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mgr aupetit evêque

  • INAUGURATION DE LA STATUE DE SAINT FRANCOIS A VANVES : UNE ŒUVRE PLEIN DE SYMBOLE

    «C’est un moment important ! La bénédiction d’une statue, mais aussi de ceux qui l’ont conçu et réalisé, de ceux qui vont l’admirer» a déclaré Mgr Aupetit, Evêque du diocèse des Hauts de Seine avant de donner la bénédiction inaugurale de la statue de Saint François d’Assise, Mercredi soir, sur le petit parvis de l’église du Plateau de Vanves qui porte son nom, en présence de nombreux paroissiens, et les édiles de Vanves, député, vice-présidente du Conseil  départemental, maire, maires adjoints et conseillers municipaux de Vanves .

    Tous ont participé à une cérémonie simple marquant, comme d’habitude la Saint François,  le jour même, en présence de Mgr Aupetit qui a présidé la célébration eucharistique avec le père Bertrand Auville curé de Vanves, avec toute son équipe de  prêtres, de séminaristes, d’enfants chœurs. Dans son homélie, Mgr Aupetit n’a pas manqué d’humour en faisant le vœu, pour ce pape qui a choisit le nom de François, bien français, qu’il vienne justement en France. Tout en ayant remarqué que le globe que tient la statue de Saint François, celui désigne l’Argentine. Mais comme l’a si bien remarqué aussi Benoit Mercier, son sculpteur, son œuvre  est pleine de symbole que les paroissiens comme les passants découvriront au fil du temps. Comme celui-ci l’a expliqué, « avec une soeur franciscaine, et ce très beau texte de Si laudate, j’ai essayé de traduire l’esprit de Saint François »

    Réalisé en inox, acier corten et bronze, cet artiste expliquait au moment du choix fait voilà un an par les paroissiens  : « J’ai représenté Saint François comme le chantre de la Création. Saint François est entouré d’animaux qui permettent de le reconnaître facilement…il porte un globe terrestre, comme on porte un enfant. J’ai inversé la symbolique du cantique des créatures, c’est François qui porte la terre ». En tous les cas pour la communauté paroissiale, c’est un signe -  « manifester à l’extérieur ce qui se vit à l’intérieur de l’église »- au  carrefour des rues Gambetta et Sadi-Carnot qui est un lieu de passage. L’inauguration de cette statue rappelle la démarche du premier foyer d’accueil qui s’était installé dans cette paroisse, voilà plus de trente ans : « Une nuit, j’ai eu envie de laisser allumer la croix à l’extérieur de l’Eglise, pour que les gens du quartier qui rentrent tard, la voient… Une présence d’Eglise c’est d’abord une présence de vie, qui anime un lieu, y attire simplement parce qu’elle ne le laisse pas s’endormir au milieu de la cité » expliquait Denis Tournier. C’était déjà un premier signal qui continue encore aujourd’hui, auquel s’est ajouté maintenant cette statue

  • UN DIMANCHE MATIN CHEZ LES SOEURS BENEDICTINES DE VANVES L’ANNEE DE LA MISERICORDE

    « Notre lieu est porteur d’une vie qui doit transformer ce lieu en un puit de miséricorde » expliquait dimanche dernier la mère supérieure des bénédictines de Vanves, sœur Marie Madeleine  en faisant visiter le prieuré Saint Bathilde aux 300 pèlerins du diocèse des Hauts de Seine par où ils commençaient dimanche dernier leur pèlérinage fluvial dédié à Sainte Geneviève.

    Ils  avaient assisté aux Laudes présidé par Mgr Aupetit Evêque, en commençant par la lecture de l’Evangile de la Résurrection, comme les sœurs le font chaque dimanche. « Et on réussit à le lire ainsi complètement durant un an ! ». Ils avaient ensuite franchis la porte de la Résurrection, ce couvent étant l’un des six lieux désignés par l’Evêque pour accueillir une porte de la Miséricorde qui a été ouverte le 13  Décembre le même jour où le pape François ouvrait la porte Sainte au Vatican : « On désire être lieu de miséricorde dans et pour la ville » ajoutait elle, en expliquant que les soeur la franchissent 2 ou 3 fois par jour car elle donne de la chapelle à cette salle où sont posés leur chasuble qu’elles revêtent pour chaque cérémonie.  

    Ils ont pu visiter ce monastère guidés par les sœurs après une courte présentation par sœur Marie Madeleine : « Notre vie s’organise du cloître », qui donne de jolis couleurs en fonction du jour et des saisons, pour les 18 sœurs et 10 étudiantes qui vivent dans ce prieuré. « On essaie de vivre par la prière, le repas, la vie commune, le travail et l’accueil, sachant que nous nous réunissons 5 fois par jour pour prier à 7H15, 12H, 15H15, 18H et 21H ». Ils sont passés rapidement devant la salle commune où elles se réunissent quotidiennement, chacune ayant le droit de prendre la parole, pour prendre des décisions, comme ce fut le cas pour remplacer l’autel l’année dernière, avec des votes. Ils n’ont pas pu visiter les ateliers d’icônes, ni la librairie avec son activité de reproduction. Mais ils se sont attardés dans ce cloître où avaient été exposé plusieurs petites crèches à l’occasion de Noël 

    Et surtout, ils ont découvert ce magnifique réfectoire très significatif de l’architecture de ce monastère tout en brique où elles déjeunent et dînent dans le silence alors que l’une d’entre elles,  lit généralement un livre et la presse du jour à midi, ou les chroniques des monastères le soir, car cette congrégation de sœurs bénédictines posséde des couvents à Madacasgar et en Asie (Vietnam notamment). Elles ont le droit de parler seulement au dessert les jours de fête comme Noël ou l’Epiphanie par exemple. Après chaque dîner, la mére prieure fait un commentaire  sur les 73 chapitres de la régle de Saint Benoit qui rythme leur vie, au rythme de l’année liturgique. Elle en  a fait un livre »Au fil des jours avec Saint Benoit ». Elles ont accompagnés ensuite les pélerins à leurs cars et après la messe dominicale, elles sont entrées en retraite qui a duré toute la semaine

  • INSTALLATION DU PERE BERTRAND AUVILLE, NOUVEAU CURE DE VANVES : « Un prêtre met son ordinaire au service de l’extraordinaire »

    Bertrand Auville nouveau curé de Vanves, a été installé officiellement par Mgr Aupetit, Evêque du diocèse des Hauts de Seine, hier matin dans une église Saint Remy archi-comble, au point que certains fidèles ont dû suivre la cérémonie de l’extérieure. « J’adore célébré les messes  les portes ouvertes » avait il confié la veille. Le moment la plus important et solennel a été lorsqu’il a fait sa profession de foi et renouvelé les promesses faîtes à son ordination. Mgr Aupetit a ensuite présenté au curé les principaux lieux de son église, le siége de la présidence, le tabernacle, la sonnerie des cloches, le baptistère, et le confessionnal alors que l’assemblée chantait « Jubilate Déo, Jubilate Omnis Terra, Jubilate Déo ». Toute l’assemblée des fidèles s’est retrouvée dans le jardin de la maison paroissiale autour d’un verre, parmi lesquels se trouvaient les maires Vanves, de Ville d’Avray, et d’Issy les Moulineaux, leur collègue de Garches s’étant éclipsé en cours de cérémonie pour assister à l’enterrement de Guy Béart. « Est-ce que je dois t’appeler madame la Présidente ou Isabelle » a demandé le père Bertrand Auville lorsque lsabelle Debré vice présidente du Sénat l’a salué car ils ont fait partie de la même promotion qui a passé une année à l’IHDN, voilà quelques temps,  où le tutoiement est de rigueur entre anciens. Mgr Aupertit qui a déjeuné ensuite avec les pêtres et l’Equipe d’Animation Pastorale est resté longtemps devant le parvis pour saluer et échanger avec les paroissiens dont les derniers furent les parlementaires Isabelle Debré et André Santini.         

    Cette installation avait commencé la veille à Saint François par des Vêpres solennelles pour célébrer la Saint François, suivi d’un pot amical et d’un buffet. Occasion pour le pére Bertrand Auville de parler de lui – « cela fait 15 ans que je suis prêtre » -  et de l’église dans une conférence intitulée « pourquoi j’aime l’église ». « Un anniversaire pousse à faire une relecture de ce que l’on a fait…Le prêtre est d’abord un  homme amoureux. Car il faut l’être pour aimer le Christ. Mais cela ne suffit pas. Encore faut il qu’il soit amoureux du genre humain, d’un amour confiant et non béat » a-t-il expliqué. « Il est un homme quelconque, ordinaire, pas méchant. Les apôtres n’étaient pas les premiers de la classe. Il met son ordinaire au service de l’extraordinaire. Il est un homme blessé parce qu’il est témoin des peines et des misères de ses frères. Il est un homme heureux, mais pas d’espoir facile mais grave. Je suis donc un homme amoureux,  quelconque, blessé, heureux » a-t-il déclaré d’emblée avant de parler plus longuemment de l’église catholique, une et universelle, du concile Vatican II pour terminer par cette expression qu’il apprécie fortement « Notre Sainte mère l’Eglise ».