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les chiens de navarre

  • THEATRE LE VANVES (suite) : UN ESPACE ET UN TEMPS DE PREMIERE CREATION POUR DE JEUNES COMPAGNIES

    L’accueil  en résidence et la programmation des premières création des jeunes compagnies émergentes  fait la spécificité du théâtre Le Vanves, et la fierté de son équipe lorsqu’elles sont présentes aux festivals d’Avignon, ou d’automne et d’autres manifestations ou lieux culturels moins connus : «  Nous sommes très fier lorsqu’ils sont présent à ces festival et c’est agréable de le voir dans la formulation « avec le soutien du théatre de Vanves »  que les spectateurs ne voient pas mais que les professionnels regardent» explique Anouchka Charbey, sa directrice.

    Beaucoup  de ces artistes et compagnies ont émergées bien sûr : Vincent Tomaset,  chorégraphe qui  fait un travail très particulier sur la danse, le collectif in Vitro, accompagné dans leur tout premier projet, une adaptation de Brecht, qui étaient présent au Festival d’Automne. Les Chiens de Navarre ont présenté leur spectacle crééé à Vanves aux Bouffe du Nord. Ainsi que le collectif La Vie bréve,  vec Jeanne Condet qui travaille surtout sur des réinterprétations d’opéras, avec le Crocodile Trompeur. Thomas Quillardet avec sa première mise en scéne, une pièce de Novarina, puis un spectacle autour de l’adaptation d’un film d’Eric Rhomer l’année derniére et maintenant « tristesse et joie dans la vie des Girafes » présenté à Avignon… et à Vanves sont des exemples parmi d’autres

    « Le fait d’avoir resserer le projet en termes de nombre de spectacles, a été plutôt bien accueilli. Nous avons abandonné la programmation de grosses pièces chorégraphiques et théâtrales, plus confirmés qui grévaient le budget de façon bien plus importante que des jeunes compagnies. Et resserer le projet sur l’accueil et l’accompagnement sur le long de terme de jeunes compagnies émergentes » indique Anouchka Charbey. Une vingtaine de jeunes compagnies sont suivies sur des premiers et deuxiémes projets, acceuillies dés l’année d’avant leur premiére créations, ce qui n’était pas le cas avant (seulement 80 jours en amont de la création).

    « Ils viennent plusieurs fois, une ou deux fois, sur une semaine à chaque fois car nous n’avons pas la possibilité de les accueillir 5 ou 6 semaines d’affilées, devant trouver, d’autres lieux pour être complémentaire.  Ses lieux sont aussi  à la disposition des associations comme la salle Panopée qui est plus dédiée à certains moments à ces compagnies en résidence. Nous leur donnons des moyens de travailler dés les premières étapes de recherches, pour commencer à construire leur projet, à le répéter de façon plus précide, à travailler la scénographie, la lumière…Jusqu’à la saison suivante, où il créé leur pièce, et font la dernière phase de résidence avec la scénographie, les dernières répétitions et la création elle même. Le but est de leur faire rencontrer le public vanvéen, grâce à des  ateliers (direction  de spectateurs adultes ou d’enfants, des classes de danse, de musique de théâtre du conservatoire de musique), des échanges grâce à une petit ouverture sur leur travail pour le confronter au public et voir comment il réagit. Et celui-ci vient voir volontiers la création, l’année d’après, comment elle a évoluée, selon les discussions qu’ils ont eu avec les spectateurs, ce qui créé des complicités entre les artistes et les spectateurs » témoigne la directrice du théâtre

    « C’est un travail sur le long terme, dans de bonnes conditions professionnelles, avec un accompagnement technique professionnel, car on est un théâtre de ville pas n’importe lequel, avec des conditions qu’ils n’ont forcément ailleurs, mais aussi des contraintes : Par exemlpe, dans un petit théâtre privé, on leur donne les clefs en leur disant de se débrouiller, là, ils sont accompagnés par des régisseurs. Le but est aussi de les accompagner à des niveaux administratifs, avec des conseils pour aller voir ailleurs pour être programmé dans de plus grands théâtres »

    A Suivre...

  • LE DIRECTEUR DU THEATRE DE VANVES EST PARTIT A LA RETRAITE EN PLEIN FESTIVAL

    Ce n’est pas une désertion, même si c’est une déception, mais le couperet de la retraite est tombée net, comme pour un fonctionnaire, alors que c’est un artiste dans l’âme : « José Alfaroba s’en va, pas nous » a titré le blog Rue89.  « Vous dirigez depuis très longtemps ce théâtre de Vanves où s’invente chaque année, les nouvelles générations qui vont ensuite, être repérées par les directeurs des théâtres nationaux qui vont ensuite programmer les révélations que vous nous avez offerte, et qui vont permettre de les mettre en pleine lumière. Et puis voilà que l’âge de la retraite sonne, que le couperet tombe et que soi disant, votre mission serait terminée, alors que vous êtes en train de fêter le 17éme festival Artdanthé qui est l’un des rendez-vous les plus importants de la scène théâtre contemporaine puisque là, aussi bien en théâtre, en vidéo, en danse, de nouvelles générations peuvent voir le jour et sont découvert par les petits professionnels de théâtre que nous sommes. Et votre mandat s’achéve ! Vous n’allez pas nous quitter comme cela ? » lui a demandé Laure Adler sur France Inter le 20 Février dernier dans son émission « studio Théâtre »

    « J’espère que non ! C’est un peu dur, parce que l’âge, ce chiffre de 65 est un petit peu bizarre »  a-t-il répondu.  « Mais 65, c’est l’âge de la jeunesse et de la sédimentation de toutes les connaissances pour…  » selon L.Adler. « … C’est dommage, car c’est au moment où on se sent le plus fort, parce qu’on a vraiment accumulé énormément d’expérience, parce qu’on a beaucoup travaillé, que l’on doit arrêter. C’est quelque chose de très douloureux. J’ai beaucoup de mal. Mais, en même temps, car j’aime bien les défis et l’inconnu, je ne sais pas ce que je vais faire demain !  Ce qui n’excite beaucoup. Mais je ne laisserai pas tomber cette scène théâtrale et chorégraphique en France, et tous les jeunes que j’ai accompagnés pendant des années. Mais où ? » a-t-il répondu tout en étant étonné de la situation :  « On ne m’a rien proposé ! On me dit « on ne t’oubliera pas ! » Mais pour le moment, j’attends. J’ai aussi un autre chantier en cours avec des compagnies que j’ai commencé à suivre cette année, car chaque année, il y en avait une dizaine, une quinzaine que je commençais à suivre ».

    « Personne ne connaissait le Théâtre de Vanves quand cet émigré venu du Portugal y mit les pieds il y a presque vingt ans. A son arrivée en France, il ignorait tout des milieux culturels, des artistes. Une ou deux rencontres lui furent salutaires. Sa curiosité et sa soif de rencontres étant aussi avides que vivaces, il traça son chemin. La confiance indélébile du maire de Vanves fit le reste. Le théâtre municipal à taille humaine fut bientôt complété par une seconde salle, dite Panopée, à 300 mètres de la première. Vanves devint une « scène conventionnée pour la danse » raconte le journaliste du site Rue89. « La danse française était alors en pleine effervescence. Quand José sentit poindre un nouveau souffle dans le théâtre, il lui ouvrit ses portes. Vanves est devenu un lieu incontournable, porté par l’équipe affûtée que José Alfarroba a su réunir autour de lui, ouverte à tous les projets, aussi hors normes ou bizarroïdes soient-ils. Chaque année le festival Artdanthé (arts, danse, théâtre) est un point fort de la saison » ajoute t-il  Mais voilà « l’absurdité administrative a fait que José Alfarroba, atteint par la limite d’âge, a dû quitter ses fonctions en plein milieu d’un festival 2015 qu’il avait concocté. Il laisse le foutoir de son bureau et deux théâtres en ordre de marche à son équipe aguerrie qui saura porter le flambeau ». 

    L’équipe du théâtre, avec les artistes,  les habitués, c'est-à-dire peu de vanvéens, lui ont rendu hommage à l’occasion d’une soirée le 31 Janvier dernier (qui s’est terminé le lendemain matin à 10H)  au cour de laquelle fut présenté « l’étonnante performance « Did Eve need make up ? » de la danseuse, actrice et performeuse Gaël Depaw  : « La soirée était particulière car, pour José Alfarroba, s’achevaient là ses années passées à la tête du Théâtre de Vanves. Il avait tenu à ce que cette artiste que l’on voit trop peu et qu’il suit et soutient depuis longtemps, soit là. C’est tout José : fidèle et obstiné. On ne compte plus le nombre d’artistes inconnus et aujourd’hui reconnus, ou en passe de l’être, qui sont passés par Vanves. De Julien Gosselin qui a triomphé au Festival d’Avignon à Benjamin Porée qui sera à l’affiche du prochain, de Pascal Rambert à Yves-Noël Genod, de Boris Charmatz à Jeanne Candel en passant par les Chiens de Navarre, la liste est longue » rappelle le journaliste dans ce blog Rue89.

    A SUIVRE….

  • LES RENDEZ-VOUS D’UNE SEMAINE TRES CULTURELLE A VANVES

    Si Vanves a pris un air de vacances depuis ce week-end, car beaucoup de vanvéens partent, ce qui est une particularité de notre ville, ce ne sera pas le cas pour le Festival Artdanthé. Il continue de plus belle cette semaine et marquera une pause la semaine prochaine. La soirée  « en danse » du 5 Mars venant du Québec est à ne pas rater pour ceux qui sont curieux de découvrir les créations présentées dans ce festival.  Ainsi que la derrnière création de la compagnnie des « Chiens de Navarre » les 7 et 8 Mars, qui fait parler beaucoup d’elle dans la presse

     

    Lundi 4 Mars 2013

    A 19H30 à l’Hôtel de Ville (Festival Artdanthé) : « Si ce monde vous déplaît » par le collectif  Le T.O.C. » créé voilà 10 ans et mis en scéne par Mirabelle Rousseau avec Thierry Arnaud. « Dans cette conférence de 1977, Philip K.Dick témoigne d’une expérience vécue et fondatrice, à posteriori de son œuvre littéraire : sa prise de conscience de l’existence  de mondes paralléles »

    A 21H au Théâtre (Festival Artdanthé) : « John and Mary » de Pascal Ambert et Thomas Bouvet créé à Vanves en Octobre 2012. « Trois couples, dont une femme enceinte, auxquels s’ajoute un étranger : Tous, des figures d’amour. Ces sept corps vont se déchirer par la parole. Comme une lame de rasoir, elle va les écorcher, les blesser ». Thomas Bouvert, metteur en scéne  aborde maintenant la tragédie contemporaine après avoir travaillé Phédre de Racine avec cette pièce de Pascal Rambert qui conserve les régles de la tragédie classique. Ils ont déjà travaillé tous les deux sur « Clotûre d’amour » au Festival d’Avignon en 2011, puis sur  la novelle création chorégraphique « Memento Mori » créée aux Hivernales d’Avignon 2013

    Mardi 5 Mars 2013

    A 19H30 à Panopée (Festival Artdanthé) : « Je suis un autre » duo de Catherine Gaudet présenté dans le cadre de « Ma Gang de Montréal » interpêté par Dany Desjardins et Caroline Gravel.  « Catherine Gaudet s’intéresse au lien étroit entre l’émotion etgle corps et est obsédée par la recherche d’un mouvement qui a du sens. Dans sa pratique, elle recherche les répercussions physiques provoquées par la tension entre instinct et conventions sociales »

    A 21H au Théâtre (Festival Artdanthé) : « Mygale » piéce pour 4 interprêtes de Nicolas Cantin présenté dans le cadredde « Ma Gang de Montréal » :  « Jeune créateur à la frontière des genres, il s’aventure avec audaces sur les pentes glissantes de l’intimité. En étirant le temps et en misant sur l’extrême présence de ses interprétes, il dévoile le versant noire de la fragilité »

    Mercredi 6 Mars 2013

    A 8H30 au Centre Administratif  : Exposition "Les Femmes dans la Société" dans le cadre de la Journée de la femme

    Jeudi 7 Mars 2013

    A 19H30 à Panopée (Festival Artdanthé) : « En découdre (un rêve grec) » est une pièce de Gaêlle Bourges, pour 4 joueurs dont 3 manquent. « Rien de grave : le manque est le corollaire de toute crise ; reste à réfléchir à la meilleure façon de rendre présents les absents : « Nous avons eu une idée, faire comme la faune du poéme Mallarmé : Rêver. Ce qui a un avantage certain : Ne pas coûter d’argent ».

    A 21H au Théâtre Le Vanves (festival artdanthé) : « Quand je pense qu’on  va vieillir ensemble » mise en scéne par Jean-Christophe Meurisse  qui a créé en 2005 le collectif « Les Chiens de Navarre » titre d’une création « re-créée » en 2009 à Vanves et qui clôturera ce 15éme festival. « Les Chiens de Navarere » est une compagnie qui joue sur les cadres de l’humour et du « faire rire », déplace les codes de pensée, avec un discours très engagé sur « monter sur un plateau et faire du théâtre aujourd’hui ». Leur piéces jouent souvent sur les codes du bulesque et du louffoque, de la provocation en employant la nudité même si c’est sporadiquement dans cette piéce, très potache » indique Tristan Barani, assistant de José Alfarroba.  « Partant d’un texte dont il ne reste au final rien d’indentifiable pour le spectateur, mais qui aura inspiré et nourri le travail d’improvisation du collectif, cette piéce « quand je pense qu’on va vuieillir ensemble » aborde la question de la continuelle et difficile recherche de consolation qui anime l’homme pour continuer à vivre et à faire face au monde ».

    Vendredi 8 Mars 2013

    A 19H30 à Panopée (Festival Artdanthé)  : « Laetitia refait péter Artdanthé » spectacle de Laetitia Dosch et Anne Steffens. « Imitatrice de talent, laetitia Dosch nous emméne dans un tourbillon d’énergie et d’humour, quelque part entre Spinoza et Pierre Richard. Cette digne héritière de la génération South Park pourrait aussi bien être la petite-fille de Tristan Tzara et de Sim. Cette femme orchestre promet tout un programme »

    A 21H au Théâtre (Festival Artdanthé) : « Quand je pense qu’on  va vieillir ensemble » mise en scéne par Jean-Christophe Meurisse 

    Samedi 9 mars 2013

    A 15h au PMS André Roche : Match de Football Entreprises (Coupe de France) As Expograph / CHU Amiens