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olivier besancenot

  • VANVES EN CAMPAGNE REGIONALE : AUCUNS VANVEENS ENSEMBLES

    Aucun vanvéen n’apparait sur la liste constituée par le PCF,  Front de Gauche, Alternatives Citoyennes, « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires écologiques et citiyennes » qui a tenue sa première réunion, la semaine dernière, à Malakoff à laquelle quelques vanvéens ont participé, avant un grand banquet des Régionales le 7 Mars dans la ville de Catherine Margaté, son maire, qui est la dernière de liste avec Jacques Bourgoin, maire de Gennevilliers. Par contre, les listes à l’extrême gauche se sont donnés le mot pour tenir leir meeting le même jour à la même heure dans la même ville : Nanterre à 20H, salle Berthelot pour Olivier Besançenot (NPA) avec Armélie Pertus, tête de liste 92, à la fac de Paris X avec Pierre Laurent (PC) et Jean Luc Mélenchon (FG)

     

    Front de Gauche contre la droite et la gauche gestionnaire

     

    Pascale Le Neouannic, tête de liste dans les Hauts de Seine, Gabriel Massou, président du groupe PC au conseil régional, de Claire Villiers, 3éme, Vice Présidente du Conseil régional  avec d’autres candidats et plus d’une centaine de participants acquis à la cause défendue par cette liste, ont participé à cette réunion, lundi dernier à Malakoff. Ils ont été accueillis par Catherine Margaté, son maire : « On a la volonté de battre la droite lorsqu’on voit tous les ravages que fait la politique de Sarkozy. Surtout que c’est le dernier rendez-vous avant 2012. Et on sait ce que cela veut dire de mettre en cause le pouvoir de l’argent dans ce département ». Pascal Le Neouannic n’a pas caché l’enjeu en donnant avec ses co-listiers une idée de leur programme : « Ne pas oublier à qui on a affaire. S’exprimer différemment dans les marchés, au pied des immeubles. Lutter contre l’absentéisme en montrant que l’on peut agir sur plusieurs  terrains : les transports avec la suppression des zones pour n’en faire qu’une. La droite est contre ainsi que le PS. La justice sociale en allant plus loin dans la gratuité des transports ». Pour Claire Villiers, « ce mandat m’a confirmé que s’il n’y a pas de rapports de force, on ne peut pas mettre en œuvre ce que l’on voulait atteindre » a-t-elle expliqué en donnant l’exemple du Fonds régional à la vie associative dont le budget a été doublé. « Cette liste est la seule utile pour changer les rapports de force à gauche. Beaucoup de nos camardes sont désespérés. Ils mesurent les limites de leurs combats, car il n’y a pas d’alternative ». Gabriel Massou s’est plutôt interrogé : « Est-ce que l’on va donner envie d’aller voter aux gens ? » et « La gauche va gagner ! Mais quelle gauche ? Est-ce qu’on est élu de gauche pour gérer car on ne peut pas rester dans une logique de gestion. On ne peut pas faire croire que l’on pourra régler des problèmes comme les transports en commun, l’habitat dans cette région, sans changer de logique…ou sinon, on créé des illusions ».

      

    Lors du débat, certains participants ont regretté que « la gauche de la gauche ne soit pas rassemblée ! » - « Vous regrettez que le NPA ne soit pas avec nous ? Moi, pas du tout ! Car avec cette candidate en burqua, il se moque des femmes algériennes ! » a répliqué l’une d’entre eux. « Le NPA a eu tort de présenter une femme voilée » a constaté Catherine Margaté. « Le NPA a pris une lourde responsabilité par rapport aux combats menés par les mouvements féministes » a ajouté Claire Villiers.  D’autres sont revenus sur des questions régionales. Extraits : « Karoutchi va perdre les élections ! Mais on va le retrouver à la tête de la société du Grand Paris (SGP), donc au pouvoir ! »- « il y a eu un véritable coup d’état avec le SDRIF alors qu’on l’a voté 2 fois. C’est pourquoi, il faut reprendre cette bataille en allant en plus loin (réfétrendum local, pétitions… » a expliqué Claire Villiers alors que Pascale Le Néouannic faisait remarquer que « la SGP va totalement déssaisir la Région de ses responsabilités de l’aménagement de la Région, où les grands groupes donneront le « là ». On les a vu faire avec l’EPAD où l’Etat fait main basse sur 1/3 du territoire de Nanterre. On nous réinvente les « ordres » avec la SGP, celui de l’argent ! »…