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pandémie

  • L’ILE DE FRANCE COMME VANVES ECHAPPE AU CONFINEMENT LE WEEK-END…POUR L’INSTANT

    Mais quel psychodrame pour l’éviter. Face à l’aggravation de la situation sanitaire dans les huit départements franciliens mais aussi dans 12 autres départements, le premier ministre s’est donné une semaine le  25 Février dernier pour décider à des confinements territoriaux comme à Nice et à Dunkerque, après concertation avec les élus concernés, en les plaçant en «surveillance renforcée».

    Les événements se sont précipités dés le soir même lorsque la mairie de Paris annonçait vouloir aller plus loin en proposant au gouvernement un confinement de 3 semaines dans la capitale afin «d'avoir la perspective de tout rouvrir» à son issue. Face aux réactions, elle a dû tempérer cette idée de confiner la capitale. Mais trois jours après, elle était contre un confinement le week-end en faisant part de son désaccord avec cette décision  qu'elle jugeait «difficile, dure, voire même inhumaine» et prônait, au contraire l'accès aux espaces publics pour la population :«Plus on restreint les espaces publics et les temps d'aération pour les familles, moins on lutte contre le Covid. C'est ce que nous avons appris du premier confinement, à l'extérieur on a moins de risques d'attraper le Covid dès lors que l'on porte un masque et que l'on est respectueux des gestes barrières». Bien entendu, Gabriel Attal, porte parole du gouvernement avait réagit à ce revirement sur CNews :«Je ne vais pas prendre le risque de commenter une position de la mairie de Paris puisqu'on voit qu'elles évoluent. Il y a eu trois positions en trois jours. D'abord on nous a dit il faut confiner complètement et strictement la ville de Paris, ensuite vendredi ce n'était finalement plus qu'une hypothèse et aujourd'hui, il n'en a jamais été question !».  

    Quant à valérie Pécressse, président de la Région ile de France, elle était plus réservée :« Il ne faut pas prendre des mesures privatives de liberté qui ne sont pas efficaces. Il faut prendre des mesures strictement proportionnées à l'évolution de l'épidémie et que ces mesures soient réversibles en cas d'inefficacité » prévenait elle en demandant, en cas de re-confinement le week-end, à ce que les marchés en plein air et les lieux de culte restent ouverts et à ce que les aides aux commerçants soient revues à la hausse. Tout comme les maires des Hauts de Seine qui  demandaient, dans ce cas,  le maintien des marchés alimentaires et que les parcs et jardins restent également ouverts.

    Même si des hésitations n’ont pas manqué jusqu’au dernier moment, selon l’AFP, le gouvernement a écarté l'hypothèse d'un confinement les week-ends en IDF, en ayant eu affaire à des élus franciliens plutôt hostiles ou réservés contrairement à Nice, Dunkerqe et dans le Pas de Calais qui le demandaient.  Il apparaît que l'exécutif souhaite «utiliser ce confinement le week-end en dernier recours», mais «la contrepartie est qu’il faut faire comprendre aux habitants qu’ils doivent rester chez eux !», en prenant des mesures restrictives

    Cette mise en surveillance renforcée s’explique aisément par une tension dans les hôpitaux franciliens comme l’indiquait l’ARS : 72% des lits en réanimation étaient occupés par des patients atteints du Covid-19. L'incidence du Covid-19 est supérieure à 320/100.000 à Paris, dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis (280 cas pour 100.000 habitants, contre 207/100.000 dans le pays).  La remontée du nombre de cas a été quasi continue dans la région depuis l'assouplissement du deuxième confinement, début décembre. Le léger mieux observé au moment des fêtes, dans toute la France, a été effacé dès début janvier. Puis à partir de février, alors que l'incidence refluait un peu au niveau national, elle a poursuivi sur sa lancée en Ile-de-France.

    Heureusement, les indicateurs du département des Hauts de Seine  sont légèrement moins critiques que ceux du reste de l'IDF : Le taux d’incidence remonte, avec 270 cas pour 100 000 habitants (301,9 en IDF), le taux de positivité des tests augmente aussi : 6,8% (8,2% en IDF), le nombre de lits occupés par des patients atteints de la COVID en réanimation, qui est gérée dans un cadre régional, augmente dans le département : 76,6% (contre 70,6% en IDF). Le préfet Hottiaux a indiqué qu’une politique de tests massive est actuellement déployée : Entre 66 000 et 70 000 tests sont réalisés par semaine. Par ailleurs, les forces de l’ordre ont renforcé les contrôles sur le respect du couvre-feu. Au mois de février, 5 414 personnes ont été contrôlées (contrôle du port du masque) ainsi que 378 établissements recevant du public (dont 87 restaurants). Il a indiqué, que, dans les Hauts-de-Seine, 74 460 injections avient été réalisées (47 537 1ères injections et 26 923 2ndes doses) fin Février. Pour les dotations de doses, les centres ont tous reçu leur notification de dotation jusqu’au 28 mars inclus et disposent ainsi d’une visibilité sur un mois. Ainsi, sur le mois de mars, 26 182 rendez-vous ont déjà été programmés dans les centres». 451 médecins généralistes se sont portés volontaires pour cette phase de démarrage dans les Hauts de Seine de la vaccination des 50-65 ans dont 2 à 3 Vanves

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    COVID-19 : Le maire de Vanves a annoncé sur le site de Vanves être positif au Covid-19 et avoir été pris en charge par « les soignants de l’AP-HP dont je salue le professionnalisme et l’incroyable dévouement. Mon état de santé est stationnaire et le suivi médical me permet de traverser cette épreuve du mieux possible. Soyez plus que jamais vigilants car la circulation du virus est toujours aussi élevée et nos services hospitaliers sont extrêmement sollicités. La COVID-19 est particulièrement contagieuse et nous devons toutes et tous impérativement respecter les gestes barrières» écrivait il le 25 Février dernier. Le Blog lui souhaite un prompt rétablissement et de retrouver vite son bureau à la mairie

    VACCINATIONS : Même s’il est prévu un peu plus de doses pour élargir la campagne de vaccination dans les Hauts-de-Seine, dans les Hauts de Seine, ce n’est pas encore cela : 228 doses supplémentaires sur les 420 hebdomadaires pour le Centre d’Issy-Vanves. Même si cette montée en puissance intervient timidement, que tous les maires des Hauts-de-Seine appellent de leur vœu depuis des semaines. La préfecture table désormais sur 24 000 injections pour le mois de mars, avec « une répartition équitable entre les centres, entre 228 et 240 doses par centre, soit 3 054 premières doses par mois ».

    PANDEMIE : Vanves fait partie des villes les moins touchées par la pandémie avec Marnes la Conquette, Vaucresson, Ville d’Avray avec un taux d’incidence inférieur à 150 pour 100 000 habitants recensés. Les Hauts de Seine ne font pas partie des départements les plus touchées en Ile de France comme la Seine Saint Denis. Mais le virus a progressé dans la quasi-totalité de ses communes depuis un mois. 14 de ses 36 communes ont un taux d’incidence compris entre 250 et 500, ce qui est supérieur à la moyenne nationale (dont le taux est de 205,3), selon les données de Santé publique France. Les communes les plus touchées dans le sud :  Garches, Saint-Cloud, Boulogne-Billancourt, Issy Les Moulineaux, Clamart, Chaville et Bourg-la-Reine. Dans les autres communes du Sud entre 150 et 250 cas pour 100 000 habitants sont relevés

    CONFINEMENT  : Tout se décidera cette semaine pour un confinement territorialisé le week-end comme à Nice et à Dunkerque en Ile de France. Jean Castex a présidé samedi matin une réunion avec les préfets et directeurs généraux des Agences régionales de Santé des 20 départements placés en « surveillance renforcée », parmi lesquels figure toute l'Ile-de-France. Des concertations doivent ensuite être menées localement, entre préfets et élus, afin d'aboutir prochainement aux nouvelles restrictions nécessaires si la situation épidémique continue de se dégrader. La proopsition émise par la ville de Paris d’un confinement total pendant 3 semaines de la Capitale sera étudié selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Mais «les mesures, il faut qu'elles aient un sens au niveau territorial et quand on réfléchit sur Paris, il faut réfléchir sur la région Île-de-France car il n'y a pas de no man's land derrière le périphérique»,a-t-il assuré sur France Inter vendredi dernier, qualifiant un reconfinement «d'ultime recours». Cette proposition de la mairie de Paris a provoqué une levée de bouclier dans l'opposition parisienne, la droite et le centre dénonçant une proposition «aberrante : « Anne Hidalgo ne peut pas instrumentaliser les Parisiens aux travers de coups de communication» ont accusé les LR parisiens. Valérie Pécresse (Libres!) présidente de la Région,  a qualifié «d'illusions d'éventuelles décisions sanitaires prises au niveau départemental en Ile-de-France. Si on peut éviter un reconfinement total, il faut essayer de trouver un chemin qui permette de le faire», son entourage ajoutant  qu'il «faudra sans doute des mesures de restriction supplémentaires mais qu'il faudra doser pour préserver l'activité économique».

  • CHRONIQUES VANVEENNES DE CONFINEMENT : Pas de messe avant le 2 juin !

    En dévoilant son plan de déconfinement devant l'Assemblée nationale, Edouard Philippe, premier Ministre  a expliqué que les rassemblements religieux restaient interdits jusqu'au 2 juin. La décision gouvernementale a exaspéré l'épiscopat catholique

    Et pour cause comme l’expliquait le pére Bertrand Auville, curé de Vanves mais aussi chargé des relations avec les élus par l’évêque de Nanterre lors de l'apéro Zoom de Dimanche dernier  : «Les évêques avaient devancé la réunion avec le président de la République en envoyant des propositions concrétes avant leur réunion avec lui la semaine dernière. Il faut que le déconfinement cultuel puisse être appliqué au plus vite, avec reprise dés le week-end suivant le 11 Mai en ne se limitant pas à un nombre de personnes, mais à une proportion de personnes présentes par rapport à la capacité d’une église. Si celle-ci a 300 laces, par exemple un tiers pourrait y rentrer, avec respect les gestes barrières, de distanciation, l’usage de a communion à la main plutôt qu’à la bouche,  avec des masques, un gel… . » expliquait il

    Il semblerait que le président de la République n’ait rien écouté. Les évêques ont souhaité qu’il y ait un deuxiéme tour avec l’intervention d’Edouard Philippe devant l’Assemblée Nationale.  Mgr Aupetit qui parle fort et direct comme à son habitude, a prévenu  «qu’il fallait arrêter le cirque ! Si les uns  crient fort, on satura aboyer très fort !» La conférence des Evêques  fort de ce levier de l’Archevêque de Paris qui a des communication plus posée plus sensée, plus pondéré au nombre desquels celle de  Mgr Rougié, Evêque des Hauts de Seine, a dit qu’il serait incompréhensible que le déconfinement commençant le 11 mai, l’exercice du  culte catholique ne puisse pas reprendre. Une tribune est parue dans le Figaro signé par une centaine de prêtres demandant le retour des sacrements, des appels ont appelés à avoir une liturgie avec d’autres etc.. »

    La réaction mesurée de la Conférence d’Evêques de France (CEF)  teintée d'irritation n’a pas empêché la colère spontanée de nombreuses ouailles ainsi que des prélats qui, individuellement, ont dit plus vertement encore le fond de leur pensée sur les réseaux sociaux, comme celle de Mgr Rougié evêsque des Hauts de Seine relavé par le pére Auville sur le site Facebook des paroisses de Vanves, et qui n’est pas «piqué des hanetons» : «Nous sommes conscient que la situation sanitaire est difficile. Nous avons toujours dit que nous étions solidaire de l’effort collectif. Mais je trouve que les trois lignes sèches et lapidaires du premier Ministre à propos des cultes sont vraiment inacceptables. IL y a un défaut de respect des croyants et de la liberté religieuse qui est incompréhensible» réagissait Mgr Rougié qui ajoutait sévère : «Je comprends très bien le souci très lourd  pour l’exécutif d’avoir à accompagner cette crise sanitaire et je comprends très bien que cela soit éprouvant, et extrêmement difficile. Il ne s’agit pas de jeter la pierre sur ce point. Ensuite il y a une sorte de tropisme anticlérical en général et anti catholique en particulier qui a pris le dessus chez le président de la République et du Premier Ministre par obéissance à l’égard du chef de l’exécutif. Je crois que les catholiques doivent comprendre que pour certains de nos dirigeants qui n’ont aucune vie spirituelle, aucune expérience de la foi, l’idée que notre vie sacramentelle soit vraiment importante, est totalement en dehors de leur champ d’expérience.  Et donc pour eux, c’est tellement quantité négligeable le questionnement spirituel que, dans un contexte où la responsabilité politique est très lourde, ou en plus il y a des équilibres partisans importants à gérer, les questions spirituelles passent à la trappe» remarquait l’Evêque de Nanterre. «Comme toujours, il faut que l’église catholique soit, à la fois ouvert et paisible. IL ne s’agit pas de s’énerver, d’entrer dans un esprit de révolte, mais en même temps, il faut dire par différents moyens combien nous somsme choqués de la manière de traiter la question des cultes » concluait il

    Devant une situation similaire en Italie, le pape François a préféré joué l'apaisement, en ouverture de sa messe matinale à Sainte-Marthe mardi dernier indiquait le Journal la Croix : «En cette période où il commence à y avoir des dispositions pour sortir de la quarantaine» le Saint-Père a appelé à prier «le Seigneur pour qu’Il donne à tous la grâce de la prudence et de l’obéissance à ces mesures, pour que la pandémie ne revienne pas !».

    Du coup, l’équipe paroissiale autour du pére Auville a décidé, «avec gravité, pas la mort dans l’âme, de reporter un certain nombre de célébrations qui auraient dû être vécu avant l’été» : les premières communions des enfants du cathé seront célébrés les 19 et 20 Septembre, la confirmation des jeunes de 3e sera célébré le 12/13 Septembre, avec les professons de foi des jeunes de 5e. « Ces enfants qui se préparent à recevoir ces sacrements depuis des mois, vont avoir une part de déception légitime. Nous avons voulu être cohérent dans la préparation qui n n’a pas pu se faire, depuis le confinement. En revanche, je continue à avoir bon espoir de pouvoir baptiser avant les vacances  d’été les 4 adultes qui auraient dû être baptisé à Päques, ainsi quelques jeunes de l’Aumonerie et du cathéchisme, dans les proportions possibles Mon rêve serait une grande célébration baptismale un samedi APM à moins de devoir la tronconner»