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RESTRUCTURATION DES LIGNES DE BUS AUTOUR DE VANVES A CAUSE DU TRAMWAY T6 : Le plan BUS 2025 de la RATP pour arriver à une meilleure intermodalité dans le paysage urbain

La RATP dans ses communiqués de presse repris par les médias et même le blog du maire donnaient ses dernières semaines des informations sur  la mise en service de la phase 1 du tramway T6 entre Châtillon Montrouge et Vélizy/Robert Wagner le 13 Décembre 2014. La formation des 140 futurs conducteurs étant terminée, la marche à blanc qui consiste à faire rouler le tramway dans les conditions normales d’exploitation mais sans voyageurs, commencera après le week-end de la Toussaint. Et un agent de proximité du T6 avec des agents de prévention de la RATP vont sensibiliser près de 1 600 élèves des écoles élémentaires et des collèges  situés à proximité du tracé du tramway aux bonnes pratiques à adopter aux abords de la plate-forme du T6, à Vélizy-Villacoublay, Châtillon, Meudon et Clamart. Enfin, la RATP en profite pour restructurer le réseau des bus qui circulent dans la zone du T6 : « Si la ligne 189 sera modifiée à Clamart, le niveau de l'offre restera identique à aujourd'hui sur la commune de Vanves.Toutefois, la ligne 391 qui dessert les communes de Montrouge, Châtillon, Bagneux, Sceaux, Bourg-la-Reine et Cachan, va être prolongée jusqu'à la gare de Vanves-Malakoff. La ligne 391 sera renforcée et prolongée à partir du dimanche 21 décembre 2014.  Le réseau de bus nocturnes sera également adapté, la ligne N63 devant être déviée afin de reprendre la desserte de la ligne 13 du métro, via le boulevard Charles de Gaulle à Malakoff ».

L’ouverture de chaque ligne de tramway améne la RATP à restructurer ses lignes de bus dans le secteur desservi par cette nouvelle offre de transport :  « Nous en  profitons pour développer une offre nouvelle autour de ces nouvelles lignes de tramway. Et nous avons la même ambition pour le Grand Paris Express (GPE). Nous allons mettre en place un  groupe de travail sur ce que va être le réseau de bus autour de la nouvelle ligne GPE » annonçait Pierre Mogin, PDG de la RATP à la Rentrée de Septembre en réunissant un groupe de travail « Bus 2025 »  constitué d’élus et d’experts.  Il s’agit pour la RATP de s’inscrire au mieux dans le futur réseau de transports franciliens et répondre aux attentes de plus en plus exigeantes des voyageurs en termes de fiabilité et de qualité de service à l’horizon 2025. « A cette date, le paysage  des transports sera profondément reconfiguré par l’arrivée du Grand Paris Express et l’extension continue du réseau existant. La structure même des déplacements sera bouleversée grâce à la nouvelle rocade ferrée (ligne 15), et à l’émergence de nouveaux pôles d’activités et de logements. A cet horizon, la RATP aura achevé sa transition écologique avec des bus qui circuleront exclusivement à l’énergie électrique et au biogaz » indiquait il.  

 

Le PDG de la RATP ne cachait pas qu’il a l’ambition d’accompagner la transition énergétique et de devenir un leader mondial des bus propres, avec  un réseau de bus « zéro émission, zéro particule, zéro bruit » d’ici 2025. Il a d’ailleurs signé récemment une convention de coopération avec GDF sur les bus à gaz, qui ont vocation à représenter un quart du parc, et une autre avec EDF, pour expérimenter les meilleurs systèmes de batteries et de recharges. « Cette conversion énergétique du parc en dix ans impliquera d’expérimenter tous les modes électriques, d’innover conjointement avec cette filière industrielle et celle du biométhane » prévenait il. Enfin,  l’un des axes de cette réflexion sera d’accompagner l’évolution de la mobilité en cohérence avec le développement du territoire régional afin de parvenir à une meilleure intermodalité ainsi qu’à une meilleure insertion des bus dans les paysages urbains. Et cet effort donne des résultats car si le trafic de voyageurs sur le réseau de la RATP a augmenté de 3,2% durant le premier semestre 2014 en passant de 1603 à 1654 millions de voyages, si l’affluence est stable sur les réseaux du métro (- 0,7%) et RER (+0,4%), par contre elle a augmenté de 30% dans les tramways et de 6,1% dans les bus ! Cette hausse de fréquentation  est due justement au développement de l’offre de transports sur les réseaux de surface, « résultat d’une politique dynamique voulue par la Région, le STIF et la RATP » selon Pierre Mongin : Nouvelles lignes pour les tramways avec une augmentation de la fréquentation sur les lignes existantes, refus de réduire l’offre de bus lors de l’ouverture de nouvelles lignes de tramway. 

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