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levallois

  • DECES DE SERGE BAUVILLE : UN DGS DE MAIRIE DE VANVES A L’ANCIENNE

    Serge Bauville, secrétaire général de la Mairie de Vanves (sur la photo lors d’une élection du Conseil Municipal) p endant 8 ans, est décédé dans la nuit du 3 au 4 Mars, à l'âge de 85 ans. Il a été enterré à Vanves Jeudi dernier au cimetière de Vanves après une cérémonie à l’église Saint Remy célébré par le pére Curé Auville. Il avait succédé à M.Pascal lors du mandat de Gérard Orillard à l’initiative de  Didier Morin, qui s’en est séparé durant son court mandat pour désaccords. Il l’avait fait venir de Levallois où il a été secrétaire général de mairie  (dénommé maintenant directeur général des Services) pendant les premières années de Patrick Balkany après sa victoire en 1983 contre le maire communiste Parfait Jans, après avoir occupé ce poste à la ville de Villeneuve la Garenne alors que Roger Prévost en était le maire, personnalité incontournable à l’époque du Département des Hauts de Seine.

    C’était un DGS à l’ancienne mode comme on n’en fait plus, bras armé du maire, sur le plan administratif mais aussi politique, n’hésitant pas à être sur le terrain, à prendre des initiatives, hyper actif, obstiné. Il n’était en aucune sorte le banal exécutant des décisions du Maire et de son équipe, à la tête à l’époque d’une entreprise maire de 360 agents communaux. «Mon rôle est de faire fonctionner tous les rouages de l’administration avec un maximum d’efficacité : Mobiliser les cadres, tout enveillant à ce que les affaires traitées par tous ces services aboutissent plus rapidement que dans l’administration centrale. Il ne faut pas oublier que nous cotoyons le « client » des services publics locaux quotidiennement» expliquait il en ayant quelque peu bousculé les services de cette mairie qui ronronnaient.

    Il ne comptait pas son temps :  Il était à son bureau aux aurores, dés 6H du matin, parcourait la ville pour signaler ce qui n’allait pas, payant de sa personne, jusqu’à tard le soir. Beaucoup de communaux retraités, d’élus peuvent en témoigner comme Jean Louis Lelarge maire ex-adjoint qui était dans son bureau pratiquement tous les matins au chant du cocq afin d’organiser de multiples événements avec l’ensemble des services municipaux. Il a été le maître d’œuvre de ces fameux carnavals dont certains vanvéens se souviennnent grâce à ces liens avec Nogent sur Marne et Levallois avec lesquels Vanves se partageaient les chars à tour de rôle en Juin, confectionnés dans leurs ateliers municipaux grâce à du matériaux recyclés. Mais aussi de l’exposition consacrée au Général de Gaulle pour le 30e anniversaire de sa disparition en ayant fait venir le fameux char qui avait transporté son cercueil à Colombey les Deux Eglises le 9 Novembre 1969, exposé sur le parvis de la mairie pendant uine dizaine de jours, en ayant mobilisé des agents communaux pour le surveiller

    JL Lelarge se souvient de « son caractère joyeux, sa présence et son soutien pour la réussite de toutes les manifestations de la ville ». Membre de l’UNC, il avait fait l’Algérie, soutenu l’amicale des Pieds Noirs de Vanves alors présidée par Rolande Rivail, maire adjoint aux affaires sociales,  et suscité des échanges haut en couleur avec sa consoeur levalloisienne. Beaucoup de communaux parlent d’un homme qui tenait à cœur à bien faire son travail, au service du public, avec une haute idée de ce service public, et mettaient en avant ses qualités humaines.

  • LES CAMBRIOLAGES A VANVES : « C’EST PIRE QUE CE QUE L’ON PENSAIT ! »

    Dans un immeuble qui a été cambriolé deux fois de suite (une cave et un appartement), avec une tentative sur un autre appartement en moins de quinze jours, certains de ses habitants sont terrorisés. Et plus particulièrement les femmes, deux sœurs presque jumelles, une agent hospitalière, la fille d’une fonctionnaire municipale. « On devient paranoïaque !  Mais les hommes ne peuvent pas comprendre !" Tout devient suspect, le jeune en capuche qui stationne un peu plus longtemps qu’à l’habitude devant l’immeuble, le rom qui quête dans la rue. "On a fait l’objet de repérages. C’est sûr !  Trois  d’un coup, dans le même immeuble,  avec une autre tentative en pleine journée avant-hier, ce n’est plus possible » explique l’une d’entre elle qui se claquemure chez elle maintenant lorsqu’elle est seule, même et surtout en pleine journée. Chaque cambriolage ou tentative les a vraiment terrorisé. Les deux sœurs ont demandé un rendez-vous au Maire qui devrait les recevoir dés lundi prochain ! 

    Et ce n’est pas prés de s’arranger à entendre les autorités : « C’est pire que ce que l’on peut penser ! » confiait un ponte de la police locale ses derniers temps sans en dire plus. Cela veut dire que Vanves serait victime du même phénomène qui avait touché le sud des Hauts de Seine voilà deux ans, notamment dans les zones pavillonnaires d’Antony, Sceaux, Le Plessis Robinson… Personne, parmi ses hautes autorités,  ne confirme. Mais il suffit d’écouter les témoignages des cambriolés, ou les artisans serruriers de la ville qui ont vu se multiplier les interventions pour remplacer les serrures et les portes fracturés ou installer des portes blindées plus résistantes. Cette situation n’est pas prés de s’arranger, car il n’y a plus de police de proximité à cause des suppressions d’effectifs effectués sous la présidence Sarkozy ( ?). Résultats à Vanves : Il manque un tiers des effectifs au commissariat de Vanves, c’est à dire 40 fonctionnaires de police (sur 120), alors que le commissaire de police devrait en avoir  49 sous la main pour remplir normalement toutes ses missions.

    Résultats : tout ce qui permettait d’assurer la dissuassion sur le terrain n’est plus possible, c'est-à-dire la police de proximité, grâce à une présence continue et assidue parmi la population. Mais c’est pire que cela, car au tiers manquant, il faut ajouter les missions imposées à ce commissariat de Vanves qui n’ont rien à voir avec ses missions locales : Accompagner les détenus malades de Fresnes à l’hôpital Béclére qui bloque 4 à 5 agents pendant toute une journée. Et les promotions : le commandant adjoint du Commissaire vient de recevoir une nouvelle affectation, avec le commandement d’une unité de garde mobile en Seine Saint Denis, sans être remplacé bien sûr. Ainsi, c’est la population vanvéenne qui fait les frais de ces réductions d’effectifs, de ces changements d’affectations ou de promotions, sans remplacements,  car la police n’a plus les moyens de remplir correctement ses missions, se résumant à l’essentiel ! Alors qu’elle est préoccupé et mobilisée  quelques points  chauds touchés par des trafics – ce n’est pas nouveau – et des rassemblements.  

    Et les vanvéens ne peuvent pas compter sur une police municipale qui manque d’effectifs et de moyens. « A 18H,  Il n’y a plus personne ! Ils sont bien venus lorsque le cambriolage s’est déroulé en journée, mais lorsque le second s’est déroulé en soirée, on a dû attendre 1H à 1H30 la venue de la police nationale, car elle ne pouvait pas avant ! » raconte l’une de ses femmes habitant cet immeuble visé près de 4 fois. « Du temps de Didier Morin (RPR), maire de Vanves (1991-95), la police municipale était plus nombreuse et veillait 24H sur 24. A Levallois, où j’ai des amis, certes, le maire a des ennuis avec la justice  etc…mais les commerçants, les habitants sont tranquilles, car il s’est organisé pour avoir une police municipale efficace. On peut se promener tranquillement dans la ville en  journée comme en soirée. Et c'est cela qui compte avant tout » indique t-elle. « A Clamart, le nouveau maire a recruté 45 agents et le directeur de la police municipale du Plessis Robinson l’a rejoint. Et il va nettoyer  le quartier de « la Plaine » comme il l’a fait au Plessis. D’ailleurs, il me semble qu’il envisage de l’armer depuis les attentats, car ces agents municipaux sont en première ligne  » explique un militant UMP qui ne comprend pas pourquoi à Vanves, le maire ne donne pas les moyens, à sa police,  d’assumer une  mission de prévention, de dissuassion  efficace  que ne peut plus remplir la police nationale. « A part de mettre des contraventions à 2 ou à 3, où sont ils vraiment efficace ? Car c’est ce que retiennent et disent les vanvéens de leur police municipale actuellement. Quant à la police nationale, ils ont fait, malheureusement,  une croix dessus. Il faut prendre rendez-vous pour aller déposer plainte au commissariat ! On tombe sur la tête ! »