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ABATTAGES D’ARBRES CET ETE A VANVES : LES CERISIERS NE SONT PLUS BLANCS !

Comme d’habitude l’abattage d’arbres suscite l’émoi des riverains que ce soit à Vanves ou ailleurs, d’autant lorsqu’il est effectué pendant les vacances, dans la torpeur de l’été, alors qu’ils sont absents. Et cela n’a pas manqué puisque les riverains  de la rue Jean Jaurés entre le carrefour Albert Legris et le parc des expositions (rues du Moulin et Marcel Yol) ont protesté à la suite de l’abattage de  quatre cerisiers du Japon.  Ils ne pourront plus chantonnés « les cerisiers sont blanc »  de Gilbert Bécaud. Auraient ils été victime de la canicule en n’ayant pas résisté au 42.9° comme ce fut le cas pour les cerisiers du quartier d’affaire de la défense ? C’est sûrement le cas.

C’est ce que laisse entendre la mairie de Vanves avec GPSO en parlant des conséquences des derniers phénoménes météorologiques de début Juin et Fin Juillet, avec la chute d’arbres et de branches qui «ont démontré, une nouvelle fois, la nécessité de conduire une gestion attentive de ce patrimoine pour la sécurité du public».Ce qui fut la cas pour d’autres arbres abattus, 22 pour être exact,  sur le Plateau, 2 rue Pasteur, endommagés par un véhicule, 1 au Skate parck , 1 rue J.BLeuzen devant le Maine Anjou… 1% du patrimoine de 2300 arbres que compte Vanves

En tous les cas, des riverains, individuellement ou  par l’intermédiaire de leur conseil syndical ont protesté auprés de la ville car ces arbress donnaient des fleurs mangnifiques au printemps depuis maintenant 30 ans. «Beaucoup de riverains pensent que la principale raison à cette coupe en catimini pendant les vacances, est d’éviter le travail de balayage les quinze jours que dure la chute des fleurs» a écrit l’un d’entre eux au maire, tout en constatant « que le coût des changements de fleurs dans les bacs et les jardiniéres et leur entretien, doit certainement dépasser celui d’un balayage ponctuel de fleurs dans notre rue, une fois par an» expliquait-il « Je me suis laissé dire qu’ils étaient dangereux, ce que je trouve très surprenant car je les regarde quotidiennement et ils ne m’ont pas paru plus fragiles que les cerisiers qui ont été laissés sur place et qui semblent, eux, bien vigoureux» ajoutait un autre

Face à ces critiques et ces « on dit », La ville et GPSO qui gérent ce patrimoine arboré, expliquent «qu’il est étroitement surveillé avec un diagnostic phytosanitaire réalisé par un arboriste expert missionné par GPSO, ainsi que la réalisation de eux contrôles visuels par an : L’un en période hivernale pour apprécier la structure de l’arbre, et l’autre en période estivale pour apprécier sa vitalité pendant la feuillaison».  Tout en précisant que «la beauté apparente d’un arbre n’est pas gage de bonne santé : les signes de dépérissement sont bien souvent invisibles. Les arbres vieillissants sont également plus vulnérables aux attaques d’insectes, aux champignons et aux maladies qui peuvent se proprager à travers les blessures. Les arbres fragilisés sont bien souvent plus sensibles à certaines conditions météorologiques extrêmes (vent violent, orage, canicule…) et peuivent représenter un danger pour les passants»

Mais ses riverains de la rue Jean Jaurés  craignent que « ces cerisiers  soient remplacés par des arbres «peupliers d’Italie» qui sont très vilains comme on peut le constater avec un exemplaire qui a été planté récemment dans la rue. Des arbres à croissance très lente, qui ne fleurissent pas ou très peu, et qui n’embellissent vraiment pas le cadre de vie» expliquait l’un d’entre eux. «Les remplacements de chaque arbre constituent alors l’opportunité de redéfinir bien souvent les conditions de plantations avec une nouvelle essence plus adaptée, ainsi qu’une nouvelle fosse de plantation pour assurer le développement à long terme de l’arbre et couvrir ainsi ses besoins nutritifs» indiquent la ville et GPSO.  

«Il est dommage qu’aucune explication, aucune communication n’ait été faite sur cet abattage, et que vous n’ayez pas profité de la réunion de quartier du 3 juin pour nous en parler» s’étonnait un président de conseil Syndical.  La ville et GPSO Font alors remarquer que « qu’au préalable, un avis information avait été affiché sur chaque arbre concerné. Cet avis mentionnait également que chaque arbre sera remplacé par un autre sujet lors de la prochaine saison de plantation de Novembre 2019 à Janvier 2020, période plus propice aux plantations». Mais  rien sur son site Internet ou son compte facebook

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