique principale était le respect de la tradition britannique du cross country : parcours varié, accidenté, rendu difficile par de petites côtes, mais aussi des tobbogans glissants, avec seulement 300 m de plat où l’athléte, pour s’en sortir, doit faire appel à son agilité, sa clairvoyance, son intelligence » expliquaient alors ses organisateurs vanvéens, Gérard Hofseth, principal instigateur de cette épreuve, Bernard Buisson, Joëlle Merciniak et l’ex-pdg de reeboock.  

     

    En effet, le parcours dans le parc Frédéric Pic, était jalonné de grimpettes successives en le rendant très sélectif mais aussi très « casse-pattes ». Il convenait aux seuls athlétes en forme et ne pouvait que donner un vainqueur de grande valeur. C’est pourquoi les meilleurs athlétes s’y sont engagés, « conscient qu’une victoire au cross de Vanves/Le Pèlerin, ne pouvait qu’enrichir leur palmarés ». Les vanvéens ont ainsi pu voir des champions et recordmann du monde le remporter comme Puttemans (3 fois), Rono, N’Gougui, le double champion olympique Viren, le fameux Mimoun, mais aussi Wadoux, Boxberger, Bouster, Levisse, Pantel, Arpin. « Nous avons été les premiers à inviter des coureurs étrangers pour une telle épreuve avec des belges comme Putmans, puis des anglais » racontaient ses organisateurs en se souvenant de la finale fantastique en 1979 entre le kenyan Rono, quadruple recordman du monde et le portugais Carlos Lopes, champion olympique du Marathon de Los Angeles.

    C’est d’ailleurs à cette époque que le Cross de Vanves a pris un caractère international. A tel point que Pèlerin Magazine titrait « Vanves beautiful » après la razzia britannique en 1982 avec la victoire de David Clark. Sponsorisé par la Croix au début, puis par le Pèlerin jusqu’en 1987, ce cross a connu son âge d’or entre 1975 et 1982. Tous les champions voulaient accrocher à leur palmarés une victoire à Vanves. Et le cross des As qui voyaient courir ses champions, avait même été couvert en direct par les caméras de France 3 Régionale.

     

    Mais voilà, à la fin des années 80, il a commencé à s’essouffler, tout simplement parce que les champions, les espoirs couraient partout, les sponsors étaient sollicités de toute part. Et il devenait de plus en plus lourd  et difficile à organiser, sachant que son  budget avait été multiplié par dix (250 000 frs à l’époque) dont une grosse part allait aux primes et indemnités versées aux athlètes. Le Pèlerin partit, le Stade de Vanves et la Mairie ont cherché d’autres sponsors entre 1987 et 1990 avec Euromarché, les Mutuelles du Mans… Sa 21éme édition, le 24 Novembre 1990,  fut sa dernière. Mais ses organisateurs avaient commencé à organiser un « cross pour tous » le matin de l’épreuve, ouvert à tous les vanvéens qui avaient ainsi la possibilité de courir sur un parcours de 7 ou 14 km à travers les rues de la ville. Prés 2000 vanvéens (dont quelques élus)  et franciliens venus de partout  traversaient toute la ville en  démarrant de l’avenue de la Paix jusqu’au Parc Municipal des Sports, et en allant jusqu’au Plateau, avec la fameuse côte de la rue Victor Hugo le long du lycée.

  • VANVES ET LA REGION CAPITALE DANS 50 ANS ! DES CRAINTES ET DES ESPERANCES

    Le CESER (Comité Economique, social et Environnementale Régional) qui rassemble, à côté du Conseil Régional d’Ile de France où siége le maire Bernard Gauducheau, les forces vives et maintenant environnementales franciliennes est souvent l’auteur de rapports et d’études très fouillés sur de nombreux sujets d’actualité ou de préoccupation francilienne. En s’interrogeant sur le devenir de la société francilienne d’ici la moitié de ce XXIème siècle, il s’est projeté pour la première fois à un horizon de plus de 40 ans, avec le rapport « Démographie, économie et lien social à l’horizon 2050 : quelles perspectives, quels leviers pour agir ».

     

    « Sur la base de données démographiques, ce rapport aborde les différents défis auxquels sera confrontée l’Ile de France et s’efforce d’identifier les principaux leviers sur lesquels agir pour maintenir et, si possible, améliorer la compétitivité de l’Iled de France et la qualité de vie de ses habitants dans un contexte international de plus en plus complexe, tendu et mouvant. Ce n’est malheureusement pas le contexte économique et social des ces dernières années et l’actualité dramatique dont nous sommes les témoins depuis l’hiver dernier qui viendra contredire cette analyse. Il y a urgence, pour le corps social francilien au travers d’une vision d’ensemble, à agir et expérimenter dès maintenant, car les conditions de vie pour 2050 seront pré-déterminées par les actions menées d’ici 2020 » explique Jean Claude Boucherat, président du CESER.

     

    La Section de la Prospective et de la Planification du CESER a dressé un état des lieux en constatant « qu’une page se tourne, signant la fin d'une époque. L’Ile de France est depuis plus de 60 ans la plus peuplée, la plus jeune et la plus riche des régions de France. Qu'en sera-t-il d'ici 2050, horizon symbolique du « facteur 4 » pour la préservation de la planète des émissions de gaz à effet de serre, dans un monde qui, selon l'ONU, devrait connaître une explosion démographique sans précédent de 2,5 milliards de personnes (+ 40%), conjuguée à un vieillissement universel tout particulièrement marqué dans l'Union européenne dont la population, de plus, diminuera…Dans un système économique essoufflé, c’est l'ensemble des acteurs du corps social qui se trouve face à une « ardente obligation d'agir » car « la vie sera très différente de celle d'aujourd'hui et il faut que la société s'y prépare. La coïncidence de la crise économique et de la crise écologique est l’occasion de faire émerger bon nombre de nouvelles réponses (valeurs, modes de vie). Il s’agit d’agir aujourd’hui pour éviter de devenir des suiveurs d’innovations qui se réaliseront ailleurs » expliquent ses auteurs.

     

    Ainsi, selon cette section, la population francilienne pourrait atteindre 15 millions de personnes (+ 3 millions d'habitants) étant pour une bonne part due à l'immigration (80 000/an) – une destination prisée pour les immigrés d’Afrique subsaharienne -  sachant que les immigrés sont 2 millions dans la Région Capitale  (40% des immigrés métropolitains), soit 1 francilien sur 6. « 20% des franciliennes sont immigrés et contribuent à 58% à l’accroissement naturel de la Région. 4 enfants sur 10 ont au moins un parent immigré. Le sort de la deuxiéme génération est préoccupant pour l’insertion sur le marché du travail. Moins qualifiés que kes  non-immigrés, mleur tauc de chômage est 2 fois plus élevé (15,2%) » indiquent ils.  Le nombre des personnes âgées de plus de 75 ans doublera et le nombre des maisons de retraite devra être multiplié par 4. Même si la population francilienne demeurera relativement jeune par rapport à la France (2 ans de moins) et continuera de croître au taux de 0,7% identique à celui connu entre 1990-2008.

     

    Par contre le taux de croissance du PIB ne devrait pas être supérieure à 1,5%  (alors qu’il était de 1,9%) faisant crainte, s’il n’est pas atteint à cause de l’écart croissants entre bas et hauts revenus, à de profonds risques sociaux « Sur les 40 prochaines années, sous la triple contrainte de la crise économique, des impératifs du développement durable et de la demande effrénée des pays moteurs de la croissance mondiale, l'Ile de France devra redoubler d'efforts pour conserver sa place en tant que grande région européenne. Car nul ne sait comment la crise actuelle va évoluer…Et le désarroi qui est déjà là,  pourrait encore s'aggraver : délitement du lien social et des solidarités, fragmentation croissante des parcours de vie, inquiétudes de toutes les générations y compris des jeunes » expliquent t-ils.

     

    Ce qui ne les empêchent pas d’avoir des motifs d’espérer : « l’Ile de France a fait preuve d'une certaine résilience en traversant la crise. Elle a relativement mieux résisté que le reste du pays en termes de destruction d’emplois. Elle ne doit pas en rester là sauf à continuer à fonctionner et travailler en « mode dégradé » ce qui risquerait de provoquer son déclin et pourrait la conduire à une rupture économique et sociale. Le territoire, perdant toute attractivité, risquerait alors de devenir une « gare de triage » sans ancrage local souhaité ou possible. Les immigrés de pauvre condition continueraient sans doute à s’y rejoindre créant de nouvelles poches de pauvreté, tandis que les forces vives seraient tentées d’aller vivre et produire ailleurs ».

     

    Et de proposer quelques pistes afin d’actionner des leviers, en expliquant que «  les clés du rebond consistent d'ores et déjà dans l’encouragement et la récompense de l'innovation et de la créativité ainsi que le partage des bonnes pratiques et ce, dès l'école : Tout d’abord faire le choix stratégique d’une croissance endogène. « La valorisation du capital humain dans toutes ses dimensions est concernée au premier chef : l’éducation pour élever le niveau général des connaissances de toute la société, formation initiale et continue tout au long de la vie, polyvalence, mobilité, connaissance globale du fonctionnement de la structure, reconnaissance, adaptation du niveau de productivité ». Ensuite, ré-enchanter la vie : « le lien social sera d'autant plus vivant que le système ne sera pas déshumanisé malgré la facilité des nouvelles technologies et que les dimensions d'échanges ne seront pas toutes ramenées à des rapports marchands ».  Et de parler de services à rendre et à se rendre (initiatives, proximité, entraide et solidarité), de capacité pour la Région à s’adapter et à se réguler au travers de nouvelles formes de cadre de travail (à « ré-enchanter »), de management (réflexion sur le stress) et de gouvernance. Enfin, « se donner les moyens de « faire société » suppose que soit développée, à partir d'un « connais- toi toi-même », une vision commune du savoir-penser, savoir-être et vivre ensemble : en osant affirmer et rechercher des valeurs collectives à la fois classiques (la devise républicaine, dignité, courage, solidarité…) et nouvelles (potentialités de la diversité culturelle à condition de savoir en tirer profit) emportant l’adhésion des comportements individuels (engagements personnels) ».

  • PERSONNALITES DE VANVES DANS LES MEDIAS

    LE DOCTEUR JOUANNEAU PRESQU’A LA UNE DE L'EXPRESS

     

    Avec ce dossier consacré aux Médecins « pourquoi ils craquent », l’Express de cette semaine est en train de faire un tabac à Vanves. Tout au moins chez les patients du docteur Patrick Jouanneau installé sur le Plateau. Ses photos ilustrent la journée d’un médecin généraliste à son bureau, avec une patiente dans son bureau, la salle d’attente et la pièce de consultation où il a apposée un nouveau poster (cela c’est pour les habitués). A travers l’article, on apprend qu’il est à Vanves depuis 24 ans, que sa journée commence à 7H30 par un quart d’heure de paperasse – ce qui a le don de l’énerver – pour enchaîner une série de rendez-vous jusqu’à 12H45, puis une autre de 13H15 à 21H, sans compter prés de 80 coups ded fils quotidiens « dont la moitié constituent de véritables consultations par téléphone ». Et cela du Lundi au Jeudi, avec la matinée du Samedi. « Le Vendredi, il laisse son cabinet à une remplaçante, à laquelle il céde 100% des honoraires » tout en expliquant au journaliste de l’Express : « Je le fais pour mes patients, car cela ne me rapporte pas un sou et occasionne même des rais supplémentaires », et en lui confiant : « J’ai souvent l’impression de faire de l’abattage ». Mais sans lui dire qu’il a bien tenté de proposer à sa remplaçante de constituer un cabinet de deux médecins, mais sans succés. Ce qui confirme bien les résultats mis à jour par une enquête réalisée par le Conseil de l’Ordre des Medecins d’Ile de France qui montre bien que les jeunes médecins hésitent à se mettre à leurs comptes, préférant les remplacements etc…Et c’est bien cela le drame aujourd’hui, car ce qui met en  boule le docteir Patrick Jouaneau, c’est de voir qu’il reste le seul généraliste sur le Plateau de Vanves alors qu’ils étaient 7 dans les années 80.

     

    LA SENATEUR DEBRE DONNE SON SENTIMENT SUR LES AFFAIRES DE SEXE ET POLITIQUE

    Avec l’affaire DSK, nos politiques sont devenus prudents. Première étape : les hommes ont fait savoir, et surtout les maires comme Bernard Gauducheau, que dorénavant, ils recevaient leurs administrés en laissant la porte de leur bureau ouverte. Du coup des femmes, la plupart ont été interrogée sur le sexisme dans les assemblées surtout parlementaires – voir le JDD du 5 Juin dernier – ou sur le théme « sexe et politique » comme ce fut le cas sur le site Public Sénat.fr.  Ainsi, on peut lire ses propos d’Isabelle Debré, Sénateur UMP et 1ére maire adjointe de Vanves : « Quand on est un homme ou une femme politique, on se doit de montrer l’exemple ». Ou  « les choses qui sortent 2 ou 3 ans après, c’est n’importe quoi » pense Isabelle Debré. « Ça fait plus de 20 ans que je milite contre la maltraitance des enfants. Dans ce genre d’affaire, ou celles pour agression sexuelle, s’il y a vraiment quelque chose il faut porter plainte le jour même. La peur de la hiérarchie ne doit pas exister dès qu’il y a harcèlement ».