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  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    JOSE ALFARROBA : Le festival Artdanthé  reprend après une semaine de relâche, mais sans son créateur-fondateur qui est partit à la retraite, comme l’avait annoncé le maire de Vanves lors de la présentation de la saison 2014/15. S’il n’y avait pas eu un article sur le blog.Rue89 – « José Alfaroba s’en va, pas nous » - ni son interview sur France Inter,  il est vrai à une heure de faible écoute, le 20 Février à 23h sans l’émission « Studio Théâtre » de Laure Adler, où il a lancé un appel à l’Etat pour aider des villes comme Vanves, lorsqu’elles font un tel effort pour les artistes,dans cette période de disette budgétaire et financière  -   personne n’en aurait  rien su en ville. D’autant plus que l’équipe du théâtre, avec les artistes,  les habitués, c'est-à-dire peu de vanvéens, lui avaient rendu hommage à l’occasion d’une soirée le 31 Janvier dernier (qui s’est terminé le lendemain matin à 10H)  au cour de laquelle fut présenté « l’étonnante performance « Did Eve need make up ? » de la danseuse, actrice et performeuse Gaël Depaw ». Ce qui n’empêche pas José Alfarroba de revenir comme simple spectateur.

    PATRICK SORIN : L’ex-proviseur du Lycée Michelet doit regretter de ne pas être resté à Vanves. Il doit gérer actuellement, le même problème rencontré par les colléges Michelet et Saint Exupery, mais maintenant, entre les colléges Delacroix qui perd des effectifs et Janson-de-Sailly dont il est le proviseur, qui en attire. Mais dans le contexte de Paris, où le rapprochement de ces deux établissements « met le XVIéme arrondissement en ébullition » comme l’a titré Le Monde du 14 Février dernier. Ce rapprochement doit tout simplement permettre de dessiner autour de l’avenue Georges Mandel un seul bassin d’affectation, bouleversant les projets et les pratiques, puisqu’il prévoit que tous les élèves de 6éme et de 5éme seront accueillis à Georges Mandet, et ceux de 4éme et de 3éme viendront s’asseoir sur les bancs de Jeanson de Sailly. Ce qui n’a pas l’air de plaire à ceux qui défendent la marque « Jeanson de Sailly » et les stratégies familiales qui l’accompagnent. « A partir du moment où l’offre de formation est strictement mantenue, les inquiétudes des familles et de nombreux enseignants ont d’ailleurs été levés » constatait Patrick Sorin. Mais c’est le 16éme et pas Vanves, où l’affaire de re-sectorisation n’est pas encore réglée   

    FOOTBALL : Défaite du Stade de Vanves en football. L'équipe seniors recevait Montrouge en match retard du championnat excellence des hauts de seine. « Rencontre importante pour les 2 équipes, la victoire permettait à Vanves de se caler au milieu du classement, et pour Montrouge revenir à 1 point de son adversaire. Match équilibré, les défenses prenant le pas sur les attaques. Mi-temps 0/0. A 10 minutes de la fin, un pénalty en faveur de  Montrouge mettait fin aux espoirs de Vanves » commente Jean Claude Vignal, président de la section Football du stade de Vanves

     

  • A L’OCASION SU SALON DE L’AGRICULTURE, RETOUR DANS LE PASSE AGRICOLE DE VANVES (Suite et Fin): LA VIGNE

    Le parc des expositions, à côté de Vanves,  s’est transformé pour une semaine, en une grande ferme en accueillant le salon de l’agriculture. Occasion de s’intéresser aux traces d’un passé agricole et viticole sur les terres vanvéennes qui ont accueillis des vignes

    Des lieux dits comme « Clos Montholon » indiquent bien qu’ils existaient en ces lieux des vignes clôturées  (Clos) par des murs. Attesté dans le Cahier de Doléances de 1789, puiqu’un observateur parlait de 250 arpents de vignes à la veille de la Révolution, « sur des terres peu fertiles, et pas d’un bon rapport ». Rabelais par l’intermédiaire de Garguanta célébre le vin de Vanves, un excellent rouge issu de cépage noble à petits grains noirs dit « morillon » dont le nom est encore porté par une rue de l’ancien village de Vaugirard (XVéme arrondissement). Un bon cépage de l’espèce de Pinot Noir dont sortent, entre autres, les grands Bourgognes. Malheureusement, il fut remplacé plus tard par des cépages « grossiers » à grand rendement et plus rudes, tel que le « Gouais » ou « l’infâme » gros Gamay – le petit Gamay étant celui du Beaujolais qui contribuèrent à l’avilissement, la désaffection et la disparition des vignobles d’Ile de France

    Le livre d’Hyppolite Chailly (épuisé) « Vanves du Moyen à nos jours », au Xéme siécle, indiquait que Vanves comptait plusieurs pressoirs, un certain Eudes de Val obtenant du roi Philippe Auguste, des droits de pressurages. Deux siécles plus tard, en 1427,  des processions étaient même organisé pour hâter la floraison de la vigne qu’un temps rigoureux retardait. Dans les années 1600, Jean Liebaut dans « Agricultures et Maison rustique » citait des farces où il était question des vins de Vanves : « Entre tous les vins dont nous usons à Paris,  les meilleurs quant aux rouges, sont ceux de Cousy, Seurénes, de Vanves, de Meudon ». 

    A cette époque, au XVIIéme siécle, des plans et des cartes prouvaient l’existence de vignes dans le territoire vanvéen : « Si la production du vin obéit aux besoins du culte, la viticulture semble, en outre, avoir dés le XIéme siécle occupé la première place dans les ressources locales nécessitant plusieurs pressoirs. Sans doute ne faut il pas chercher plus loin la justification des caves médiévales mentionnées ou visibles (au 4 et 21 rue de la République) dont le rapprochement avec le cellier des Benardins n’est pas seulement formel » indique t-on dans le livre du Vanves de la collection « Image du Patrimoine » qui indique : « En 1163, un acte émanant du pape Alexandre III confirme à l’abbaye Royale de Sainte Geneviéve la possession de la cure de Vanves et de tous ces biens : « Apud Vanvas ecclesiam terras et vineas et capitalia cum omni justitua quaer ad terras verras pertinent (A Vanves,l’église, les terres cuiltivées, les vignes et les troupeaux, avec tous les droits qui se rattachent à vos terrres ) ».

    Le développement de la capitale et sa banlieue, du train et malheureusement, du phyloxera auront raison de toutes ces vignes et de ces cépages malheureusement grossiers de Vanves comme de l’Ile de France. Certaines vignes ont perdurées comme à Suresnes et Montmartre avec quelques replantations à Clamart, à Issy les Moulineaux et ailleurs. Mais malheureusement (ou heureusement) avec le réchauffement climatique, la vigne pourrait de nouveau se développer en région parisienne, et peut être à Vanves

  • A L’OCASION SU SALON DE L’AGRICULTURE, RETOUR DANS LE PASSE AGRICOLE DE VANVES : DES FERMES ET MEME UNE FOIRE AGRICOLE

    Le parc des expositions, à côté de Vanves,  s’est transformé pour une semaine, en une grande ferme avec le salon de l’agriculture. La Région Ile de France est d’ailleurs présente avec un stand dans le Hall 3 avec toutes ces consoeurs de la France métropolitaine et de la France d’Outre Mer. C’est l’occasion pout le blog  de s’intéresser aux traces d’un passé agricole et viticole sur les terres vanvéennes qui ont accueillis des fermes, la dernière à avoir fermée en  1970-71,  se trouvant Bd du Général de Gaulle à côté du Pére Tranquille et presque face au Rosier Rouge.

    Il y avait une petite boutique où un membre de la famille Picherit, propriétaire de la ferme, vendait du lait, de la créme, du fromage. Une grande allée donnait d’un côté sur une étable de 25 vaches, des cabanes à lapin, et une porcherie, et de l’autre sur des fosses pour le fumier, le tourteau pour les vaches et un  tas de pailles que ces fermiers allaient récupérer dans les fosses de l’Ecole Militaire et autres bâtiments de l’armée. Les vaches allaient paître, prés du Bd du Lycée où il y avait un champ ou un terrain vague. Pierre Meige qui habitait tout prés s’en souvient encore, tout comme Jean Marie Renault  qui se rappelait ses souvenirs d’enfance : A cette époque, mon pére louait un cheval à la ferme à côté du Rosier Rouge, pour aller au petit Clamart où il  cultivait un petit jardin, dans les années 50 ». Mais elle n’était pas la seule, avec cette ferme située le long de la rue Sadi Carnot à l’emplacement du marché et du théâtre où Jean Marie Renault  allait chercher du lait.

    Vanves a même accueilli une foire agricole entre les deux guerres qui avait fait l’objet de reportages dans « Le Petit Journal Agricole » avec des photos montrant un lot de vaches flamandes.  Elle rasssemblait pendant quelques jours surtout « des cultivateurs des environs qui venaient chercher de l’outillage, du matériel, des graines, des semences, des chevaux, de la volaille, des vaches latiéres, des moutons et des porcs » selon le Petit Journal Agricole. Ainsi en 1922, cette foire agricole a durée prés d’un mois, du 18 Juin au 16 Juillet, sur l’ensemble de son territoire : Une exposition d’horticulture place de la République. Les vaches laitiéres et autres animaux avaient été installés place Etienne Jarrousse. Et de nombreuses animations  étaient organisées, fêtes enfatines, défilés, bals. Elle a été renouvelée en 1923 et en 1924.