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intermodalité

  • VANVES ET LE PROJET DU GRAND PARIS EXPRESS : UNE REUNION POUR RASSURER LES RIVERAINS ET LES PROPRIETAIRES... DU TRIANGLE D'OR

    Beaucoup de Vanvéens s’étaient déplacés Mardi soir dans le préau de l’école Larmeroux presque plein à craquer pour cette réunion publique sur GPE (Grand Paris Express) et le projet de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart. « Je tenais beaucoup à cette réunion pour informer et se concerter comme c’est le cas pour tous les projets majeurs de la ville. L’ironie de l’histoire fait que cette gare n’était pas prévue au départ » a-t-il indiqué sans s’étendre sur sa mobilisation tant vis-à-vis de la SGP (société du Grand Paris) et des maires des villes concernées pour y arriver. Même des responsables de la SGP ont reconnu qu’ils n’avaient pas vu tout de suite l’importance de cette gare au carrefour de 4 villes, à côté d’un nouveau cyber éco-quartier (Le Fort d’Issy), en correspondance avec la ligne Montparnasse (ligne L du Transilien). D’autant plus que la plupart des gares de cette ligne 15 Sud entre Pont de Sévres et Noisy Champ, sont en correspondance avec  d’autres lignes. « Le lancement de ce métro du Grand Paris a demandé beaucoup de temps. 15 000 franciliens ont dialogué et ont été consulté pour choisir entre 2 projets et ont (finalement) demandé leur fusion. On a aboutit à ce métro de 200 Km avec ses 68 gares autour de Paris et qui a exactement la longueur du métro parisien. On aura un peu de retard parce qu’il  y a des problèmes de terrains ! » a reconnu André Santini qui était présent avec Jean Didier Berger maire de Clamart, Isabelle Debré Vice présidente du Sénat et du Conseil Départementale où elle est chargée des transports

    Les participants ont eu le droit à la même présentation du projet GPE, de la gare et de son chantier qui a été faite devant le Conseil Municipal du 25 Mars 2015 par Mme Rivière et M.Huet et sur lequel nous ne reviendrons pas (Cf l’article du Blog à la date du 27 Mars 2015). Elle a suscitée de nombreuses questions sur plusieurs thèmes : L’intermodalité c'est-à-dire l’accés à d’autres modes de transports à partir de cette gare : Transilien – dont le nombre ne sera pas augmenté contrairement à ce que croyait un riverain de la ligne en craignant plus de nuisances, mais un responsable de la SNCF a indiqué qu’elle travaille à des arrêts de trains supplémentaires – Vélib, Auto Lib ‘, prises de recharge pour les véhicules électriques…. Une riveraine a demandé comment ce projet pouvait être écolo-compatible avec la COP 21 grâce à la plantation d’arbres, une végétalisation de ce quartier. Une autre proche du Fort d’Issy a demandé si les riverains ne pourraient pas bénéficier de réduction de tarif pour le stationnement payant durant les travaux, ayant déjà été échaudé par le chantier du quartier du Fort d’Issy. Une troisième a demandé d’en profiter pour aménager une piste cyclable sur le talus le long de la voie ferrée (inscrit dans le programme des Verts de Vanves aux dernières municipales).  « Les expropriations pour quoi faire ? »  a demandé la voisine d’une habitation qui doit être exproprié en s’interrogeant ce qu’ils vont devenir  – « Ils serviront au début pour le centre de vie du chantier et à terme pour aménager les accès à la gare. Les murs entre les voies et les pavillons seront conservés ». Un résident du quartier s’est inquiété de savoir s’il y aura un accès directe justement avec la rue du Clos Montholon.

    Mais l’un des maires présents a été mis sur la sellette notamment par quelques clamartois qui avaient fait le déplacement et ont suscité quelques questions par rapport à son projet immobilier de la gare, avec des vanvéens, notamment ceux qui habitent au Clos Montholon et ont l’habitude de faire leurs course à Clamart grâce à ce fameux  tunnel qui reliait la rue du Clos Montholon à la place de la gare Transilien Clamart  : « Pourquoi l’avoir fermé  et supprimé très rapidement ? Les personnes âgées et celles à mobilité réduite sont obligées d’emprunter les escaliers de la gare qui ne sont pas appropriées et dangereuses » ont-ils demandé. « les quartiers autour de cette gare, doivent évoluer. Nous avons une parcelle qui appartient à RFF qui était polluée et sur laquelle il y avait un parking. Nous avons proposé un projet immobilier pour répondre à la crise du logement, avec des commerces, des équipements,  du stationnement » a indiqué le maire de Clamart en démentant de fausses informations faisant état de 600 logements – ce sera 300 à 350 ! – suscitant quelques réactions du genre « taratata ! » - «  Nous avons travaillé pour qu’il soit lancé avant les travaux de la SGP. Il fallait engager une procédure juridique de désaffection et de classement en fermant cet espace  public qui n’était pas aux normes pour les PMR. Et ces personnes peuvent passer par le pont ». Ce qui a suscité d’autres réactions dans le public plus houleuse surtout après une attaque personnelle vraiment déplacée contre l'une des intervenantes(l'épouse de l'ex-maire de Clamart ?). «  Nous travaillons à une solution avec la SNCF et le STIF » a-t-il indiqué sans laisser entendre que l’une des solutions envisagées est la création d’une passerelle au dessus des voies SNCF et du chantier. « Nous avons travaillé avec la SNCF sur sa gare. Et nous allons la reconstruire, pour qu’elle soit en parfaite accessibilité de tous les côtés avec ascenseur et escalier mécanique » a-t-il précisé en ne cachant pas que « nous allons tous souffrir dans notre façon d’accéder (à la gare ) pendant le chantier.  Mais qu’est-ce qui est dans la balance ? Le désagrément temporal ou l’intérêt général ? » s’est il interrogé. « Et on ne va pas attendre 2022 pour trouver une solution » a ajouté Bernard Gauducheau.      

    Une riveraine s’est plainte d’être harcelé par des promoteurs immobiliers, a reçu une réponse du maire de Vanves lors de la deuxiéme partie de cette réunion, les représentants de la SGP, de Clamart étant partis, qui s’est déroulée entre vanvéens et surtout habitants de cette pointe vanvéenne du Clos Montholon (rue du Cos Montholon, avenue du Général de Gaulle et Avenue de la Paix) dénommé par le maire, le "triangle d'or" de Vanves.  Le cabinet Codra a présenté les nouvelles préconisations très techniques  et très mesurées du PLU qui vont régir ce secteur,  en prévision de l’évolution de ce quartier avec l’arrivée de ce réseau de transport structurant, afin de ne pas dénaturer ce qui en fait l’originalité. « Beaucoup d’entre vous sont démarchés par des promoteurs. On n’est pas dupe. La plupart d’entre vous, sont assis sur un tas d’or. Vous allez faire des envieux » leur a expliqué le maire de Vanves qui est à la croisée des chemins comme il le leur a expliqué : « Mon intérêt est tant que vous êtes chez vous, personne ne vienne vous embêter. Mais si un jour, vous décidez de vendre, mon objectif n’est pas de vous spolier, ni empêcher votre projet. Mais nous devons canaliser l’effet d’aubaine, en ne laissant pas faire n’importe quoi. Le Maire ne bétonne pas contrairement à ce que pensent beaucoup, mais ce sont plutôt les propriétaires qui vendent qui bétonnent » a déclaré le maire pour expliquer sa démarche et défendre finalement ce secteur résidentiel de Vanves : « Il ne s’agit de ne pas faire tout et n’importe quoi. Mais vous rassurer. En mettant un cadre où tout le monde s’y retrouvera »

  • RESTRUCTURATION DES LIGNES DE BUS AUTOUR DE VANVES A CAUSE DU TRAMWAY T6 : Le plan BUS 2025 de la RATP pour arriver à une meilleure intermodalité dans le paysage urbain

    La RATP dans ses communiqués de presse repris par les médias et même le blog du maire donnaient ses dernières semaines des informations sur  la mise en service de la phase 1 du tramway T6 entre Châtillon Montrouge et Vélizy/Robert Wagner le 13 Décembre 2014. La formation des 140 futurs conducteurs étant terminée, la marche à blanc qui consiste à faire rouler le tramway dans les conditions normales d’exploitation mais sans voyageurs, commencera après le week-end de la Toussaint. Et un agent de proximité du T6 avec des agents de prévention de la RATP vont sensibiliser près de 1 600 élèves des écoles élémentaires et des collèges  situés à proximité du tracé du tramway aux bonnes pratiques à adopter aux abords de la plate-forme du T6, à Vélizy-Villacoublay, Châtillon, Meudon et Clamart. Enfin, la RATP en profite pour restructurer le réseau des bus qui circulent dans la zone du T6 : « Si la ligne 189 sera modifiée à Clamart, le niveau de l'offre restera identique à aujourd'hui sur la commune de Vanves.Toutefois, la ligne 391 qui dessert les communes de Montrouge, Châtillon, Bagneux, Sceaux, Bourg-la-Reine et Cachan, va être prolongée jusqu'à la gare de Vanves-Malakoff. La ligne 391 sera renforcée et prolongée à partir du dimanche 21 décembre 2014.  Le réseau de bus nocturnes sera également adapté, la ligne N63 devant être déviée afin de reprendre la desserte de la ligne 13 du métro, via le boulevard Charles de Gaulle à Malakoff ».

    L’ouverture de chaque ligne de tramway améne la RATP à restructurer ses lignes de bus dans le secteur desservi par cette nouvelle offre de transport :  « Nous en  profitons pour développer une offre nouvelle autour de ces nouvelles lignes de tramway. Et nous avons la même ambition pour le Grand Paris Express (GPE). Nous allons mettre en place un  groupe de travail sur ce que va être le réseau de bus autour de la nouvelle ligne GPE » annonçait Pierre Mogin, PDG de la RATP à la Rentrée de Septembre en réunissant un groupe de travail « Bus 2025 »  constitué d’élus et d’experts.  Il s’agit pour la RATP de s’inscrire au mieux dans le futur réseau de transports franciliens et répondre aux attentes de plus en plus exigeantes des voyageurs en termes de fiabilité et de qualité de service à l’horizon 2025. « A cette date, le paysage  des transports sera profondément reconfiguré par l’arrivée du Grand Paris Express et l’extension continue du réseau existant. La structure même des déplacements sera bouleversée grâce à la nouvelle rocade ferrée (ligne 15), et à l’émergence de nouveaux pôles d’activités et de logements. A cet horizon, la RATP aura achevé sa transition écologique avec des bus qui circuleront exclusivement à l’énergie électrique et au biogaz » indiquait il.  

     

    Le PDG de la RATP ne cachait pas qu’il a l’ambition d’accompagner la transition énergétique et de devenir un leader mondial des bus propres, avec  un réseau de bus « zéro émission, zéro particule, zéro bruit » d’ici 2025. Il a d’ailleurs signé récemment une convention de coopération avec GDF sur les bus à gaz, qui ont vocation à représenter un quart du parc, et une autre avec EDF, pour expérimenter les meilleurs systèmes de batteries et de recharges. « Cette conversion énergétique du parc en dix ans impliquera d’expérimenter tous les modes électriques, d’innover conjointement avec cette filière industrielle et celle du biométhane » prévenait il. Enfin,  l’un des axes de cette réflexion sera d’accompagner l’évolution de la mobilité en cohérence avec le développement du territoire régional afin de parvenir à une meilleure intermodalité ainsi qu’à une meilleure insertion des bus dans les paysages urbains. Et cet effort donne des résultats car si le trafic de voyageurs sur le réseau de la RATP a augmenté de 3,2% durant le premier semestre 2014 en passant de 1603 à 1654 millions de voyages, si l’affluence est stable sur les réseaux du métro (- 0,7%) et RER (+0,4%), par contre elle a augmenté de 30% dans les tramways et de 6,1% dans les bus ! Cette hausse de fréquentation  est due justement au développement de l’offre de transports sur les réseaux de surface, « résultat d’une politique dynamique voulue par la Région, le STIF et la RATP » selon Pierre Mongin : Nouvelles lignes pour les tramways avec une augmentation de la fréquentation sur les lignes existantes, refus de réduire l’offre de bus lors de l’ouverture de nouvelles lignes de tramway.