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compagnies émergentes

  • THEATRE LE VANVES (suite) : UNE PROGRAMMATION TRES CREATIVE

    L’accueil  en résidence et la programmation des premières création des jeunes compagnies émergentes  fait la spécificité du théâtre Le Vanves comme le blog Vanves Au Quotidien l’a expliqué depuis deux jours. Elle se traduit dans la programmation de cette saison 2017-2018.

    Elle a commencé, avant les vacances de la Toussaint, avec la création d’un tout jeune metteur en scéne qui avait gagné le prix « Impatience » avec « Winterreise », puis  « J.C. » de Juliette Navis sur l’histoire de JC Van Damme dont l’une des missions était desauver le monde et l’autre de devenir médecin…Elle continue ces jours-ci avec  « Une commune » de Jules Audry,(10-15 Nov)  dont le théâtre avait programmé le premier spectacle voilà 3 à 4 ans,  qui sort de l’école d’art dramatique de Paris avec laquelle il travaille régulièrement (à travers des stages proposés aux artistes. Puis « Maintenant l’apocalypse » (22 – 25 Nov)  présenté l’année dernière en forme in situ dans un parking dont la création en salle est présenté avec des lumières, avec Sarah Le Picard. « Loup des steppes » (23 et 24 Nov) est un projet d’une compagnie nantaise qui avait sollicitée l’équipe du théâtre, avec de la vidéo, du texte de la musique, rendant cette création très vigoureuse…

    Plus loin, dans la saison, le théâtre organisera une semaine en Janvier avec la présentation de 4 projets avec une création, assez représentatif du théâtre  mis en avant par Vanves : une adaptation d’un classique de Don Guichotte, une création plutôt théâtre documentaire, sur la façon dont se comportent les gens  lorsqu’ils voientt un acte violent et pourquoi ils ne réagissent pas toujours,  un autre spectacle sur la mémoire avec « l’Oncle Arthur » sur le pére du metteur en scéne qui est un des derniers acteurs en yiddish, et « 2 ou 3 chosesque que je sais de vous »d’un jeune metteur ens céne avec une jeune femme qui écrit sur l’influence des réseaux sociaux sur notre vie.   

    D’autres créations sont programmés : « Tristesse et joie dans le vie des girafes » de Thomas Quillardet qui a présenté son spectacle à Avignon (fin Janvier),  « R(Remplacer » d’une jeune compagnie montpellieraine dont l’équipe du théâtre a vu une étape de travail fort intéressant (début février), « La Beauté intérieur » de Thomas Bouvet (le 25 février) dont l’équipe de A.Charbey a accompagné les tous premiers projets voilà 10 ans. Enfin « Cent métre papillon » créé par Maxime Taffanel (23-26 Mai) qui a été un jeune espoir de la natation ayant dû choisir entre la natation à haut niveau et le théâtre. Il a écrit un texte sur toute cette expérience, heureuse et malheureuse, avec  spectacle très physique, basé sur les émotions et les sensations ressenties dans l’eau. L’équipe du théâtre souhaite travailler avec le club natation, proposer un atelier en piscine avec les personnes âgées qui ont un rapport compliquée avec l’eau, et présenter cette création  dans le cadre du  festival Artdanthé à la piscine.

    Enfin, le théâtre organisera un switch festival de musique, initié l’année dernière : « Lorsque j’ai repris la direction de ce théâtre, j’ai trouvé qu’il manquait un pan musical, avec quelques concerts. On défend la jeune musique, toutes les musiques actuelles, non commercialees, avec beaucoup de jeunes en résidence ou en collectif, qui font beaucoup de recherche musicale, et ont très envie de transmettre, et de faire venir le public pour accrocher à leur musique »

  • THEATRE LE VANVES (suite) : UN ESPACE ET UN TEMPS DE PREMIERE CREATION POUR DE JEUNES COMPAGNIES

    L’accueil  en résidence et la programmation des premières création des jeunes compagnies émergentes  fait la spécificité du théâtre Le Vanves, et la fierté de son équipe lorsqu’elles sont présentes aux festivals d’Avignon, ou d’automne et d’autres manifestations ou lieux culturels moins connus : «  Nous sommes très fier lorsqu’ils sont présent à ces festival et c’est agréable de le voir dans la formulation « avec le soutien du théatre de Vanves »  que les spectateurs ne voient pas mais que les professionnels regardent» explique Anouchka Charbey, sa directrice.

    Beaucoup  de ces artistes et compagnies ont émergées bien sûr : Vincent Tomaset,  chorégraphe qui  fait un travail très particulier sur la danse, le collectif in Vitro, accompagné dans leur tout premier projet, une adaptation de Brecht, qui étaient présent au Festival d’Automne. Les Chiens de Navarre ont présenté leur spectacle crééé à Vanves aux Bouffe du Nord. Ainsi que le collectif La Vie bréve,  vec Jeanne Condet qui travaille surtout sur des réinterprétations d’opéras, avec le Crocodile Trompeur. Thomas Quillardet avec sa première mise en scéne, une pièce de Novarina, puis un spectacle autour de l’adaptation d’un film d’Eric Rhomer l’année derniére et maintenant « tristesse et joie dans la vie des Girafes » présenté à Avignon… et à Vanves sont des exemples parmi d’autres

    « Le fait d’avoir resserer le projet en termes de nombre de spectacles, a été plutôt bien accueilli. Nous avons abandonné la programmation de grosses pièces chorégraphiques et théâtrales, plus confirmés qui grévaient le budget de façon bien plus importante que des jeunes compagnies. Et resserer le projet sur l’accueil et l’accompagnement sur le long de terme de jeunes compagnies émergentes » indique Anouchka Charbey. Une vingtaine de jeunes compagnies sont suivies sur des premiers et deuxiémes projets, acceuillies dés l’année d’avant leur premiére créations, ce qui n’était pas le cas avant (seulement 80 jours en amont de la création).

    « Ils viennent plusieurs fois, une ou deux fois, sur une semaine à chaque fois car nous n’avons pas la possibilité de les accueillir 5 ou 6 semaines d’affilées, devant trouver, d’autres lieux pour être complémentaire.  Ses lieux sont aussi  à la disposition des associations comme la salle Panopée qui est plus dédiée à certains moments à ces compagnies en résidence. Nous leur donnons des moyens de travailler dés les premières étapes de recherches, pour commencer à construire leur projet, à le répéter de façon plus précide, à travailler la scénographie, la lumière…Jusqu’à la saison suivante, où il créé leur pièce, et font la dernière phase de résidence avec la scénographie, les dernières répétitions et la création elle même. Le but est de leur faire rencontrer le public vanvéen, grâce à des  ateliers (direction  de spectateurs adultes ou d’enfants, des classes de danse, de musique de théâtre du conservatoire de musique), des échanges grâce à une petit ouverture sur leur travail pour le confronter au public et voir comment il réagit. Et celui-ci vient voir volontiers la création, l’année d’après, comment elle a évoluée, selon les discussions qu’ils ont eu avec les spectateurs, ce qui créé des complicités entre les artistes et les spectateurs » témoigne la directrice du théâtre

    « C’est un travail sur le long terme, dans de bonnes conditions professionnelles, avec un accompagnement technique professionnel, car on est un théâtre de ville pas n’importe lequel, avec des conditions qu’ils n’ont forcément ailleurs, mais aussi des contraintes : Par exemlpe, dans un petit théâtre privé, on leur donne les clefs en leur disant de se débrouiller, là, ils sont accompagnés par des régisseurs. Le but est aussi de les accompagner à des niveaux administratifs, avec des conseils pour aller voir ailleurs pour être programmé dans de plus grands théâtres »

    A Suivre...