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  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    LE TICKET DEBRE/BERGER A LA FRITE

    Isabelle Debré Vice Présidente du Sénat et Jean Didier Berger maire de Clamart, candidats UMP  aux élections départementales de Mars 2015 dans le canton dde Clamart/Vanves ont déjeuné sensemble au restaurant Le Platanes à Vanves,vendredi dernier, avec quelques collaborateurs. Au menu : Navarrin d’agneau et purée… avec des frites. Car ils ont découvert les frites de ce restaurant  tenu par Eric Pottier qui les fait à l’ancienne, pas à partir de sacs de frites congelées,  mais épluchées à la main. Mais ce déjeuner n’était pas fortuit car la sénateur de Vanves avait promie à Eric Pottier de venir avec le maire de Clamart qu’il a connu lorsqu’il est arrivé à Clamart en 2006. Le patron des Platanes était le responsable du Bistrot du Boucher où Jean Didier Berger, tout jeune opposant à Philippe Kaltenbach (PS) alors maire de Clamart, venait souvent déjeuner ou tenir des réunions. Deux ans de différences séparent ces passionnés l’un de cuisine à 38 ans, et l’autre de politique à 36 ans, qui, à force de convictions et de persévèrence, sont arrivés finalement à leurs fins. Mais ce n’est pas pour cela que c’est fini, car ils ont, chacun,  la frite pour aller plus loin. En tous les cas, si manger des frites, cela ne fait pas Président, cela peut faire conseiller départemental

    LES VANVEENS L’ONT ECHAPPE BELLE

    Les vanvéens l’ont échappé belle au dernier conseil communautaire qui se tenait jeudi dernier à Boulogne. La Communauté d’Agglomération de GPSO qui est compétente en matière de stationnement a décidée qu’augmenter les tarifs  à compter du 1er Avril, l’heure de stationnement résidentiel passant à 1,20 € pour la journée au lieu de 1 €. Avec un premier quart d’heure de gratuit au lieu d’une demi-heure dans les parkings. Avec un tarif préférentiel pour les professionnels, et pas pour les résidents. Jean Cyril Le Goff (PS) qui siège dans cette assemblée, en étant très attentif sur tout ce qui concerne Vanves, bien sûr, n’a pas manqué de s’étonner de cette différence de traitement  auprès de Bernard Gauducheau (UDI) durant cette réunion. Et le maire de Vanvers / Vice Président de GPSO a dû convenir de cette inégalité de traitements avec les résidents vanvéens, et corriger le tir.

    DES TROUS DANS VIGIPIRATE

    Si les autorités municipales appliquent scrupuleusement les consignes en matière de Vigipirate, ce n’est pas tout à fait le cas au PMS André Roche. Depuis la mise en place du niveau « Alerte Attentat », il n’y a qu’un seul accès, par la rue du Docteur Arnaud, celle de la rue Jean Baptiste Potin étant fermée et cadenassée, pour des raisons de sécurité et de surveillance (rapprochée). Du coup, tous ceux qui ont à se rendre au secrétariat du Stade et aux courts de tennis sont obligés de « faire le grand tour », comme ils disent, certains râlant, non pour le trajet à pied à effectuer, mais parce qu’il fait froid et qu’il pleut beaucoup ses derniers temps. Mais voilà, en pleine journée et durant la semaine, un autre accès est maintenant ouvert qui relie directement le parc F.Pic au PMS A.Roche entre 9H et 17H30 pour permettre aux scolaires d’accéder aux équipements sportifs, sans surveillance. A quoi cela sert il de laisser fermer l’accès de la rue JB Potin (tout au moins lorsqu’il fait jour)  si les vanvéens peuvent entrer par le parc F.Pic ? . Et certains qui ont l’habitude de traverser le PMS, entre le Clos Montholon et le centre ancien,  ne s’en privent pas.

  • PORTRAIT D’UN GARS DE VANVES : JEAN MARIE RENAULT UN AMOUREIX DE VANVES

    Il y a un vanvéen qui profite bien de sa retraite depuis le début de cette année, et il le mérite bien. C’est à dire, depuis que le Club Murillo a été dissous le  31 Décembre 2014, comme le blog Vanves au quotidien l’avait annoncé voilà quelques jours : Jean Marie Renault dont personne n’imagine à Vanves, qu’il reste les bras croisés : «  J’ai crée tout d’abord le club de Tennis de table dont j’ai été responsable pendant 10 ans du temps d’André Roche, sur le Plateau. J’emmenais tous les jeunes en Allemagne faire des compétitions.  Mon fils m’a remplacé lorsque j’ai passé la main. Puis j’ai créé avec mon épouse, le Club de Danse Sportive, Terpsichore. Gérard Orillard nous ayant attribué  une salle dans le sous sol de  l’école Marceau. Nous avons été jusqu’à 250 adhérents. Nos avons émigré ensuite à la salle Raphael Baes (là où se trouve maintenant l’espace Jean Monnet)  puis à la Piscine. Cela a été 20 ans formidable, avec des compétitions nationales que nous avions accueillis au gymnase Magne » raconte t-il. Et lorsqu’il a de nouveau passé la main, il s’est laissé embrigadé dans le club Murillo pendant 13 ans. Pour tout cela, il aurait dû recevoir un des trophées du bénévolat décerné le 5 Décembre dernier à Vanves à l’occasion de la journée National du Bénévolat. Il mériterait le diplôme d’honneur de citoyen de la ville de Vanves

    Mais Jean Marie Renault est surtout un Vanvéen de vieille souche : « Je suis né en face du marché de Vanves, au 11 rue S.Carnot, dans une fratrie de 20 enfants, de parents champenois, avec un pére agent communal durant 30 ans comme paveur, éboueur, croque mort, cantonnier… il a fait tous les métiers dans cette mairie.  Nous étions la famille la plus grande de Vanves. 2 maires ont été parrains de 2 de mes frères, MM Kerautret et Plazanet » raconte t-il en nous plongeant tout de suite dans le « Vanves » d’il y a 60/70  ans. « J’ai fait ma scolarité à l’école Saint Charles rue A.Fratacci qui n’existe plus. A cette époque, mon père louait un cheval à la ferme à côté du Rosier Rouge, pour aller au petit Clamart où il  cultivait un petit jardin, dans les années 50 » se rappelle t-il en vous décrivant avec précision ce Vanves des années 50 qui n’a plus rien à voir avec celui des années 2010. « J’ai continué comme apprenti boucher rue du Bac pendant 3 ans, puis j’ai travaillé dans la boucherie de la rue de la République face à l’église, chez  M.Jarry, pendant 20 ans. Un  de mes copain qui était taxi, m‘a conseillé de rentrer à la RATP où j’ai travaillé pendant 26 ans comme machiniste, en ayant commencé à conduire le « 58 » ajoute t-il.

    « Je ne pourrais jamais partir de Vanves ! »

    « Des 20 fréres et sœurs, 7 à 8 sont encore en vie, et  on est deux à être resté à Vanves avec mon frére René qui habite rue Marceau Vanves c’est ma ville ! J’y ai passé toute ma jeunesse. J’ai habité rue Larmeroux, puis rue de la République au dessus de la boucherie de M.Jarry, puis dans le bâtiment au dessus de l’Amandine et face au Pavillon de la Tourelle, avec ce café le Tout Va Bien et sa chanteuse qui m’empêchait de dormir, et maintenant Auguste Comte.  J’ai vu et vécu l’évolution de Vanves. Comme cette rue Sadi Carnot avec son marché et son théâtre maintenant, alors que dans ma jeunesse, c’était pratiquement à cet emplacement  que se trouvait une ferme, où j’allais chercher du lait. Il y avait encore un tram à l’époque avec ses rails qui circulaient dans le centre ancien, montait la rue de la Mairie (A.Fratacci). Je ne regrette pas cette évolution. Et je ne la quitterai pour rien au monde » assure t-il. Son endroit préféré : le parc Falret ou Frédéric Pic , « le long de ses maisons entre le parc et la rue JB Potin », et la place du Pdt Kennedy.        

  • LES CAMBRIOLAGES A VANVES : « C’EST PIRE QUE CE QUE L’ON PENSAIT ! »

    Dans un immeuble qui a été cambriolé deux fois de suite (une cave et un appartement), avec une tentative sur un autre appartement en moins de quinze jours, certains de ses habitants sont terrorisés. Et plus particulièrement les femmes, deux sœurs presque jumelles, une agent hospitalière, la fille d’une fonctionnaire municipale. « On devient paranoïaque !  Mais les hommes ne peuvent pas comprendre !" Tout devient suspect, le jeune en capuche qui stationne un peu plus longtemps qu’à l’habitude devant l’immeuble, le rom qui quête dans la rue. "On a fait l’objet de repérages. C’est sûr !  Trois  d’un coup, dans le même immeuble,  avec une autre tentative en pleine journée avant-hier, ce n’est plus possible » explique l’une d’entre elle qui se claquemure chez elle maintenant lorsqu’elle est seule, même et surtout en pleine journée. Chaque cambriolage ou tentative les a vraiment terrorisé. Les deux sœurs ont demandé un rendez-vous au Maire qui devrait les recevoir dés lundi prochain ! 

    Et ce n’est pas prés de s’arranger à entendre les autorités : « C’est pire que ce que l’on peut penser ! » confiait un ponte de la police locale ses derniers temps sans en dire plus. Cela veut dire que Vanves serait victime du même phénomène qui avait touché le sud des Hauts de Seine voilà deux ans, notamment dans les zones pavillonnaires d’Antony, Sceaux, Le Plessis Robinson… Personne, parmi ses hautes autorités,  ne confirme. Mais il suffit d’écouter les témoignages des cambriolés, ou les artisans serruriers de la ville qui ont vu se multiplier les interventions pour remplacer les serrures et les portes fracturés ou installer des portes blindées plus résistantes. Cette situation n’est pas prés de s’arranger, car il n’y a plus de police de proximité à cause des suppressions d’effectifs effectués sous la présidence Sarkozy ( ?). Résultats à Vanves : Il manque un tiers des effectifs au commissariat de Vanves, c’est à dire 40 fonctionnaires de police (sur 120), alors que le commissaire de police devrait en avoir  49 sous la main pour remplir normalement toutes ses missions.

    Résultats : tout ce qui permettait d’assurer la dissuassion sur le terrain n’est plus possible, c'est-à-dire la police de proximité, grâce à une présence continue et assidue parmi la population. Mais c’est pire que cela, car au tiers manquant, il faut ajouter les missions imposées à ce commissariat de Vanves qui n’ont rien à voir avec ses missions locales : Accompagner les détenus malades de Fresnes à l’hôpital Béclére qui bloque 4 à 5 agents pendant toute une journée. Et les promotions : le commandant adjoint du Commissaire vient de recevoir une nouvelle affectation, avec le commandement d’une unité de garde mobile en Seine Saint Denis, sans être remplacé bien sûr. Ainsi, c’est la population vanvéenne qui fait les frais de ces réductions d’effectifs, de ces changements d’affectations ou de promotions, sans remplacements,  car la police n’a plus les moyens de remplir correctement ses missions, se résumant à l’essentiel ! Alors qu’elle est préoccupé et mobilisée  quelques points  chauds touchés par des trafics – ce n’est pas nouveau – et des rassemblements.  

    Et les vanvéens ne peuvent pas compter sur une police municipale qui manque d’effectifs et de moyens. « A 18H,  Il n’y a plus personne ! Ils sont bien venus lorsque le cambriolage s’est déroulé en journée, mais lorsque le second s’est déroulé en soirée, on a dû attendre 1H à 1H30 la venue de la police nationale, car elle ne pouvait pas avant ! » raconte l’une de ses femmes habitant cet immeuble visé près de 4 fois. « Du temps de Didier Morin (RPR), maire de Vanves (1991-95), la police municipale était plus nombreuse et veillait 24H sur 24. A Levallois, où j’ai des amis, certes, le maire a des ennuis avec la justice  etc…mais les commerçants, les habitants sont tranquilles, car il s’est organisé pour avoir une police municipale efficace. On peut se promener tranquillement dans la ville en  journée comme en soirée. Et c'est cela qui compte avant tout » indique t-elle. « A Clamart, le nouveau maire a recruté 45 agents et le directeur de la police municipale du Plessis Robinson l’a rejoint. Et il va nettoyer  le quartier de « la Plaine » comme il l’a fait au Plessis. D’ailleurs, il me semble qu’il envisage de l’armer depuis les attentats, car ces agents municipaux sont en première ligne  » explique un militant UMP qui ne comprend pas pourquoi à Vanves, le maire ne donne pas les moyens, à sa police,  d’assumer une  mission de prévention, de dissuassion  efficace  que ne peut plus remplir la police nationale. « A part de mettre des contraventions à 2 ou à 3, où sont ils vraiment efficace ? Car c’est ce que retiennent et disent les vanvéens de leur police municipale actuellement. Quant à la police nationale, ils ont fait, malheureusement,  une croix dessus. Il faut prendre rendez-vous pour aller déposer plainte au commissariat ! On tombe sur la tête ! »