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vanvesauquotidien - Page 665

  • ABATTAGES D’ARBRES CET ETE A VANVES : LES CERISIERS NE SONT PLUS BLANCS !

    Comme d’habitude l’abattage d’arbres suscite l’émoi des riverains que ce soit à Vanves ou ailleurs, d’autant lorsqu’il est effectué pendant les vacances, dans la torpeur de l’été, alors qu’ils sont absents. Et cela n’a pas manqué puisque les riverains  de la rue Jean Jaurés entre le carrefour Albert Legris et le parc des expositions (rues du Moulin et Marcel Yol) ont protesté à la suite de l’abattage de  quatre cerisiers du Japon.  Ils ne pourront plus chantonnés « les cerisiers sont blanc »  de Gilbert Bécaud. Auraient ils été victime de la canicule en n’ayant pas résisté au 42.9° comme ce fut le cas pour les cerisiers du quartier d’affaire de la défense ? C’est sûrement le cas.

    C’est ce que laisse entendre la mairie de Vanves avec GPSO en parlant des conséquences des derniers phénoménes météorologiques de début Juin et Fin Juillet, avec la chute d’arbres et de branches qui «ont démontré, une nouvelle fois, la nécessité de conduire une gestion attentive de ce patrimoine pour la sécurité du public».Ce qui fut la cas pour d’autres arbres abattus, 22 pour être exact,  sur le Plateau, 2 rue Pasteur, endommagés par un véhicule, 1 au Skate parck , 1 rue J.BLeuzen devant le Maine Anjou… 1% du patrimoine de 2300 arbres que compte Vanves

    En tous les cas, des riverains, individuellement ou  par l’intermédiaire de leur conseil syndical ont protesté auprés de la ville car ces arbress donnaient des fleurs mangnifiques au printemps depuis maintenant 30 ans. «Beaucoup de riverains pensent que la principale raison à cette coupe en catimini pendant les vacances, est d’éviter le travail de balayage les quinze jours que dure la chute des fleurs» a écrit l’un d’entre eux au maire, tout en constatant « que le coût des changements de fleurs dans les bacs et les jardiniéres et leur entretien, doit certainement dépasser celui d’un balayage ponctuel de fleurs dans notre rue, une fois par an» expliquait-il « Je me suis laissé dire qu’ils étaient dangereux, ce que je trouve très surprenant car je les regarde quotidiennement et ils ne m’ont pas paru plus fragiles que les cerisiers qui ont été laissés sur place et qui semblent, eux, bien vigoureux» ajoutait un autre

    Face à ces critiques et ces « on dit », La ville et GPSO qui gérent ce patrimoine arboré, expliquent «qu’il est étroitement surveillé avec un diagnostic phytosanitaire réalisé par un arboriste expert missionné par GPSO, ainsi que la réalisation de eux contrôles visuels par an : L’un en période hivernale pour apprécier la structure de l’arbre, et l’autre en période estivale pour apprécier sa vitalité pendant la feuillaison».  Tout en précisant que «la beauté apparente d’un arbre n’est pas gage de bonne santé : les signes de dépérissement sont bien souvent invisibles. Les arbres vieillissants sont également plus vulnérables aux attaques d’insectes, aux champignons et aux maladies qui peuvent se proprager à travers les blessures. Les arbres fragilisés sont bien souvent plus sensibles à certaines conditions météorologiques extrêmes (vent violent, orage, canicule…) et peuivent représenter un danger pour les passants»

    Mais ses riverains de la rue Jean Jaurés  craignent que « ces cerisiers  soient remplacés par des arbres «peupliers d’Italie» qui sont très vilains comme on peut le constater avec un exemplaire qui a été planté récemment dans la rue. Des arbres à croissance très lente, qui ne fleurissent pas ou très peu, et qui n’embellissent vraiment pas le cadre de vie» expliquait l’un d’entre eux. «Les remplacements de chaque arbre constituent alors l’opportunité de redéfinir bien souvent les conditions de plantations avec une nouvelle essence plus adaptée, ainsi qu’une nouvelle fosse de plantation pour assurer le développement à long terme de l’arbre et couvrir ainsi ses besoins nutritifs» indiquent la ville et GPSO.  

    «Il est dommage qu’aucune explication, aucune communication n’ait été faite sur cet abattage, et que vous n’ayez pas profité de la réunion de quartier du 3 juin pour nous en parler» s’étonnait un président de conseil Syndical.  La ville et GPSO Font alors remarquer que « qu’au préalable, un avis information avait été affiché sur chaque arbre concerné. Cet avis mentionnait également que chaque arbre sera remplacé par un autre sujet lors de la prochaine saison de plantation de Novembre 2019 à Janvier 2020, période plus propice aux plantations». Mais  rien sur son site Internet ou son compte facebook

  • LE LEP DARDENNE SEUL LYCEE DE VANVES 100% NUMERIQUE DEPUIS LA RENTREE

    La réforme des lycées qui entre en vigueur pour les 1ére et les 2éme avec la suppression des filières S, ES et L a aussi  conduit à renouveler entièrement les manuels, soit entre 7 et 9 ouvrages, à 30 € l’unité, ce qui conduit à une dépense de 270 € par lycéen. « Nous avons décidé d’instituer la gratuité pour tous intégralement financé par la Région. Et nous avons profité de cette opportunité pour proposer de passer au 100% numérique avec des manuels numériques » indiquait Valérie Pécresse présidente de la Région Ile de France. Ainsi le LEP Louis Dardenne a adopté les manuels numériques, mais c’était obligatoire pour les LEP, et le lycée Michelet a préféré rester aux manuels classiques, c'est-à-dire papier, alors que 50% des lycées d’enseignement général ont accepté

    Les 300 à 350 Lycéens de Dardenne sont ainsi équipés de l’une des 140 000 tablettes, ou de l’un des 37 000 ordinateurs, financés par la région, conçus et fabriqués par une PME Francilienne Unowhy. Mais ils demeurent  la propriété de la Région, comme les manuels, pour la durée de leur scolarité. «Les élèves s’engageront au maintien des équipements prêtés en condition d’usage. Une convention d’engagement sera signée entre la Région, les parents et les élèves» indique t-elle. Une façon d'éviter la revente sauvage de matériels. Un pool de tablettes ou d’ordinateurs sera par ailleurs mis à disposition dans chaque établissement pour parer aux urgences et éviter qu’un élève se retrouve privé d’équipement  trop longtemps en cas de casse, perte ou panne. Le groupe La Poste a été chargé des réparations et de la maintenance. Des jeux de manuels papier seront également mis à disposition dans les CDI. Enfin, 20 000 tablettes seront distribués aux enseignants dont les établissements ont choisi d’adopter les manuels numériques.

    Ce qui représente un investissement de 150 M€  étalé sur 3 ans, soit une aide moyenne de 340 € par lycéen» a indiqué V.Pécresse en confiant : «Si je n’avais pas pu démanger et vendre le siége (administratif) de la Région (qui s’est installée à Saint Ouen depuis le début de l’année 2018),  je n’aurais pas pu financer la gratuité des manuels scolaires». Son objectif est ainsi de lutter contre la fracture numérique, avec le développement du THD (très haut débit) et de la WI-FI dans l’ensemble des établissements d’ici 2022. Cette transformation numérique concerne également les espaces de travail et le bâtiment. Un groupe de réflexion a été constitué sur le devenir des CDI de demain dans tous les lycées franciliens

  • INTERVIEW D’ISABELLE DEBRE SUR LA SECTORISATION DES COLLEGES A VANVES : un acte long, réfléchi et délicat

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré Isabelle Debré, conseillère départementale du canton de Vanves/Clamart et Vice Présidente de  cette assemblé départementale  pour parler de la sectorisation des collèges mise en place à l’occasion de cette Rentrée 2019 à Vanves

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi a-t-on mis si longtemps à mettre en place cette sectorisation entre les deux collèges Michelet et Saint Exupéry ? 

    Isabelle Debré : «Procéder à une nouvelle sectorisation est toujours un acte long, réfléchi et délicat. En effet, des jeunes pensant aller dans tel ou tel collège se voient soudain affectés à un autre. Il est aisé d’imaginer la déception de certains, qui, par exemple peuvent se retrouver séparés de leurs camarades de primaire, même si, concernant la ville de Vanves, tous se retrouveront au lycée. 

    VAQ -Quelles étaient les difficultés rencontrées ?

    I.D. : « Une sectorisation se fait essentiellement sur des critères géographiques, mais aussi en tenant compte de la densité de la population dans les quartiers. Il nous fallait donc procéder à une étude minutieuse et précise ce qui, bien sûr, demande du temps.

    VAQ- Comment êtes-vous arrivé à les lever ? Pourquoi cela été long ? Grâce à quelles solutions ?  

     I.D. : «Le Conseil Département a travaillé de concert avec la mairie, et l’inspection d’académie, et nous avons aussi et surtout, écouté et entendu, le souhait des fédérations de parents d’élèves, qui sont les premiers concernés. 

    J’ajoute que la demande d’une nouvelle sectorisation ne date pas d’hier. En effet la capacité d’accueil de la cité scolaire Michelet était totalement saturée alors que le collège Saint Exupéry avait la possibilité d’accueillir de nouveaux élèves. Je pense pouvoir dire aujourd’hui que nous avons abouti à la meilleure des solutions grâce à la concertation menée depuis plusieurs mois. Je tiens aussi à remercier sincèrement les fédérations de parents d’élèves pour leur implication et leur sens des responsabilités dans ce dossier.

    VAQ- Qu’est-ce qui devrait changer à partir de la rentrée prochaine ?

    I.D. : «Le quartier concerné est celui situé entre les rues Ernest Laval, Raymond Marcheron et Georges Clémenceau qui dépendra maintenant du collège Saint Exupéry dont le taux de réussite au brevet des collèges, soulignons-le, est de 97,16% cette année.

    VAQ - Comment se présente la rentrée dans ces deux collèges ?

    I.D. : «Nous attendons la rentrée sereinement avec, au collège Saint Exupéry, une classe de 6ème supplémentaire, des travaux de ravalement exécutés cet été par le département et, concernant le lycée Michelet, l’arrivée du nouveau proviseur, Monsieur Biset, après le départ à la retraite de Monsieur Gary.