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  • LE BUDGET DE LA VILLE DE VANVES 2010 (suite) : ANIMATIONS

    Nous continuons l’examen du budget 2010 de la ville secteur par secteur en nous intéressant aux activités de la direction de l’Animation qui depuis le 12 Janvier 2009, gère les services Animations-Evénements et Vie Associative-Jumelage et un budget de 253 900 € (-19,08%).

     

    La nouvelle organisation du service depuis plus d’u an a permis de substantielles économies d’échelle parait il avec suppression des doublons, gain de temps dans les relations au public par l’instauration d’un guichet unique. L’intégration des événements portés précédemment par le syndicat d’initiative (SIAVV) a également conduit à davantage de tâches, par une équipe de permanents qui a diminué de 6 à 4, tout en permettant de libérer du temps pour d’autres missions pour ceux du SIAVV. Il coordonne les animations et événements, gére les salles dédiées aux associations et aux particuliers, instruits les demandes de subventions, aide aux projets, anime le Conseil local de la vie associative, coordonne les demands de communication des associations etc….

     

    Trois budgets sont gérés par ce service :

    - Animations/Evénements : 163 500 € (-24,29%). La ville a choisi de réduire les manifestations afin de permettre une réalisation melleure des fêtes retenues comme la Fête de la Musique, la Fête Nationale, Les festivités de fin d’année. Mais plus de fête de Printemps en 2010. Ce qui devrait garantir la professionnalisation de leur organisation, sachant que les frais techniques s’acroissent.

    - Vie Associative : 53 850 €  (+11,60%). L’accroissement de ce budget est dû à un effort sur les animations auparavant gérées en partie par le SIAVV.

    - Jumelage : 26 550 € (-26,26%). IL prend en compte l’animation des relations avec les villes jumelles, Ballymoney (Grande Bretagne), Lerhte (Allemagne), Rosh’Ha’Ayin (Israël), le soutien aux voyages scolairees et associatifs liés au jumelage… La baisse en 2010 est dûe au fait que 2010 est une année où Vanves ne reçoit pas les délégations étrangéres mais se rend chez ces jumelles. 

     

     

    LA PARTICIPATION LOCALE

    Le budget de la participation locale (Conseils de Quartiers, Conseil Municipal des Jeunes, Conseil ds Seniors, Comités Consultatifs) se monte à 20 000 € (+33,17%) se répartissant ainsi : 18 000 € pour les fêtes de quartiers, 1000 € pour l’achat de fleurs pour les cérémonies commémoratives, 1000 € pour des documents de communication. Il est prévu le renouvellement des Conseils de Quartier à l’automne 2010

     

    VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

     

    GIGA SENIOR : Belle réussite pour Giga Senior Vendredi dernier,  qui est un forum itinérant de santé et de vie quotidienne pour les plus de 60 ans, organisé par l’Institut des Hauts de Seine. Il permet chaque année à environ 3 000 seniors du département de bénéficier d’un suivi médical de santé et de vie quotidienne. Les principaux thèmes développés abordent la vie affective, relationnelle, professionnelle et familiale, comme ce fut le cas au gymnase Maurice Magne où la plupart des visiteurs sont arrivés après « Les feux de l’Amour ». La plupart des stands ont reçu beaucoup de seniors jusqu’à 18H/18H30, et la visite de Bernard Gauducheau et d’Isabelle Debré. Deux regrets : l’absence du Club Murillo, qui a tendance à jouer carte seule depuis un certain moment, ne facilitant guère les initiatives en matière d’animations inter-générationnelles. Et surtout l’absence de l’Espace Gazier et du Théâtre, à croire que pour ses responsables, la culture n’intéressent pas les seniors et que leur public s’arrête à l’âge de la retraite. Dommage !

     

    RETRAITE : Marcel Dambron, 96 ans, a quitté Vanves. Son fils l’a installé dans une maison de retraite de Haute Savoie proche d’Annecy, pas du tout satisfait des services de la Maison de retraites Larmeroux qui « laissait à désirer ». Et l’expression est loin de représenter l’état réel de mécontentement de ses proches sur les services rendus par cet établissement. Marcel Dambron, c’est un personnage de la vie locale qui a été conseiller municipal puis maire adjoint lors des mandats des maires André Roche et Gérard Orillard, très engagé dans la vie politique – Il était un pur centriste - municipale, associative tant sportive que caritative,  et paroissiale (de Saint Remy). C’est un choix douloureux effectué par son fils qui s’occupe beaucoup de lui, mais nécessaire par l’état de déliquescence des services rendus par cette maison de retraites.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LORSQUE ISABELLE DEBRE JOUE LA VIGIE UMP

    Le débat sénatorial sur le Grand Paris n’est pas terminé, il se poursuivra après les vacances parlementaires, c'est-à-dire le 26 Avril à 15H, comme l’a annoncé Gérard Larcher, président du Sénat ce matin à 2H45. Pourtant le projet de loi ne comporte que 29 articles. Mais 239 amendements avaient été déposés. Il reste ainsi une dizaine d’articles à examiner. Mais le plus gros s’est passé entre Mardi et cette nuit, entrecoupé par l’examen d’autres textes législatifs.

     

    Le débat a même pris une drôle de tournure durant la soirée de Jeudi à minuit pour être interrompu à 1H30,   après une interruption due aux questions au gouvernement puis à l'examen d'un autre projet de loi, ce qui a suscité de vives réactions le lendemain.   De re-chef Vendredi matin, les débats étant suspendus quelques instants par le président de séance Bernard Frimat (PS), car les sénateurs étaient trop peu nombreux dans l'hémicycle, comme il l’avait constaté alors qu’Isabelle Debré qui siégeait et représentait le groupe UMP. « Je demande si le Sénat est en état de siéger. Nous ne pouvons travailler dans ces conditions alors qu'il reste 200 amendements à examiner. Si l'équilibre politique n'est pas rétabli, je suspendrai la séance et je réunirai les présidents de groupe ! » a déclaré alors le président de séance. « Hier matin, le ministre a fait une excellente intervention à laquelle j'avais préparé une réponse. Mais il y a eu la pause du déjeuner, puis les questions au Gouvernement, puis un autre projet de loi, et celui-ci n'est revenu que vers minuit. C'est trop tard pour moi, qui ai besoin de bien dormir » répliquait un sénateur Vert suscitant cette réaction d’un collégue UMP : « Faites-nous perdre du temps en racontant votre vie ! »- « Je veux dire que ce n'est pas une façon de nous faire travailler. Je n'ai pu dire l'excellente réponse que j'avais préparée. On nous parle du monde, on évoque un budget de 35 milliards, et l'on serait à deux minutes près pour une si vaste ambition ? ».

    Du coup, pour éviter d'être en minorité sur un amendement de suppression d'un article présenté par le groupe communiste, Isabelle Debré, au nom de l’UMP a dû demander au dernier moment un scrutin public. Puis M. Frimat a dû recompter plusieurs fois pour savoir qui avait la majorité dans l'hémicycle pour deux amendements de suite présentés par la gauche. Finalement les amendements n'ont pas été adoptés. Extraits : M. le président : «  J'ouvre le scrutin sur l'article 4 »  - Isabelle Debré : « Scrutin public ! » - M. le président : «  Il fallait le demander avant. ! On ne va pas continuer comme cela ! Je suspends la séance et je réunis les présidents des groupes ». La séance, suspendue à 10 h 30, reprend à 10 h 40. M. le président : « « J'ai consulté les présidents de groupe, et nous sommes tous convenus que nos conditions de travail étaient loin d'être idéales » .Mme Nicole Bricq (PS) : » C'est le cas depuis hier ! ». M. le président : «  Le scrutin public sur l'article 4 a été demandé trop tard. Exceptionnellement, mais afin que ce débat se poursuive dans l'harmonie, j'use de mes pouvoirs pour accepter cette demande ».

     

    PAS DE MELI MELO

    Isabelle Debré qui était présente chaque matin, avait eu une autre occasion de s’illustrer durant ce débat, notamment jeudi matin, lors d’échanges entre les sénateurs et Jean Pierre Fourcade. Extraits : « Vous ne nous impressionnez nullement lorsque vous nous accusez de bloquer le débat, d’autant que nous discutons d’un amendement de M.Dallier, membre de votre majorité. Nous avons perdu du temps, soit, mais à cause des scrutins publics car votre camp, qui se veut résolument moderne en voulant faire la ville… » expliquait David Assouline (PS) lorsqu’Isabelle Debré s’écria : « Oui, nous la voulons… » - «…a deserté la séance publique » - « Mais nous sommes là » a-t-elle répliqué » - « Nous, nous sommes présents, et nous demandons que le Parlement soit respecté » lui a-t-il répondu. Du coup, Jean Pierre Fourcade (UMP), rapporteur du projet demandait d’éviter « le méli-mélo, sinon nos concitoyens nous reprocheront d’avoir mal travaillé » - « très bien ! un peu d’ordre ! » s’exclama Isabelle Debré – « Un peu d’ordre pour éviter le méli-mélo disent mes collégues. Mais quoi ! Ce n’est pas moi qui ait intitulé ce texte «Le Grand Paris » dont on avait imaginé un temps de centrer le titre sur la seule question des transports » expliquait alors Philippe Dallier (UMP).  

     

    UNE VICTIME : ANDRE SANTINI

    Sur la base des 19 articles déjà adoptés, le Sénat a notamment voté la fin du débat public sur le projet de la région Arc Express dès la promulgation de la loi, plusieurs taxes nouvelles pour financer la double boucle de métro automatique autour de Paris d'un coût estimé à 21,4 milliards d'euros (en investissement) et la fixation par le préfet d'objectifs « territorialisés » pour la création de 70.000 logements par an en Ile-de-France. Enfin, il a rétablit la limite d'âge de 65 ans pour le futur président de la Société du Grand Paris – qui doit être notamment chargé de réaliser la double boucle du métro automatique -  après une discussion de plus d'une heure sur un amendement du groupe socialiste qui demandait la suppression de la dérogation figurant dans le texte. La dérogation avait été introduite à l'Assemblée nationale par un amendement de Jean-Christophe Lagarde (NC) qui devait profiter, selon les élus de gauche, au député-maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) André Santini (NC), âgé de 69 ans.

    Le rapporteur du projet de loi sur le Grand Paris, Jean-Pierre Fourcade (UMP), s'était prononcé à titre personnel pour le maintien de la limite d'âge. Le secrétaire d'Etat Christian Blanc (région capitale) s'était dans un premier temps borné à dire: « sans commentaire », avant de déclarer: « Je n'aime pas la tournure que prend la discussion, ce n'est pas acceptable, pas convenable » David Assouline (PS) – « On a tout intérêt à ce que la continuité de direction soit assuré durant 13 ans. Ce n’est pas sérieux de considérer qu’on aira une image dynamique » - puis Dominique Voynet (Verts) défavorables revenant à la charge – « On prend l’habitude que le président de la République place des amis » -  de nombreux sénateurs sont intervenus. Certains comme Yves Pozzo di Borgo (NC) se sont déclarés favorables à la dérogation – « L’efficacité du travail de la commission permanente est le fruit de toute une expérience. Je ne rappellerais pas l’âge de M.Fourcade » - et Serge Dassault (UMP), bien sûr qui vient de fêter ses 85 ans, pour sa part affirmait : « à 85 ans, on n'est pas forcément gâteux, ne faites pas de sélection par l'âge, s'il vous plaît ».

     

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : CHOC FRONTAL

    Le débat sénatorial se poursuit sur le projet de loi Grand Paris. Démarré le 6 Avril par un débat général de plus de 4H, il a commencé l’examen des articles dans la soirée et les premiers de 239 amendements déposés après l’examen de deux motions d’irrecevabilité et tendant à opposer la question préalable. Présidée dés le début par Gérard Larcher, la séance l’a été ensuite par Jean Claude Gaudin, un sénateur s’étonnant que « le débat sur le grand Paris se déroule sous la présidence du grand maire de Marseille ! » - « cela ne me gêne pas » a répliqué ce dernier. L’ambiance cette semaine était plutôt au choc frontal entre l’Etat avec la droite francilienne, et  la Région Ile de France avec la gauche. Notamment avec cette grande réunion, des élus franciliens de la gauche au conseil régional, mercredi soir, dont Guy Janvier, Conseiller général faisait parti

     

     

    LA BATAILLE DU GRAND PARIS

    Plus de 200 élus de gauche se sont réunis mercredi soir dans l'hémicycle du conseil régional suscitant ce constat de Jean Paul Huchon : « Il faut en être venu à un tel mépris pour nous permettre de réunir autant d’élus de gauche ! ». Une « réunion exceptionnelle », « organisée en urgence », « en réponse à l’examen », « lui aussi en urgence », du projet de loi, par le sénat où  l’ensemble des participants ont entendu parler de « déni de démocratie », « déni de faire »,  « d’autoritarisme »,  de « passage en force », de « résultats démocratiques du 21 mars …foulés au pied » etc…

    Cécile Duflot (Verts) a rappelé que lors des régionales, Valérie Pécresse « candidate UMP battue », « a été l'héroïne du Grand Paris version Blanc et a été largement battue. Cela veut dire qu'on (le gouvernement) s'en fiche. Face à cette manière de faire, nous devons être unis et travailler à une alternative. Face à la brutalité institutionnelle, une alternative est possible » a-t-elle ajouté. Pierre Laurent (PC) a rappelé que « nous ne sommes pas là pour un baroud d'honneur, nous sommes contre un projet que le gouvernement veut nous imposer, le pouvoir de droite veut isoler les collectivités et nous diviser ».

    Des sénateurs PS étaient présents avant de re-partir en séance de nuit où les a rejoint après cette réunion, Jean Paul Huchon… et ont expliqué ce qui se passait comme Catherine Tasca : « On a sentit le vent ! »… «  on a affaire à une véritable collusion entre le rapporteur et le gouvernement »… « on méne un combat frontal avec JP Caffet, Nicole Bricq »… Auparavant, Jean Paul Huchon avait proposé « d’opposer une mobilisation massive pour appuyer les sénateurs socialistes » invitant toutes les collectivités locales  à voter des motions demandant le renvoi de ce projet, comme l’a fait le Conseil de Paris, le CG 93, et bientôt la Région, « à multiplier  les interventions publiques et les échanges avec nos partenaires, à informer en temps réels nos citoyens parce qu’ils seront les premières victimes de ce projet »… « Voilà ce que sera notre réponse à la soi-disante main tendue du gouvernement. Aucun renoncement n’est possible pour nous ! »