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vanvesauquotidien - Page 661

  • QUI ETAIT LOUIS VICAT DONT UNE RUE PORTE LE NOM A VANVES

    Qui était Louis Vicat dont une rue de Vanves porte le nom entre les immeubles du Plateau et Le Périph,  entre les portes de la Plaine et Brançon. Un site d’informations spécialisé dans le BTP (Bâtiments Travaux Publics), l’architecture et l’urbanisme, Bati-Actu a apporté durant cet été un éclairage intéressant :

    Louis Vicat est né à Nevers en 1786, mais sa famille part rapidement s'installer en Isère. Son intelligence est remarquée par son oncle, un professeur de mathématiques, qui le présente à Joseph Fourier, alors préfet du département et lui-même génie des mathématiques. Ce dernier lui conseille de se présenter au concours d'entrée de la prestigieuse école Polytechnique, concours qu'il réussit en 1804. Deux ans plus tard, il intègre l'Ecole des Ponts & Chaussées et en sort diplômé comme ingénieur ordinaire de 2e classe. Il est affecté dans le Lot, où il doit superviser la construction d'un pont entre Souillac et Lanzac, sur la Dordogne, une rivière tumultueuse qui connaît des crues dévastatrices. Sa mission est compliquée puisque les moyens manquent. Le jeune ingénieur cherche alors à concevoir un ouvrage solide et peu coûteux et se penche sur la question de la prise de la chaux des piles du pont dans l'eau. A force de travail, il invente la «chaux surcuite», à base de calcaire et d'argile, tout en élaborant la théorie de l'hydraulicité des chaux. Les Romains employaient déjà un liant naturel, à base de cendres volcaniques pour leur mortier, mais le principe avait été perdu au cours des siècles.

    En 1818, Louis Vicat présente ses travaux devant l'Académie des Sciences, où siège notamment Gay-Lussac, un autre savant français de renom. Systématiquement, l'ingénieur a analysé la chimie des roches susceptibles de produire par cuisson le meilleur liant artificiel possible pour obtenir du ciment. Il ne dépose pas de brevet, considérant qu'il était redevable à la collectivité pour sa formation scientifique. Et c'est donc un entrepreneur écossais du nom d'Aspdin qui s'en empare en 1824, raison pour laquelle on parle encore aujourd'hui de «ciments Portland» du nom d'une île où l'on extrait des roches calcaires de qualité (qui n'entraient pourtant pas dans la composition du ciment). En 1833, un autre polytechnicien installe des fours à chaux en Ardèche. Son nom : Léon Pavin de Lafarge.

    Mais Louis Vicat poursuit ses travaux. Honoré de Balzac s'étonne de cette situation. Il écrit : «Quelle sera la récompense de Vicat, celui d'entre nous qui a fait faire le seul progrès réel de la science pratique des constructions ?» en ajoutant : « Grâce à ses découvertes, Louis Vicat permettra l'audace la plus folle aux bâtisseurs de ce 19e siècle ». Reconnu de son vivant par ses pairs, l'ingénieur se voit attribuer une rente de 6.000 francs or par François Arago qui déclare : «Une conclusion ressort avec l'évidence : c'est en supposant l'art des constructions tel qu'il était en 1818 avant les recherches de M. Vicat, la plupart des grandes entreprises en cours seraient entièrement paralysées par des considérations de temps et de dépenses… », mettant en parallèle les économies que faisaient réaliser le liant artificiel.

    C'est le fils de Louis, Joseph Vicat, qui lance finalement la production industrielle de l'invention paternelle. C'est à Genevrey-de-Vif en Isère, qu'il installe la cimenterie où il développe la méthode dite de double cuisson dès 1857. Ensemble, père et fils construisent le pont du Jardin des plantes de Grenoble, un des premiers ouvrages au monde en béton coulé, une méthode qui aura de beaux jours devant elle. Et les techniciens d'aujourd'hui utilisent encore l'aiguille Vicat pour déterminer la dureté d'un béton et sa prise au cours du temps. Car le nom Vicat continue de vivre aujourd'hui à travers l'entreprise familiale, active dans le ciment, et l'instrument scientifique de mesure utilisé par les spécialistes du béton. Louis Vicat a donc laissé à jamais son nom imprimé dans la matière

  • VANVES MOBILISE A LA FETE DE L’HUMA ET POUR FAIRE SIGNER LA PETITION CONTRE LA PRIVATISATION D’AEROPORTS DE PARIS

    Quelques vanvéens vont participer ce week-end à la Fête de l’Huma à la Courneuve, comme chaque année, pour leur convictions communistes, comme Boris Amoroz conseiller municipal communiste, mais aussi parce que c’est une fête populaire, avec ses concerts -  Une cinquantaine d’artistes sont programmés pour cette 84e édition dont le groupe vanvéren Dakoté, aux côtés du groupe phare des Antilles, Kassav etc…  - ses 400 stands et ses plus de 500 invités (l'ancienne présidente du Brésil Dilma Roussef, la maire de Paris Anne Hidalgo, l'économiste Thomas Porcher, l'ex-ministre Najat Vallaud-Belkacem, le cégétiste Philippe Martinez, les sociologues Pinçon-Charlot...).

    Mais la grande affaire durant ce week-end est de faire signer la pétition réclamant un référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP). Vanves était classé 3éme dans les Hauts de Seine au mois d’Août 2019 avec 600 vanvéens qui  avaient signé la pétition. Selon les chiffres officiels rendus publics ces derniers jours, par le Conseil constitutionnel, la procédure a recueilli 725 000 signatures validées. On est encore loin de la barre fixée à 10 % du corps électoral, soit environ 4,7 millions de signatures, à obtenir d'ici au 13 mars prochain. Il faudra donc tenir un rythme moyen d'environ 27 500 nouvelles contributions quotidiennes, bien plus que les 4 000 enregistrées par jour en juillet ou en Août. La section FG/PC de Vanves est mobilisé ainsi que Malakoff (J.Belhomme et C.Margaté maire et ex-maire de Malakoff sur le stand de la commune à le fête de l'Huma sur la photo). «Si on est à un million ou un million et demi à la fin de l'année, là ça deviendra compliqué» arguait par exemple Patrick Kanner, patron du groupe socialiste au Sénat. «On est en période creuse, il ne faut pas se décourager. La démocratie ça s'apprend», renchérissait on du côté EELV, car cette mobilisation pour éviter la privatisation d’ADP dépasse les partis

  • VANVES TOUCHEE PAR LA GREVE DE LA RATP : VENDREDI NOIR POUR LES GRANDS-PARISIENS

    A la veille de la première «Nuit Blanche» dans le métro samedi,puisque certains resteront ouvertes toute la nuit,  les vanvéens  vont vivre un vendredi noir car se déplacer dans Paris et sa banlieue s'annonce compliqué.  Le mouvement social de la RATP contre la réforme des régimes spéciaux de retraites, devrait être l'un des plus importants depuis 10 ans. IL s’annonce très suivi - par 100% des conducteurs de RER et à près de 90% pour les conducteurs de métro, selon le syndicat UNSA-RATP -  et promet de grosses perturbations dans les transports en commun parisiens avec dix lignes de métros fermées.

    A Vanves la ligne 13 et à Issy la ligne 12 fréquentées par les vanvéens seront fermées. Quant aux tramways, les lignes 3 a et 2 utilisées par les vanvéens ne verront circuler qu'un tramway sur trois «en heures de pointe». Quant aux bus, il n’est pas sûr qu’ils circulent sur les lignes 126, 89, 89, 58 et 59, ou très peu. Par contre les trains SNCF rouleront, notamment sur la ligne Paris-Montparnasse qui traverse Vanves.  Si les vanvéens ne prennent pas leur RTT, ou ne télétravaillent pas, cela va être galère. Cette gréve devrait se limiter à cette journée du 13 Septembre, mais les syndicats menacent de fixer une date de gréve illimitée, comme en 1995, si le texte n’est  pas retiré . Ainsi 7 syndicats de la RATP donnent le coup d'envoi de la fronde contre la mise en place du «système universel» voulu par Emmanuel Macron, un système qui devrait faire disparaître les régimes spéciaux de retraite prévus par le gouvernement.

    Mais le plus cocasse dans l’histoire est que cette gréve intervient la veille d’une expérimentation d’ouverture toute la nuit de six lignes de métro et trois lignes de tramway de Paris et sa banlieue. Cette expérimentation d’un semestre (les 14 septembre,  19 octobre,  9 novembre, 18 janvier, 15 février et 14 mars) portera sur une cinquantaine de stations.Malheureusement les lignes 12 et 13 n’ent font pas partie, alors que les tramways T2 et T3a verront tous leurs  arrêts seront desservis. Les bus ne sont pas concernés sauf  les Noctiliens qui  seront également renforcés pendant ces nuits. Au total, plus de 700 agents RATP seront mobilisés, recrutés sur la base du volontariat,  pour assurer le service à cette. «Cette expérimentation est mise en place en collaboration avec les acteurs du monde de la nuit et a pour objectif de redonner envie aux Franciliens de sortir et de renforcer l'attractivité de Paris et de la région»  a affirmé V.Pécresse présidente de la Région.  «La vie nocturne dans la capitale a besoin d’être redynamisée, notamment pendant la période hivernale qui correspond à un creux d’activité pour les théâtres et l’ensemble des établissements parisiens. Les nuits festives vont venir soutenir l’économie du monde de la nuit en permettant aux Franciliens de profiter pleinement de leur soirée, sans avoir les yeux rivés sur leur montre de peur de rater le dernier métro»  ajoutait-elle