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sœur marie madeleine mére prieure

  • UN DIMANCHE MATIN CHEZ LES SOEURS BENEDICTINES DE VANVES L’ANNEE DE LA MISERICORDE

    « Notre lieu est porteur d’une vie qui doit transformer ce lieu en un puit de miséricorde » expliquait dimanche dernier la mère supérieure des bénédictines de Vanves, sœur Marie Madeleine  en faisant visiter le prieuré Saint Bathilde aux 300 pèlerins du diocèse des Hauts de Seine par où ils commençaient dimanche dernier leur pèlérinage fluvial dédié à Sainte Geneviève.

    Ils  avaient assisté aux Laudes présidé par Mgr Aupetit Evêque, en commençant par la lecture de l’Evangile de la Résurrection, comme les sœurs le font chaque dimanche. « Et on réussit à le lire ainsi complètement durant un an ! ». Ils avaient ensuite franchis la porte de la Résurrection, ce couvent étant l’un des six lieux désignés par l’Evêque pour accueillir une porte de la Miséricorde qui a été ouverte le 13  Décembre le même jour où le pape François ouvrait la porte Sainte au Vatican : « On désire être lieu de miséricorde dans et pour la ville » ajoutait elle, en expliquant que les soeur la franchissent 2 ou 3 fois par jour car elle donne de la chapelle à cette salle où sont posés leur chasuble qu’elles revêtent pour chaque cérémonie.  

    Ils ont pu visiter ce monastère guidés par les sœurs après une courte présentation par sœur Marie Madeleine : « Notre vie s’organise du cloître », qui donne de jolis couleurs en fonction du jour et des saisons, pour les 18 sœurs et 10 étudiantes qui vivent dans ce prieuré. « On essaie de vivre par la prière, le repas, la vie commune, le travail et l’accueil, sachant que nous nous réunissons 5 fois par jour pour prier à 7H15, 12H, 15H15, 18H et 21H ». Ils sont passés rapidement devant la salle commune où elles se réunissent quotidiennement, chacune ayant le droit de prendre la parole, pour prendre des décisions, comme ce fut le cas pour remplacer l’autel l’année dernière, avec des votes. Ils n’ont pas pu visiter les ateliers d’icônes, ni la librairie avec son activité de reproduction. Mais ils se sont attardés dans ce cloître où avaient été exposé plusieurs petites crèches à l’occasion de Noël 

    Et surtout, ils ont découvert ce magnifique réfectoire très significatif de l’architecture de ce monastère tout en brique où elles déjeunent et dînent dans le silence alors que l’une d’entre elles,  lit généralement un livre et la presse du jour à midi, ou les chroniques des monastères le soir, car cette congrégation de sœurs bénédictines posséde des couvents à Madacasgar et en Asie (Vietnam notamment). Elles ont le droit de parler seulement au dessert les jours de fête comme Noël ou l’Epiphanie par exemple. Après chaque dîner, la mére prieure fait un commentaire  sur les 73 chapitres de la régle de Saint Benoit qui rythme leur vie, au rythme de l’année liturgique. Elle en  a fait un livre »Au fil des jours avec Saint Benoit ». Elles ont accompagnés ensuite les pélerins à leurs cars et après la messe dominicale, elles sont entrées en retraite qui a duré toute la semaine

  • MGR AUPETIT EVEQUE DES HAUTS DE SEINE A CONSACRE LE NOUVEL AUTEL DES BENEDICTINES DE VANVES

    Le prieuré Saint Bathilde a été le theâtre d’une cérémonie rare et éblouissante,  Vendredi dernier,  avec la consécration par Monseigneur Michel Aupetit, évêque de Nanterre, du nouvel autel de l’église, en compagnie de Mgr Joseph Doré, de Vincent Hauttecoeur curé de  Vanves et du pére Logeat qui célèbre toutes les messes dominicales. Une nouvelle étape de la « refondation »du Prieuré Ste-Bathilde, célébrée le 12 novembre 2014. L’autel et l’ambon de l’église du monastère ont été réalisés par Xavier Rémon Beauvais et Alain Legros, et mis en place le mardi saint 31 mars 2015. Il remplace un autel provisoire... depuis plus de 40 ans !... Rappelons que l’église du monastère a été consacrée en 1949 par Monseigneur Angelo Roncali, futur pape Saint Jean XXIII, alors Nonce à Paris. L’anniversaire de la dédicace de l’église est célébrée chaque année le 28 mai. Sachant que la dédicace d’une église ou d’un autel est considérée comme un des rites les plus solennels de la liturgie.

    Depuis 40 ans, la communauté cherchait à réaménager le cœur de son église. Un travail de réflexion et de recherche a débuté véritablement en 2011, et ntamment pour réorganiser le cœur, l’espace liturgique, l’éclairage. « L’église-bâtiment est l’image toute particulière de l’Eglise, temple de Dieu construit de pierres vivantes. Et l’autel autour duquel se réunit la communauté chrétienne pour participer au sacrifice du Seigneur et prendre part au repas eucharistique est, lui, signe du Christ qui est à la fois prêtre victime et autel de son propre sacrifice. Ambon et Autel sont constitués d’un socle en chêne, travaillé et doré à la feuille d’or et d’une table de pierre. Ils sont invitation à participer aux deux tables de la Parole et de l’Eucharistie » expliquent Sœurs Marie Madeleine, mére Prieure et Pascale sur le site internet des bénédictines. « On est saisi par les matières travaillé, le bois, la pierre et la feuille d’or qui composent cet ensemble vivant, et dont les couleurs changent au gré des lumières de la journée, mais insaisissable, le propre de la foi » ajoutait Sœur Marie Madeleine lors de mot d’accueil qui a ouvert cette cérémonie. « Il est important que cet autel soit le centre de cette église » ajoutait Mgr Aupetit qui a présidé cette célébratin alors que le soleil éclairait le cœur cette église.

    « Si vous êtes particulièrement observatrice, vous avez observé que l’on n’a pas embrassé l’autel en arrivant » a indiqué l’ évêque des Hauts de Seine dans son homélie, en rappelant l’historique et la place de cet autel « qui n’est pas un objet quelconque, par sa présence centrale dans l’église : C’est  le lieu de la présence de  Dieu. Jacob va l’appeler la Maison de Dieu. Il est le lieu de l’alliance entre Dieu et les hommes. Lorsqu’on s’approche de l’autel, on s’approche de Dieu. Nous embrassons cet autel comme nous embrassions Dieu » Après le Credo et la litanie des Saints  durant laquelle les deux évêques et les deux prêtres se tenaient devant l’autel, Mgr Aupetit s’est exclamé : « Que cet autel devienne le lieu sacré où s’accompliront les plus grands mystères du salut, le lieu où ton peuple t’apportera ses offrandes, exprimera ta prière et renouvellera sa foi et son amour».  Il a ensuite introduit, dans le sépulcre préparé à cette fin,   les reliques des saints Amboise de Milan, de Saint Bernadette et Sainte Thérése de Lisieux. « Ce ne sont pas les corps des martyrs et des saints qui honorent l’autel, c’est l’autel qui rehausse le sépulcre des martyrs et des saints » Et il a dit, les mains étendues, une longue dédicace : « Qu’il soit source de communion pour la communauté de ce monastère et qu’il reçoive les chartres de profession des sœurs qui s’engageront devant lui ».

    Il a endossé un tablier pour verser de l’huile, et répandre le Saint Chrême au milieu et au quatre coins puis sur toute la table par lequel "l’autel devient le symbole du Christ plus que tout autre, le signe du mystére du christ qui a offert sa vie pour le monde".  Puis l’encens qui  rappelle le sacrifice du Christ est brulé dans des coupelles placé aux 4 coins de l’autel avant que l’évêque l’encense. Une nappe a été posée pour signifier que c’est la table, des fleurs, et des chandelles avec des cierges que l’évêque a allumé à partir du cierge Pascal, alors que les projecteurs de l’autel s’allumaient pour « l’illuminer de la lumière du Christ ressuscité pour les nations ». Puis il a célébré l’Eucharistie et partagé un moment de convivialité avec les sœurs et quelques fidèles présents à la fin de cette cérémonie qui a été un nouveau  temps fort de la vie de cette communauté de bénédictines durant cette semaine de l’Ascension particulièrement éprouvante avec la disparition de Sœur Martin.