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  • LE DIRECTEUR DU THEATRE DE VANVES EST PARTIT A LA RETRAITE EN PLEIN FESTIVAL

    Ce n’est pas une désertion, même si c’est une déception, mais le couperet de la retraite est tombée net, comme pour un fonctionnaire, alors que c’est un artiste dans l’âme : « José Alfaroba s’en va, pas nous » a titré le blog Rue89.  « Vous dirigez depuis très longtemps ce théâtre de Vanves où s’invente chaque année, les nouvelles générations qui vont ensuite, être repérées par les directeurs des théâtres nationaux qui vont ensuite programmer les révélations que vous nous avez offerte, et qui vont permettre de les mettre en pleine lumière. Et puis voilà que l’âge de la retraite sonne, que le couperet tombe et que soi disant, votre mission serait terminée, alors que vous êtes en train de fêter le 17éme festival Artdanthé qui est l’un des rendez-vous les plus importants de la scène théâtre contemporaine puisque là, aussi bien en théâtre, en vidéo, en danse, de nouvelles générations peuvent voir le jour et sont découvert par les petits professionnels de théâtre que nous sommes. Et votre mandat s’achéve ! Vous n’allez pas nous quitter comme cela ? » lui a demandé Laure Adler sur France Inter le 20 Février dernier dans son émission « studio Théâtre »

    « J’espère que non ! C’est un peu dur, parce que l’âge, ce chiffre de 65 est un petit peu bizarre »  a-t-il répondu.  « Mais 65, c’est l’âge de la jeunesse et de la sédimentation de toutes les connaissances pour…  » selon L.Adler. « … C’est dommage, car c’est au moment où on se sent le plus fort, parce qu’on a vraiment accumulé énormément d’expérience, parce qu’on a beaucoup travaillé, que l’on doit arrêter. C’est quelque chose de très douloureux. J’ai beaucoup de mal. Mais, en même temps, car j’aime bien les défis et l’inconnu, je ne sais pas ce que je vais faire demain !  Ce qui n’excite beaucoup. Mais je ne laisserai pas tomber cette scène théâtrale et chorégraphique en France, et tous les jeunes que j’ai accompagnés pendant des années. Mais où ? » a-t-il répondu tout en étant étonné de la situation :  « On ne m’a rien proposé ! On me dit « on ne t’oubliera pas ! » Mais pour le moment, j’attends. J’ai aussi un autre chantier en cours avec des compagnies que j’ai commencé à suivre cette année, car chaque année, il y en avait une dizaine, une quinzaine que je commençais à suivre ».

    « Personne ne connaissait le Théâtre de Vanves quand cet émigré venu du Portugal y mit les pieds il y a presque vingt ans. A son arrivée en France, il ignorait tout des milieux culturels, des artistes. Une ou deux rencontres lui furent salutaires. Sa curiosité et sa soif de rencontres étant aussi avides que vivaces, il traça son chemin. La confiance indélébile du maire de Vanves fit le reste. Le théâtre municipal à taille humaine fut bientôt complété par une seconde salle, dite Panopée, à 300 mètres de la première. Vanves devint une « scène conventionnée pour la danse » raconte le journaliste du site Rue89. « La danse française était alors en pleine effervescence. Quand José sentit poindre un nouveau souffle dans le théâtre, il lui ouvrit ses portes. Vanves est devenu un lieu incontournable, porté par l’équipe affûtée que José Alfarroba a su réunir autour de lui, ouverte à tous les projets, aussi hors normes ou bizarroïdes soient-ils. Chaque année le festival Artdanthé (arts, danse, théâtre) est un point fort de la saison » ajoute t-il  Mais voilà « l’absurdité administrative a fait que José Alfarroba, atteint par la limite d’âge, a dû quitter ses fonctions en plein milieu d’un festival 2015 qu’il avait concocté. Il laisse le foutoir de son bureau et deux théâtres en ordre de marche à son équipe aguerrie qui saura porter le flambeau ». 

    L’équipe du théâtre, avec les artistes,  les habitués, c'est-à-dire peu de vanvéens, lui ont rendu hommage à l’occasion d’une soirée le 31 Janvier dernier (qui s’est terminé le lendemain matin à 10H)  au cour de laquelle fut présenté « l’étonnante performance « Did Eve need make up ? » de la danseuse, actrice et performeuse Gaël Depaw  : « La soirée était particulière car, pour José Alfarroba, s’achevaient là ses années passées à la tête du Théâtre de Vanves. Il avait tenu à ce que cette artiste que l’on voit trop peu et qu’il suit et soutient depuis longtemps, soit là. C’est tout José : fidèle et obstiné. On ne compte plus le nombre d’artistes inconnus et aujourd’hui reconnus, ou en passe de l’être, qui sont passés par Vanves. De Julien Gosselin qui a triomphé au Festival d’Avignon à Benjamin Porée qui sera à l’affiche du prochain, de Pascal Rambert à Yves-Noël Genod, de Boris Charmatz à Jeanne Candel en passant par les Chiens de Navarre, la liste est longue » rappelle le journaliste dans ce blog Rue89.

    A SUIVRE….

  • LES PARLEMENTAIRES DE VANVES A LA UNE DE L’ACTUALITE

    RESERVE PARLEMENTAIRE

    Il en a été beaucoup question juste avant les vacances de Février qui prennent fin, avec la publication du détail de la réserve parlementaire accordée en 2014 par l’ensemble des députés à des projets locaux (pour 90 M€) : « Aujourd’hui, si on ne donnait pas 90 M€ à ces associations, qui les donnerait ? Qui contexte que nous devons aider les associations et les collectivités locales ? » a plaidé Claude Bartoloné (PS), président de l’Assemblée Natonale. Ainsi, André Santini (UDI), député d’Issy les Moulineaux/Vanves qui chouchoute sa  ville (80 000 €) n’en a pas moins oublié Vanves (35 000 €) pour l’isolation extérieur de l’école élémentaire Larmeroux. Isabelle Debré (UMP) avait fait profité de la réserve parlementaire les travaux de réaménagement de l’aile droite de la créche « Pomme Canelle » (30 000 €) qui devrait être inauguré le 7 Mars prochain  

    QUESTIONS CIBLEES

    A l’occasion des questions cribles thématiques sur la situation de la médecine libérale à Marisol Touraine (PS), ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Isabelle Debré (UMP) a eu l’occasion de l’interroger sur  « la liberté d'installation des médecins qui est fondamentale. Mais les médecins ont eu le sentiment que votre projet de loi étatiserait la médecine libérale. Les protestations des professionnels de santé vous ont contrainte à en reporter l'examen. La concertation avec la profession avait été insuffisante. Pour renouer le dialogue, vous avez mis en place quatre groupes de travail mais cette concertation vient une nouvelle fois de prendre fin avec le départ des principaux syndicats de médecins libéraux. Ce, parce que le service public hospitalier que vous proposez est profondément inégalitaire, au détriment de la médecine libérale. Allez-vous revenir sur les sujets qui inquiètent les professionnels libéraux ? » a-t-elle demandé. «  Je réaffirme mon attachement à la liberté d'installation pour les médecins, mais aussi pour les infirmiers, ou les masseurs-kinésithérapeutes, et à la liberté de choix pour les patients. De graves inégalités nous imposent de moderniser notre système de santé avec le renforcement de la prévention et de la médecine de proximité. Loin des caméras, la négociation se poursuit pour améliorer le projet de loi. Rassurez-vous, madame la sénatrice » lui a répondu Marisol Touraine. « Je ne suis pas certaine d'être rassurée. Comptez sur nous pour veiller à préserver une médecine libérale d'excellence en France ; la liberté d'installation pour les médecins et la liberté de choix pour les patients » a répliquée la sénateur de Vanves

  • VANVES ET GPSO A LA MEME ENSEIGNE : LES VANVEENS DEVRONT SE SERRER LA CEINTURE !

    Si le Conseil municipal du 4 février dernier a permis de savoir comment la ville de Vanves était impactée par le gel des dotations, la péréquation, la réforme des rythmes scolaires etc…, et de quelle façon, elle allait réagir, il a été de même pour la CA (communauté d’agglomération) de GPSO, le 12 Février lors de son conseil communautaire qui était consacré aussi au DOB (Débat d’orientations budgétaires) 2015.

    GPSO est impacté de la même manière  de la ville de Vanves et ses 7 consoeurs : « Le pacte financier et fiscal signé avec GPSO en 2013 a permis de stabiliser les relations financières. Néanmoins les contraintes fortes qui portent aujourd’hui sur le budget de GPSO réduisent considérablement les marges et ont un impact sur les communes. Auxquels s’ajoutent les incertitudes concernant les intercommunalités et les impacts financiers et administratifs encore non connus liés à la création de la MGP ». Elles ont déjà eu des conséquences sur GPSO avec le départ de Velizy qui l’avait rejoint le 1er Janvier 2014 et a décidé d’en ressortir au 1er Janvier 2015

    La perte attendue par GPSO au niveau des dotations de l’Etat se monterait à 5,7 M€ alors que sa contribution à la péréquation (au FPIC) s’éleverait entre 17,4 et 19,8 M€, soit une charge supplémentaire comprise entre +3,8 M€ et +6,2 M€ par rapport à 2014. Sans parler de recettes communautaires qui se dégradent du fait de la crise. Pour la première fois dans l’histoire de l’interco (Arc de Seine et GPSO), les produits de la CFE  ( - 3,4 M€) et de la CVAE (non encore précisés)  seront inférieurs à ceux perçu en 2014. Il s’avére aujourd’hui que les principales entreprises contributrices à ces deux impôts sur le territoire de GPSO connaissent des difficultés économiques majeures. Appartenant pour plusieurs d’entre elles au secteur multimédia et à la téléphonie mobile, elles ont vu leur valeur ajoutée s’effondrer ce qui ne manque pas d’avoir des conséquences importantes sur le produit CVAE. Par contre, la fiscalité « ménage » (TH et TFNB) tranche avec l’atonie de la fiscalité professionnelle grâce au dynamisme de la construction à Boulogne et à Issy les Moulineaux.

    Tous ces éléments ont conduit GPSO a mener un effort inédit de recherche d’économie d’un montant de 18 M€ réparti sur 3 exercices, en maintenant les grands équilibres financiers à un niveau stable alors qu’une augmentation des taux de fiscalité n’est pas souhaitée en cette période de crise prolongée pour ne pas empêcher un début de reprise via la production ou la consommation. « Ces économies portent sur l’ensemble des dépenses à la charge de GPSO, qu’il s’agisse de compétences structurantes telles que la collecte des ordures ménagéres et autres déchets ou la propreté, des subventions versées aux associatons ou de reversements en direction des villes notamment via la DSC (Dotation de Solidarité Communautaire) ».

    Du coup, Vanves devrait voir son attribution de compensation reconduite au même montant que l’année dernière (3,1 M€) et sa DSC (Dotation de solidarité communautaire) baisser de 255 000 € pour passer de 1,5 à 1,2 M€ en 2015. « L’avenir de la DSC est loin d’être clair dans le futur contexte institutionnel. Elle serait recalculée en introduisant de nouveaux critères dont on ne connait pas aujourd’hui l’impact réel » constate Bertrand Voisine, maire adjoint chargé des finances. Parmi les dépenses financées en 2015 dans le budget GPSO figure la poursuite de la requalification du square Jarrousse  (0,2 M€ financé partiellement dans le cadre de droits de tirage pour 0,1 M€ et partiellement par le versement d’un fonds de concours de la ville pour 0,1 M€).