Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pierre laurent

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : CHOC FRONTAL

    Le débat sénatorial se poursuit sur le projet de loi Grand Paris. Démarré le 6 Avril par un débat général de plus de 4H, il a commencé l’examen des articles dans la soirée et les premiers de 239 amendements déposés après l’examen de deux motions d’irrecevabilité et tendant à opposer la question préalable. Présidée dés le début par Gérard Larcher, la séance l’a été ensuite par Jean Claude Gaudin, un sénateur s’étonnant que « le débat sur le grand Paris se déroule sous la présidence du grand maire de Marseille ! » - « cela ne me gêne pas » a répliqué ce dernier. L’ambiance cette semaine était plutôt au choc frontal entre l’Etat avec la droite francilienne, et  la Région Ile de France avec la gauche. Notamment avec cette grande réunion, des élus franciliens de la gauche au conseil régional, mercredi soir, dont Guy Janvier, Conseiller général faisait parti

     

     

    LA BATAILLE DU GRAND PARIS

    Plus de 200 élus de gauche se sont réunis mercredi soir dans l'hémicycle du conseil régional suscitant ce constat de Jean Paul Huchon : « Il faut en être venu à un tel mépris pour nous permettre de réunir autant d’élus de gauche ! ». Une « réunion exceptionnelle », « organisée en urgence », « en réponse à l’examen », « lui aussi en urgence », du projet de loi, par le sénat où  l’ensemble des participants ont entendu parler de « déni de démocratie », « déni de faire »,  « d’autoritarisme »,  de « passage en force », de « résultats démocratiques du 21 mars …foulés au pied » etc…

    Cécile Duflot (Verts) a rappelé que lors des régionales, Valérie Pécresse « candidate UMP battue », « a été l'héroïne du Grand Paris version Blanc et a été largement battue. Cela veut dire qu'on (le gouvernement) s'en fiche. Face à cette manière de faire, nous devons être unis et travailler à une alternative. Face à la brutalité institutionnelle, une alternative est possible » a-t-elle ajouté. Pierre Laurent (PC) a rappelé que « nous ne sommes pas là pour un baroud d'honneur, nous sommes contre un projet que le gouvernement veut nous imposer, le pouvoir de droite veut isoler les collectivités et nous diviser ».

    Des sénateurs PS étaient présents avant de re-partir en séance de nuit où les a rejoint après cette réunion, Jean Paul Huchon… et ont expliqué ce qui se passait comme Catherine Tasca : « On a sentit le vent ! »… «  on a affaire à une véritable collusion entre le rapporteur et le gouvernement »… « on méne un combat frontal avec JP Caffet, Nicole Bricq »… Auparavant, Jean Paul Huchon avait proposé « d’opposer une mobilisation massive pour appuyer les sénateurs socialistes » invitant toutes les collectivités locales  à voter des motions demandant le renvoi de ce projet, comme l’a fait le Conseil de Paris, le CG 93, et bientôt la Région, « à multiplier  les interventions publiques et les échanges avec nos partenaires, à informer en temps réels nos citoyens parce qu’ils seront les premières victimes de ce projet »… « Voilà ce que sera notre réponse à la soi-disante main tendue du gouvernement. Aucun renoncement n’est possible pour nous ! »

  • VANVES EN CAMPAGNE : LES TETES DE LISTES FACE AU GRAND PARIS !

    Nous continuons le dossier consacré au projet du Grand Paris en vous présentant le projet Pécresse remis en selle par le président de la République, les réactions et propositions des autres têtes de listes qui prennent appui sur ce théme pour faire entendre leur différence, sachant que PS-PC-Verts qui ont gouverné la Région entre 2004 et 2010 ont procédé à la révision du Schéma Directeur de notre Région (SDRIF) et défendent ses préconisations face au projet du Grand Paris de la majorité présidentielle. Comme l’expliquait récemment Philippe Kaltenbach, tête de liste PS dans les Hauts de Seine : « Notre objectif est un développement équilibré de l’Ile de France comme le prévoit le SDRIF avec plus de logements à l’ouest, et plus d’emplois à l’Est. 2 visions, 2 logiques s’affrontent entre le Grand Paris et le SDRIF. Avec les élections, le débat sera tranché par les citoyens ».

     

    LE PLAN PECRESSE POUR LE GRAND PARIS

    Valérie Pécresse (UMP)  est finalement la seule à défendre le projet de loi du Grand Paris face aux autres. Elle présentait son plan pour le Grand Paris voulu par Nicolas Sarkozy : « Le Grand Paris est au cœur de notre projet. Il est un projet visionnaire et nécessaire que n’a pas eu Jean Paul Huchon depuis 12 ans. Ce n’est pas un hasard si la gauche concentre ses attaques contre le Grand Paris, en critiquant notamment le Grand Huit » a-t-elle expliqué en le présentant :  c'est « un million d'emplois à créer en dix ans partout en IDF, une toile d'araignée des transports banlieue-banlieue  - avec 22 projets - reliée à un métro automatique en forme de double boucle, 11 territoires stratégiques répartis partout en IdF, afin de rééquilibrer le développement économique régional en faveur de l'Est, 7 grands pôles universitaires, la préservation des espaces naturels et agricoles contre l'étalement urbain, surmonter la barrière artificielle du périphérique pour offrir à chaque Francilien la même qualité de vie et les mêmes opportunités ».

     

    TOUS CONTRE LE GRAND PARIS DU PS AU NPA

     

    AU PS : Jean Paul Huchon (PS) qualifie le projet de loi « d’autoritaire et napoléonien », « d’attentat à la démocratie », « de retour sur les acquis de la décentralisation », en dénonçant « son coût exorbitant » et son « financement hasardeux ». « Malin, le Jean-Paul. Sauf que son refus du Grand Paris semble aussi dicté par sa peur de ne plus être le chef. Le grand huit doit être gérée par une Société du Grand Paris créée ad hoc, dont la présidence semble promise à André Santini, tête de liste UMP-NC dans le 92 » constate un observateur averti de la politique en Ile de France. Mais voilà, ses co-listiers, ont  un avis moins tranché justement sur le grand « Huit » projet de métro automatique « Ce projet peut être intéressant à condition que son objectif prioritaire soit le désenclavement des territoires abandonnés et que son financement et sa gouvernance soit revus »indiquait Anne Hidalgo tête de liste PS à Paris. .

    CHEZ LES VERTS : Cécile Duflot (Europe Ecologie) le présente comme « un combat d’arrière garde », « un truc des années 70 » en disant de Christian Blanc qu’il éprouve «la nostalgie de l’époque où il avait des sous-pulls et des vestes cintrées». Dans son collimateur : Le Grand Huit. « Ce projet est fondé sur une vision économique dépassée, qui n’a pas pris la mesure des changements environnementaux. Il relie les pôles d’emploi entre eux sans penser les trajets domicile-travail ».  

    AU FRONT DE GAUCHE : « Ce qui frappe, c'est le contraste saisissant entre les grands mots du président de la République et la réalité de ses projets pour la région. D'un côté, les grands principes, de l'autre une réalité brutale: le seul projet concret de Nicolas Sarkozy, c'est le Grand Huit, ce métro « Classe affaire », conçu pour les hommes d'affaires et les actionnaires du CAC 40 » explique Pierre Laurent, sa tête de liste. « Son Grand Paris, c'est le Paris des grands et le mépris des petits » fait-il valoir, estimant que les Franciliens « souhaitent qu'on s'attaque enfin aux inégalités qui gangrènent notre territoire ». Le Front de gauche veut « faire de l'égalité le moteur du développement de notre région. Il est donc nécessaire de sortir de cette logique de développement des « pôles » et « essentiel de rééquilibrer notre territoire afin qu'il soit à taille humaine » conclut-il, se prononçant pour une « métropole solidaire, écologique et citoyenne ».

    AU MODEM : Alain Dolium pense que ce projet « tel qu’imposé par le gouvernement affectera durablement les finances de la Région sans pour autant améliorer la qualité de vie des franciliens » et qu’il vaut mieux affecter les milliards prévus au développement économique et aux transports.

    CHEZ LES EXTREMES :

    Olivier Besancenot (NPA) pense « qu’il faut mener ce débat qui touche à de véritables choix de société », mais qui « reléve pour le moment d’un avenir lointain ou de l’utopie ». Pour lui « asseoir le statut de ville monde de Paris », » c’est faire de Paris et sa Région un jardin pour les firmes transnationales »

    Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la République, dénonce l’absurdité du Grand Paris tout comme Christine Arnautu (FN).

  • VANVES EN CAMPAGNE REGIONALE : MEETING, SONDAGE, TIC

    Les réunion publiques se sont multipliées cette semaine, peut être parce que les franciliens sont partis ce week-end pour une semaine à quinze jours de vacances, avec notamment le meeting de Valérie Pécresse et d’André Santini à Issy les Moulineaux, Jeudi soir où beaucoup de vanvéens se sont rendus en voisins, alors qu’Olivier Besançenot (NPA) et Pierre Laurent (PC) avec Jean Luc Mélenchon (Front de Gauche) étaient à Nanterre. Cette semaine a aussi été marquée par de nombreuses polémiques  sur les transports, sur le logement, sur la violence scolaire. Mais voilà, pour l’instant, le président sortant, socialiste, ne s’en sort pas trop mal, vu les derniers sondages

     

    HUCHON 58%, PECRESSE 42 AU SECOND TOUR

    Le socialiste Jean-Paul Huchon, remporterait largement le second tour des régionales, le 21 Mars,  avec 58% des intentions de vote contre 42% pour son adversaire UMP Valérie Pécresse, selon un sondage de TNS Sofres-Logica pour Le Monde, Radio France et France Télévision, rendu public jeudi dernier, et réalisé entre les 15 et 16 février par téléphone auprès d'un échantillon de 700 personnes inscrites sur les listes électorales d'Ile-de-France, représentatif de la population de la région de 18 ans et plus (méthode des quotas).  

    Par contre, au premier tour, le 14 mars, la liste UMP-NC de Valérie Pécresse se placerait en tête (32%), devant la liste PS de Jean Paul Huchon (26%), Europe Ecologie conduite par Cécile Duflot recueillerait 14% des voix. Les autres listes ne franchiraient pas la barre des 10% nécessaire pour se présenter au second tour, en revanche, plusieurs listes recueilleraient entre 5% et 10% des intentions de voix, ce qui leur laisserait la possibilité de fusionner avec une liste qui a eu plus de 10% des scrutins : Le Front de gauche mené par Pierre Laurent ferait 7%, le NPA d'Olivier Besancenot 5,5%, et le Front national conduit par Marie-Christine Arnautu 5%. En revanche, le MoDem d'Alain Dolium et Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan auraient 4% des intentions de vote, Lutte ouvrière avec Jean-Pierre Mercier 1,5%, Alliance écologiste indépendante de Jean-Marc Governatori 1%.

     

    MEETING UMP A ISSY …CONTRE LES SONDAGES

     

    Ils étaient 1500 selon Philippe Pemezec, secrétaire départemental UMP 92, 1200 selon les capacités de la salle, avec un beau plateau hier soir autour de Valérie Pécresse, tête de liste : Christine Lagarde, ministre de l’Economie qui a beaucoup parlé d’économie,  André Santini avec ses bons mots, Roger Karoutchi qui a fait un excellent numéro sur la Région, déjà apprécié à Vanves, lors de la galette UMP/NC avec le « Dirigeable », les « crapeauducs », Frédéric Lefebvre et Patrick Devedjian qui s’en sont pris bien évidemment à ces sondages avec Philippe Pemezec : « Il parait que l’on va perdre. Je ne suis pas d’accord ! Ce n’est pas le moment de manifester sa mauvaise humeur » a déclaré ce dernier. « Alors selon les sondages, JP Huhon serait reconduit pour ne rien faire ! » s’est étonné le suppléant d’André Santini. « Qu’est-ce que c’est cette histoire de sondage ? Vous en avez vu des gens satisfait dans le métro, le RER ? » s’est interrogé Roger Karoutchi.

    Dans un registre devenu habituel, André Santini a traité M. Huchon de « flibustier programmatique, car il pique le programme de Valérie », et lui a reproché de « s'attaquer sans cesse » à elle, « alternant la querelle des egos avec celle des égoûts, à la tête d'une gauche de bric et de broc. Huchon rassembleur, soyons sérieux! Inconséquence, impotence, n'ont jamais été des gages de compétence » a-t-il expliqué en rappelant « qu' il n y a que les combats qui ne sont pas menés qui sont perdus d'avance » à propos des sondages : « Sondages douteux ! Lorsqu’on m’a dit que Valérie faisait 42, j’ai pensé que c’était sa pointure ! Il reste 24 jours pour redonner l’espoir ! » a clamé André Santini. « Bien placé, du 39 cela peut faire mal ! Car je sais qu’elle fait du 39 » a répliqué Patrick Devedjian qui a rappelé la formule utilisée lors de la campagne présidentielle de 1995 par Philippe Séguin, « circulez y a plus rien à voir », à propos des sondages qui donnaient Edouard Balladur en nette avance par rapport à Jacques Chirac, alors que ce dernier, que soutenait M. Séguin, a finalement distancé M. Balladur, puis gagné l'élection. On a l’habitude de perdre avec les sondages et de gagner avec les élections. C’est un bon moyen pour nous démobiliser. Il ne faut pas se laisser impressionner par les sondages. Ce n’est pas très républicain ! On sous estime la qualité de citoyen. Indignez-vous ! Faîtes-les mentir ! ». Il était suivi sur le même registre par Valérie Pécresse qui a appelé à la "mobilisation" de son camp pour "faire mentir les sondages" qui la donnent largement perdante face à Jean-Paul Huchon (PS). « Dans les 25 jours qui viennent, pas une minute à perdre, il y a des vacances scolaires, il va falloir mobiliser, notre adversaire c'est l'abstention, et vous, vous êtes des antidotes à l'abstention », a-t-elle déclaré.

     

     

    HUCHON SUR FACEBOOK

    L’équipe de campagne de la liste Huchon 2010 a lancée le 22 Janvier dernier  la première expérience de mobilisation politique intégré sur Facebook : SpaceMob (http://bit.ly/74nKfr) conçue et développée par La Netscouade. « Cette application participative repose sur chaque E-militants et sympathisants chargés d’élargir en permanence le réseau. Chaque internaute devient ainsi « un maillon » de la chaîne, mais aussi une « tête de pont » chargé d’E-recruter et de faire circuler l’information dans son propre réseau. Une fois installée sur un profil Facebook, SpaceMob Huchon 2010 permet à chaque E-militant de connaître tous les événements animant la campagne régionale et de les partager avec ses amis en les publiant sur son profil. Il peut également gérer sa propre campagne à l’aide d’un tableau de bord personnel et recruter de nouveaux soutiens » explique t-elle dans un communiqué. « On a tiré les leçons de la dernière campagne de Barack Obama » explique Sébastien Piétrasanta, élu coordinateur de la campagne numérique de l’équipe Huchon 2010, « Internet est aujourd’hui un formidable outil d'organisation des militants et sympathisants tant "off" que "on" line. C’est pour cette raison que nous avons souhaité cette application qui agrège candidat, élu, militants et tous les citoyens disposant d’un compte Facebook. C’est un parfait complément sur Facebook  pour la Coopol, le réseau social du PS ».  En moins de trois jours, après son lancement, prés de 400 personnes l’avaient adopté afin de démultiplier des arguments auprès de leurs « ami » Facebook. « Les utilisateurs de Facebook disposant en moyenne de 150 amis dans ce réseau, ce sont donc par capillarité, des dizaines de milliers de citoyens-internautes qui pourront disposer  d’informations en temps réel ».