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catherine margaté

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 5 : Campagne, budget 2011, débats de fond sur les choix altoséquanais

    Ces élections cantonales donnent l’occasion de parler du département des Hauts de Seine, en tous les cas pour les candidats qui ne mènent pas déjà une campagne présidentielle. Occasion de revenir sur l’actualité altoséquanaise qui a été marquée par le débat d’orientation budgétaire la semaine dernière. Le budget 2011 de notre département représentera environ 1 366 ME avec les charges de personnels, investissement (500 M€) et fonctionnement confondus dont 32% des dépenses sont hors compétence  avec des projets sur l’environnement des colléges, le THD 92, les transports en commun….comme l’a souligné la majorité départementale. En tous les cas, il donne l’occasion d’un débat de fond sur les choix départementaux entre droite et gauche qui transparaissent un peu dans la campagne  

     

    Les trois axes majeurs de ce budget 2011 qui représentent environ 1,07 Milliard d’euros (hors charge de personnel), repose tout d’abord sur une solidarité renforcée avec un budget social en augmentation de plus de 3%  (+103 ME) représentant 60% du budget fonctionnement hors personnel. L’allocation versée aux personnes handicapées passera de 16 à 20 ME. 231 ME seront consacrés aux personnes âgées (+5%) avec une déclinaison départementale du plan Alzheimer : une équipe dédiée devrait se déplacer dans les accueils de jour. Les crédits de la petite enfance devraient augmenter de 6% (pour les créches)….

    Ensuite un programme d’infrastructures routières renforcé avec la RD1 à Clichy-Levallois et à Boulogne, la RD 920, la RD 7 entre le Pont de Sévres et Paris qui sont des opérations lourdes et représenteront 160 ME d’investissement durant 3 ans. 27 sites classés parmi les points noirs feront l’objet de travaux. Cet effort sera  couplé avec une densification du réseau de transports en commun (prolongement des T1, T2, et de la ligne 4 du métro, réalisation du T6,  2éme phase de la gare de Nanterre) qui entraîneront  une inscription de 61 ME en 2011. Hervé Marseille, Vice Président Transport a fait remarquer que « ces projets, notamment, de tramways, ne pourraient pas aboutir si le département n’investissait pas dans ce domaine. Nous sommes assujettis à une forme pernicieuse de péréquation en finançant le STIF par une contribution (90 ME) égale à celles des départements 94, 93, 91 réunis. Et elle n’est pas à la hauteur des services rendus. Nous sommes carrément rackettés. Sans compter qu’il faut être proche de la Région pour bénéficier de ses subventions ».

    Enfin les collèges avec un rythme soutenu de création et de rénovation (avec 8 nouvelles opérations qui seront en cours d’ici 2014 et 8 sont programmés entre 2015 et 2017) qui permettront en 2017 à 80 colléges sur 99 d’avoir été construits, reconstruits, lourdement réhabilités. Isabelle Balkany, Vice Présidente en a profité pour souligner que « les seuls établissements posant des problèmes graves de vétusté appartiennent à des cités scolaires à gestion régionale. Le Conseil Général du 92 a constamment affirmé son souhait de participer, à due proportion du nombre de collégiens, au financement des travaux nécessaires, insistant pour qu’ils soient programmés et réalisés dans des délais décents, ce qui n’est hélas pas le cas » malgré ses courriers, prenant ainsi en défaut, la Région Ile de France.  

     

    La Gauche n’a pas fait dans la dentelle à l’occasion de ce débat sur les orientations budgétaires 2011 considérant qu’elles sont la déclinaison de ce qui est décidé par l’Etat et dont les conséquences sont dramatiques pour la vie quotidienne des altoséquanais : Moins d’argent pour le logement social, suppression des aides aux plus démunis, diminution des subventions aux associations, limitation de l’accès à la carte améthyste pour les retraités les plus fragilisés et les personne handicapées, baisse de 10% des budgets fonctionnements des collèges et augmentation de 10% du tarif des cantines, explosion de la précarité qui touche essentiellement les jeunes et les plus de 50 ans avec 88 000 chômeurs. Elle a dénoncé ses entreprises privées à laquelle le département confie l’insertion et non plus à des associations très compétentes (12) qui sont obligés de licencier leur personnel. Il a même donné l’exemple du dernier appel d’offres qui a attribué 70% de ce marché  (380 000 E) à la société CLAF Accompagnement, côté en bourse, qui ne dispose même pas les moyens d’accueillir convenablement les demandeurs d’emplois comme c’est le cas avec le CLAF de Gond Pontouvre décrit dans un article de Charente Libre du 24 février dernier. Elle a regretté que le département entérine, au lieu d’assigner l’Etat comme d’autres départements, le fait qu’il doit, au titre de la compensation des transferts de compétence,  587 ME au département (456 ME au titre du RSA et de l’APA + 131 ME pour les transferts de personnel technique des collèges) depuis 2006. « Ce débat montre bien qu’au lieu d’être le département de la cohésion  sociale, vous êtes celui de la destruction sociale » s’est exclamé Guy Janvier (PS) de son côté comme ce Blog l’avait raconté la semaine dernière.

  • VANVES EN CAMPAGNE REGIONALE : AUCUNS VANVEENS ENSEMBLES

    Aucun vanvéen n’apparait sur la liste constituée par le PCF,  Front de Gauche, Alternatives Citoyennes, « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires écologiques et citiyennes » qui a tenue sa première réunion, la semaine dernière, à Malakoff à laquelle quelques vanvéens ont participé, avant un grand banquet des Régionales le 7 Mars dans la ville de Catherine Margaté, son maire, qui est la dernière de liste avec Jacques Bourgoin, maire de Gennevilliers. Par contre, les listes à l’extrême gauche se sont donnés le mot pour tenir leir meeting le même jour à la même heure dans la même ville : Nanterre à 20H, salle Berthelot pour Olivier Besançenot (NPA) avec Armélie Pertus, tête de liste 92, à la fac de Paris X avec Pierre Laurent (PC) et Jean Luc Mélenchon (FG)

     

    Front de Gauche contre la droite et la gauche gestionnaire

     

    Pascale Le Neouannic, tête de liste dans les Hauts de Seine, Gabriel Massou, président du groupe PC au conseil régional, de Claire Villiers, 3éme, Vice Présidente du Conseil régional  avec d’autres candidats et plus d’une centaine de participants acquis à la cause défendue par cette liste, ont participé à cette réunion, lundi dernier à Malakoff. Ils ont été accueillis par Catherine Margaté, son maire : « On a la volonté de battre la droite lorsqu’on voit tous les ravages que fait la politique de Sarkozy. Surtout que c’est le dernier rendez-vous avant 2012. Et on sait ce que cela veut dire de mettre en cause le pouvoir de l’argent dans ce département ». Pascal Le Neouannic n’a pas caché l’enjeu en donnant avec ses co-listiers une idée de leur programme : « Ne pas oublier à qui on a affaire. S’exprimer différemment dans les marchés, au pied des immeubles. Lutter contre l’absentéisme en montrant que l’on peut agir sur plusieurs  terrains : les transports avec la suppression des zones pour n’en faire qu’une. La droite est contre ainsi que le PS. La justice sociale en allant plus loin dans la gratuité des transports ». Pour Claire Villiers, « ce mandat m’a confirmé que s’il n’y a pas de rapports de force, on ne peut pas mettre en œuvre ce que l’on voulait atteindre » a-t-elle expliqué en donnant l’exemple du Fonds régional à la vie associative dont le budget a été doublé. « Cette liste est la seule utile pour changer les rapports de force à gauche. Beaucoup de nos camardes sont désespérés. Ils mesurent les limites de leurs combats, car il n’y a pas d’alternative ». Gabriel Massou s’est plutôt interrogé : « Est-ce que l’on va donner envie d’aller voter aux gens ? » et « La gauche va gagner ! Mais quelle gauche ? Est-ce qu’on est élu de gauche pour gérer car on ne peut pas rester dans une logique de gestion. On ne peut pas faire croire que l’on pourra régler des problèmes comme les transports en commun, l’habitat dans cette région, sans changer de logique…ou sinon, on créé des illusions ».

      

    Lors du débat, certains participants ont regretté que « la gauche de la gauche ne soit pas rassemblée ! » - « Vous regrettez que le NPA ne soit pas avec nous ? Moi, pas du tout ! Car avec cette candidate en burqua, il se moque des femmes algériennes ! » a répliqué l’une d’entre eux. « Le NPA a eu tort de présenter une femme voilée » a constaté Catherine Margaté. « Le NPA a pris une lourde responsabilité par rapport aux combats menés par les mouvements féministes » a ajouté Claire Villiers.  D’autres sont revenus sur des questions régionales. Extraits : « Karoutchi va perdre les élections ! Mais on va le retrouver à la tête de la société du Grand Paris (SGP), donc au pouvoir ! »- « il y a eu un véritable coup d’état avec le SDRIF alors qu’on l’a voté 2 fois. C’est pourquoi, il faut reprendre cette bataille en allant en plus loin (réfétrendum local, pétitions… » a expliqué Claire Villiers alors que Pascale Le Néouannic faisait remarquer que « la SGP va totalement déssaisir la Région de ses responsabilités de l’aménagement de la Région, où les grands groupes donneront le « là ». On les a vu faire avec l’EPAD où l’Etat fait main basse sur 1/3 du territoire de Nanterre. On nous réinvente les « ordres » avec la SGP, celui de l’argent ! »…