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  • RADARS PEDAGOGIQUES : UNE REALITE A VANVES DEPUIS 2009

    Il a été beaucoup question de radars ces derniers jours, au point de provoquer une crise entre le gouvernement et sa majorité. Le gouvernement a annoncé l’enlévement de panneaux informant les automobilistes de la présence de radars puis devant les protestations de nombreux députés, est revenu sur sa décision en annonçant l’installation de radars pédagogiques quelques kilométres pour informer les automobilistes avant les véritables radarsmais sans préciser où. A Vanves, la municipalité est l’une des premières communes altoséquanaises à en avoir installé en 2009, sur les principaux axes qui sont des voies départementales. Ils ont montrés que très peu d’automobilistes dépassaient finalement les 50 km/h depuis 3 ans. Petit rappel historique dominical avec cet article paru sur ce Blog en 2009.

       

    Vanves innove en choisissant la voie de la pédagogie avant de passer à la phase répressive. 8 radars pédagogiques devraient être installés 2 par 2 – un pour chaque sens – ces prochaines semaines dans 4 sites : L’avenue Larmeroux au niveau de la Piscine, la rue Jean Bleuzen à hauteur d’Audiens, avenue Fratacci et Boulevard du Lycée bien sûr. L’objectif est de lutter bien sûr contre l’insécurité routière : « Nous avons constaté des excés de vitesse dans le trafic de transit. C’est une action préventive qui s’adresse aux conducteurs bien élevés. Pas aux délinquants du volant et pas aux chauffards » expliquait Laurent Lacomére, maire adjoint chargé de la Sécurité devant les membres du Comité Consultatif circulation-stationnement-sécurité.

     

    Ces produits se sont développés depuis 5 ans en France où prés de 3000 ont été installés, après l’Allemagne, l’Italie, les pays scandinaves. Leur objectif est tout d’abord,  de faire dimuner la vitesse au vu de ces panneaux, c'est-à-dire susciter une prise de conscience… notamment des petits excés de vitesse… par  un rappel extérieur. Ensuite de sentir que l’on n’est pas  seul à connaître sa vitesse. Enfin, de voir qu’il y a des actions particulières pour lutter contre les excés de vitesse pour les gens de passage, de l’extérieur, dans cette ville.

     

    Ces radars préventifs sont donc des panneaux lumineaux qui seront installés en hauteur, à 2 ou 2,50 m du sol, pour indiquer la vitesse des automobilistes. Mais ils seront bridés pour éviter que certains s’amusent à battre des records, c’est à dire qu’ils n’afficheront plus la vitesse au dessus de 80 km/h.

     

    Leurs installations s’accompagnent d’un autre objectif : Faire de Vanves, une ville zone 30, à à cette vitesse on peut réduire les accidents et développer un partage dela voirie. Mais voilà, il semble que sur les voies choisies pour installer ces radars pédagogiques, la vitesse sera limité à 50 km/h et non 30. Tout simplement parce que ce sont des voies départementales où la ville n’a aucun (sous réserve de démonstration contraire) pouvoir de décider de réduire la vitesse limite. Fontenay aux Roses qui était l’une des  premières villes à instituer une zone 30 s’était heurtée à cette difficulté sur la rue de Paris. Mais au moins ces radars pédagogiques auront le mérite d’amener ceux qui ne font que traverser notre commune, à réduire leur vitesse.

  • VANVES ACCUEILLE LE PARCOURS DU CŒUR

    Vanves accueille aujourd’hui la 19ème édition des « Parcours moteurs des Hauts-de-Seine » au PMS André Roche, organisée par l’association Kiwanisport, en partenariat avec  le Conseil général des Hauts-de-Seine qui rassemble près de 400 sportifs handicapés mentaux. La muinicipalité, le service des Sports a été mobilisé avec le personnel du PMS pour cette journée, qui leur tient à cœur malgré la surchage de travail.

     

    « L’objectif est de promouvoir des activités sportives adaptées aux personnes très lourdement handicapées et de contribuer à leur développement moteur, sensoriel et émotionnel. Ce grand rassemblement n’a aucune prétention compétitive, il se veut avant tout convivial et il reste toujours chargé de joies et d’émotions. Ces parcours sportifs s’adressent aux personnes handicapées mentales qui présentent des capacités physiques parfois très réduites associées à des troubles psychomoteurs. Tout au long de la journée, près de 400 personnes handicapées issues des associations et des établissements spécialisés participent à ce parcours qui se présente sous forme d’ateliers adaptés. Un parcours terrestre est décliné en douze ateliers dont la conception a été élaborée en tenant compte du potentiel physique et intellectuel de chacun : ateliers de saut, de lancer, d’adresse, d’équilibre  et de sports collectifs. Un parcours aquatique est également proposé, en parallèle avec 7 ateliers qui se déroulent dans le petit bassin pour une familiarisation avec l’élément liquide, et dans le grand bassin, réservé exclusivement aux sportifs déjà familiarisés avec cet élément » expliquent ses organisateurs. Tous les parcours Kiwanisport ont été validés par des spécialistes de la Fédération française de sport adapté.

     

    Crée en 1992, l'association Kiwanisport qui dépend de la fédération des Kiwanis, s'est donnée pour mission d'aider, sous la forme d'une Action Sociale, à promouvoir et à encadrer bénévolement des activités sportives adaptées en faveur de personnes handicapées mentales. Le sport est un facteur d’intégration puissant, tout particulièrement pour les personnes handicapées. Elle organise principalement ses journées sportives « Parcours moteur » pour des personnes handicapées avec des pathologies lourdes accueillies dans des établissements spécialisés (foyers, CAT, IME…), en collaboration étroite avec la Fédération française du sport adapté et les collectivités locales. « Ces rencontres sportives prend en compte les aspects relationnels, affectifs, imaginaires et symboliques.  Ces activités génèrent un plus grand sentiment de confiance en soi, stimulent un développement plus intense des aptitudes et des capacités et encouragent le fait d’affronter de nouvelles tâches » expliquent ses responsables qui espérent, « à plus long terme, contribuer à l’intégration dans une logique sportive de toutes les personnes touchées par le handicap ». Cette manifestation qui s’est toujours pratiquement tenue à Vanves, à une ou deux exceptions prés, a traversée les alternances politiques car toutes les équipes municipales qui se sont succédées à la mairie, ont tenues à l’accueillir, avec des maires adjoints pas toujours chargées de l’handicap ou du sports, très présents. Et tous ceux qui ont assistés, concourrus,  prêtés mains fortes à cette fête du sports, en sont ressortis très marqués par une journée intense en efforts, en émotions, en convivialité pour tous.  

  • VANVES AURA SA GARE DU CLOS MONTHOLON SUR GRAND PARIS EXPRESS

    Depuis hier soir, Bernard Gauducheau comme ses collégues de Clamart, Issy les Moulineraux et Malakoff, sont assurés d’avoir une station du réseau Grand Paris Express en correspondance avec la gare Transilien de clamart sur la ligne Paris-Montparnasse intitulé sur la carte du tracé : « Fort d’Issy/Vanves/Clamart ». Le maire de Vanves souhaiterait qu’elle soit plutôt baptisée « clos Montholon » dont des quartiers de ses 4 villes portent le nom. Elle se trouve sur l’Arc Sud 92 et 94 qui a été le plus préparé et qui devrait être le plus fréquenté, ce qui explique pourquoi ce tracé devrait être l’un des premiers à être réalisé avec le prolongement de la ligne 14 jusqu’à St Ouen au Nord pour désaturer la ligne 13 et jusqu’à Orly au Sud.  

     

    Ainsi le Conseil de Surveillance de la Société du Grand Paris (SGP) présidé par André Santini, a voté à l’unanimité hier après-midi « l'acte motivé » concernant l'ensemble du futur réseau de transports Grand Paris Express. Un événement historique pour l’Ile de France qui n’était pas évident lorsque cette institution avait été mis en place voilà prés d’un an en Juin/Juillet 2010 avec quelques « acrobaties » selon André Santini qui avait été boycotté, lors de son élection, par les élus de gauche. L’ensemble desx présidents de Conseils Généraux de droite comme de gauche, étaient présents hier après-midi et parlaient presque d’une seule voix avec Jean Paul Huchon  « Nous allons entrer dans la phase active, même s'il reste à faire des choix sur les matériels, la longueur des quais et quelques portions de tracés. C'est un compromis équilibré qui s'esquisse » insistait ce dernier en soulignant que le projet actuel est « radicalement différent de celui présenté par Christian Blanc »  qui proposait un métro automatique à grande vitesse pour desservir avec 40 gares de grandes pôles. C’est même une « reconnaissance d’Arc Express »  tout au moins « sur sa partie centrale », puisqu'il propose maintenant 72 gares,  une desserte des aéroports, des pôles universitaires et de la Grande Couronne « qui n'est pas l'oubliée du Grand Paris ». Les trains ne seront pas tous les mêmes: métro sur pneus de 2,45 m de large sur la ligne 14, trains longs, « à roulement fer », larges d'au moins 2,80 m sur la ligne « Le Bourget- La Défense-Roissy-Le Mesnil-Amelot »  - où se trouve la gare du « clos Montholon/Fort d’Issy/Vanves/Clamart -  pouvant dépasser 110 km/h, ligne aérienne et légére entre Orly et Versailles via Saclay…. Grand Paris Express s’étalera en 2025 sur 200 km de voies et devra transporter 2 millions de voyageurs.  « C’est le résultat d’un débat public extrêmement riche qui a permis de modifier le projet (originel) » et « d’un accord entre la Région avec les Conseils Généraux et de l’Etat avec la SGP ».

     

    Il prévoit notamment le prolongement de la ligne 14 jusqu’à Saint Ouen  pour « désaturer » la ligne 13 qui sera mis en  service en 2017, la desserte de Saclay en tenant compte des demandes des collectivités pour ce qui concerne notamment la préservation des paysages et territoires agricoles (2300 ha), et le nombre de gares (11) entre Orly et Versailles, l’Arc Est-Nord.  La maîtrise d'ouvrage est confiée au STIF pour la ligne 14 et l'Arc Est,  et à la SGP pour les autres lignes, sachant qu’il est prévu de mettre en place une coordination entre  le STIF et la SGP avec avis préalable de chacun sur leurs projets. Enfin, une convention sur le plan de mobilisation qui sera soumis au conseil régional le 23 Juin 2011 est prévu entre l’Etat et la Région dans le cadre du Contrat de Projet Etat-Région (CPER) pour intégrer tous ces projets de remodernisation des RER dont les lignes C et D jusqu’à Voguéo compris parait il. Le conseil d’administration du STIF devrait se prononcer le 8 Juin prochain sur cet accord et sa capacité à assurer la maîtrise d’ouvrage.Enfin, le coût global est estimé à 20,5 milliards d'euros, sans le matériel roulant,  auxquels s'ajoutent 12 milliards d’euros pour le plan de mobilisation concernant le développement d'activités et de logements et le raccordement aux autres modes de transport, soit 32,5 au total financés par la Région, les collectivités et l'Etat.