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  • LECONS DU 1ER TOUR A VANVES : DUR, DUR !!!

    Même si aucune conclusion hâtive ne doit être tiré des résultats du 1er tour des Régionales à Vanves, la droite pourtant à la mairie pourrait s’inquiéter si l’on additionne les voix à gauche – 52,82% pour PS+Verts+FG, 57,73% en ajoutant le Modem, 60,86% avec en plus L .O. +NPA - et à droite – 33,49% avec Dupont Aignan, 39,49% avec le FN. Mais voilà les  48,14% d’abstentions pèsent lourds. Et l’on sait « que dans les élections à deux tours, en général, on est plus mauvais au 1er qu’au 2éme, c'est-à-dire que quand les électeurs vous ont fait sentir leur mécontentement, au 1er tour, ils reviennent au second. Et lorsqu’ils ont été généreux au 1er tour, ils vous punissent au second. Mon sentiment est que les abstentionnistes qui sont plutôt chez nous au 1er tour, seront davantage présents au 2éme tour, car ils ont déjà infligés une fois la punition qu’ils avaient envie de nous donner, même si c’est injuste » expliquait André Santini, tête de liste UMP dimanche soir à la soirée électorale organisée au Conseil Général où les vanvéens, maire et sénateur ont brillés par leur absence, en dehors du couple Voisine avec Charles Kaazan, alors que pratiquement tous les collégues UMP et NC étaient présents. Il est vrai que certains militants à l’UMP sont très mécontents de la politique d’ouverture du président de la République qu’ils ne comprennent pas avec les Migaud à la Cour des Comptes, Charasse au Conseil Constitutionnel etc...

     

    VANVES SE BOBO-ISE T-ELLE ?

    Evidemment, à la lecture des tableaux présentant les résultats ville par ville, Vanves était classé dans les villes considérée en danger, par les apparatchiks des partis de droite, même si Pécresse (UMP) est arrivée devant Huchon, 30,14% contre 25,95% avec un très bon score des écologistes (19,70%). Le PS a la majorité devant l’UMP/NC que dans 5 Bureaux sur 19, mais avec les verts, dans tous le bureaux de vote. A noter le score quasiment identique des Verts et du PS  au bureau 17 (Ecole Maternelle du Parc), et la petite voix de différence – tiens ! tiens ! – entre UMP/NC et PS au bureau 9 (Ecole Maternelle Marceau).

    Et les commentaires du Staff du secrétaire départemental UMP allait bon train, ce soir là, devant les résultats : « Attention  Montrouge se bobo-ise ! comme à Montreuil !  », ville tombée dans l’escarcelle des verts en 2008 - « Ce n’est pas terrible à Colombes pour Rama Yade,  ni à Puteaux » tout en se réjouissant du score à Asnières. « Si cela continue, on devra aller faire la campagne à la place de certains maires qui ne se bougent pas assez » entendait on à propos de Montrouge, de  Vanves… « où rappelez-vous, cela n’a tenu qu’à deux voix en 1995 ! ». Durs commentaires

     

    EMBRASSONS-NOUS FOLLE VILLE !

    « Notre département résiste très fortement à un mouvement qui, au premier tour, ne nous donne pas toutes les satisfactions. J’ai noté, pour l’UMP, que le score Dupont Aignan entre 3 et 4% a un sens que nous devons entendre, car c’est plus qu’on ne pouvait attendre. Ce sont des électeurs de l’UMP et pas du NC, qui n’ont pas voulu voter FN mais qui n’ont pas choisi de voter pour nous. Le Modem c’est fini ! Rideau ! C’est un échec total. Les écologistes talonnent le PS qui arrive devant eux. Notre campagne pourrait être durant le second tour sur le théme : « qu’est-ce que les socialistes et les écologistes vont abandonner dans l’alliance qu’ils nous proposent » et qui est déjà annoncé, parce qu’évidemment les uns et les autres avaient de grandes ambitions, un programme qui tournait le dos à l’autre. Et d’un  seul coup, ils vont s’embrasser au prix d’un certain nombre de sacrifices. Les français ont le droit de savoir à quoi renoncent le PS en s’alliant les Verts  et vice et versa. On a l’intention de ne pas nous le dire. Et nous on veut le savoir » a demandé Patrick Devedjian, président du Conseil Général

     

    « LA DEFAITE EST RUDE ! »

    Pour revenir à Vanves, pas de commentaires, durant la journée d’hier, sur les blogs du Maire, du Nouveau Centre, de l’UMP, des Verts… Guy Janvier, Conseiller Général PS se réjouissait que « la Gauche soit nettement en tête à Vanves. Le PS est même devant l'UMP et le Nouveau Centre réunis dans quelques bureaux. Les Verts font aussi un très bon score dans notre ville. Il nous faut travailler avec eux, à la fois pour gagner dimanche et pour préparer les échéances futures (cantonales et municipales) ». Par contre, il jugeait inquiétant  le taux de participation ( 51,89%). « Beau désavoeu monsieur Santini, immense désavoeu monsieur Gauducheau ! Vous avez voulu écrire une lettre aux Vanvéens, maintenant il va falloir assumer la défaite électorale ! » clamait Fabian Estellano, secrétaire de la section PS sur son blog. Enfin, le jeune Modem Gilles Guillamot, candidat sur la liste d’Alain Dolium, reconnaissait que « la défaite est rude ! » avec un « Mais ! » qui en dit long.  

  • VANVES EN CAMPAGNE : LES TETES DE LISTES FACE AU GRAND PARIS !

    Nous continuons le dossier consacré au projet du Grand Paris en vous présentant le projet Pécresse remis en selle par le président de la République, les réactions et propositions des autres têtes de listes qui prennent appui sur ce théme pour faire entendre leur différence, sachant que PS-PC-Verts qui ont gouverné la Région entre 2004 et 2010 ont procédé à la révision du Schéma Directeur de notre Région (SDRIF) et défendent ses préconisations face au projet du Grand Paris de la majorité présidentielle. Comme l’expliquait récemment Philippe Kaltenbach, tête de liste PS dans les Hauts de Seine : « Notre objectif est un développement équilibré de l’Ile de France comme le prévoit le SDRIF avec plus de logements à l’ouest, et plus d’emplois à l’Est. 2 visions, 2 logiques s’affrontent entre le Grand Paris et le SDRIF. Avec les élections, le débat sera tranché par les citoyens ».

     

    LE PLAN PECRESSE POUR LE GRAND PARIS

    Valérie Pécresse (UMP)  est finalement la seule à défendre le projet de loi du Grand Paris face aux autres. Elle présentait son plan pour le Grand Paris voulu par Nicolas Sarkozy : « Le Grand Paris est au cœur de notre projet. Il est un projet visionnaire et nécessaire que n’a pas eu Jean Paul Huchon depuis 12 ans. Ce n’est pas un hasard si la gauche concentre ses attaques contre le Grand Paris, en critiquant notamment le Grand Huit » a-t-elle expliqué en le présentant :  c'est « un million d'emplois à créer en dix ans partout en IDF, une toile d'araignée des transports banlieue-banlieue  - avec 22 projets - reliée à un métro automatique en forme de double boucle, 11 territoires stratégiques répartis partout en IdF, afin de rééquilibrer le développement économique régional en faveur de l'Est, 7 grands pôles universitaires, la préservation des espaces naturels et agricoles contre l'étalement urbain, surmonter la barrière artificielle du périphérique pour offrir à chaque Francilien la même qualité de vie et les mêmes opportunités ».

     

    TOUS CONTRE LE GRAND PARIS DU PS AU NPA

     

    AU PS : Jean Paul Huchon (PS) qualifie le projet de loi « d’autoritaire et napoléonien », « d’attentat à la démocratie », « de retour sur les acquis de la décentralisation », en dénonçant « son coût exorbitant » et son « financement hasardeux ». « Malin, le Jean-Paul. Sauf que son refus du Grand Paris semble aussi dicté par sa peur de ne plus être le chef. Le grand huit doit être gérée par une Société du Grand Paris créée ad hoc, dont la présidence semble promise à André Santini, tête de liste UMP-NC dans le 92 » constate un observateur averti de la politique en Ile de France. Mais voilà, ses co-listiers, ont  un avis moins tranché justement sur le grand « Huit » projet de métro automatique « Ce projet peut être intéressant à condition que son objectif prioritaire soit le désenclavement des territoires abandonnés et que son financement et sa gouvernance soit revus »indiquait Anne Hidalgo tête de liste PS à Paris. .

    CHEZ LES VERTS : Cécile Duflot (Europe Ecologie) le présente comme « un combat d’arrière garde », « un truc des années 70 » en disant de Christian Blanc qu’il éprouve «la nostalgie de l’époque où il avait des sous-pulls et des vestes cintrées». Dans son collimateur : Le Grand Huit. « Ce projet est fondé sur une vision économique dépassée, qui n’a pas pris la mesure des changements environnementaux. Il relie les pôles d’emploi entre eux sans penser les trajets domicile-travail ».  

    AU FRONT DE GAUCHE : « Ce qui frappe, c'est le contraste saisissant entre les grands mots du président de la République et la réalité de ses projets pour la région. D'un côté, les grands principes, de l'autre une réalité brutale: le seul projet concret de Nicolas Sarkozy, c'est le Grand Huit, ce métro « Classe affaire », conçu pour les hommes d'affaires et les actionnaires du CAC 40 » explique Pierre Laurent, sa tête de liste. « Son Grand Paris, c'est le Paris des grands et le mépris des petits » fait-il valoir, estimant que les Franciliens « souhaitent qu'on s'attaque enfin aux inégalités qui gangrènent notre territoire ». Le Front de gauche veut « faire de l'égalité le moteur du développement de notre région. Il est donc nécessaire de sortir de cette logique de développement des « pôles » et « essentiel de rééquilibrer notre territoire afin qu'il soit à taille humaine » conclut-il, se prononçant pour une « métropole solidaire, écologique et citoyenne ».

    AU MODEM : Alain Dolium pense que ce projet « tel qu’imposé par le gouvernement affectera durablement les finances de la Région sans pour autant améliorer la qualité de vie des franciliens » et qu’il vaut mieux affecter les milliards prévus au développement économique et aux transports.

    CHEZ LES EXTREMES :

    Olivier Besancenot (NPA) pense « qu’il faut mener ce débat qui touche à de véritables choix de société », mais qui « reléve pour le moment d’un avenir lointain ou de l’utopie ». Pour lui « asseoir le statut de ville monde de Paris », » c’est faire de Paris et sa Région un jardin pour les firmes transnationales »

    Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la République, dénonce l’absurdité du Grand Paris tout comme Christine Arnautu (FN).

  • VANVES EN CAMPAGNE REGIONALE : AUCUNS VANVEENS ENSEMBLES

    Aucun vanvéen n’apparait sur la liste constituée par le PCF,  Front de Gauche, Alternatives Citoyennes, « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires écologiques et citiyennes » qui a tenue sa première réunion, la semaine dernière, à Malakoff à laquelle quelques vanvéens ont participé, avant un grand banquet des Régionales le 7 Mars dans la ville de Catherine Margaté, son maire, qui est la dernière de liste avec Jacques Bourgoin, maire de Gennevilliers. Par contre, les listes à l’extrême gauche se sont donnés le mot pour tenir leir meeting le même jour à la même heure dans la même ville : Nanterre à 20H, salle Berthelot pour Olivier Besançenot (NPA) avec Armélie Pertus, tête de liste 92, à la fac de Paris X avec Pierre Laurent (PC) et Jean Luc Mélenchon (FG)

     

    Front de Gauche contre la droite et la gauche gestionnaire

     

    Pascale Le Neouannic, tête de liste dans les Hauts de Seine, Gabriel Massou, président du groupe PC au conseil régional, de Claire Villiers, 3éme, Vice Présidente du Conseil régional  avec d’autres candidats et plus d’une centaine de participants acquis à la cause défendue par cette liste, ont participé à cette réunion, lundi dernier à Malakoff. Ils ont été accueillis par Catherine Margaté, son maire : « On a la volonté de battre la droite lorsqu’on voit tous les ravages que fait la politique de Sarkozy. Surtout que c’est le dernier rendez-vous avant 2012. Et on sait ce que cela veut dire de mettre en cause le pouvoir de l’argent dans ce département ». Pascal Le Neouannic n’a pas caché l’enjeu en donnant avec ses co-listiers une idée de leur programme : « Ne pas oublier à qui on a affaire. S’exprimer différemment dans les marchés, au pied des immeubles. Lutter contre l’absentéisme en montrant que l’on peut agir sur plusieurs  terrains : les transports avec la suppression des zones pour n’en faire qu’une. La droite est contre ainsi que le PS. La justice sociale en allant plus loin dans la gratuité des transports ». Pour Claire Villiers, « ce mandat m’a confirmé que s’il n’y a pas de rapports de force, on ne peut pas mettre en œuvre ce que l’on voulait atteindre » a-t-elle expliqué en donnant l’exemple du Fonds régional à la vie associative dont le budget a été doublé. « Cette liste est la seule utile pour changer les rapports de force à gauche. Beaucoup de nos camardes sont désespérés. Ils mesurent les limites de leurs combats, car il n’y a pas d’alternative ». Gabriel Massou s’est plutôt interrogé : « Est-ce que l’on va donner envie d’aller voter aux gens ? » et « La gauche va gagner ! Mais quelle gauche ? Est-ce qu’on est élu de gauche pour gérer car on ne peut pas rester dans une logique de gestion. On ne peut pas faire croire que l’on pourra régler des problèmes comme les transports en commun, l’habitat dans cette région, sans changer de logique…ou sinon, on créé des illusions ».

      

    Lors du débat, certains participants ont regretté que « la gauche de la gauche ne soit pas rassemblée ! » - « Vous regrettez que le NPA ne soit pas avec nous ? Moi, pas du tout ! Car avec cette candidate en burqua, il se moque des femmes algériennes ! » a répliqué l’une d’entre eux. « Le NPA a eu tort de présenter une femme voilée » a constaté Catherine Margaté. « Le NPA a pris une lourde responsabilité par rapport aux combats menés par les mouvements féministes » a ajouté Claire Villiers.  D’autres sont revenus sur des questions régionales. Extraits : « Karoutchi va perdre les élections ! Mais on va le retrouver à la tête de la société du Grand Paris (SGP), donc au pouvoir ! »- « il y a eu un véritable coup d’état avec le SDRIF alors qu’on l’a voté 2 fois. C’est pourquoi, il faut reprendre cette bataille en allant en plus loin (réfétrendum local, pétitions… » a expliqué Claire Villiers alors que Pascale Le Néouannic faisait remarquer que « la SGP va totalement déssaisir la Région de ses responsabilités de l’aménagement de la Région, où les grands groupes donneront le « là ». On les a vu faire avec l’EPAD où l’Etat fait main basse sur 1/3 du territoire de Nanterre. On nous réinvente les « ordres » avec la SGP, celui de l’argent ! »…